Ce tutoriel ne suppose aucune connaissance de la programmation de
scripts, mais permet une progression rapide vers un niveau intermédiaire/avancé
d'instructions tout en se plongeant dans de petites astuces
du royaume d'UNIX. Il est utile comme livre, comme manuel
permettant d'étudier seul, et comme référence et source de connaissance sur les
techniques de programmation de scripts. Les exercices et les exemples grandement
commentés invitent à une participation active du lecteur avec en tête l'idée que
la seule façon pour vraiment apprendre la programmation de
scripts est d'écrire des scripts
.La dernière mise à jour de ce document, comme une
"archive tar"
compressée avec bzip2 incluant à la fois le
source SGML et le HTML généré, peut être téléchargée à partir du site personnel de l'auteur. Voir le journal des
modifications pour un historique des révisions.
1. Introduction
Le shell est un interpréteur de commandes. Plus qu'une simple couche
isolante entre le noyau du système d'exploitation et l'utilisateur, il est
aussi un langage de programmation assez puissant. Un programme shell,
appelé un script, est un outil facile à utiliser pour
construire des applications en
"agglutinant"
ensemble des
appels système, outils, utilitaires et binaires compilés. Virtuellement,
le répertoire entier des commandes UNIX, des utilitaires et des outils est
disponible pour être appelé à partir d'un script shell. Si ce n'était pas
suffisant, les commandes shell internes, telles que les constructions de
tests et de boucles, donnent une puissance et une flexibilité
supplémentaires aux scripts. Les scripts shell conviennent
exceptionnellement bien pour les tâches d'administration du système et
pour d'autres routines répétitives ne réclamant pas les particularités
d'un complet langage de programme structuré.
1.1. Pourquoi la programmation Shell?
Une connaissance fonctionnelle de la programmation shell est
essentielle à quiconque souhaite devenir bon en administration système,
même pour ceux qui ne pensent pas avoir à écrire réellement un script
un jour. Pensez qu'au démarrage de la machine Linux, des scripts shell
du répertoire /etc/rc.d sont
exécutés pour restaurer la configuration du système et permettre la mise
en fonctionnement des services. Une compréhension détaillée de ces
scripts de démarrage est importante pour analyser le comportement d'un
système, et éventuellement le modifier.
Savoir écrire des scripts shell n'est pas difficile à apprendre, car
d'une part les scripts peuvent être construits par petites sections et
d'autre part il n'existe qu'un petit ensemble d'opérateurs et d'options
(1)
spécifiques aux shell à connaître. La syntaxe est simple et directe,
similaire à une suite d'appels de différents utilitaires à la ligne de
commande, et il n'existe que peu de
"règles"
à apprendre.
La plupart des petits scripts fonctionne du premier coup, et le
déboguage, même des plus longs, est assez simple.
Un script shell est une méthode
"rapide et sale"
de
prototyper une application complexe. Avoir même un sous-ensemble limité
de fonctionnalités dans un script shell, même lent, est souvent une utile
première étape lors d'un projet de développement. De cette façon,
la structure de l'application peut être testée, et les problèmes majeurs
trouvés avant d'effectuer le codage final en C, C++, Java, ou Perl.
La programmation shell ramène à la philosophie classique des UNIX,
c'est à dire, de casser des projets complexes en de plus simple
sous-tâches et d'assembler des composants et des utilitaires.
Beaucoup considèrent ceci comme une meilleure, ou tout du moins plus
esthétique, approche de la résolution de problèmes, plutôt que d'utiliser
une des nouvelles générations de languages tout puissant, comme Perl, qui
essaient de tout faire pour tout le monde, mais au prix de vous forcer à
changer votre processus de réflexion pour vous adapter à l'outil.
Quand ne pas utiliser les scripts shell
pour des tâches demandant beaucoup de ressources, et
spécialement lorsque la rapidité est un facteur (tri, hachage,
etc.);
pour des procédures impliquant de nombreuses et complexes
opérations mathématiques, et spécialement pour de l'arithmétique
à virgule flottante, des calculs à précision arbitraire, ou des
nombres complexes (optez plutôt pour le C++ ou le FORTRAN dans ce
cas);
pour une portabilité inter-platforme (utilisez le C à la
place);
pour des applications complexes, où une programmation
structurée est nécessaire (typage de variables, prototypage de
fonctions, etc.);
pour des applications critiques sur lesquelles vous miser votre
avenir ou celui de la société;
pour des situations où la sécurité est importante, où vous avez
besoin de garantir l'intégrité de votre système et de vous protéger
contre les intrusions, et le vandalisme;
pour des projets consistant en de nombreux composants avec des
dépendances inter-verrouillées;
lorsque des opérations importantes sur des fichiers sont
requises (Bash est limité à un accès série, ligne par ligne, ce qui
est particulièrement maladroit et inefficace);,
si des tableaux multi-dimensionel sont nécessaires;
si vous avez besoin de structures de données, telles que des
listes chaînées ou des arbres;
si vous avez besoin de générer ou de manipuler des graphiques
ou une interface utilisateur (GUI);
lorsqu'un accès direct au matériel est nécessaire;
lorsque vous avez besoin d'accéder à un port à un socket I/O;
si vous avez besoin d'utiliser des bibliothèques ou une
interface propriétaire;
pour des applications propriétaires, à sources fermées (les
shells sont forcément Open Source).
Si une des raisons ci-dessus s'applique, considérez l'utilisation
d'un langage de scripts plus puissant, peut-être Perl, Tcl, Python, Ruby,
voire un langage compilé de haut niveau tel que C, C++ ou Java. Même dans
ce cas, prototyper l'application avec un script shell peut toujours être
une étape utile du développement.
Nous utiliserons Bash, un acronyme pour
"Bourne-Again
Shell"
et un calembour sur le désormais classique Bourne Shell de
Stephen Bourne. Bash est devenu un standard de facto
pour la programmation de scripts sur tous les types
d'UNIX. La plupart des principes discutés dans ce livre s'applique
également à l'écriture de scripts avec d'autres shells tels que le Korn
Shell, à partir duquel dérive certaines des fonctionnalités de Bash,
(2)
, le shell C et ses variantes. (Notez que la programmation du shell C
n'est pas recommendée dû à certains problèmes inhérents, comme indiqué
en octobre 1993 sur un message
Usenet par Tom Christiansen).
Ce qui suit est un tutoriel sur l'écriture de scripts shell. Il
dépend en grande partie d'exemples illustrant les fonctionnalités variées
du shell. Autant que possible, les scripts en exemple ont été testés, et
certains d'entre eux peuvent même être utiles dans la vraie vie. Le
lecteur devrait utiliser les exemples de l'archive des sources
(quelque-chose.sh),
(3)
leur donner le droit d'exécution (
chmod u+rx
nom_du_script
), et les lancer pour voir ce qui ce passe. Si les
sources de l'archive ne sont pas disponibles, alors copier/coller à
partir de la version HTML, PDF ou texte. Faites attention que certains
scripts introduisent des fonctionnalités avant qu'elles ne soient
expliquées, et que ceci pourrait réclamer du lecteur de s'en passer
temporairement.
Sauf mention contraire, l'auteur du livre a écrit les scripts
d'exemples qui suivent.
1.2. Lancement avec un #!
Dans le cas le plus simple, un script n'est rien de plus qu'une liste
de commandes système enregistrée dans un fichier. A tout le moins, cela
permet d'éviter l'effort d'une frappe complète de cette séquence
particulière de commandes à chaque fois qu'elle doit être appelée.
cleanup: Un script pour nettoyer les fichiers de
trace dans /var/log
# cleanup
# A lancé comme root, bien sûr.
cd /var/log
cat /dev/null > messages
cat /dev/null > wtmp
echo "Logs nettoyés."
Il n'y a rien d'inhabituel ici, juste un ensemble de commandes
qui pourraient tout aussi bien être appelées les unes après les autres à
partir de la ligne de commande sur la console ou dans une xterm. Les
avantages de les placer dans un script vont bien au delà de ne pas
avoir encore à les retaper. Le script peut facilement être modifié,
personnalisé ou généralisé pour une application particulière.
cleanup: Une version améliorée et généralisée
du script précédent.
#!/bin/bash
# cleanup, version 2
# A exécuter en tant que root, bien sûr.
REP_LOG=/var/log
ROOT_UID=0 # Seuls les utilisateurs avec $UID 0 ont les privilèges de root.
LIGNES=50 # Nombre de lignes sauvées par défaut.
E_XCD=66 # On ne peut pas changer de répertoire?
E_NONROOT=67 # Code de sortie si non root.
if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ]
then
echo "Vous devez être root pour exécuter ce script."
exit $E_NONROOT
fi
if [ -n "$1" ]
# Teste si un argument est présent en ligne de commande (non vide).
then
lignes=$1
else
lignes=$LIGNES # Par défaut, s'il n'est pas spécifié sur la ligne de commande.
fi
# Stephane Chazelas suggère ce qui suit
#+ comme une meilleure façon de vérifier les arguments en ligne de commande,
#+ mais c'est un peu trop avancé à ce stade du tutoriel.
#
# E_MAUVAISARGS=65 # Argument non numérique (mauvais format de l'argument)
#
# case "$1" in
# "" ) lignes=50;;
# *[!0-9]*) echo "Usage: `basename $0` fichier-a-nettoyer"; exit $E_MAUVAISARGS;;
# * ) lignes=$1;;
# esac
#
#* Passer au chapitre "Boucle" pour comprendre tout ceci.
cd $REP_LOG
if [ `pwd` != "$REP_LOG" ] # ou if [ "$PWD" != "$REP_LOG" ]
# Pas dans /var/log?
then
echo "Impossible d'aller dans $REP_LOG."
exit $E_XCD
fi # Double vérification du bon répertoire, pour ne pas poser problème avec le
# fichier de traces.
# bien plus efficace:
#
# cd /var/log || {
# echo "Impossible d'aller dans le répertoire nécessaire." >&2
# exit $E_XCD;
# }
tail -$lignes messages > mesg.temp # Sauvegarde la dernière section du fichier
# de traces.
mv mesg.temp messages # Devient le nouveau répertoire de traces.
# cat /dev/null > messages
#* Plus nécessaire, car la méthode ci-dessus est plus saine.
cat /dev/null > wtmp # ': > wtmp' et '> wtmp' ont le même effet.
echo "Traces nettoyées."
exit 0
# Un code de retour zéro du script indique un succès au shell.
Comme vous pouvez ne pas vouloir supprimer toutes les traces système,
cette variante du premier script conserve la dernière section des traces
intacte. Vous découvrirez en permanence de nouvelles façons pour
affiner des scripts précédemment écrits et améliorer ainsi leur efficacité.
Le
sha-bang
(
#!) en entête de ce fichier indique à votre système que ce
fichier est un ensemble de commandes pour l'interpréteur indiqué.
Les caractères #! sont en fait
un
"nombre magique"
composé de deux octets
(4)
, un marqueur spécial qui désigne un type de fichier, ou dans ce cas,
un script shell exécutable (voir man magic pour
plus de détails sur ce thème fascinant). Tout de suite après le
sha-bang se trouve un chemin. C'est le chemin
vers le programme qui interprète les commandes de ce script, qu'il soit
un shell, un langage de programmation ou un utilitaire. Ensuite, cet
interpréteur de commande exécute les commandes dans le script, en
commençant au début (ligne 1 du script), en ignorant les commentaires.
(5)
Chacune des lignes d'entête du script ci-dessus appelle un
interpréteur de commande différent, qu'il soit
/bin/sh, le shell par défaut
(bash dans un système Linux) ou autre chose.
(6)
Utiliser
#!/bin/sh
, par défaut Bourne Shell
dans la plupart des variantes commerciales d'UNIX, rend le script portable aux machines non-Linux,
malheureusement en faisant le sacrifice des fonctionnalités spécifiques à
Bash. Le script se conformera néanmoins au standard
sh de POSIX(7)
.
Notez que le chemin donné à
"sha-bang"
doit être correct,
sinon un message d'erreur -- habituellement
"Command
not found"
-- sera le seul résultat du lancement du script.
#! peut être omis si le script consiste seulement en
un ensemble de commandes système génériques, sans utiliser de directives
shell interne. Le second exemple, ci-dessus, requiert l'initial
#!, car la ligne d'affectation des variables,
lines=50
, utilise une construction spécifique au
shell. Notez encore que
#!/bin/sh
appelle
l'interprétateur shell par défaut, qui est /bin/bash
sur une machine Linux.
IMPORTANT:Ce tutoriel encourage une approche modulaire de la construction
d'un script. Prenez note et collectionnez des astuces sous forme de
"blocs simples"
de code pouvant être utiles pour de futurs
scripts. Eventuellement, vous pouvez construire une bibliothèque assez
étendue de routines bien conçues. Comme exemple, le début du script
suivant teste si le script a été appelé avec le bon nombre de
paramètres.
IMPORTANT:
Appeler le script
Après avoir écrit le script, vous pouvez l'appeler avec
, car cela
désactive la lecture de stdin à l'intérieur du
script.) Il est bien plus aisé de rendre le script directement
exécutable avec un chmod.
Soit chmod 555 nom_script (donne les
droits de lecture/écriture à tout le monde)
(9)
soit chmod +rx nom_script (donne les
droits de lecture et d'exécution à tout le monde)chmod u+rx nom_script (donne
les droits de lecture et d'exécution seulement à son propriétaire)
Maintenant que vous avez rendu le script exécutable, vous pouvez
le tester avec
./nom_script
(10).
S'il commence par une ligne
"sha-bang"
(NdT : un dièse
"#"
suivi d'un point d'exclamation), appeler le script
appelle le bon interpréteur de commande.
Enfin, après les tests et le débogage final, vous
voudrez certainement le déplacer dans /usr/local/bin (en tant que root, bien
sûr), pour le rendre accessible pour vous et pour tous les autres
utilisateurs du système. Le script pourra alors être appelé en tapant
simplement nom_script[ENTER] à
la ligne de commande.
Exercices préliminaires
Les administrateurs système écrivent souvent des scripts pour
automatiser certaines tâches. Donnez quelques exemples où de tels
scripts sont utiles.
Commentaire.Les lignes commençant avec un #
(à l'exception de
#!) sont des commentaires.
Les commentaires peuvent apparaître en fin de ligne.Les commentaires peuvent aussi suivre un blanc au début d'une ligne.
Attention:Un commentaire ne peut pas être suivi d'une commande sur
la même ligne. Il n'existe pas de façon de terminer le
commentaire, pour que le
"vrai code"
commence dans la
même ligne. Utilisez une nouvelle ligne pour la commande
suivante.
Remarque:Bien sûr, un # échappé dans une
instruction echo ne commence
pas un commentaire. De la même manière, un
# apparaît dans certaines
constructions de substitution de paramètres et dans les expressions numériques constantes.
Les caractères standard de guillemet et
d'échappement ( ' \) échappent le #.
Certaines opérations de filtrage
de motif font aussi appel au #.
;
Séparateur de commande.[point-virgule] Permet de placer deux commandes ou plus
sur la même ligne.
Point, comme composant d'un nom de fichier.Dans les noms de fichiers, le point
sert de préfixe aux fichiers
"cachés"
, qui sont les fichiers
que ls ne montre normalement pas.
bash$ touch .fichier_caché bash$ ls -l total 10
-rw-r--r-- 1 bozo 4034 Jul 18 22:04 donnée1.carnet_d_adresses
-rw-r--r-- 1 bozo 4602 May 25 13:58 donnée1.carnet_d_adresses.bak
-rw-r--r-- 1 bozo 877 Dec 17 2000 boulot.carnet_d_adresse bash$ ls -al total 14
drwxrwxr-x 2 bozo bozo 1024 Aug 29 20:54 ./
drwx------ 52 bozo bozo 3072 Aug 29 20:51 ../
-rw-r--r-- 1 bozo 4034 Jul 18 22:04 donnée1.carnet_d_adresses
-rw-r--r-- 1 bozo 4602 May 25 13:58 donnée1.carnet_d_adresses.bak
-rw-r--r-- 1 bozo 877 Dec 17 2000 boulot.carnet_d_adresse
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 29 20:54 .fichier_caché
En ce qui concerne les noms des répertoires, un seul
point représente le répertoire courant, et
deux points de suite indiquent le répertoire parent.
bash$ pwd /home/bozo/projets bash$ cd . bash$ pwd /home/bozo/projets bash$ cd .. bash$ pwd /home/bozo/
Le point apparaît souvent comme
répertoire de destination d'une commande de déplacement de
fichiers.
Citation
partielle.[guillemet double] "CHAÎNE"
empêche l'interprétation de la plupart des caractères spéciaux
présents dans la CHAÎNE. Voir aussi
.
'
Citation
totale.[guillemet simple] 'CHAÎNE'
empêche l'interprétation de tous les caractères spéciaux
présents dans la CHAÎNE. Ces guillemets sont
plus puissants que ". Voir aussi .
,
Opérateur
virgule.L'opérateur virgule relie une
suite d'opérations arithmétiques. Toutes sont évaluées, mais
seul le résultat de la dernière est renvoyé.
\
Échappement.[anti-slash]
\X
"échappe"
le caractère
X. Cela a pour effet de
"mettre X entre guillemets"
, et est
équivalent à 'X'. Le \
peut être utilisé pour mettre " et '
entre guillemets, pour pouvoir les écrire sous forme littérale.
Voir pour une explication plus détaillée
des caractères échappés.
/
Séparateur du chemin d'un fichier.[barre oblique] Sépare les composants d'un nom de fichier (comme dans
/home/bozo/projets/Makefile).
Substitution de commandes.[guillemet inversé] `commande` rend
la sortie de commande disponible pour
initialiser une variable. Connu sous le nom de
guillemets inversés.
:
Commande nulle.[deux-points] Il s'agit de l'équivalent shell d'un
"NOP"
(no op,
c'est-à-dire
"pas d'opération"
). Elle peut être
considérée comme un synomyme pour la commande intégrée true. La commande
":"
est elle-même une commande
intégrée Bash, et son état de
sortie est
"vrai"
(0).
).
Crée le fichier s'il n'existait pas. C'est équivalent à
touch.
Remarque:Cela s'applique aux fichiers réguliers, mais pas aux
tubes, aux liens symboliques et à certains fichiers spéciaux.
Peut servir à commencer une ligne de commentaire
bien que ce ne soit pas recommandé. Utiliser #
pour un commentaire désactive la vérification d'erreur pour le
reste de la ligne, donc vous pouvez y mettre pratiquement n'importe
quoi. En revanche ce n'est pas le cas avec :.
Le
":"
sert aussi de séparateur
de champ, dans /etc/passwd et dans
la variable $PATH.
Inverse le sens d'un test ou d'un état de sortie.L'opérateur ! inverse l'état de sortie de la commande
à laquelle il est appliqué (voir Inverser une condition en utilisant !).
Il inverse aussi la conclusion d'un opérateur de test. Cela
peut, par exemple, changer le sens d'un
"égal"
( =
) en un
"différent"
( != ). L'opérateur
! est un mot-clé Bash.
Dans un autre contexte, le ! apparaît
aussi dans les références indirectes de
variable.Dans un contexte encore différent, à partir de la ligne de
commande, le ! appelle le
mécanisme d'historique de Bash (voir ). Notez que dans un script, ce
mécanisme est désactivé.
*
Joker.[astérisque] Le caractère * sert de
"joker"
pour l'expansion des noms de fichiers dans
le remplacement. Utilisé seul,
il correspond à tous les noms de fichiers d'un répertoire donné.
Variable contenant l'identifiant du
processus.La variable $$
contient le numéro de processus du script
dans lequel elle apparaît.
()
Groupe de commandes.
IMPORTANT:Une liste de commandes entre
parenthèses lance un sous-shell.
IMPORTANT:Les variables comprises dans ces parenthèses, à l'intérieur
du sous-shell, ne sont pas visibles par le reste du script. Le
processus parent, le script, ne peut pas
lire les variables créées dans le processus fils, le
sous-shell.
Initialisation de tableaux.
{xxx, yyy, zzz, ...}
Expansion d'accolades.
Une commande peut agir sur un liste de fichiers séparés par des
virgules à l'intérieur d'accolades(11).
L'expansion de noms de fichiers
(remplacement)
s'applique aux fichiers contenus dans les accolades.
Attention:Aucune espace n'est autorisée à l'intérieur des accolades
sauf si les espaces sont comprises dans des
guillemets ou échappées.
Attention:
echo {fichier1,fichier2}\ :{\ A," B",' C'}
Attention:fichier1 : A fichier1 : B fichier1 : C fichier2 : A fichier2 : B fichier2 : C
{}
Bloc de code.[accolade] Aussi connu sous le nom de
"groupe en ligne"
, cette construction crée une
fonction anonyme. Néanmoins, contrairement à une fonction, les variables d'un bloc
de code restent visibles par le reste du script.
bash$ { local a; a=123; } bash: local: can only be used in a function
Le bloc de code entouré par des accolades peut utiliser la
redirection d'E/S
(entrées/sorties).
Blocs de code et redirection d'E/S
#!/bin/bash
# Lit les lignes dans /etc/fstab.
Fichier=/etc/fstab
{
read ligne1
read ligne2
} < $Fichier
echo "La première ligne dans $Fichier est :"
echo "$ligne1"
echo
echo "La deuxième ligne dans $Fichier est :"
echo "$ligne2"
exit 0
Sauver le résultat d'un bloc de code dans un fichier
#!/bin/bash
# rpm-check.sh
# Recherche une description à partir d'un fichier rpm, et s'il peut être
#+ installé.
#+ Sauvegarde la sortie dans un fichier.
#
#+ Ce script illustre l'utilisation d'un bloc de code.
SUCCES=0
E_SANSARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` fichier-rpm"
exit $E_SANSARGS
fi
{
echo
echo "Description de l'archive :"
rpm -qpi $1 # Requête pour la description.
echo
echo "Liste de l'archive :"
rpm -qpl $1 # Requête pour la liste.
echo
rpm -i --test $1 # Requête pour savoir si le fichier rpm est installable.
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "$1 est installable."
else
echo "$1 n'est pas installable."
fi
echo
} > "$1.test" # Redirige la sortie de tout le bloc vers un fichier.
echo "Les résultats du test rpm sont dans le fichier $1.test"
# Voir la page de manuel de rpm pour des explications sur les options.
exit 0
Remarque:Contrairement à un groupe de commandes entre
parenthèses, comme ci-dessus, un bloc de code entouré par des
accolades ne sera pas lancé dans un sous-shell.
(12)
{} \;
Chemin.Principalement utilisé dans les constructions
find. Ce n'est
pas une commande intégrée du shell.
Remarque:Le
";"
termine l'option
-exec d'une séquence de commandes
find. Il a besoin d'être échappé pour que le
shell ne l'interprète pas.
[ ]
Test.
Teste l'expression entre [
]. Notez que [ fait partie de la
commande intégrée test (et en est un synonyme),
ce n'est pas un raccourci vers la commande
externe /usr/bin/test.
Délimitation d'un
mot dans une expression
régulière.
bash$
grep '\mot\' fichier_texte
|
Tube.Passe la sortie de la commande précédente à l'entrée de la
suivante. Cette méthode permet de chaîner les
commandes ensemble.
Un tube, méthode classique de communication inter-processus,
envoie le canal stdout d'un processus
au canal stdin
d'un autre processus. Dans un cas typique, une commande, comme
cat ou echo, envoie un flux de données à
un filtre qui opérera des transformations sur ces données.
cat $nom_fichier | grep $mot_recherché
La sortie d'une commande ou de plusieurs commandes
doit être envoyée à un script via un tube.
Maintenant, envoyons par le tube la sortie de
ls -l à ce script.
bash$ ls -l | ./uppercase.sh -RW-RW-R-- 1 BOZO BOZO 109 APR 7 19:49 1.TXT
-RW-RW-R-- 1 BOZO BOZO 109 APR 14 16:48 2.TXT
-RW-R--R-- 1 BOZO BOZO 725 APR 20 20:56 FICHIER-DONNEES
Remarque:Le canal stdout de chaque processus dans un
tube doit être lu comme canal stdin par le
suivant. Si ce n'est pas le cas, le flux de données va se
bloquer et le tube ne se comportera pas
comme il devrait.
Remarque:Un tube tourne en tant que processus
fils, et ne peut donc modifier les variables du script.
Remarque:Si une des commandes du tube échoue, l'exécution du tube
se termine prématurément. Dans ces conditions, on a un
tube cassé et on envoie un signalSIGPIPE.
>|
Force une redirection (même si l'
option noclobber
est mise en place)Ceci va forcer l'écrasement d'un fichier déjà existant.
||
Opérateur OU logique.Dans une structure de test ,
l'opérateur || a comme valeur de retour
0 (succès) si
l'un des deux est vrai.
Faire tourner la tâche en arrière-plan.Une commande suivie par un fonctionnera
en tâche de fond.
bash$ sleep 10 & [1] 850 [1]+ Done sleep 10
A l'intérieur d'un script, les commandes et même les boucles peuvent tourner en tâche de
fond.
Lancer une boucle en tâche de fond
#!/bin/bash
# background-loop.sh
for i in 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 # Première boucle.
do
echo -n "$i "
done & # Lance cette boucle en tâche de fond.
# S'exécutera quelques fois après la deuxième boucle.
echo # Ce 'echo' ne s'affichera pas toujours.
for i in 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 # Deuxième boucle.
do
echo -n "$i "
done
echo # Ce 'echo' ne s'affichera pas toujours.
# ======================================================
# La sortie attendue de ce script:
# 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
# 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
# Mais, quelque fois, vous obtenez:
# 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
# 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 bozo $
# (Le deuxième 'echo' ne s'exécute pas. Pourquoi?)
# Occasionnellement aussi:
# 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
# (Le premier 'echo' ne s'exécute pas. Pourquoi?)
# Et très rarement:
# 11 12 13 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 14 15 16 17 18 19 20
# La boucle en avant plan s'exécute avant celle en tâche de fond.
exit 0
Attention:Une commande tournant en tâche de fond à l'intérieur
d'un script peut faire s'arrêter le script, attendant un appui
sur une touche. Heureusement, il est possible d'y remède.
Opérateur ET logique.Dans une structure de test,
l'opérateur renvoie
0 (succès) si et seulement si les
deux conditions sont vraies.
-
Option, préfixe.Introduit les options pour les commandes ou les filtres.
Sert aussi de préfixe pour un opérateur.
COMMANDE -[Option1][Option2][...]
ls -al
sort -dfu $nom_fichier
set -- $variable
-
Redirection à partir de ou vers
stdin ou stdout[tiret]
Notez que dans ce contexte le signe
"-"
n'est pas
en lui-même un opérateur Bash, mais plutôt une option reconnue par
certains utilitaires UNIX qui écrivent dans
stdout ou lisent dans
stdin, tels que tar,
cat, etc.
bash$ echo "quoiquecesoit" | cat - quoiquecesoit
Lorsqu'un nom de fichier serait attendu, un
- redirige la sortie vers
stdout (vous pouvez le rencontrer avec
tar cf
), ou accepte une entrée de
stdin, plutôt que d'un fichier. C'est une
méthode pour utiliser un outil principalement destiné à
manipuler des fichiers comme filtre dans un tube.
Tout seul sur la ligne de commande, file échoue avec un message d'erreur.
Ajoutez un
"-"
pour pouvoir vous en servir.
Le shell attend alors une entrée de l'utilisateur.
bash$ file - abc standard input: ASCII text bash$ file - #!/bin/bash standard input: Bourne-Again shell script text executable
Maintenant la commande accepte une entrée de
stdin et l'analyse.
Le
"-"
peut être utilisé pour envoyer
stdout à d'autres commandes via un tube, ce
qui permet quelques astuces comme l'ajout
de lignes au début d'un fichier.Par exemple vous pouvez utiliser
diff pour comparer un
fichier avec une partie d'un autre
fichier :
Sauvegarde de tous les fichiers modifiés dans les
dernières 24 heures
#!/bin/bash
# Sauvegarde dans une archive tar compressée tous les fichiers
#+ du répertoire courant modifiés dans les dernières 24 heures.
FICHIERSAUVE=backup
archive=${1:-$FICHIERSAUVE}
# Si aucun nom de fichier n'est spécifié sur la ligne de commande,
#+ nous utiliserons par défaut "backup.tar.gz."
tar cvf - `find . -mtime -1 -type f -print` > $archive.tar
gzip $archive.tar
echo "Répertoire $PWD sauvegardé dans un fichier archive \"$archive.tar.gz\"."
# Stephane Chazelas indique que le code ci-dessus échouera si il existe trop
#+ de fichiers ou si un nom de fichier contient des espaces blancs.
# Il suggère les alternatives suivantes:
# -------------------------------------------------------------------
# find . -mtime -1 -type f -print0 | xargs -0 tar rvf "$archive.tar"
# avec la version GNU de "find".
# find . -mtime -1 -type f -exec tar rvf "$archive.tar" '{}' \;
# portable aux autres UNIX, mais plus lent.
# -------------------------------------------------------------------
exit 0
Attention:Les noms de fichiers commençant avec un
"-"
peuvent
poser problème lorsqu'ils sont couplés avec le
"-"
opérateur de redirection. Votre script doit détecter de tels
fichiers et leur ajouter un préfixe approprié, par exemple
./-NOMFICHIER,
$PWD/-NOMFICHIER, ou
$NOMCHEMIN/-NOMFICHIER.
Attention:Il y aura probablement un problème si la valeurx
d'une variable commence avec un -.
Attention:Ne confondez pas
"-"
utilisé dans ce
sens avec l'opérateur de redirection
"-"
vu
précédemment. L'interprétation du
"-"
dépend du
contexte dans lequel il apparaît.
Répertoire de l'utilisateur.[tilde] Le ~ correspond à la variable
interne $HOME.
~bozo est le répertoire de l'utilisateur
bozo, et ls ~bozo liste son contenu.
~/ est le répertoire de l'utilisateur courant et
ls ~/ liste son contenu.
Répertoire courant.Correspond à la variable interne $PWD.
~-
Répertoire courant précédent.Correspond à la variable interne $OLDPWD.
^
Début de ligne.Dans une expression
régulière, un
"^"
correspond au début d'une
ligne de texte.
Caractères de contrôle
Modifient le comportement d'un terminal ou de
l'affichage d'un texte.Un caractère de contrôle est une combinaison
CONTROL + touche.
Ctrl-CTermine un job en avant-plan.
Ctrl-DSe déconnecte du shell (similaire à un
exit).C'est le caractère
"EOF"
(End Of File, fin de fichier), qui
termine aussi l'entrée de stdin.
Ctrl-G
"CLOCHE"
(bip).
Ctrl-HBackspace.
Ctrl-JRetour chariot.
Ctrl-LFormfeed (efface l'écran du terminal), a le même
effet que la commande clear.
Ctrl-MNouvelle ligne.
Ctrl-UEfface une ligne de l'entrée.
Ctrl-ZMet en pause un job en avant-plan.
Espace blanc
Fonctionne comme un séparateur, séparant les
commandes ou les variables.Les espaces blancs sont constitués d'espaces, de
tabulations, de lignes blanches ou d'une combinaison de ceux-ci.
Dans certains contextes, tels que les affectations de variable, les espaces
blancs ne sont pas permis, et sont considérés comme une erreur de
syntaxe.
Les lignes blanches n'ont aucun effet sur l'action d'un script,
et sont plutôt utiles pour séparer visuellement les différentes
parties.La variable $IFS est une variable
spéciale définissant pour certaines commandes le séparateur des
champs en entrée. Elle a pour valeur par défaut un espace blanc.
2.1. Introduction aux variables et aux paramètres
Les variables sont au coeur de tout langage de programmation ou
de script. Elles apparaissent dans les opérations arithmétiques et les
manipulations de quantités, les analyses de chaînes de caractères, et sont
indispensables pour raisonner de façon abstraite à l'aide de symbôles, des
unités représentant quelque chose d'autre. Une variable n'est rien d'autre
qu'un lieu ou un ensemble de lieux dans la mémoire de l'ordinateur contenant
un élément de donnée.
Substitution de variable
Le nom d'une variable est un paramètre fictif pour
sa valeur, les données qu'elle contient. L'action de
référencer sa valeur est appelée substitution de
variable.
$ Commençons par distinguer soigneusement le
nom d'une variable
et sa valeur. Si
variable1
est le nom d'une
variable, alors
$variable1
est une référence à sa valeur,
l'élément de donnée qu'elle contient. Les seules fois où
une variable apparaît
"nue"
, sans
le symbôle $ en préfixe, est lorsqu'elle est déclarée
ou assignée, lorsqu'elle est détruite,
lorsqu'elle est exportée,
ou dans le cas particulier d'une variable désignant
un signal (voir
Récupérer la sortie). Les affectations s'effectuent avec un
= (comme dans var1=27),
dans une déclaration read,
ou en début de boucle (for var2 in 1 2
3).Entourer une valeur référencée
d'apostrophes doubles (" ")
n'interfère pas avec la substitution de variable. On appelle cette
action la
"protection
faible"
. Utiliser une apostrophe simple
(' ') provoque une utilisation littérale du nom de la
variable, et aucune substitution n'est effectuée. C'est ce que l'on appelle
la
"protection
forte"
. Voir pour une discussion
détaillée.Notez que
$variable
est en fait une
forme simplifiée de
${variable}
. Dans les contextes
où la syntaxe
$variable
provoque une erreur, la forme complète peut marcher (voir , plus bas).
Affectation de variable et substitution
#!/bin/bash
# Variables: affectation et substitution
a=375
bonjour=$a
#-------------------------------------------------------------------------
# Aucun espace de chaque côté du signe = n'est permis lorsque qu'on initialise des variables.
# Si "VARIABLE =valeur",
#+ le script tente de lancer la commande "VARIABLE" avec en argument "=valeur".
# Si "VARIABLE= valeur",
#+ le script tente de lancer la commande "valeur" avec
#+ la variable d'environnement "VARIABLE" déclarée à "".
#-------------------------------------------------------------------------
echo bonjour # Pas une référence à une variable, juste la chaine "bonjour"
echo $bonjour
echo ${bonjour} # Identique à ce qui précède
echo "$bonjour"
echo "${bonjour}"
echo
bonjour="A B C D"
echo $bonjour # A B C D
echo "$bonjour" # A B C D
# Comme on peut le voir echo $bonjour et echo "$bonjour" donnent des résultats différents
# Protéger une variable préserve les espaces.
echo
echo '$bonjour' # $bonjour
# Désactive le réferencement de variables à l'aide d'apostrophes simples
#+ ce qui provoque l'interprétation littérale du "$".
# Noter l'effet des différents types de protection.
bonjour= # L'affecte d'une valeur nulle
echo "\$bonjour (null value) = $bonjour"
# Noter qu'affecter une valeur nulle à une variable n'est pas la même chose
#+ que de la "détruire" bien que le résultat final soit le même (voir plus bas).
# --------------------------------------------------------------
# Il est tout à fait possible d'affecter plusieurs variables sur une même ligne,
#+ si elles sont séparées par des espaces.
# Attention cela peut rendre le script difficile à lire et peut ne pas être portable.
var1=variable1 var2=variable2 var3=variable3
echo
echo "var1=$var1 var2=$var2 var3=$var3"
# Peut causer des problèmes avec de vieilles versions de "sh".
# --------------------------------------------------------------
echo; echo
nombres="un deux trois"
autres_nomnres="1 2 3"
# En cas d'espaces à l'intérieur d'une variable, une protection est nécessaire.
echo "nombres = $nombres"
echo "autres_nombres = $autres_nombres" # autres_nombres = 1 2 3
echo
echo "variable_non_initialisee = $variable_non_initialisee"
# Une variable non initialisée a une valeur vide (pas de valeur du tout).
variable_non_initialisee= # Declaration sans initialisation
#+ (même chose que de lui assigner une valeur vide comme au-dessus)
echo "variable_non_initialisee = $variable_non_initialisee"
# Elle a encore une valeur nulle.
uninitialized_variable=23 # On lui affecte une valeur.
unset variable_non_initialisee # On la desafffecte.
echo "variable_non_initialisee = $variable_non_initialisee"
# Elle a encore une valeur nulle
echo
exit 0
Attention:Une variable non initialisée a une valeur
"nulle"
- pas de valeur assignée du tout
(pas zéro!). Utiliser une variable avant de lui avoir assigné une valeur
est généralement cause de problèmes.
Attention:Il est néanmoins possible de réaliser des opérations arithmétiques
sur une variable non initialisée.
Voir aussi Un script (inutile) qui se charge lui-même.
Affectation de variable
= L'opérateur d'affectation (pas d'espace
avant et après)
Attention:Ne pas confondre ceci = et -eq, qui teste, plutôt qu'affecte !
Attention:Noter cependant que = peut être un opérateur
d'affectation ou de test, suivant le contexte.
Affectation de variable : de base
#!/bin/bash
# Variables nues
echo
# Quand une variable est-elle "nue", c'est-à-dire qu'il lui manque le signe '$'?
# Quand on lui affecte une valeur, plutôt que quand elle est référencée.
# Affectation
a=879
echo "La valeur de \"a\" est $a."
# Affectation utilisant 'let'
let a=16+5
echo "La valeur de \"a\" est maintenant $a."
echo
# Dans une boucle 'for' (en fait, un type d'affectation déguisée)
echo -n "Les valeurs de \"a\" dans la boucle sont: "
for a in 7 8 9 11
do
echo -n "$a "
done
echo
echo
# Dans une instruction 'read' (un autre type d'affectation)
echo -n "Entrez \"a\" "
read a
echo "La valeur de \"a\" est maintenant $a."
echo
exit 0
Affectation de variable , de base et élaboré
#!/bin/bash
a=23 # Cas simple
echo $a
b=$a
echo $b
# Maintenant, allons un peu plus loin (substitution de commande).
a=`echo Hello!` # Affecte le résultat de la commande 'echo' à 'a'
echo $a
# Notez que utiliser un point d'exclamation dans une substitution de commandes
#+ ne fonctionnera pas à partir de la ligne de commande,
#+ car ceci déclenche le mécanisme d'historique de Bash.
# Néanmoins, à l'intérieur d'un script, les fonctions d'historique sont
#+ désactivées.
a=`ls -l` # Affecte le résultat de la commande 'ls -l' à 'a'
echo $a # Néanmoins, sans guilleets, supprime les tabulations et les
#+ retours chariots.
echo
echo "$a" # La variable entre guillemets préserve les espaces blancs.
# (Voir le chapitre sur les "Guillemets.")
exit 0
Affectation de variable utilisant le mécanisme $(...)
(une méthode plus récente que l'apostrophe inverse)
Les variables Bash ne sont pas typées
A l'inverse de nombreux langages de programmation, Bash ne regroupe pas
ses variable par
"type"
. Essentiellement, les variables bash
sont des chaînes de caractères, mais, suivant le contexte, Bash autorise des
opérations entières et des comparaisons sur ses variables, le facteur décisif
étant la seule présence de chiffres dans la variable.
Entier ou chaîne?
#!/bin/bash
# int-or-string.sh: Entier ou chaîne de caractères?
a=2334 # Entier.
let "a += 1"
echo "a = $a " # a = 2335
echo # Entier, toujours.
b=${a/23/BB} # Substitue "BB" à "23".
# Ceci transforme $b en une chaîne de caractères.
echo "b = $b" # b = BB35
declare -i b # Le déclarer comme entier n'aide pas.
echo "b = $b" # b = BB35
let "b += 1" # BB35 + 1 =
echo "b = $b" # b = 1
echo
c=BB34
echo "c = $c" # c = BB34
d=${c/BB/23} # Substitue "23" à "BB".
# Ceci fait de $d un entier.
echo "d = $d" # d = 2334
let "d += 1" # 2334 + 1 =
echo "d = $d" # d = 2335
echo
# Et à propos des variables null?
e=""
echo "e = $e" # e =
let "e += 1" # Les opérations arithmétiques sont-elles permises sur
# une variable null?
echo "e = $e" # e = 1
echo # Variable null transformée en entier.
# Et concernant les variables non déclarées?
echo "f = $f" # f =
let "f += 1" # Opérations arithmétiques permises?
echo "f = $f" # f = 1
echo # Variable non déclarée transformée en entier.
# Les variables dans Bash sont essentiellement non typées.
exit 0
Des variables non typées ont des bons et des mauvais côtés. Elles
permettent plus de flexibilité dans l'écriture des scripts (assez de corde
pour se pendre soi même!) et rendent plus aisé le ciselage des lignes de
code. Néanmoins elles permettent aux erreurs de s'infiltrer dans les
programmes et encouragent des habitudes de code bâclé.
Il incombe au programmeur de garder une trace du type des
variables du script. Bash ne le fera pas à votre place.
variables d'environnement variables qui affectent le comportement du shell et
de l'interface utilisateur
Remarque:Dans un contexte plus général, chaque processus a un
"environnement"
, c'est-à-dire un groupe de
variables contenant l'information à laquelle pourrait faire
référence le processus. En ce sens, le shell se comporte comme
n'importe quel processus.
Remarque:Chaque fois qu'un shell démarre, il crée les variables shell
correspondantes à ses propres variables d'environnement. Mettre à
jour ou ajouter de nouvelles variables force le shell à mettre à jour
son environnement, et tous les processus fils (les commandes
qu'il exécute) héritent de cet environnement.
Attention:L'espace alloué à l'environnement est limité. Créer trop de
variables d'environnement ou une variable d'environnement qui utilise
un espace excessif peut causer des problèmes.
Attention:
bash$ eval "`seq 10000 | sed -e 's/.*/export var&=ZZZZZZZZZZZZZZ/'`" bash$ du bash: /usr/bin/du: Argument list too long
Attention:(Merci, S. C. pour la clarification, et pour avoir fourni
l'exemple ci-dessus.)Si un script déclare des variable d'environnement, il faut qu'elles
soient
"exportées"
, c'est-à-dire, rapportées à
l'environnement local du script. C'est la fonction de la commande
export .
Remarque:Un script peut exporter des variables
seulement aux processus fils, c'est-à-dire seulement aux commandes ou
processus que ce script particulier initie. Un script invoqué depuis la
ligne de commande ne peux pas ré-exporter
des variables à destination de l'environnement de la ligne de commande
dont il est issu. Des processus fils ne
peuvent pas ré exporter de variables aux processus parents qui les ont
fait naître.---
paramètres positionnels les arguments passés aux scripts depuis la ligne de
commande - $0, $1, $2, $3... $0 est le nom du script
lui-même, $1 est le premier argument, $2 le second, $3 le
troisième, et ainsi de suite.
(13)
Après $9, les arguments doivent être entourés d'accolades,
par exemple, ${10}, ${11}, ${12}.Les variables spéciales $* et $@
représentent tous les paramètres positionnels.
Paramètres positionnels
#!/bin/bash
# Appelez ce script avec au moins 10 paramètres, par exemple
# ./scriptname 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
MINPARAMS=10
echo
echo "Le nom de ce script est \"$0\"."
# Ajoutez ./ pour le répertoire courant.
echo "Le nom de ce script est \"`basename $0`\"."
# Supprime le chemin du script (voir 'basename')
echo
if [ -n "$1" ] # La variable testée est entre guillemets.
then
echo "Le paramètre #1 est $1" # Nous avons besoin des guillemets pour échapper #
fi
if [ -n "$2" ]
then
echo "Le paramètre #2 est $2"
fi
if [ -n "$3" ]
then
echo "Le paramètre #3 est $3"
fi
# ...
if [ -n "${10}" ] # Les paramètres supérieures à $9 doivent être compris entre
#+ accolades.
then
echo "Le paramètre #10 est ${10}"
fi
echo "-----------------------------------"
echo "Tous les paramètres de la ligne de commande sont: "$*""
if [ $# -lt "$MINPARAMS" ]
then
echo
echo "Donnez-moi au moins $MINPARAMS arguments en ligne de commande!"
fi
echo
exit 0
La notation avec accolades pour les paramètres
positionnels permet de référencer plutôt simplement le
dernier argument passé à un script sur la ligne de
commande. Ceci requiert également le référencement indirect.Certains scripts peuvent effectuer différentes opérations
suivant le nom sous lequel ils sont invoqués. Pour que cela
fonctionne, le script a besoin de tester $0,
le nom sous lequel il a été invoqué. Il doit aussi y avoir des liens
symboliques vers tous les différents noms du script.
Astuce:Si un script attend un paramètre en ligne de commande
mais qu'il est invoqué sans, cela peut causer une affectation à valeur
nulle, généralement un résultat non désiré. Une façon d'empêcher cela
est d'ajouter un caractère supplémentaire des deux côtés de
l'instruction d'affectation utilisant le paramètre positionnel attendu.
---
wh, recherche d'un nom de domaine avec whois
#!/bin/bash
# Fait une recherche 'whois nom-domaine' sur l'un des trois serveurs:
# ripe.net, cw.net, radb.net
# Placez ce script, nommé 'wh' dans /usr/local/bin
# Requiert les liens symboliques:
# ln -s /usr/local/bin/wh /usr/local/bin/wh-ripe
# ln -s /usr/local/bin/wh /usr/local/bin/wh-cw
# ln -s /usr/local/bin/wh /usr/local/bin/wh-radb
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` [nom-domaine]"
exit 65
fi
case `basename $0` in
# Vérifie le nom du script et appele le bon serveur
"wh" ) whois $1@whois.ripe.net;;
"wh-ripe") whois $1@whois.ripe.net;;
"wh-radb") whois $1@whois.radb.net;;
"wh-cw" ) whois $1@whois.cw.net;;
* ) echo "Usage: `basename $0` [nom-domaine]";;
esac
exit 0
---
La commande shift réassigne les paramètres
positionnels, ce qui a le même effet que de les déplacer vers la gauche
d'un rang.$1 --- $2, $2 --- $3, $3 --- $4, etc.Le vieux $1 disparaît,mais
$0 (le nom du script)
ne change pas. Si vous faites usage d'un grand nombre
de paramètres positionnels dans un script, shift
vous permet d'accèder à ceux au-delà de 10, bien que
la notation notation {accolades}
le permette également.
Utiliser shift
#!/bin/bash
# Utilisation de 'shift' pour voir tous les paramètres de position.
# Nommez ce script quelque chose comme shft,
#+ et appelez-le avec quelques paramètres, par exemple
# ./shft a b c def 23 skidoo
until [ -z "$1" ] # Jusqu'à ne plus avoir de paramètres...
do
echo -n "$1 "
shift
done
echo # Retour chariot supplémentaire.
exit 0
Encadrer une chaîne de caractères avec des guillemets a pour effet
de protéger les caractères spéciaux et d'empêcher leur réinterprétation ou
expansion par le shell ou par un script shell. Un caractère est
"spécial"
si son interprétation a une autre signification
que la chaîne elle-même, comme par exemple le caractère
joker*.
bash$ ls -l [Vv]* -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 324 Apr 2 15:05 VIEWDATA.BAT
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 507 May 4 14:25 vartrace.sh
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 539 Apr 14 17:11 viewdata.sh bash$ ls -l '[Vv]*' ls: [Vv]*: No such file or directory
Remarque : Certains programmes et utilitaires peuvent toujours réinterpréter ou étendre
les caractères spéciaux placés dans une chaîne de caractères entre guillemets.
Les guillemets permettent donc en particulier de protéger du shell les paramètres
dans une ligne de commande, tout en laissant au programme appelé la possibilité de
les étendre et réinterpréter.
Remarque :
bash$ grep '[Pp]remière' *.txt fichier1.txt:C'est la première ligne de fichier1.txt.
fichier2.txt:C'est la Première ligne de fichier2.txt.
Remarque : Notez que la version sans guillemets
grep
[Ff]irst *.txt
fonctionne avec le shell Bash, mais
pas sous tcsh.
Il est généralement conseillé de placer une chaîne de caractères entre
guillemets doubles (" ") lorsqu'elle doit contenir une variable.
Ça préserve tous les caractères spéciaux à l'intérieur du nom de variable, sauf
$, ` (guillemet inversé),
et \ (échappement). Comme $ reste interprété comme
un caractère spécial, cela permet de référencer une variable entre guillemets
("$variable"), c'est-à-dire de remplacer la variable par
sa valeur (voir plus haut Affectation de variable et substitution ).
Vous pouvez utiliser les guillemets doubles pour éviter la séparation de mots.
(14)
Un argument compris entre guillemets doubles se présente comme un seul mot, même
s'il contient des espaces blancs.
Astuce : Mettre les arguments d'une instruction echo
entre doubles guillemets est seulement nécessaire lorsque la séparation de mots
pose problème.
Afficher des variables bizarres
#!/bin/bash
# weirdvars.sh: Affiche des variables bizarres.
var="'(]\\{}\$\""
echo $var # '(]\{}$"
echo "$var" # '(]\{}$" Ne fait pas de différence.
echo
IFS='\'
echo $var # '(] {}$" \ converti en espace.
echo "$var" # '(]\{}$"
# Exemples ci-dessus donnés par S.C.
exit 0
Les guillemets simples (' ') opèrent de manière similaire aux
guillemets doubles, mais ne permettent pas de référencer des variables, car la
signification spéciale de $ est désactivée. A l'intérieur des
guillemets simples, tous les caractères spéciaux autres que
' sont interprétés littéralement. Vous pouvez considérer que les
guillemets simples (
"citation totale"
) sont une façon plus stricte
de placer entre guillemets que les guillemets doubles (
"citation
partielle"
).
Remarque : Comme même le caractère d'échappement (\) obtient une
interprétation littérale avec les guillemets simples, essayer d'entourer un
guillemet simple avec des guillemets simples ne produira pas le résultat
attendu.
Échapper est une méthode pour mettre
entre guillemets un caractère seul. L'échappement
(\) précédant un caractère dit au shell d'interpréter le
caractère littéralement.
Attention : Avec certaines commandes et utilitaires, tels que echo et sed, échapper un
caractère peut avoir l'effet inverse - cela peut activer un comportement
particulier pour ce caractère.
utilisé avec echo et
sed
\n passe à la ligne
\r renvoie le curseur en début de ligne
\t tabulation
\v tabulation verticale
\b retour en arrière
\a
"alerte"
(sonore ou visuelle)
\0xx le caractère dont le code ASCII en octal est
0xx
Caractères d'échappement
#!/bin/bash
# escaped.sh: caractères d'échappement
echo; echo
echo "\v\v\v\v" # Affiche \v\v\v\v litérallement.
# Utilisez l'option -e avec 'echo' pour afficher les caractères d'échappement.
echo "======================"
echo "TABULATIONS VERTICALES"
echo -e "\v\v\v\v" # Affiche 4 tabulations verticales.
echo "======================="
echo "GUILLEMET DOUBLE"
echo -e "\042" # Affiche " (guillemets, caractère octal ASCII 42).
echo "======================="
# La construction $'\X' rend l'option -e inutile.
echo; echo "RETOUR CHARIOT ET SON"
echo $'\n' # Retour chariot.
echo $'\a' # Alerte (son).
echo "======================="
echo "GUILLEMETS"
# Les versions 2 et ultérieures de Bash permettent l'utilisation de la
#+ construction $'\nnn'.
# Notez que dans ce cas, '\nnn' est une valeur octale.
echo $'\t \042 \t' # Guillemet (") entouré par des tabulations.
# Cela fonctionne aussi avec des valeurs hexadécimales, dans une construction
#+ du type $'\xhhh'.
echo $'\t \x22 \t' # Guillemet (") entouré par des tabulations.
# Merci, Greg Keraunen, pour nous l'avoir indiqué.
# Les versions précédentes de Bash permettent '\x022'.
echo "======================="
echo
# Affecter des caractères ASCII à une variable.
# ----------------------------------------------
guillemet=$'\042' # " affecté à une variable.
echo "$guillemet Ceci est un chaîne de caractères mise entre guillemets, $guillemet et ceci reste en dehors des guillemets."
echo
# Concaténer des caractères ASCII dans une variable.
trois_soulignes=$'\137\137\137' # 137 est le code octal ASCII pour '_'.
echo "$trois_soulignes SOULIGNE $trois_soulignes"
echo
ABC=$'\101\102\103\010' # 101, 102, 103 sont les codes octals de A, B, C.
echo $ABC
echo; echo
echappe=$'\033' # 033 est le code octal pour l'échappement (Echap).
echo "\"echappe\" s'affiche comme $echappe"
# pas de sortie visible.
echo; echo
exit 0
\$ donne au dollar sa signification littérale (un nom de variable
suivant un \$ ne sera pas référencé)
\\ donne à l'anti-slash sa signification littérale
Remarque : Le comportement de \ est dicté par son "auto-échappement", sa
mise entre guillemets ou son apparition dans une substitution de commandes ou dans un document en ligne.
Remarque : Les élements d'une chaîne de caractères affectée à une variable peuvent être
échappés, mais le caractère d'échappement seul ne peut être affecté à une
variable.
Échapper un espace peut empêcher la séparation de mots dans une liste
d'arguments pour une commande.
L'échappement permet également d'écrire une commande
sur plusieurs lignes. Normalement, chaque ligne séparée constitue une commande
différente, mais un échappement à la fin d'une ligne
échappe le caractère de saut de ligne,
et la séquence de la commande continue sur la ligne suivante.
Remarque : Si la ligne d'un script termine avec un |, un
caractère tube, alors il n'est pas absolument nécessaire de mettre un échappement
\. Il est néanmoins considéré comme une bonne pratique de
programmation de toujours échapper une ligne de code qui continue sur la
ligne suivante.
2.3. Sortie et code de sortie (ou d'état)
...il existe des coins sombres dans le shell Bourne et les gens les
utilisent tous.
La commande
exit
est utilisable pour terminer un script, comme dans un programme C. Elle
peut également renvoyer une valeur, qui sera disponible pour le processus parent du
script.
Chaque commande renvoie un
code de sortie
(quelque fois nommé
état de retour
). Une commande ayant réussi renvoie un
0, alors qu'une ayant échoué renvoie une
valeur différente de zéro qui est
habituellement interprétable comme un code d'erreur. Les commandes,
programmes et utilitaires UNIX ayant bien fonctionné, renvoient un code de
sortie 0 relatif à leur exécution réussie, bien qu'il
y ait quelques exceptions.
De même, les fonctions dans un script et le script lui-même
renvoient un code de sortie. La dernière commande exécutée dans la
fonction ou le script détermine le code de sortie. A l'intérieur d'un
script, une commande
exit nnn
peut être employée pour retourner un code de sortie
nnn au shell.
(nnn
doit être un nombre décimal compris entre 0
et 255).
Remarque : Lorsqu'un script se termine avec un exit
sans paramètres, le code de sortie du script est le code de sortie de la
dernière commande exécutée dans le script (sans
compter le exit).
$? lit le code de sortie de la dernière
commande exécutée. Après la fin d'une fonction,
$? donne le code de sortie de la dernière
commande exécutée dans la fonction. C'est la manière de Bash de
donner aux fonctions une
"valeur de retour"
. Après la
fin d'un script, un $? sur la ligne de commande
indique le code de sortie du script, c'est-à-dire celui de la
dernière commande exécutée dans le script qui est, par convention,
0
en cas de succès ou un entier compris
entre 1 et 255 en cas d'erreur.
exit / code de sortie
#!/bin/bash
echo bonjour
echo $? # Code de sortie 0 renvoyé car la commande s'est correctement
# exécutée.
lskdf # Commande non reconnue.
echo $? # Code de sortie différent de zéro car la commande a échoué.
echo
exit 113 # Retournera 113 au shell.
# Pour vérifier ceci, tapez "echo $?" une fois le script terminé.
# Par convention, un 'exit 0' indique un succès,
#+ alors qu'un code de sortie différent de zéro indique une erreur ou une
#+ condition anormale.
Remarque : Le !, qualificateur logique du
"non"
, inverse le résultat d'un test ou d'une commande et
ceci affecte son code de sortie.
true # la commande intégrée "true"
echo "code de sortie de \"true\" = $?" # 0
! true
echo "code de sortie de \"! true\" = $?" # 1
# Notez que "!" nécessite un espace.
# !true renvoie une erreur "command not found"
# Merci, S.C.
Attention : Certains codes de sortie ont une signification spéciale et ne devraient pas
être employés par l'utilisateur dans un script.
2.4. Tests
Tout langage de programmation complet peut tester des conditions
et agir suivant le résultat du test. Bash dispose de la commande
test, de différents opérateurs à base de crochets
et de parenthèses, ainsi que de la construction
if/then.
Constructions de tests
Une construction if/then teste si l'état de la sortie d'une liste de
commandes vaut 0 (car 0 indique le
"succès"
suivant les conventions UNIX), et dans ce cas,
exécute une ou plusieurs commandes.
Il existe une commande dédiée appelée [
(caractère spécial crochet gauche).
C'est un synonyme pour test, qui est
intégré pour des raisons
d'optimisation. Cette commande prend ses arguments comme des expressions
de comparaisons ou comme des tests de fichiers et renvoit un état de
sortie correspondant au résultat de la comparaison (0 pour vrai et 1
pour faux).
Avec la version 2.02, Bash a introduit la commande de
test étendue[[ ... ]],
réalisant des comparaisons d'une façon familière aux programmeurs
venant d'autres langages. Notez que [[ est un mot clé, pas une commande.Bash considère
[[ $a -lt $b ]]
comme un seul
élément, renvoyant un état de sortie.Les constructions (( ... )) et
let ... renvoient aussi un état de
sortie de 0 si les expressions
arithmétiques qu'elles évaluaient se résolvent en une valeur non
nulle. Ces constructions d'expansion
arithmétique peuvent donc être utilisées pour réaliser des
comparaisons arithmétiques.
Un if peut tester n'importe quelle commande,
pas seulement des conditions entourées par des crochets.
Une construction if/then peut contenir des
comparaisons et des tests imbriqués.
L'explication détaillée du
"if-test"
provient de Stephane Chazelas.
Où est le vrai?
#!/bin/bash
echo
echo "Test de \"0\""
if [ 0 ] # zéro
then
echo "0 est vrai."
else
echo "0 est faux."
fi # 0 est vrai.
echo
echo "Test de \"1\""
if [ 1 ] # un
then
echo "1 est vrai."
else
echo "1 est faux."
fi # 1 est vrai.
echo
echo "Test de \"-1\""
if [ -1 ] # moins un
then
echo "-1 est vrai."
else
echo "-1 est faux."
fi # -1 est vrai.
echo
echo "Test de \"NULL\""
if [ ] # NULL (condition vide)
then
echo "NULL est vrai."
else
echo "NULL est faux."
fi # NULL est faux.
echo
echo "Test de \"xyz\""
if [ xyz ] # chaîne de caractères
then
echo "Chaîne de caractères au hasard est vrai."
else
echo "Chaîne de caractères au hasard est faux."
fi # Chaîne de caractères au hasard est vrai.
echo
echo "Test de \"\$xyz\""
if [ $xyz ] # Teste si $xyz est nul, mais...
# c'est seulement une variable non initialisée.
then
echo "Une variable non initialisée est vrai."
else
echo "Une variable non initialisée est faux."
fi # Une variable non initialisée est faux.
echo
echo "Test de \"-n \$xyz\""
if [ -n "$xyz" ] # Plus correct.
then
echo "Une variable non initialisée est vrai."
else
echo "Une variable non initialisée est faux."
fi # Une variable non initialisée est faux.
echo
xyz= # Initialisé, mais à une valeur nulle.
echo "Test de \"-n \$xyz\""
if [ -n "$xyz" ]
then
echo "Une variable nulle est vrai."
else
echo "Une variable nulle est faux."
fi # Une variable nulle est faux.
echo
# Quand "faux" est-il vrai?
echo "Test de \"false\""
if [ "false" ] # Il semble que "false" ne soit qu'une chaîne de
#+ caractères.
then
echo "\"false\" est vrai." #+ et il est testé vrai.
else
echo "\"false\" est faux."
fi # "false" est vrai.
echo
echo "Test de \"\$false\"" # De nouveau, une chaîne non initialisée.
if [ "$false" ]
then
echo "\"\$false\" est vrai."
else
echo "\"\$false\" est faux."
fi # "$false" est faux.
# Maintenant, nous obtenons le résultat attendu.
echo
exit 0
Remarque : Quand if et then
sont sur la même ligne lors d'un test, un point-virgule doit finir
l'expression if. if et
then sont des mots
clés. Les mots clés (et les commandes) commençant une expression
doivent être terminés avant qu'une nouvelle expression sur la même
ligne puisse commencer.
Remarque :
elif
elif
est une contraction pour
else if. Le but est de faire tenir une construction
if/then dans une autre construction déjà commencée.
La construction
if test condition-vraie
est
l'exact équivalent de
if [ condition-true ]
.
De cette façon, le crochet gauche, [, est un
raccourci appelant la commande test. Le crochet droit
fermant, ], ne devrait donc pas être
nécessaire dans un test if , néanmoins, les dernières versions de Bash le
requièrent.
Remarque : La commande test est une commande interne de Bash, permettant
de tester les types de fichiers et de comparer des chaînes de
caractères. Donc, dans un script Bash, test
n'appelle pas le binaire externe
/usr/bin/test, qui fait partie du paquet
sh-utils. De même, [ n'appelle pas
/usr/bin/[, qui est un lien vers
/usr/bin/test.
Remarque :
bash$ type test test is a shell builtin bash$ type '[' [ is a shell builtin bash$ type '[[' [[ is a shell keyword bash$ type ']]' ]] is a shell keyword bash$ type ']' bash: type: ]: not found
Equivalences de test,
/usr/bin/test, [ ],
et /usr/bin/[
#!/bin/bash
echo
if test -z "$1"
then
echo "Pas arguments sur la ligne de commande."
else
echo "Le premier argument de la ligne de commande est $1."
fi
echo
if /usr/bin/test -z "$1" # Même résultat que la commande intégrée "test".
then
echo "Pas arguments sur la ligne de commande."
else
echo "Le premier argument de la ligne de commande est $1."
fi
echo
if [ -z "$1" ] # Identique fonctionnellement au bloc de code
#+ ci-dessus.
# if [ -z "$1" devrait fonctionner, mais...
#+ Bash répond qu'un crochet fermant manque.
then
echo "Pas arguments sur la ligne de commande."
else
echo "Le premier argument de la ligne de commande est $1."
fi
echo
if /usr/bin/[ -z "$1" # Encore une fois, fonctionnalité identique à
#+ ci-dessus.
# if /usr/bin/[ -z "$1" ] # Fonctionne, mais donne un message d'erreur.
then
echo "Pas arguments sur la ligne de commande."
else
echo "Le premier argument de la ligne de commande est $1."
fi
echo
exit 0
La construction [[ ]] est
l'équivalent shell de [ ]. C'est la commande
étendue de test, venant de ksh88.
Remarque : Il n'est pas possible de faire de la complétion de noms de
fichiers ou de la séparation de mots lorsqu'on se trouve entre
[[ et ]], mais la complétion de
paramètres et la substitution de commandes sont disponibles.
Astuce : Utiliser la construction [[ ... ]], au lieu de
[ ... ] peut vous permettre d'éviter des erreurs de
logique dans vos scripts. Par exemple, les opérateurs
&&, ||, et
fonctionnent à l'intérieur d'un test [[ ]]
bien qu'ils génèrent une erreur à l'intérieur d'une construction
[ ].
Remarque : Après un if, ni la commande
test ni les crochets de test ( [ ] ou [[ ]] ) ne sont
nécessaires.
La construction "if COMMANDE" renvoie l'état de sortie de la COMMANDE.
Remarque : De manière identique, une condition à l'intérieur de crochets de
test peut fonctionner sans if, si elle est utilisée
avec une construction en liste.
La construction (( )) évalue une
expression arithmétique. Si l'expression vaut 0, elle renvoie un
code de sortie de
1, ou
"false"
. Une expression
différente de 0 renvoie 0,
ou
"true"
. Ceci est en totale contradiction avec
l'utilisation des constructions test et
[ ] évoquées précédemment.
Tests arithmétiques en utilisant (( ))
#!/bin/bash
# Tests arithmétiques.
# La construction (( ... )) évalue et teste les exepressions numériques.
# Code de sortie opposé à la construction [ ... ] !
(( 0 ))
echo "Le code de sortie de \"(( 0 ))\" est $?." # 1
(( 1 ))
echo "Le code de sortie de \"(( 1 ))\" est $?." # 0
(( 5 > 4 )) # vrai
echo "Le code de sortie de \"(( 5 > 4 ))\" est $?." # 0
(( 5 > 9 )) # faux
echo "Le code de sortie de \"(( 5 > 9 ))\" est $?." # 1
(( 5 - 5 )) # 0
echo "Le code de sortie de \"(( 5 - 5 ))\" est $?." # 1
(( 5 / 4 )) # Division OK.
echo "Le code de sortie de \"(( 5 / 4 ))\" est $?." # 0
(( 1 / 2 )) # Résultat de la division < 1.
echo "Le code de sortie de \"(( 1 / 2 ))\" est $?." # Arrondie à 0.
# 1
(( 1 / 0 )) 2>/dev/null # Division par 0... illégale.
echo "Le code de sortie de \"(( 1 / 0 ))\" est $?." # 1
# Quel effet a "2>/dev/null"?
# Qu'arriverait-t'il s'il était supprimé?
# Essayez de le supprimer, et relancer le script.
exit 0
Opérateurs de test de fichiers
-e le fichier existe
-f le fichier est un fichier
ordinaire (ni un répertoire ni un
fichier périphérique)
-s le fichier a une taille supérieure à zéro
-d le fichier est un répertoire
-b le fichier est un périphérique de type bloc
(lecteur de disquettes, lecteur de cdroms, etc.)
-c le fichier est un périphérique de type caractère
(clavier, modem, carte son, etc...)
-p le fichier est un tube nommé
-h le fichier est un lien symbolique
-L le fichier est un lien symbolique
-S le fichier est une socket
-t le fichier (descripteur) est
associé avec un terminalCette option permet de tester dans un script si
stdin (
[ -t 0 ]
) ou
stdout (
[ -t 1 ]
)
est un terminal.
-r le fichier dispose du droit de lecture
(pour l'utilisateur ayant lancé la commande)
-w le fichier dispose du droit d'écriture
(pour l'utilisateur ayant lancé la commande)
-x le fichier dispose du droit d'exécution
(pour l'utilisateur ayant lancé la commande)
-g le fichier dispose du droit set-group-id (sgid) sur ce fichier
ou répertoireSI un répertoire dispose du droit
sgid, alors un fichier créé dans ce
répertoire appartient au groupe du répertoire, et pas
nécessairement au groupe de l'utilisateur qui a créé ce fichier.
Ceci est utile pour un répertoire partagé par un groupe de
travail.
-u le fichier dispose du droit set-user-id (suid)Un binaire appartenant à root et
disposant du droit set-user-id sera
lancé avec les privilèges de root, même si
un utilisateur ordinaire l'utilise.
(15)
C'est intéressant pour les exécutables (tels que
pppd et cdrecord) qui ont
besoin d'accéder au matériel du système. Sans cette option, ces
binaires ne pourraient pas être utilisés par un utilisateur
ordinaire.
-rwsr-xr-t 1 root 178236 Oct 2 2000 /usr/sbin/pppd
Un fichier disposant du droit suid
affiche un s dans ses permissions.
-k sticky bit misHabituellement connu sous le nom de
"sticky bit"
,
le droit save-text-mode est un droit très
particulier pour les fichiers. Si un fichier en dispose, celui-ci
sera conservé en mémoire cache, pour un accès plus rapide.
(16)
Placé sur un répertoire, il restreint les droits d'écriture. Cela
ajoute un t aux permissions du fichier ou du
répertoire.
drwxrwxrwt 7 root 1024 May 19 21:26 tmp/
Si un utilisateur ne possède pas un répertoire qui dispose du
droit sticky bit, mais qu'il a le droit d'écriture sur ce
répertoire, il peut seulement supprimer les fichiers dont il est le
propriétaire. Ceci empêche les utilisateurs de supprimer par
inadvertance les fichiers des autres utilisateurs. Un répertoire
disposant de ce droit est par exemple /tmp.
-O vous êtes le propriétaire du fichier
-G vous faites partie du groupe propriétaire du fichier
-N le fichier a été modifié depuis sa dernière lecture
f1 -nt f2 le fichier f1 est plus
récent que le fichier f2
f1 -ot f2 le fichier f1 est plus
ancien que le fichier f2
f1 -ef f2 le fichier f1 et le
fichier f2 sont des liens symboliques
vers le même fichier
!
"not"
-- inverse le sens des tests
précédents (renvoie vrai si la condition est fausse).
Test de liens cassés
#!/bin/bash
# broken-link.sh
# Ecrit par Lee bigelow ligelowbee@yahoo.com
# Utilisé avec sa permission.
#Un pur script shell pour trouver des liens symboliques morts et les afficher
#entre guillemets pour qu'ils puissent être envoyés à xargs et être ainsi mieux
#gérés :)
#eg. broken-link.sh /repertoire /autrerepertoire|xargs rm
#
#Néanmoins, ceci est une meilleure méthode:
#
#find "repertoire" -type l -print0|\
#xargs -r0 fichier|\
#grep "lien symbolique mort"|
#sed -e 's/^\|: *lienmort.*$/"/g'
#
#mais cela ne serait pas du bash pur.
#Attention au système de fichiers /proc et aux liens circulaires!
##############################################################
#Si aucun argument n'est passé au script, initialise repertoires au répertoire
#courant. Sinon, initialise repertoires aux arguments passés.
####################
[ $# -eq 0 ] && repertoires=`pwd` || repertoires=$@
#Configure la fonction verifliens pour vérifier si le répertoire en argument
#ne contient pas de liens morts et pour les afficher.
#Si un des éléments du répertoire est un sous-répertoire, alors envoie ce
#sous-répertoire à la fonction verifliens.
##########
verifliens () {
for element in $1/*; do
[ -h "$element" -a ! -e "$element" ] && echo \"$element\"
[ -d "$element" ] && verifliens $element
# Bien sûr, '-h' teste les liens symboliques, '-d' les répertoires.
done
}
#Envoie chaque argument qui a été passé au script à la fonction verifliens
#si il s'agit d'un répertoire valider. Sinon, affiche un message d'erreur et
#le message d'usage.
################
for repertoire in $repertoires; do
if [ -d $repertoire ]
then verifliens $repertoire
else
echo "$repertoire n'est pas un répertoire"
echo "Usage: $0 repertoire1 repertoire2 ..."
fi
done
exit 0
-z la chaîne de caractères est
"vide"
,
c'est-à-dire qu'elle a une taille nulle
-n la chaîne de caractères n'est pas
"vide"
.
Attention:Attention : Le test
-n
nécessite
absolument que la chaîne de caractères soit entre quotes à
l'intérieur des crochets de test. Utiliser une chaîne sans
quotes avec
! -z
, voire simplement
la chaîne sans quote à l'intérieur des crochets (voir vérification si une chaîne nulle) fonctionne habituellement, néanmoins, c'est
une pratique peu sûre. Placez toujours
vos chaînes de caractères à tester entre quotes.
(17)
comparaisons arithmétiques et de chaînes de caractères
#!/bin/bash
a=4
b=5
# Ici "a" et "b" peuvent être traités soit comme des entiers soit comme des
#+ chaînes de caractères.
# Il y a un peu de flou entre les comparaisons arithmétiques et de chaînes de
#+ caractères, car les variables Bash ne sont pas typées fortement.
# Bash permet des opérations et des comparaisons d'entiers sur des variables
#+ contenant des caractères uniquements numériques.
# Faites attention.
echo
if [ "$a" -ne "$b" ]
then
echo "$a n'est pas égal à $b"
echo "(comparaison arithmétique)"
fi
echo
if [ "$a" != "$b" ]
then
echo "$a n'est pas égal à $b."
echo "(comparaison de chaînes de caractères)"
# "4" != "5"
# ASCII 52 != ASCII 53
fi
# Pour cette instance particulière, "-ne" et "!=" fonctionnent.
echo
exit 0
vérification si une chaîne nulle
#!/bin/bash
# str-test.sh: Tester des chaînes nulles et sans guillemets,
# "but not strings and sealing wax, not to mention cabbages and kings..."
# En utilisant if [ ... ]
# Si une chaîne n'a pas été initialisé, elle n'a pas de valeur définie.
# Cet état est appelé "null" (ce qui n'est pas identique à zéro).
if [ -n $chaine1 ] # $chaine1 n'est ni déclarée ni initialisée.
then
echo "La chaîne \"chaine1\" n'est pas nulle."
else
echo "La chaîne \"chaine1\" est nulle."
fi
# Mauvais résultat.
# Affiche $chaine1 comme non nulle, bien qu'elle n'ait pas été initialisée.
echo
# Essayons de nouveau.
if [ -n "$chaine1" ] # Cette fois, $chaine1 est entre guillemets.
then
echo "La chaîne \"chaine1\" n'est pas nulle."
else
echo "La chaîne \"chaine1\" est nulle."
fi # Entourer les chaînes avec des crochets de test.
echo
if [ $chaine1 ] # Cette fois, $chaine1 est seule.
then
echo "La chaîne \"chaine1\" n'est pas nulle."
else
echo "La chaîne \"chaine1\" est nulle."
fi
# Ceci fonctionne.
# L'opérateur de test [ ] tout seul détecte si la chaîne est nulle.
# Néanmoins, une bonne pratique serait d'y mettre des guillemets ("$chaine1").
#
# Comme Stephane Chazelas le dit,
# if [ $string 1 ] a un argument, "]"
# if [ "$string 1" ] a deux arguments, la chaîne "$chaine1" vide et "]"
echo
chaine1=initialisée
if [ $chaine1 ] # Une fois encore, $chaine1 est seule.
then
echo "La chaîne \"chaine1\" n'est pas nulle."
else
echo "La chaîne \"chaine1\" est nulle."
fi
# De nouveau, cela donne le résultat correct.
# Il est toujours préférable de la mettre entre guillemets ("$chaine1"), parce
# que...
chaine1="a = b"
if [ $chaine1 ] # $chaine1 est de nouveau seule.
then
echo "La chaîne \"chaine1\" n'est pas nulle."
else
echo "La chaîne \"chaine1\" est nulle."
fi
# Ne pas mettre "$chaine1" entre guillemets donne un mauvais résultat !
exit 0
# Merci aussi à Florian Wisser pour le "heads up".
zmost
#!/bin/bash
#Visualiser des fichiers gzip avec 'most'
SANSARGS=65
PASTROUVE=66
NONGZIP=67
if [ $# -eq 0 ] # même effet que: if [ -z "$1" ]
# $1 peut exister, mais doit être vide: zmost "" arg2 arg3
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier" >&2
# Message d'erreur vers stderr.
exit $SANSARGS
# Renvoie 65 comme code de sortie du script (code d'erreur).
fi
nomfichier=$1
if [ ! -f "$nomfichier" ] # Mettre $nomfichier entre guillemets permet d'avoir
#+ des espaces dans les noms de fichiers.
then
echo "Fichier $nomfichier introuvable!" >&2
# Message d'erreur vers stderr.
exit $PASTROUVE
fi
if [ ${nomfichier##*.} != "gz" ]
# Utilisation de crochets pour la substitution de variables.
then
echo "Le fichier $1 n'est pas compressé avec gzip!"
exit $NONGZIP
fi
zcat $1 | most
# Utilise le visualisateur de fichier 'most' (similaire à 'less').
# Les dernières versions de 'most' peuvent décompresser les fichiers.
# Peut se substituer à 'more' ou 'less', si vous le souhaitez.
exit $? # Le script renvoie le code d'erreur du tube.
# En fait, "exit $?" n'est pas nécessaire, car le script retournera, pour
#+ chaque cas, le code de sortie de la dernière commande exécutée.
-a et logiqueexp1 -a exp2 renvoie vrai si
à la fois exp1 et exp2 sont vrais.
-o ou logique exp1 -o exp2 renvoie vrai si soit
exp1 soit exp2 sont vrais.
Elles sont similaires aux opérateurs de comparaison Bash
&& et ||, utilisés à l'intérieur
de double crochets.
Les opérateurs -o et -a
fonctionnent avec la commande test ou à l'intérieur
de simple crochets de test.
Les tests utilisant les constructions if/then
peuvent être imbriqués. Le résultat est identique à l'utilisation
de l'opérateur de comparaison composée && ci-dessus.
Le fichier global xinitrc est utilisé pour
lancer le serveur X. Ce fichier contient un certain nombre de tests
if/then, comme le montre l'extrait suivant.
Expliquez les constructions de
"test"
dans l'extrait
ci-dessus, puis examinez le fichier entier,
/etc/X11/xinit/xinitrc, et analysez les
constructions de test if/then. Vous pouvez avoir
besoin de vous référer aux discussions sur grep, sed,
et les expressions régulières.
2.5. Opérations et thèmes relatifs
Opérateurs
affectation de variable Initialiser ou changer la valeur d'une variable
= Opérateur d'affectation à buts multiples, qui fonctionne à la
fois pour les affectations arithmétiques et de chaînes de
caractères.
Attention:Ne confondez pas l'opérateur d'affectation
"="
avec l'opérateur de test =.
Attention:
+ plus
- moins
* multiplication
/ division
** exponentielle
% modulo, ou mod (renvoie le reste de la division d'un entier)
#!/bin/bash
# gcd.sh: plus grand diviseur commun
# Utilise l'algorithme d'Euclide
# Le "plus grand diviseur commun" (pgcd) de deux entiers est l'entier le plus
#+ important qui divisera les deux sans reste.
# L'algorihtme d'Euclide utilise des divisions successives.
# A chaque passe,
#+ dividende --- diviseur
#+ diviseur --- reste
#+ jusqu'à ce que reste 0.
#+ pgcd = dividende, à la dernière passe.
#
# Pour une excellente discussion de l'algorithme d'Euclide, voir le site
# de Jim Loy, http://www.jimloy.com/number/euclids.htm.
# ------------------------------------------------------
# Vérification des arguments
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` premier_nombre deuxieme-nombre"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
# ------------------------------------------------------
pgcd ()
{
# Affectation arbitraire.
dividende=$1 # Il importe peu de savoir lequel est le
diviseur=$2 #+ plus grand.
# Pourquoi?
reste=1 # Si une variable non initialisée est utilisée
#+ dans la boucle,
#+ cela finit en un message d'erreur lors de
#+ la première passe dans la boucle.
until [ "$reste" -eq 0 ]
do
let "reste = $dividende % $diviseur"
dividende=$diviseur # Maintenant, répétez avec les deux plus
#+ petits nombres.
diviseur=$reste
done # Algorithme d'Euclide
} # Le dernier $dividende est le pgcd.
pgcd $1 $2
echo; echo "PGCD de $1 et $2 = $dividende"; echo
# Exercice :
# --------
# Vérifier les arguments en ligne de commande pour s'assurer que ce soit des
#+ entiers et quitter le script avec une erreur appropriée dans le cas contraire.
exit 0
+=
"plus-égal"
(incrémente une variable par
une constante)
let "var += 5"
renvoie dans
var sa propre valeur incrémentée de
5.
-=
"moins-égal"
(décrémente une variable
par une constante)
*=
"multiplication-égal"
(multiplie une
variable par une constante)
let "var *= 4"
renvoie dans
var sa propre valeur multipliée par
4.
/=
"division-égal"
(divise une variable par
une constante)
%=
"modulo-égal"
(reste de la division de la
variable avec une constante)Les opérateurs arithmétiques sont trouvés souvent dans une
expression expr ou let.
Utiliser des opérations arithmétiques
#!/bin/bash
# Compter jusqu'à 6 de 5 façons différentes.
n=1; echo -n "$n "
let "n = $n + 1" # let "n = n + 1" fonctionne aussi.
echo -n "$n "
: $((n = $n + 1))
# ":" nécessaire parce que sinon Bash essaie d'interpréter
#+ "$((n = $n + 1))" comme une commande.
echo -n "$n "
n=$(($n + 1))
echo -n "$n "
: $[ n = $n + 1 ]
# ":" nécessaire parce que sinon Bash essaie d'interpréter
#+ "$[ n = $n + 1 ]" comme une commande.
# Fonctionne même si "n" a été initialisé comme une chaîne de caractères.
echo -n "$n "
n=$[ $n + 1 ]
# Fonctionne même si "n" a été initialisé comme une chaîne de caractères.
#* Eviter ce type de construction, car elle est obsolète et non portable.
echo -n "$n "; echo
# Merci, Stephane Chazelas.
exit 0
Remarque : Les variables de type entier dans Bash sont réellement de
type entier long signé (32-bit), dans la plage
-2147483648 à 2147483647. Une opération qui prend une variable en dehors
de ces limites donnera un résultat erroné.
Attention : Bash ne comprend pas l'arithmérique à virgule flottante.
Il traite les nombres contenant un point décimal comme des chaînes de
caractères.
Utiliser bc dans des scripts qui ont besoin
de calculs en virgule flottante ou de fonctions de la bibliothèque
math.
opérateurs de bits
Les opérateurs de bits font rarement une apparition dans les scripts
shell. Leur utilisation principale semble d'être la manipulation et le
test de valeurs lues à partir de ports ou de sockets. Le
"renversement de bit"
est plus intéressant pour les
langages compilés, comme le C et le C++, qui fonctionnent assez
rapidement pour permettre une utilisation en temps réel.
décalage gauche d'un bit (revient à multiplier par
2 pour chaque décalage)
=
"décalage gauche-égal"
let "var = 2"
renvoie dans
var sa propre valeur décalée à gauche de
2 bits (donc multipliée par 4)
décalage droit d'un bit (revient à diviser par
2 pour chaque position du décalage)
=
"décalage droit-égal"
(inverse de
=)
et binaire
=
"et-égal binaire"
| OU binaire
|=
"OU-égal binaire"
~ négation binaire
! NON binaire
^ XOR binaire
^=
"XOR-égal binaire"
et (logique)
Remarque: peut aussi, suivant le contexte,
être utilisé dans une liste and
pour concaténer des commandes.
|| ou (logique)
Remarque:Bash teste l'état de sortie
de chaque instruction liée avec un opérateur logique.
Tests de condition composés en utilisant et ||
#!/bin/bash
a=24
b=47
if [ "$a" -eq 24 ] && [ "$b" -eq 47 ]
then
echo "Le test #1 a réussi."
else
echo "Le test #1 a échoué."
fi
# ERREUR: si [ "$a" -eq 24 && "$b" -eq 47 ]
# essaie d'exécuter ' [ "$a" -eq 24 '
# et échoue à trouver le ']' correspondant.
#
# si [[ $a -eq 24 && $b -eq 24 ]] fonctionne
# (Le "&&" a une signification différente en ligne 17 qu'en ligne 6.)
# Merci, Stephane Chazelas.
if [ "$a" -eq 98 ] || [ "$b" -eq 47 ]
then
echo "Le test #2 a réussi."
else
echo "Le test #2 a échoué."
fi
# Les options -a et -o apportent une alternative au test de la condition composée.
# Merci à Patrick Callahan pour avoir remarqué ceci.
if [ "$a" -eq 24 -a "$b" -eq 47 ]
then
echo "Le test #3 a réussi."
else
echo "Le test #3 a échoué."
fi
if [ "$a" -eq 98 -o "$b" -eq 47 ]
then
echo "Le test #4 a réussi."
else
echo "Le test #4 a échoué."
fi
a=rhino
b=crocodile
if [ "$a" = rhino ] && [ "$b" = crocodile ]
then
echo "Le test #5 a réussi."
else
echo "Le test #5 a échoué."
fi
exit 0
Les opérateurs et ||
trouvent aussi leur utilité dans un contexte arithmétique.
, opérateur virguleL'opérateur virgule chaîne ensemble deux
ou plusieurs opérations arithmétiques. Toutes les opérations sont
évaluées (avec des possibles effets indésirables),
mais seule la dernière opération est renvoyée.L'opérateur virgule trouve son utilité principalement dans
les boucles for. Voir Une boucle for à la C.
Constantes numériques
Un script shell interprète un nombre comme
décimal (base 10), sauf si ce nombre a un certain préfixe ou une
notation. Un nombre précédé par un 0 est
octal (base 8). Un nombre précédé par
0x est hexadécimal
(base 16). Un nombre comprenant un # est
évalué comme BASE#NOMBRE (avec les
restrictions sur l'étendue et la notation).
Représentation des constantes numériques
#!/bin/bash
# numbers.sh: Représentation des nombre en différentes bases.
# Décimal: par défaut
let "dec = 32"
echo "nombre décimal = $dec" # 32
# Rien qui ne sort de l'ordinaire ici.
# Octal: nombres précédés par '0' (zero)
let "oct = 032"
echo "nombre octal = $oct" # 26
# Exprime le résultat en décimal.
# ------- -- -------- -- -------
# Hexadecimal: nombres précédés par '0x' ou '0X'
let "hex = 0x32"
echo "nombre hexadécimal = $hex" # 50
# Exprime le résultat en décimal.
# Autres bases: BASE#NOMBRE
# BASE entre 2 et 64.
# NUMBER doit utiliser les symboles compris dans l'intervalle BASE, voir ci-dessous.
let "bin = 2#111100111001101"
echo "nombre binaire = $bin" # 31181
let "b32 = 32#77"
echo "nombre en base-32 = $b32" # 231
let "b64 = 64#@_"
echo "nombre en base-64 = $b64" # 4094
#
# Cette notation fonctionne seulement pour un intervalle limité (2 - 64)
# 10 chiffres + 26 caractères minuscules + 26 caractères majuscules + @ + _
echo
echo $((36#zz)) $((2#10101010)) $((16#AF16)) $((53#1aA))
# 1295 170 44822 3375
# Note importante:
# ----------------
# Utiliser un chiffre en dehors de l'échelle de la notation spécifiée
#+ donnera un message d'erreur.
let "bad_oct = 081"
# numbers.sh: let: oct = 081: valeur trop élevée pour la base (l'erreur est "081")
# Les nombres octal utilisent seulement des chiffres dans l'intervalle 0 - 7.
exit 0 # Merci, Rich Bartell et Stephane Chazelas, pour cette clarification.
3. Après les bases
3.0. Les variables revisitées
Utilisées proprement, les variables peuvent ajouter
puissance et flexibilité à vos scripts. Ceci nécessite
l'apprentissage de leurs subtilités et de leurs nuances.
Variables internes
Variablesintégrées variables affectant le comportement des scripts bash
$BASH le chemin vers le binaire Bash
lui-même
bash$ echo $BASH /bin/bash
$BASH_ENV une variable
d'environnement pointant vers le fichier de démarrage de
Bash pour être lue lorsqu'un script est invoqué
$BASH_VERSINFO[n] un tableau array à six éléments
contenant des informations sur la version installée de Bash. Ceci est
similaire à $BASH_VERSION, ci-dessous, mais un
peu plus détaillé.
$BASH_VERSION la version du Bash installé sur le système
Vérifier $BASH_VERSION est une bonne méthode pour déterminer
quel shell est en cours d'exécution. $SHELL ne donne pas nécessairement la
bonne réponse.
$DIRSTACK la valeur du dessus de la pile de répertoires
(affectée par pushd et popd)Cette variable intégrée
correspond à la commande dirs,
néanmoins dirs affiche le contenu entier de la
pile de répertoires.
$EDITOR l'éditeur par défaut invoqué par un script,
habituellement vi ou emacs.
$EUID Numéro d'identifiant
"effectif"
de
l'utilisateurNuméro d'identification quelque soit l'identité que
l'utilisateur actuel assume, peut-être suite à un su.
Attention:$EUID n'est pas nécessairement le
même que $UID.
$FUNCNAME nom de la fonction en cours
$GLOBIGNORE Une liste de modèles de noms de fichiers à exclure de
la correspondance lors d'un remplacement.
$GROUPS groupes auxquels appartient l'utilisateurC'est une liste (tableau) des numéros d'identifiant de groupes
pour l'utilisateur actuel, comme enregistré dans
/etc/passwd.
$HOSTNAME La commande hostname définit le
nom du système au démarrage en utilisant un script de démarrage. Néanmoins,
la fonction gethostname() initialise la
variable interne Bash $HOSTNAME.
Voir aussi Utiliser la substitution et les messages d'erreur.
$HOSTTYPE type de l'hôteComme $MACHTYPE, identifie
le matériel du système.bash$ echo $HOSTTYPE i686
$IFS séparateur du champ de saisieCeci vaut par défaut un espace blanc (espace,
tabulation et retour de chariot), mais peut être changé, par exemple
pour analyser un fichier de données séparées par des
virgules. Notez que $* utilise le
premier caractère contenu dans $IFS. Voir Afficher des variables bizarres.
bash$ echo $IFS | cat -vte $ bash$ bash -c 'set w x y z; IFS=":-;"; echo "$*"' w:x:y:z
Attention:$IFS ne gère pas les espaces blancs
de la même façon que les autres caractères.
#!/bin/bash
# $IFS traite les espaces blancs différemment des autres caractères.
sortie_des_arguments_un_par_ligne()
{
for arg
do echo "[$arg]"
done
}
echo; echo "IFS=\" \""
echo "-------"
IFS=" "
var=" a b c "
sortie_des_arguments_un_par_ligne $var # sortie_des_arguments_un_par_ligne `echo " a b c "`
#
# [a]
# [b]
# [c]
echo; echo "IFS=:"
echo "-----"
IFS=:
var=":a::b:c:::" # Identique à ci-dessus, mais substitue ":" à " ".
sortie_des_arguments_un_par_ligne $var
#
# []
# [a]
# []
# [b]
# [c]
# []
# []
# []
# La même chose arrive avec le séparateur de champs "FS" dans awk.
# Merci, Stephane Chazelas.
echo
exit 0(Merci, S. C., pour cette clarification et ces exemples.)
$IGNOREEOF ignore EOF: combien de fins de fichier (control-D) le shell va
ignorer avant de déconnecter.
$LC_COLLATE Souvent intégré dans les fichiers .bashrc
ou /etc/profile, cette variable contrôle
l'ordre d'examen dans l'expansion des noms de fichiers et les
correspondances de modèles. Si elle est mal gérée,
LC_COLLATE peut apporter des résultats inattendus
dans le remplacement de noms de
fichiers.
Remarque:A partir de la version 2.05 de Bash, le remplacement de
noms de fichiers ne tient plus compte des lettres en minuscules et
en majuscules dans une suite de caractères entre crochets. Par
exemple, ls [A-M]* correspondrait à la fois à
Fichier1.txt et à
fichier1.txt. Pour annuler le comportement
personnalisé de la correspondance par crochets, initialisez
LC_COLLATE à C
par un
export LC_COLLATE=C
dans /etc/profile et/ou
~/.bashrc.
$LC_CTYPE Cette variable interne contrôle l'interprétation des caractères
pour le remplacement et la
correspondance de modèles.
$LINENO Cette variable est le numéro de ligne du script shell
dans lequel cette variable apparaît. Elle n'a une signification que
dans le script où elle apparait et est surtout utilisée pour les
phases de déboguage.
$MACHTYPE type de machineIdentifie le matériel du système.bash$ echo $MACHTYPE i686
$OLDPWD ancien répertoire courant
(
"OLD-print-working-directory"
,
ancien répertoire où vous étiez)
$OSTYPE type de système d'exploitationbash$ echo $OSTYPE linux
$PATH chemin vers les binaires, habituellement
/usr/bin/,
/usr/X11R6/bin/,
/usr/local/bin, etc.Lorsqu'une commande est donnée, le shell recherche
automatiquement les exécutables dans les répertoires
listés dans le chemin. Le chemin est
stocké dans la variable
d'environnement, $PATH, une liste des
répertoires, séparés par le symbôle ":". Normalement, le système
stocke la définition de $PATH dans
/etc/profile et/ou
~/.bashrc (voir ).
ajoute le
répertoire /opt/bin
au chemin actuel. Dans un script, il peut être avantageux
d'ajouter temporairement un répertoire au chemin de cette façon.
Lorsque le script se termine, ceci restaure le
$PATH original (un processus fils, tel qu'un
script, ne peut pas changer l'environnement du processus père, le
shell).
Remarque:Le
"répertoire"
courant,
./, est habituellement omis
de $PATH pour des raisons de sécurité.
$PIPESTATUS Code de sortie de la dernière commande
exécutée via un tube. De façon
étonnante, ceci ne donne pas le même résultat que le code de sortie de la dernière
commande exécutée.
bash$ echo $PIPESTATUS 0 bash$ ls -al | bogus_command bash: bogus_command: command not found bash$ echo $PIPESTATUS 141 bash$ ls -al | bogus_command bash: bogus_command: command not found bash$ echo $? 127
Attention: La variable $PIPESTATUS peut contenir une
valeur 0 erronée dans un shell de
connexion.
Attention:
Attention: Les lignes ci-dessus contenues dans un script produiraient le
résultat attendu, 0 1 0.
Attention: Merci, Wayne Pollock pour avoir partagé ceci en apportant
l'exemple ci-dessus.
$PPID Le $PPID d'un processus est l'identifiant
du processus (pid) père.
(18)Comparez ceci avec la commande pidof.
$PS1 Ceci est l'invite principale, vue sur la ligne de
commande.
$PS2 La deuxième invite, vue lorsqu'une saisie
supplémentaire est attendue. Elle s'affiche comme
""
.
$PS4 La quatrième invite, affichée au début de chaque ligne
d'affichage lorsqu'un script a été appelé avec l'option-x. Elle affiche
un
"+"
.
$PWD répertoire courant (répertoire où vous êtes actuellement)Ceci est analogue à la commande intégrée pwd.
$REPLY La valeur par défaut lorsqu'une valeur est donnée par
read. Aussi applicable au menu
select, mais apporte seulement
le numéro de l'élément de la variable choisie, et non pas la valeur
de la variable elle-même.
$SECONDS Le nombre de secondes pendant lequel le script
s'exécutait.
$SHELLOPTS la liste des options
activées du shell, une variable en lecture seule
$SHLVL Niveau du shell, comment Bash est imbriqué. Si,
à la ligne de commande, $SHLVL vaut 1, alors, dans un script, il
sera incrémenté et prendra la valeur 2.
$TMOUT Si la variable d'environnement
$TMOUT est initialisée à une valeur
différente de zéro appelée time, alors l'invite
shell dépassera son délai au bout de time
secondes. Ceci causera une déconnexion.
Remarque:Malheureusement, ceci fonctionne seulement lors de
l'attente d'une saisie sur une invite de la console ou dans un
xterm. Bien qu'il serait sympathique de spéculer sur l'utilité de
cette variable interne pour des saisies avec expiration de délai,
par exemple en combinaison avec read,
$TMOUT ne fonctionnera pas dans ce
contexte et est virtuellement inutile pour l'écriture de scripts
shell. (Une information semble indiquer qu'un
read avec délai fontionne sur
ksh.)Implémenter une saisie avec délai dans un script est
certainement possible, mais nécessiterait un code complexe. Une
méthode est de configurer une boucle avec délai pour signaler au
script lorsque le délai se termine. Ceci nécessite aussi une routine
de gestion du signal pour récupérer (voir Récupérer la sortie)
l'interruption générée par la boucle de délai (ouf!).
Saisie avec délai
#!/bin/bash
# timed-input.sh
# TMOUT=3 inutile dans un script
LIMITETEMPS=3 # Trois secondes dans cette instance, peut être configuré avec
#+ une valeur différente.
AfficheReponse()
{
if [ "$reponse" = TIMEOUT ]
then
echo $reponse
else # ne pas mixer les deux interfaces.
echo "Votre légume favori est le $reponse"
kill $! # Kill n'est plus nécessaire pour la fonction TimerOn lancé en
#+ tâche de fond.
# $! est le PID du dernier job lancé en tâche de fond.
fi
}
TimerOn()
{
sleep $LIMITETEMPS && kill -s 14 $$ &
# Attend 3 secondes, puis envoie sigalarm au script.
}
VecteurInt14()
{
reponse="TIMEOUT"
AfficheReponse
exit 14
}
trap VecteurInt14 14 # Interruption de temps (14) détournée pour notre but.
echo "Quel est votre légume favori?"
TimerOn
read reponse
AfficheReponse
# C'est une implémentation détournée de l'entrée de temps,
#+ néanmoins l'option "-t" de "read" simplifie cette tâche.
# Voir "t-out.sh", ci-dessous.
# Si vous avez besoin de quelque chose de réellement élégant...
#+ pensez à écrire l'application en C ou C++,
#+ en utilisant les fonctions de la bibliothèque appropriée, telles que
#+ 'alarm' et 'setitimer'.
exit 0
#!/bin/bash
# timeout.sh
# Ecrit par Stephane Chazelas,
# et modifié par l'auteur de ce document.
INTERVALLE=5 # intervalle timeout
lecture_timedout() {
timeout=$1
nomvariable=$2
ancienne_configuration_tty=`stty -g`
stty -icanon min 0 time ${timeout}0
eval read $nomvariable # ou simplement read $nomvariable
stty "$ancienne_configuration_tty"
# Voir la page man de "stty".
}
echo; echo -n "Quel est votre nom? Vite!"
lecture_timedout $INTERVALLE votre_nom
# Ceci pourrait ne pas fonctionner sur tous les types de terminaux.
# Le temps imparti dépend du terminal (il est souvent de 25,5 secondes).
echo
if [ ! -z "$votre_nom" ] # Si le nom est entré avant que le temps ne se soit
#+ écoulé...
then
echo "Votre nom est $votre_nom."
else
echo "Temps écoulé."
fi
echo
# Le comportement de ce script diffère un peu de "timed-input.sh".
# A chaque appui sur une touche, le compteur est réinitialisé.
exit 0
Peut-être que la méthode la plus simple est d'utiliser l'option
-t de read.
read avec délai
#!/bin/bash
# t-out.sh (suggestion de "syngin seven")
LIMITETEMPS=4 # 4 secondes
read -t $LIMITETEMPS variable <&1
echo
if [ -z "$variable" ]
then
echo "Temps écoulé, la variable n'est toujours pas initialisée."
else
echo "variable = $variable"
fi
exit 0
$UID numéro de l'identifiant utilisateurnuméro d'identification de l'utilisateur actuel, comme
enregistré dans /etc/passwdC'est l'identifiant réel de l'utilisateur actuel, même s'il a
temporairement endossé une autre identité avec su. $UID est une
variable en lecture seule, non sujet au changement à partir de la
ligne de commande ou à l'intérieur d'un script, et est la contre
partie de l'intégré id.
Suis-je root?
#!/bin/bash
# am-i-root.sh: Suis-je root ou non?
ROOT_UID=0 # Root a l'identifiant $UID 0.
if [ "$UID" -eq "$ROOT_UID" ] # Le vrai "root" peut-il se lever, s'il-vous-plaît?
then
echo "Vous êtes root."
else
echo "Vous êtes simplement un utilisateur ordinaire (mais maman vous aime tout autant.)."
fi
exit 0
# ============================================================= #
# Le code ci-dessous ne s'exécutera pas, parce que le script s'est déjà arrêté.
# Une autre méthode d'arriver à la même fin:
NOM_UTILISATEURROOT=root
nomutilisateur=`id -nu` # Ou... nomutilisateur=`whoami`
if [ "$nomutilisateur" = "$NOM_UTILISATEURROOT" ]
then
echo "Vous êtes root."
else
echo "Vous êtes juste un gars régulier."
fi
Voir aussi cleanup: Une version améliorée et généralisée
du script précédent..
Remarque:Les variables $ENV,
$LOGNAME, $MAIL,
$TERM, $USER et
$USERNAME ne sont pas
des variables intégrés à Bash. Elles
sont néanmois souvent initialisées comme variables d'environnement dans un des fichiers de démarrage de Bash. $SHELL, le nom du shell de
connexion de l'utilisateur, peut être configuré à partir de
/etc/passwd ou dans un script
d'
"initialisation"
, et ce n'est pas une variable intégrée
à Bash.
Remarque:
$* Tous les paramètres de position, vus comme un seul
mot
$@ Identique à $*, mais chaque paramètre
est une chaîne entre guillemets, c'est-à-dire que les paramètres
sont passés de manière intacte, sans interprétation ou expansion.
Ceci signifie, entre autres choses, que chaque paramètre dans la
liste d'arguments est vu comme un mot séparé.
arglist: Affichage des arguments avec $* et $@
#!/bin/bash
# Appelez ce script avec plusieurs arguments, tels que "un deux trois".
E_BADARGS=65
if [ ! -n "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` argument1 argument2 etc."
exit $E_BADARGS
fi
echo
index=1
echo "Liste des arguments avec \"\$*\":"
for arg in "$*" # Ne fonctionne pas correctement si "$*" n'est pas entre guillemets.
do
echo "Arg #$index = $arg"
let "index+=1"
done # $* voit tous les arguments comme un mot entier.
echo "Liste entière des arguments vue comme un seul mot."
echo
index=1
echo "Liste des arguments avec \"\$@\":"
for arg in "$@"
do
echo "Arg #$index = $arg"
let "index+=1"
done # $@ voit les arguments comme des mots séparés.
echo "Liste des arguments vue comme des mots séparés."
echo
exit 0
Suite à un shift,
$@ contient le reste des paramètres de la ligne
de commande, sans le précédent $1, qui a été
perdu.
Le paramètre spécial $@ trouve son utilité
comme outil pour filtrer l'entrée des scripts shell. La
construction cat "$@" accepte l'entrée dans un
script soit à partir de stdin soit à partir
de fichiers donnés en paramètre du script. Voir rot13: rot13, cryptage ultra-faible. et Générer des puzzles Crypto-Citations.
Attention:Les paramètres $* et
$@ affichent quelque fois un comportement
inconsistent et bizarre, suivant la configuration de $IFS.
Comportement de $* et $@ inconsistent
#!/bin/bash
# Comportement non prédictible des variables internes Bash "$*" et "$@",
#+ suivant qu'elles soient ou non entre guillemets.
# Gestion inconsistante de la séparation de mots et des retours chariot.
set -- "Premier un" "second" "troisième:un" "" "Cinquième: :un"
# Initialise les arguments du script, $1, $2, etc.
echo
echo 'IFS inchangée, utilisant "$*"'
c=0
for i in "$*" # entre guillemets
do echo "$((c+=1)): [$i]" # Cette ligne reste identique à chaque instance.
# Arguments de echo.
done
echo ---
echo 'IFS inchangée, utilisant $*'
c=0
for i in $* # sans guillemets
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS inchangée, utilisant "$@"'
c=0
for i in "$@"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS inchangée, utilisant $@'
c=0
for i in $@
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
IFS=:
echo 'IFS=":", utilisant "$*"'
c=0
for i in "$*"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant $*'
c=0
for i in $*
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
var=$*
echo 'IFS=":", utilisant "$var" (var=$*)'
c=0
for i in "$var"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant $var (var=$*)'
c=0
for i in $var
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
var="$*"
echo 'IFS=":", utilisant $var (var="$*")'
c=0
for i in $var
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant "$var" (var="$*")'
c=0
for i in "$var"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant "$@"'
c=0
for i in "$@"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant $@'
c=0
for i in $@
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
var=$@
echo 'IFS=":", utilisant $var (var=$@)'
c=0
for i in $var
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant "$var" (var=$@)'
c=0
for i in "$var"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
var="$@"
echo 'IFS=":", utilisant "$var" (var="$@")'
c=0
for i in "$var"
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo ---
echo 'IFS=":", utilisant $var (var="$@")'
c=0
for i in $var
do echo "$((c+=1)): [$i]"
done
echo
# Essayez ce script avec ksh ou zsh -y.
exit 0
# Ce script exemple par Stephane Chazelas,
# et légèrement modifié par l'auteur de ce document.
Remarque:Les paramètres $@ et
$* diffèrent seulement lorsqu'ils sont entre
des guillemets doubles.
$* et $@ lorsque
$IFS est vide
#!/bin/bash
# Si $IFS est initialisé, mais vide,
# alors "$*" et "$@" n'affiche pas les paramètres de position comme on pourrait
# s'y attendre.
mecho () # Affiche les paramètres de position.
{
echo "$1,$2,$3";
}
IFS="" # Initialisé, mais vide.
set a b c # Paramètres de position.
mecho "$*" # abc,,
mecho $* # a,b,c
mecho $@ # a,b,c
mecho "$@" # a,b,c
# Le comportement de $* et $@ quand $IFS est vide dépend de la version de
# Bash ou sh.
# Personne ne peux donc conseiller d'utiliser cette "fonctionnalité" dans un
# script.
# Merci, S.C.
exit 0
$- Les options passées au script (en utilisant set). Voir Utiliser set avec les paramètres de
position.
Attention:Ceci était originellement une construction de
ksh adoptée dans Bash, et malheureusement
elle ne semble pas fonctionner de façon fiable dans les scripts
Bash. Une utilité possible pour ceci est d'avoir un script
testant lui-même s'il est interactif.
$! PID (identifiant du processus) du dernier job ayant fonctionné
en tâche de fond
$_ Variable spéciale initialisée au dernier argument de la
dernièr commande exécutée.
variable tiret bas
#!/bin/bash
echo $_ # /bin/bash
# Simple appel de /bin/bash pour lancer ce script.
du >/dev/null # Donc pas de sortie des commandes
echo $_ # du
ls -al >/dev/null # Donc pas de sortie des commandes
echo $_ # -al (dernier argument)
:
echo $_ # :
Bash supporte un nombre surprenant d'opérations de
manipulation de chaînes de caractères. Malheureusement, ces outils
manquent d'unité. Certains sont un sous-ensemble de la
substitution de paramètre et
les autres font partie des fonctionnalités de la commande UNIX
expr. Ceci produite une syntaxe
de commande non unifié et des fonctionnalités qui se recoupent,
sans parler de la confusion engendrée.
${#chaine}
expr length $chaine
expr "$chaine" : '.*'
Insérer une ligne blanche entre les paragraphes d'un fichier texte
#!/bin/bash
# paragraph-space.sh
# Insère une ligne blanche entre les paragraphes d'un fichier texte.
# Usage: $0 NOMFICHIER
LONGUEUR_MINI=45 # Il peut être nécessaire de changer cette valeur.
# Suppose que les lignes plus petites que $LONGUEUR_MINI caractères
#+ terminent un paragraphe.
while read ligne # Pour toutes les lignes du fichier...
do
echo "$ligne" # Afficher la ligne.
longueur=${#ligne}
if [ "$longueur" -lt "$LONGUEUR_MINI" ]
then echo # Ajoute une ligne blanche après chaque petite ligne.
fi
done
exit 0
expr "$chaine" : '$souschaine' $souschaine est une expression
régulière.
expr index $chaine $souschaine Position numérique dans $chaine du premier caractère dans
$souschaine qui correspond.Ceci est l'équivalent le plus proche
strchr() en C.
${chaine:position} Extrait une sous-chaîne de
$chaine à la position
$position.Si le paramètre $chaine est
"*"
ou
"@"
, alors cela extrait les
paramètres de position,
(20)
commençant à $position.
${chaine:position:longueur} Extrait $longueur caractères d'une
sous-chaîne de $chaine à la
position $position.Si le paramètre $chaine est
"*"
ou
"@"
, alors ceci extrait un maximum de
$longueur du paramètre de position, en commençant
à $position.
expr souchaine $chaine $position $longueur Extrait $longueur caractères à partir
de $chaine en commençant à
$position.
expr match "$chaine" '\($souschaine\)' Extrait $souschaine à partir du
début de $chaine, et où
$souschaine est une expression régulière.
expr "$chaine" : '\($souschaine\)' Extrait $souschaine à partir du
début de $chaine, et où
$souschaine est une expression
régulière.
expr match "$chaine" '.*\($souschaine\)' Extrait $souschaine à la
fin de $chaine, et
où $souschaine est une expression
régulière.
expr "$chaine" : '.*\($souschaine\)' Extrait $souschaine à la
fin de $chaine, et
où $souschaine est une expression
régulière.
${chaine#souschaine} Supprime la correspondance la plus petite de
$souschaine à partir du
début de
$chaine.
${chaine##souschaine} Supprime la correspondance la plus grande de
$souschaine à partir du
début de
$chaine.
${chaine%souschaine} Supprime la plus petite correspondance de
$souschaine à partir de la
fin de
$chaine.
${chaine%%souschaine} Supprime la plus grande correspondance de
$souschaine à partir de la
fin de
$chaine.
Convertir des formats de fichiers graphiques avec une modification du nom du fichier
#!/bin/bash
# cvt.sh:
# Convertit les fichiers image MacPaint contenus dans un répertoire dans un
#+ format "pbm".
# Utilise le binaire "macptopbm" provenant du paquetage "netpbm",
#+ qui est maintenu par Brian Henderson (bryanh@giraffe-data.com).
# Netpbm est un standard sur la plupart des distributions Linux.
OPERATION=macptopbm
SUFFIXE=pbm # Suffixe pour les nouveaux noms de fichiers.
if [ -n "$1" ]
then
repertoire=$1 # Si le nom du répertoire donné en argument au script...
else
repertoire=$PWD # Sinon, utilise le répertoire courant.
fi
# Suppose que tous les fichiers du répertoire cible sont des fichiers image
# + MacPaint avec un suffixe ".mac".
for fichier in $repertoire/* # Filename globbing.
do
nomfichier=${fichier%.*c} # Supprime le suffixe ".mac" du nom du fichier
#+ ('.*c' correspond à tout ce qui se trouve
#+ entre '.' et 'c', inclus).
$OPERATION $fichier > $nomfichier.$SUFFIXE
# Redirige la conversion vers le nouveau nom du fichier.
rm -f $fichier # Supprime le fichier original après sa convertion.
echo "$nomfichier.$SUFFIXE" # Trace ce qui se passe sur stdout.
done
exit 0
# Exercice
# --------
# A ce stade, ce script convertit *tous* les fichiers du répertoire courant.
# Modifiez le pour qu'il renome *seulement* les fichiers dont l'extension est
".mac".
${chaine/souschaine/remplacement} Remplace la première correspondance de
$souschaine par
$remplacement.
${chaine//souschaine/remplacement} Remplace toutes les correspondances de
$souschaine avec
$remplacement.
${chaine/#souschaine/remplacement} Si $souschaine correspond au
début de
$chaine, substitue
$remplacement à
$souschaine.
${chaine/%souchaine/remplacement} Si $souschaine correspond à la
fin de
$chaine, substitue
$remplacement à
$souschaine.
Manipuler des chaînes de caractères avec awk
Un script Bash peut utiliser des fonctionnalités de manipulation
de chaînes de caractères de awk comme
alternative à ses propres fonctions intégrées.
Autres moyens d'extraire des sous-chaînes
#!/bin/bash
# substring-extraction.sh
Chaine=23skidoo1
# 012345678 Bash
# 123456789 awk
# Notez les différents systèmes d'indexage de chaînes:
# Bash compte le premier caractère d'une chaîne avec '0'.
# Awk compte le premier caractère d'une chaîne avec '1'.
echo ${Chaine:2:4} # position 3 (0-1-2), longueur de quatre caractères
# skid
# L'équivalent awk de ${string:pos:length} est substr(string,pos,length).
echo | awk '
{ print substr("'"${Chaine}"'",3,4) # skid
}
'
# Envoyer un "echo" vide à awk lui donne une entrée factice, et donc permet d'éviter
#+ de fournir un nom de fichier.
exit 0
${parametre} Tel que $parametre,
c'est-à-dire la valeur de la variable
parametre.
Dans certains contextes, seule la forme la moins ambiguë de
${parametre} fonctionne.Peut être utilisé pour concaténer des variables avec des
suites de caractères (strings).
${parametre=defaut} Si le paramètre n'est pas initialisé, alors initialisation
à defaut.Les deux formes sont pratiquement équivalentes. Le
caractère : fait une différence seulement
lorsque $parametre a été déclaré et est nul,
(21)
comme ci-dessus.
${parametre+valeur_alt} Si le paramètre est déclaré, utilisez
valeur_alt
, sinon utilisez la chaîne
de caractères nulle.Les deux formes sont pratiquement équivalentes. Le
caractère : fait la différence seulement
lorsque parametre a été déclaré nul,
voir plus bas.
${parametre?msg_err} Si le paramètre est affecté, utilisez-le,
sinon affichez msg_err.Les deux formes sont pratiquement équivalentes. Le
caractère : fait la différence seulement
lorsque parametre a été déclaré nul,
comme ci-dessus.
Utiliser la substitution et les messages d'erreur
#!/bin/bash
# Vérifier certaines des variables d'environnements du système.
# Si, par exemple, $USER, le nom de la personne sur la console n'est pas
#+ initialisé, la machine ne vous reconnaitra pas.
: ${HOSTNAME?} ${USER?} ${HOME?} ${MAIL?}
echo
echo "Le nom de la machine est $HOSTNAME."
echo "Vous êtes $USER."
echo "Votre répertoire personnel est $HOME."
echo "Votre courrier est situé dans $MAIL."
echo
echo "Si vous lisez ce message, les variables d'environnement "
echo "critiques ont été initialisées."
echo
echo
# ------------------------------------------------------
# La construction ${variablename?} peut aussi vérifier les
#+ variables initialisées dans un script.
CetteVariable=Valeur-de-CetteVariable
# Notez que, du coup, les variables chaîne de caractères pourraient être
#+ initialisées avec les caractères contenus dans leurs noms.
: ${CetteVariable?}
echo "La valeur de CetteVariable est $CetteVariable".
echo
echo
: ${ZZXy23AB?"ZZXy23AB n'a pas été initialisée."}
# Si ZZXy23AB n'a pas été initialisée, alors le script se termine avec un
#+ message d'erreur.
# Vous pouvez spécifier le message d'erreur.
# : ${ZZXy23AB?"ZZXy23AB n'a pas été initialisée."}
# Même résultat avec: variable_stupide=${ZZXy23AB?}
# variable_stupide=${ZZXy23AB?"ZXy23AB n'a pas été initialisée."}
#
# echo ${ZZXy23AB?} >/dev/null
echo "Vous ne verrez pas ce message parce que le script s'est terminée avant."
ICI=0
exit $ICI # Ne sortira *pas* ici.
Substitution de paramètres et messages
d'usage
#!/bin/bash
# usage-message.sh
: ${1?"Usage: $0 ARGUMENT"}
# Le script sort ici si le paramètre en ligne de commande est absent,
#+ avec le message d'erreur suivant.
# usage-message.sh: 1: Usage: usage-message.sh ARGUMENT
echo "Ces deux lignes ne s'affichent que si le paramètre en ligne de commande est donné."
echo "paramètre en ligne de commande = \"$1\""
exit 0 # Sortira ici seulement si le paramètre en ligne de commande est présent.
# Vérifiez le code de sortie, à la fois avec et sans le paramètre en ligne de
#+ commandes.
# Si le paramètre en ligne de commande est présent, alors "$?" vaut 0.
# Sinon, "$?" vaut 1.
Substitution de paramètres et/ou expansion
Les expressions suivantes sont le
complément des opérations sur les suites de caractères comme
matchdansexpr (voir Utiliser expr).
Ces derniers sont utilisés principalement pour analyser les
chemins de fichiers.
${#var}
Longueur de la suite de
caractères
(ou nombre de caractères dans
$var). Pour un tableau,
${#tableau} est la longueur du premier
élément dans le tableau.
Remarque: Exceptions:
${#*} et
${#@} donnent le nombre de
paramètres de position.
Pour un tableau, ${#tableau[*]} et
${#tableau[@]} donnent le nombre
d'éléments dans le tableau.
Longueur d'une variable
#!/bin/bash
# length.sh
E_SANS_ARGS=65
if [ $# -eq 0 ] # Doit avoir des arguments en ligne de commande.
then
echo "Appeler ce script avec un ou plusieurs argument(s) en ligne de commande."
exit $E_SANS_ARGS
fi
var01=abcdEFGH28ij
echo "var01 = ${var01}"
echo "Longueur de var01 = ${#var01}"
echo "Nombre d'arguments en ligne de commande passés au script = ${#@}"
echo "Nombre d'arguments en ligne de commande passés au script = ${#*}"
exit 0
${var%Modele} Supprimez à partir de $var
la partie la plus courte/longue de $Modele
qui correspond à la fin de
$var.
La version 2 de Bash ajoute
des options supplémentaires.
Correspondance de modèle dans la substitution de paramètres
#!/bin/bash
# Reconnaissance de modèles en utilisant les opérateurs de substituion # ## % %%
var1=abcd12345abc6789
modele1=a*c # * (wild card) matches everything between a - c.
echo
echo "var1 = $var1" # abcd12345abc6789
echo "var1 = ${var1}" # abcd12345abc6789 (autre forme)
echo "Nombre de caractères dans ${var1} = ${#var1}"
echo "modele1 = $modele1" # a*c (tout entre 'a' et 'c')
echo
echo '${var1#$modele1} =' "${var1#$modele1}" # d12345abc6789
# Correspondance la plus petite, supprime les trois permiers caractères abcd12345abc6789
# ^^^^^ |-|
echo '${var1##$modele1} =' "${var1##$modele1}" # 6789
# Correspondance la plus grande possible, supprime les 12 premiers caractères abcd12345abc6789
# ^^^^^ |----------|
echo; echo
modele2=b*9 # tout entre 'b' et '9'
echo "var1 = $var1" # Toujours abcd12345abc6789
echo "modele2 = $modele2"
echo
echo '${var1%modele2} =' "${var1%$modele2}" # abcd12345a
# Correspondance la plus petite, supprime les six derniers caractères abcd12345abc6789
# ^^^^ |----|
echo '${var1%%modele2} =' "${var1%%$modele2}" # a
# Correspondance la plus grande, supprime les 12 derniers caractères abcd12345abc6789
# ^^^^ |-------------|
# Souvenez-vous, # et ## fonctionnent à partir de la gauche de la fin de la
#+ chaîne
# % et %% fonctionnent à partir de la droite.
echo
exit 0
Renommer des extensions de fichiers:
#!/bin/bash
# rfe
# ---
# Renommer les extensions de fichier (Renaming File Extensions).
#
# rfe ancienne_extension nouvelle_extension
#
# Exemple:
# Pour renommer tous les fichiers *.gif d'un répertoire en *.jpg,
# rfe gif jpg
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` ancien_suffixe nouveau_suffixe"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
for fichier in *.$1
# Traverse la liste des fichiers dont le nom termine avec le premier argument.
do
mv $fichier ${fichier%$1}$2
# Supprime la partie du fichier contenant le premier argument
#+ puis ajoute le deuxième argument.
done
exit 0
Ces constructions proviennent de
ksh.
${var:pos} La variable var étendue,
commençant à la position
pos.
${var:pos:len} Augmentation d'un maximum de
len caractères de la variable
var, à partir de la position
pos. Voir password: Générer des mots de passe aléatoires
de 8 caractères pour un exemple d'utilisation particulièrement intéressante
de cet opérateur.
${var/Modele/Remplacement} Première occurrence de Modele,
à l'intérieur de var remplacé par
Remplacement.Si Remplacement est omis,
alors la première occurrence de
Modele n'est remplacé par
rien, c'est-à-dire qu'il est supprimé.
${var//Modele/Remplacement}
Remplacement globalToutes les occurrences de
Modele, à l'intérieur de
var remplacées par
Remplacement.
Comme ci-dessus, si
Remplacement est omis, alors
toutes les occurrences de Modele
ne sont remplacées par rien,
c'est-à-dire supprimées.
Utiliser la recherche de modèles pour analyser des
chaînes de caractères diverses
#!/bin/bash
var1=abcd-1234-defg
echo "var1 = $var1"
t=${var1#*-*}
echo "var1 (avec tout, jusqu'au et incluant le premier - supprimé) = $t"
# t=${var1#*-} fonctionne de la même façon,
#+ car # correspond à la plus petite chaîne de caractères,
#+ et * correspond à tout ce qui précède, incluant la chaîne vide.
# (Merci, S. C. pour l'avoir indiqué.)
t=${var1##*-*}
echo "Si var1 contient un \"-\", renvoie une chaîne vide... var1 = $t"
t=${var1%*-*}
echo "var1 (avec tout à partir de la fin - supprimé) = $t"
echo
# -------------------------------------------
nom_chemin=/home/bozo/idees/pensees.pour.aujourdhui
# -------------------------------------------
echo "nom_chemin = $nom_chemin"
t=${nom_chemin##/*/}
echo "nom_chemin, sans les préfixes = $t"
# Même effet que t=`basename $nom_chemin` dans ce cas particulier.
# t=${nom_chemin%/}; t=${t##*/} est une solution plus générale,
#+ mais elle échoue quelques fois.
# Si $nom_chemin finit avec un retour chariot, alors `basename $nom_chemin`
#+ ne fonctionnera pas mais l'expression ci-dessus le fera.
# (Merci, S.C.)
t=${nom_chemin%/*.*}
# Même effet que t=`dirname $nom_chemin`
echo "nom_chemin, sans les suffixes = $t"
# Ceci va échouer dans certains cas, comme "../", "/foo////", # "foo/", "/".
# Supprimer les suffixes, spécialement quand le nom de base n'en a pas, mais
#+ que le nom du répertoire en a un, complique aussi le problème.
# (Merci, S.C.)
echo
t=${nom_chemin:11}
echo "$nom_chemin, avec les 11 premiers caractères supprimés = $t"
t=${nom_chemin:11:5}
echo "$nom_chemin, avec les 11 premiers caractères supprimés, longueur 5 = $t"
echo
t=${nom_chemin/bozo/clown}
echo "$nom_chemin avec \"bozo\" remplacé par \"clown\" = $t"
t=${nom_chemin/today/}
echo "$nom_chemin avec \"today\" supprimé = $t"
t=${nom_chemin//o/O}
echo "$nom_chemin avec tous les o en majuscule = $t"
t=${nom_chemin//o/}
echo "$nom_chemin avec tous les o supprimés = $t"
exit 0
${var/#Modele/Remplacement} Si le préfixe de
var correspond à
Modele, alors
Remplacement remplace
Modele.
${var/%Modele/Remplacement} Si le suffixe de
var correspond à
Modele, alors
Remplacement remplace
Modele.
Modèles correspondant au préfixe ou au suffixe d'une chaîne
de caractères
#!/bin/bash
# Remplacement de modèle sur le préfixe / suffixe d'une chaîne de caractères.
v0=abc1234zip1234abc # Variable originale.
echo "v0 = $v0" # abc1234zip1234abc
echo
# Correspond au préfixe (début) d'une chaîne de caractères.
v1=${v0/#abc/ABCDEF} # abc1234zip1234abc
# |-|
echo "v1 = $v1" # ABCDE1234zip1234abc
# |---|
# Correspond au suffixe (fin) d'une chaîne de caractères.
v2=${v0/%abc/ABCDEF} # abc1234zip123abc
# |-|
echo "v2 = $v2" # abc1234zip1234ABCDEF
# |----|
echo
# ----------------------------------------------------
# Doit correspondre au début / fin d'une chaîne de caractères.
#+ sinon aucun remplacement ne se fera.
# ----------------------------------------------------
v3=${v0/#123/000} # Correspond, mais pas au début.
echo "v3 = $v3" # abc1234zip1234abc
# PAS DE REMPLACEMENT.
v4=${v0/%123/000} # Correspond, mais pas à la fin.
echo "v4 = $v4" # abc1234zip1234abc
# PAS DE REMPLACEMENT.
exit 0
${!varprefixe*} Correspond à toutes les variables déjà déclarées commençant
par varprefixe.
Typer des variables: declare ou
typeset
Les commandes internesdeclare et typeset (ils sont
des synonymes exacts) permettent de restreindre les propriétés des
variables. C'est une forme très faible de déclaration de variables
disponible dans certains langages de programmation. La commande
declare est spécifique à la version 2, ou
supérieure, de Bash. La commande typeset fonctionne
aussi dans les scripts ksh.
-r lecture seule (
declare -r var1
fonctionne de la
même façon que
readonly var1
)Ceci est l'équivalent du qualificateur C
const. Une tentative de modification de la
valeur d'une variable en lecture seule échoue avec un message
d'erreur.
-i entier
Notez que certaines opérations arithmétiques sont permises pour
des variables déclarées entières sans avoir besoin de
expr ou de let.
-a tableau (array) La variable index sera traité comme un
tableau.
-f fonction Une ligne
declare -f
sans argument
dans un script donnera une liste de toutes les fonctions
définies auparavant dans ce script.Un
declare -f nom_fonction
dans un
script liste simplement la fonction nommée.
-x export Ceci déclare la disponibilité d'une variable pour une
exportation en dehors de l'environnement du script lui-même.
var=$value La commande declare permet d'assigner
une valeur à une variable dans la même déclaration que celle de ses
ses propriétés.
Utiliser declare pour typer des variables
#!/bin/bash
fonc1 ()
{
echo Ceci est une fonction.
}
declare -f # Liste la fonction ci-dessus.
echo
declare -i var1 # var1 est un entier.
var1=2367
echo "var1 déclaré comme $var1"
var1=var1+1 # La déclaration d'un entier élimine le besoin d'utiliser let.
echo "var1 incrémenté par 1 vaut $var1."
# Essai de modification de la variable déclarée comme entier
echo "Essai de modification de var1 en une valeur à virgule flottante, 2367.1."
var1=2367.1 # Résultat: un message d'erreur, et une variable non modifiée.
echo "var1 vaut toujours $var1"
echo
declare -r var2=13.36 # 'declare' permet de configurer une variable
#+ proprement et de lui affecter une valeur.
echo "var2 déclaré comme $var2" # Essai de modification d'une valeur en lecture
#+ seule.
var2=13.37 # Génère un message d'erreur, et sort du script.
echo "var2 vaut toujours $var2" # Cette ligne ne s'exécutera pas.
exit 0 # Le script ne terminera pas ici.
Références indirectes aux variables
Supposez que la valeur d'une variable soit le nom d'une seconde
variable. Est-il possible de retrouver la valeur de cette deuxième
variable à partir de la première? Par exemple, si
a=lettre_de_l_alphabet
et lettre_de_l_alphabet=z, est-ce qu'une
référence à a pourrait renvoyer
z? En fait, c'est possible et cela
s'appelle une référence indirecte. On utilise
la notation inhabituelle
eval var1=\$$var2.
Références indirectes
#!/bin/bash
# Référencement de variable indirecte.
a=lettre_de_l_alphabet
lettre_de_l_alphabet=z
echo
# Référence directe.
echo "a = $a"
# Référence indirecte.
eval a=\$$a
echo "Maintenant a = $a"
echo
# Maintenant, essayons de changer la référence du deuxième.
t=tableau_cellule_3
tableau_cellule_3=24
echo "\"tableau_cellule_3\" = $tableau_cellule_3"
echo -n "\"t\" déréférencé = "; eval echo \$$t
# Dans ce cas simple,
# eval t=\$$t; echo "\"t\" = $t"
# fonctionne aussi (pourquoi?).
echo
t=tableau_cellule_3
NOUVELLE_VALEUR=387
tableau_cellule_3=$NOUVELLE_VALEUR
echo "Modification de la valeur de \"tableau_cellule_3\" en $NOUVELLE_VALEUR."
echo "\"tableau_cellule_3\" vaut maintenant $tableau_cellule_3"
echo -n "\"t\" déréférencé maintenant "; eval echo \$$t
# "eval" prend deux arguments "echo" et "\$$t" (valeur égale à $tableau_cellule_3)
echo
# (Merci, S.C., pour la clarification sur le comportement ci-dessus.)
# Une autre méthode est la notation ${!t}, discutée dans la section
#+ "Bash, version 2".
# Voir aussi l'exemple "ex78.sh".
exit 0
Passer une référence indirecte à awk
#!/bin/bash
# Une autre version du script "column totaler"
# qui ajoute une colonne spécifiée (de nombres) dans le fichier cible.
# Ceci utilise les références indirectes.
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ] # Vérifie le bon nombre d'arguments sur la ligne de
# commande.
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier numéro_colonne"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
nomfichier=$1
numero_colonne=$2
#===== Identique au script original, jusqu'à ce point =====#
# Un script multi-ligne est appelé par awk ' ..... '
# Début du script awk.
# ------------------------------------------------
awk "
{ total += \$${numero_colonne} # référence indirecte
}
END {
print total
}
" "$nomfichier"
# ------------------------------------------------
# Fin du script awk.
# La référence de variable indirecte évite les problèmes de
# référence d'une variable shell à l'intérieur d'un script embarqué.
# Merci, Stephane Chazelas.
exit 0
Attention : Cette méthode de référence indirecte est un peu délicate.
Si la variable de second ordre change de valeur, alors la variable de
premier ordre doit être correctement déréférencée (comme sur l'exemple
ci-dessous). Heureusement, la notation
${!variable} introduite avec la
version 2 de Bash
(voir Références de variables indirectes - la nouvelle façon) rend les références indirectes plus
intuitives.
$RANDOM: générer un nombre aléatoire
$RANDOM est une fonction interne Bash (pas une constante)
renvoyant un entier pseudo aléatoire dans
l'intervalle 0 - 32767. $RANDOM ne devrait pas
être utilisé pour générer une clé de cryptage.
Générer des nombres aléatoires
#!/bin/bash
# $RANDOM renvoie un entier différent à chaque invocation.
# Echelle: 0 - 32767 (entier signé sur 16 bits).
NBMAX=10
index=1
echo
echo "$NBMAX nombres aléatoires:"
echo "-----------------"
while [ "$index" -le $NBMAX ] # Génère 10 ($NBMAX) entiers aléatoires.
do
nombre=$RANDOM
echo $nombre
let "index += 1" # Incremente index.
done
echo "-----------------"
# Si vous avez besoin d'un entier aléatoire dans une certaine échelle, utilisez
#+ l'opérateur 'modulo'.
# Il renvoie le reste d'une division.
ECHELLE=500
echo
nombre=$RANDOM
let "nombre %= $ECHELLE"
echo "Nombre aléatoire inférieur à $ECHELLE --- $nombre"
echo
# Si vous avez besoin d'un entier aléatoire supérieur à une borne, alors
# faites un test pour annuler tous les nombres en dessous de cette borne.
PLANCHER=200
nombre=0 #initialise
while [ "$nombre" -le $PLANCHER ]
do
nombre=$RANDOM
done
echo "Nombre aléatoire supérieur à $PLANCHER --- $nombre"
echo
# Vous pouvez combiner les deux techniques pour récupérer un nombre aléatoire
# compris entre deux limites.
nombre=0 #initialise
while [ "$nombre" -le $PLANCHER ]
do
nombre=$RANDOM
let "nombre %= $ECHELLE" # Met $nombre sous $ECHELLE.
done
echo "Nombre aléatoire compris entre $PLANCHER et $ECHELLE --- $nombre"
echo
# Génère un choix binaire, c'est-à-dire "vrai" ou "faux".
BINAIRE=2
nombre=$RANDOM
T=1
let "nombre %= $BINAIRE"
# let "nombre >>= 14" donne une meilleure distribution aléatoire
# (les décalages droits enlèvent tout sauf le dernier nombre binaire).
if [ "$nombre" -eq $T ]
then
echo "VRAI"
else
echo "FAUX"
fi
echo
# Peut générer le lancement de deux dés.
SPOTS=7 # Modulo 7 donne une échelle de 0 à 6.
DICE=2
ZERO=0
die1=0
die2=0
# Jette chaque dé séparément, et donne ainsi une chance correcte.
while [ "$die1" -eq $ZERO ] # Un zéro ne peut pas arriver.
do
let "die1 = $RANDOM % $SPOTS" # Le premier.
done
while [ "$die2" -eq $ZERO ]
do
let "die2 = $RANDOM % $SPOTS" # Le deuxième.
done
let "throw = $die1 + $die2"
echo "Jeté des dés = $throw"
echo
exit 0
Piocher une carte au hasard dans un tas
#!/bin/bash
# pick-card.sh
# Ceci est un exemple pour choisir au hasard un élément d'un tableau.
# Prenez une carte, n'importe quelle carte.
Suites="Carreau
Pique
Coeur
Trefle"
Denominations="2
3
4
5
6
7
8
9
10
Valet
Dame
Roi
As"
suite=($Suites) # Lire dans une variable de type tableau.
denomination=($Denominations)
num_suites=${#suite[*]} # Compter le nombre d'éléments.
num_denominations=${#denomination[*]}
echo -n "${denomination[$((RANDOM%num_denominations))]} of "
echo ${suite[$((RANDOM%num_suites))]}
# $bozo sh pick-cards.sh
# Valet de trèfle
# Merci, "jipe", pour m'avoir indiqué cette utilisation de $RANDOM.
exit 0
Remarque : Jipe nous a indiqué un autre ensemble de techniques
pour générer des nombres aléatoires à l'intérieur d'un intervalle donné.
Remarque :
A quel point $RANDOM est-il aléatoire? la meilleur façon de le
tester est d'écrire un script qui enregistre la suite des nombres
"aléatoires"
générés par $RANDOM. Faisons tourner
$RANDOM plusieurs fois...
Laisser tourner RANDOM plusieurs fois
#!/bin/bash
# A quel point RANDOM est aléatoire?
RANDOM=$$ # Réinitialise le générateur de nombres aléatoires en utilisant
#+ le PID du script.
PIPS=6 # Un dé a 6 faces.
COMPTEURMAX=600# Augmentez ceci, si vous n'avez rien de mieux à faire.
compteur=0 # Compteur.
zero=0 # Doit initialiser les comptes à zéro.
un=0 # car une variable non initialisée est null, et ne vaut pas zéro.
deux=0
trois=0
quatre=0
cinq=0
six=0
Affiche_resultat ()
{
echo
echo "un = $un"
echo "deux = $deux"
echo "trois = $trois"
echo "quatre = $quatre"
echo "cinq = $cinq"
echo "six = $six"
echo
}
mise_a_jour_compteur()
{
case "$1" in
0) let "un += 1";; # Comme le dé n'a pas de "zéro", ceci correspond à 1.
1) let "deux += 1";; # Et ceci à 2, etc.
2) let "trois += 1";;
3) let "quatre += 1";;
4) let "cinq += 1";;
5) let "six += 1";;
esac
}
echo
while [ "$compteur" -lt "$COMPTEURMAX" ]
do
let "die1 = RANDOM % $PIPS"
mise_a_jour_compteur $die1
let "compteur += 1"
done
Affiche_resultat
# Les scores devraient être distribués de façon égale, en supposant que RANDOM
#+ soit correctement aléatoire.
# Avec $COMPTEURMAX à 600, tout devrait tourner autour de 100, plus ou moins
#+ 20.
#
# Gardez en tête que RANDOM est un générateur pseudo-aléatoire,
# et pas un particulièrement bon.
# Exercice (facile):
# ---------------
# Réécrire ce script pour lancer une pièce 1000 fois.
# Les choix sont "PILE" ou "FACE".
exit 0
Comme nous avons vu sur le dernier exemple, il est préférable de
"réinitialiser"
le générateur RANDOM
à chaque fois qu'il est invoqué. Utiliser le même germe
pour RANDOM ne fera que répéter la même série de
nombres. (Ceci reflète le comportement de la fonction C
random().)
Réinitialiser RANDOM
#!/bin/bash
# seeding-random.sh: Utiliser la variable RANDOM.
NBMAX=25 # Combien de nombres à générer.
nombres_aleatoires ()
{
compteur=0
while [ "$compteur" -lt "$NBMAX" ]
do
nombre=$RANDOM
echo -n "$nombre "
let "compteur += 1"
done
}
echo; echo
RANDOM=1 # Initialiser RANDOM met en place le générateur de nombres
#+ aléatoires.
nombres_aleatoires
echo; echo
RANDOM=1 # Même élément pour RANDOM...
nombres_aleatoires # ...reproduit la même série de nombres.
#
# Quand est-il utile de dupliquer une série de nombres
#+ "aléatoires"?
echo; echo
RANDOM=2 # Nouvel essai, mais avec un 'germe' différent...
nombres_aleatoires # donne une autre série...
echo; echo
# RANDOM=$$ initialise RANDOM à partir du PID du script.
# Il est aussi possible d'initialiser RANDOM à partir des commandes 'time' et
#+ 'date'.
# Un peu plus d'amusement...
SEED=$(head -1 /dev/urandom | od -N 1 | awk '{ print $2 }')
# Sortie pseudo-aléatoire récupérée de /dev/urandom (fichier périphérique
#+ pseudo-aléatoire),
#+ puis convertit la ligne en nombres (octal) affichables avec "od".
#+ Finalement "awk" récupère un seul nombre pour SEED.
RANDOM=$SEED
nombres_aleatoires
echo; echo
exit 0
Remarque : Le fichier périphérique /dev/urandom apporte
un moyen de générer des nombres pseudo aléatoires bien plus
"aléatoires"
que la variable $RANDOM.
dd if=/dev/urandom of=fichier_cible bs=1
count=XX
crée un fichier de nombres pseudo aléatoires
bien distribués. Néanmoins, assigner ces nombres à une variable dans un
script nécessite un petit travail supplémentaire, tel qu'un filtrage
par l'intermédiaire de od (comme dans
l'exemple ci-dessus) ou tel que l'utilisation de dd (voir Effacer les fichiers de façon sure).
Remarque :
Remarque : Il existe aussi d'autres moyens de générer des nombres pseudo
aléatoires dans un script. Awk propose une façon
agréable de le faire.
Nombres pseudo aléatoires, en utilisant awk
#!/bin/bash
# random2.sh: Renvoie un nombre pseudo-aléatoire compris dans la suite 0 - 1.
# Utilise la fonction rand() d'awk.
SCRIPTAWK=' { srand(); print rand() } '
# Commande(s) / paramètres passés à awk
# Notez que srand() regénère le générateur de nombre aléatoire de awk.
echo -n "Nombre aléatoire entre 0 et 1 = "
echo | awk "$SCRIPTAWK"
exit 0
# Exercices:
# ---------
# 1) En utilisant une construction boucle, affichez 10 nombres aléatoires
# différents.
# (Astuce: vous devez réinitialiser la fonction "srand()" avec une donnée
# différente à chaque tour de la boucle. Qu'arrive-t'il si vous échouez à le
# faire?)
# 2) En utilisant un multiplicateur entier comme facteur d'échelle, générez des
# nombres aléatoires compris entre 10 et 100.
# 3) De même que l'exercice #2, ci-dessus, mais en générant des nombres
# aléatoires entiers cette fois.
La construction en double parenthèse
De façon similaire à la commande let, la construction
((...)) permet une évaluation arithmétique. Dans
sa forme la plus simple,
a=$(( 5 + 3 ))
exécutera le calcul
"5 + 3"
, soit 8, et attribuera sa
valeur à la variable
"a"
. Néanmoins, cette construction
en double parenthèse est aussi un mécanisme permettant la manipulation
de variables à la manière du C dans Bash.
Manipulation, ç la façon du C, de variables
#!/bin/bash
# Manipuler une variable, style C, en utilisant la construction ((...)).
echo
(( a = 23 )) # Initialiser une valeur, style C, avec des espaces des deux
# côtés du signe "=".
echo "a (initial value) = $a"
(( a++ )) # Post-incrémente 'a', style C.
echo "a (after a++) = $a"
(( a-- )) # Post-décrémente 'a', style C.
echo "a (after a--) = $a"
(( ++a )) # Pre-incrémente 'a', style C.
echo "a (after ++a) = $a"
(( --a )) # Pre-décrémente 'a', style C.
echo "a (after --a) = $a"
echo
(( t = a<45?7:11 )) # opérateur à trois opérandes, style C.
echo "If a < 45, then t = 7, else t = 11."
echo "t = $t " # Oui!
echo
# ------------------
# Alerte Easter Egg!
# ------------------
# Chet Ramey a apparemment laissé un ensemble de constructions C non
#+ documentées dans Bash (déjà adapté de ksh).
# Dans les documents Bash, Ramey appelle ((...)) un shell arithmétique,
#+ mais cela va bien au-delà.
# Désolé, Chet, le secret est maintenant découvert.
# Voir aussi les boucles "for" et "while" utilisant la construction ((...)).
# Elles fonctionnent seulement avec Bash, version 2.04 ou ultérieure.
exit 0
Les opérations sur des blocs de code sont la clé pour des scripts
shell structurés, organisés. Les constructions de boucles et de
branchement fournissent les outils pour accomplir ceci.
Boucles
Une boucle est un bloc de code qui répète une
liste de commandes aussi longtemps que la condition de contrôle de la
boucle est vraie.
for (in) C'est la construction de boucle de base. Elle diffère de
façon significative de sa contre partie en C. forargin[liste] do commande(s)... done
Remarque:A chaque passage dans la boucle,
arg prend successivement la valeur de toutes les variables
de la liste.L'argument liste peut contenir des
caractères joker.Si do est sur la même ligne que
for, il est impératif d'avoir un point virgule
après la liste. forargin[liste];do
Des boucles for simples
#!/bin/bash
# Liste les planètes.
for planete in Mercure Vénus Terre Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune Pluton
do
echo $planete
done
echo
# La 'liste' entière entourée par des guillemets crée une variable simple.
for planete in "Mercure Vénus Terre Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune Pluton"
do
echo $planete
done
exit 0
Remarque:Chaque élément de la
[liste]
peut contenir de multiples paramètres. C'est utile pour
travailler sur des paramètres en groupe. Dans de tels cas,
utilisez la commande set (voir Utiliser set avec les paramètres de
position) pour forcer l'analyse de chaque élément de la
[liste] et l'affectation de chaque
composant aux paramètres positionels.
Boucle for avec deux paramètres dans
chaque élément de la [liste]
#!/bin/bash
# Planètes revisitées.
# Associe le nom de chaque planète à sa distance du soleil.
for planete in "Mercure 36" "Vénus 67" "Terre 93" "Mars 142" "Jupiter 483"
do
set -- $planete # Analyse la variable "planete" et initialise les paramètres
#+ de position.
# Le "--" empêche de mauvaises surprises si $planete est nul ou commence avec
#+ un tiret.
# Il peut être utile de sauvegarder les paramètres de position originaux, car
#+ ils seront écrasés.
# Une façon de le faire est d'utiliser un tableau,
# parametres_originaux=("$@")
echo "$1 $2.000.000 miles du soleil"
#-------deux tabulations---concatènent les zéros dans le paramètre $2
done
# (Merci, S.C., pour les clarifications supplémentaires.)
exit 0
Une variable peut fournir la
[liste]
dans une boucle for.
Fileinfo: opérer sur une liste de
fichiers contenue dans une variable
#!/bin/bash
# fileinfo.sh
FICHIERS="/usr/sbin/privatepw
/usr/sbin/pwck
/usr/sbin/go500gw
/usr/bin/fakefile
/sbin/mkreiserfs
/sbin/ypbind" # Liste de fichiers qui vous intéressent.
# Envoyez-les dans un fichier quelconque, /usr/bin/fauxfichier.
echo
for fichier in $FILES
do
if [ ! -e "$fichier" ] # Vérifie si le fichier existe.
then
echo "$fichier n'existe pas."; echo
continue # Au suivant.
fi
ls -l $fichier | awk '{ print $9 " taille: " $5 }' # Affiche 2 champs.
whatis `basename $fichier` # Informations sur le fichier.
echo
done
exit 0
La
[liste]
dans une boucle
for peut contenir un remplacement des noms de fichier,
c'est-à-dire utiliser des jokers pour l'expansion de noms de
fichiers.
Agir sur des fichiers à l'aide d'une boucle
for
#!/bin/bash
# list-glob.sh: Générer une [liste] dans une boucle for en utilisant "globbing".
echo
for fichier in *
do
ls -l "$fichier" # Liste tous les fichiers de $PWD (répertoire courant).
# Rappelez-vous que le caractère joker "*" correspond à chaque nom de fichier,
# néanmoins, lors du "globbing", il ne récupère pas les fichier commençant
# par un point.
# Si le modèle ne correspond à aucun fichier, il s'étend à lui-même.
# Pour empêcher ceci, utilisez l'option nullglob
# (shopt -s nullglob).
# Merci, S.C.
done
echo; echo
for fichier in [jx]*
do
rm -f $fichier # Supprime seulement les fichiers commençant par un "j" ou
# un "x" dans $PWD.
echo "Suppression du fichier \"$fichier\"".
done
echo
exit 0
#!/bin/bash
# Appeler à la fois avec et sans arguments, et voir ce que cela donne.
for a
do
echo -n "$a "
done
# La 'liste' est manquante, donc la boucle opère sur '$@'
#+ (la liste d'arguments sur la ligne de commande, incluant les espaces blancs).
echo
exit 0
Générer la [liste] dans une boucle for
avec la substitution de commandes
#!/bin/bash
# Une boucle for avec une [liste] générée par une substitution de commande.
NOMBRES="9 7 3 8 37.53"
for nombre in `echo $NOMBRE` # for nombre in 9 7 3 8 37.53
do
echo -n "$nombre "
done
echo
exit 0
Voici un exemple un peu plus complexe de l'utilisation de la
substitution de commandes pour créer la [liste].
Un remplaçant de grep
pour les fichiers binaires
#!/bin/bash
# bin-grep.sh: Trouve les chaînes de caractères correspondantes dans un fichier
#+ binaire.
# Un remplacement de "grep" pour les fichiers binaires.
# Similaire par son effet à "grep -a"
E_BADARGS=65
E_NOFILE=66
if [ $# -ne 2 ]
then
echo "Usage: `basename $0` chaine nomfichier"
exit $E_BADARGS
fi
if [ ! -f "$2" ]
then
echo "Le fichier \"$2\" n'existe pas."
exit $E_NOFILE
fi
for word in $( strings "$2" | grep "$1" )
# La commande "strings" liste les chaînes de caractères dans les fichiers
#+ binaires.
# Sortie envoyée via un tube dans "grep", qui cherche la chaîne désirée.
do
echo $word
done
# Comme S.C. l'a indiqué, la boucle for ci-dessus pourrait être remplacée avec
#+ la chaîne
# strings "$2" | grep "$1" | tr -s "$IFS" '[\n*]'
# Essayez quelque chose comme "./bin-grep.sh mem /bin/ls" pour comprendre ce
#+ script.
exit 0
Un peu la même chose.
Afficher tous les utilisateurs du système
#!/bin/bash
# userlist.sh
FICHIER_MOTS_DE_PASSE=/etc/passwd
n=1 # Nombre d'utilisateurs
for nom in $(awk 'BEGIN{FS=":"}{print $1}' < "$FICHIER_MOTS_DE_PASSE" )
# Champ séparateur = : ^^^^^^
# Affiche le premier champ ^^^^^^^^
# Obtient l'entrée à partir du fichier ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
do
echo "UTILISATEUR #$n = $nom"
let "n += 1"
done
# UTILISATEUR #1 = root
# UTILISATEUR #2 = bin
# UTILISATEUR #3 = daemon
# ...
# UTILISATEUR #30 = bozo
exit 0
Un dernier exemple d'une [liste] résultant d'une substitution
de commande.
Rechercher les auteurs de tous les binaires d'un répertoire
#!/bin/bash
# findstring.sh:
# Cherche une chaîne de caractères particulière dans des binaires d'un
#+ répertoire particulier.
repertoire=/usr/bin/
chainef="Free Software Foundation" # Voir quels fichiers viennent de la FSF.
for fichier in $( find $repertoire -type f -name '*' | sort )
do
strings -f $fichier | grep "$chainef" | sed -e "s%$repertoire%%"
# Dans l'expression "sed", il est nécessaire de substituer le délimiteur
#+ standard "/" parce que "/" se trouve être un caractère filtré. Ne pas le
#+ faire provoque un message d'erreur (essayez).
done
exit 0
# Exercice (facile):
# ---------------
# Convertir ce script pour prendre en paramètres de ligne de commande les
#+ variables $repertoire et $chainef.
La sortie d'une boucle for peut être
envoyée via un tube à une ou plusieurs commandes.
Afficher les liens symboliques dans un répertoire
#!/bin/bash
# symlinks.sh: Liste les liens symboliques dans un répertoire.
repertoire=${1-`pwd`}
# Par défaut, le répertoire courant, si aucun autre n'a été spécifié.
# Equivalent au bloc de code ci-dessous.
# -----------------------------------------------------------------
# ARGS=1 # Attend un argument en ligne de commande.
#
# if [ $# -ne "$ARGS" ] # Si ce n'est pas 1 argument...
# then
# repertoire=`pwd` # répertoire courant
# else
# repertoire=$1
# fi
# -----------------------------------------------------------------
echo "Liens symboliques dans le répertoire \"$repertoire\""
for fichier in "$( find $repertoire -type l )" # -type l = liens symboliques
do
echo "$fichier"
done | sort # Sinon la liste de fichiers n'est pas trié.
# Comme Dominik 'Aeneas' Schnitzer l'indique, ne pas mettre entre guillemets
#+ $( find $repertoire -type l )
#+ fera échouer le script sur les noms de fichier comprenant des espaces.
# Même ceci ne prendra que le premier champ de chaque argument.
exit 0
Le stdout d'une boucle peut être redirigée vers un fichier, comme cette
légère modification du précédent exemple le montre.
Liens symboliques dans un répertoire, sauvés dans un fichier
#!/bin/bash
# symlinks.sh: Liste les liens symboliques dans un répertoire.
FICHIER_DE_SORTIE=liste.liens_symboliques # fichier de sauvegarde
repertoire=${1-`pwd`}
# Par défaut, le répertoire courant si aucun autre n'a été spécifié.
echo "liens symboliques dans le répertoire \"$repertoire\"" > "$FICHIER_DE_SORTIE"
echo "----------------------------------------------------" >> "$FICHIER_DE_SORTIE"
for fichier in "$( find $repertoire -type l )" # -type l = liens symboliques
do
echo "$fichier"
done | sort >> "$FICHIER_DE_SORTIE" # stdout de la boucle
# ^^^^^^^^^^^^^^^^^^ redirigé vers le fichier de sauvegarde.
exit 0
Il existe une autre syntaxe pour une boucle
for ressemblant fortement à celle du C. Elle nécessite
des parenthèses doubles.
Une boucle for à la C
#!/bin/bash
# Deux façons de compter jusqu'à 10.
echo
# Syntaxe standard.
for a in 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
do
echo -n "$a "
done
echo; echo
# +==========================================+
# Maintenant, faisons de même en utilisant une syntaxe C.
LIMITE=10
for ((a=1; a <= LIMITE ; a++)) # Double parenthèses, et "LIMITE" sans "$".
do
echo -n "$a "
done # Une construction empruntée à 'ksh93'.
echo; echo
# +=========================================================================+
# Utilisons l'opérateur "virgule" C pour incrémenter deux variables en même
#+ temps.
for ((a=1, b=1; a <= LIMITE ; a++, b++)) # La virgule chaîne les opérations.
do
echo -n "$a-$b "
done
echo; echo
exit 0
#!/bin/bash
ARGUMENTS_ATTENDUS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne $ARGUMENTS_ATTENDUS ]
# Vérifie le bon nombre d'arguments en ligne de commande.
then
echo "Usage: `basename $0` téléphone# fichier-texte"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [ ! -f "$2" ]
then
echo "Le fichier $2 n'est pas un fichier texte"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
fax make $2 # Crée des fichiers formatés pour le fax à partir de
#+ fichiers texte.
for fichier in $(ls $2.0*) # Concatène les fichiers convertis.
# Utilise le caractère joker dans la liste des variables.
do
fic="$fic $fichier"
done
efax -d /dev/ttyS3 -o1 -t "T$1" $fic # Fait le boulot.
# Comme S.C. l'a indiqué, la boucle for peut être supprimée avec
# efax -d /dev/ttyS3 -o1 -t "T$1" $2.0*
# mais ce n'est pas aussi instructif [grin].
exit 0
while Cette construction teste une condition au début de la boucle
et continue à boucler tant que la condition est vraie (renvoie un
0code de
sortie). Par opposition à une boucle for, une boucle
while trouve son utilité dans des situations où le
nombre de répétitions n'est pas connu dès le départ. while[condition] do commande... done Comme c'est le cas avec les boucles for/in,
placez le do sur la même ligne que le test de
la condition nécessite un point virgule. while[condition];do Notez que certaines boucles while
spécialisées, comme par exemple une construction getopts, dévie quelque peu
du modèle standard donné ici.
#!/bin/bash
echo
while [ "$var1" != "fin" ] # while teste "$var1" != "fin"
do # fonctionne aussi.
echo "Variable d'entrée #1 (quitte avec fin) "
read var1 # pas de 'read $var1' (pourquoi?).
echo "variable #1 = $var1" # A besoin des guillemets à cause du "#".
# Si l'entrée est 'fin', l'affiche ici.
# Ne teste pas la condition de fin avant de revenir en haut de la boucle.
echo
done
exit 0
Une boucle while peut avoir de multiples
conditions. Seule la condition finale détermine quand la boucle se
termine. Ceci nécessite une syntaxe de boucle légèrement
différente, malgré tout.
Boucle while avec de multiples conditions
#!/bin/bash
var1=unset
precedent=$var1
while echo "Variable précédente = $precedent"
echo
precedent=$var1
[ "$var1" != fin ] # Garde trace de ce que $var1 valait précédemment.
# Quatre conditions sur "while", mais seule la dernière contrôle la
#+ boucle.
# Le *dernier* code de sortie est celui qui compte.
do
echo "Variable d'entrée #1 (quitte avec fin) "
read var1
echo "variable #1 = $var1"
done
# Essayez de comprendre comment cela fonctionne.
# il y a un peu d'astuces.
exit 0
Comme pour une boucle for, une boucle
while peut employer une syntaxe identique à C
en utilisant la construction avec des parenthèses doubles (voir
aussi Manipulation, ç la façon du C, de variables).
Syntaxe à la C pour une boucle while
#!/bin/bash
# wh-loopc.sh: Compter jusqu'à 10 dans une boucle "while".
LIMITE=10
a=1
while [ "$a" -le $LIMITE ]
do
echo -n "$a "
let "a+=1"
done # Pas de surprise, jusqu'ici.
echo; echo
# +=================================================================+
# Maintenant, de nouveau mais avec une syntaxe C.
((a = 1)) # a=1
# Les doubles parenthèses permettent l'utilisation des espaces pour initialiser
#+ une variable, comme en C.
while (( a <= LIMITE )) # Doubles parenthèses, et pas de "$" devant la variable.
do
echo -n "$a "
((a += 1)) # let "a+=1"
# Oui, en effet.
# Les doubles parenthèses permettent d'incrémenter une variable avec une
#+ syntaxe style C.
done
echo
# Maintenant, les programmeurs C se sentent chez eux avec Bash.
exit 0
until Cette construction teste une condition au début de la boucle
et continue à boucler tant que la condition est fausse (l'opposé
de la boucle while). until[condition-est-vraie] do commande... done Notez qu'une boucle until teste la
condition de fin au début de la boucle, contrairement aux
constructions similaires dans certains langages de programmation.
Comme c'est la cas avec les boucles for/in,
placez do sur la même ligne que le test de la
condition nécessite un point virgule. until[condition-est-vraie];do
Boucle until
#!/bin/bash
until [ "$var1" = fin ] # Condition du test ici, en haut de la boucle.
do
echo "Variable d'entrée #1 "
echo "(fin pour sortir)"
read var1
echo "variable #1 = $var1"
done
exit 0
Boucles imbriquées
Une boucle imbriquée est une boucle dans une boucle, une boucle
à l'intérieur du corps d'une autre boucle. Ce qui se passe est que le
premier tour de la boucle externe déclenche la boucle interne, qui
s'exécute jusqu'au bout. Puis le deuxième tout de la boucle externe
déclenche la boucle interne une nouvelle fois. Ceci se répète jusqu'à
ce que la boucle externe termine. Bien sûr, un
break à l'intérieur de la boucle interne ou externe
peut interrompre ce processus.
Boucles imbriquées
#!/bin/bash
# Boucles "for" imbriquées.
externe=1 # Initialisation du compteur de la boucle externe.
# Début de la boucle externe.
for a in 1 2 3 4 5
do
echo "Tour $externe dans la boucle externe."
echo "------------------------------"
interne=1 # Initialisation du compteur de la boucle interne.
# Début de la boucle interne.
for b in 1 2 3 4 5
do
echo "Tour $interne dans la boucle interne."
let "interne+=1" # Incrémentation du compteur de la boucle interne.
done
# Fin de la boucle interne.
let "externe+=1" # Incrémentation du compteur de la boucle externe.
echo # Espace à chaque sortie de la boucle externe.
done
# Fin de la boucle externe.
exit 0
break Les commandes de contrôle de boucle break
et continue(22)
correspondent exactement à leur contre partie dans d'autres
langages de programmation. La commande break
termine la boucle (en sort), alors que
continue fait un saut à la prochaine itération
de la boucle, oubliant les commandes restantes dans ce cycle
particulier de la boucle.
Effets de break et
continue dans une boucle
#!/bin/bash
LIMITE=19 # Limite haute.
echo
echo "Affiche les nombres de 1 à 20 (mais pas 3 et 11)."
a=0
while [ $a -le "$LIMITE" ]
do
a=$(($a+1))
if [ "$a" -eq 3 ] || [ "$a" -eq 11 ] # Exclut 3 et 11
then
continue # Continue avec un nouvelle itération de la boucle.
fi
echo -n "$a "
done
# Exercice:
# Pourquoi la boucle affiche-t'elle jusqu'au 20?
echo; echo
echo "Affiche les nombres de 1 à 20, mais quelque chose se passe après 2."
##################################################################
# Même boucle, mais en substituant 'continue' par 'break'.
a=0
while [ "$a" -le "$LIMITE" ]
do
a=$(($a+1))
if [ "$a" -gt 2 ]
then
break # Ne continue pas le reste de la boucle.
fi
echo -n "$a "
done
echo; echo; echo
exit 0
La commande break peut de façon optionnelle
prendre un paramètre. Un simple break termine
seulement la boucle interne où elle est incluse mais un
break N sortira de
N niveaux de boucle.
Sortir de plusieurs niveaux de boucle
#!/bin/bash
# break-levels.sh: Sortir des boucles.
# "break N" sort de N niveaux de boucles.
for boucleexterne in 1 2 3 4 5
do
echo -n "Groupe $boucleexterne: "
for boucleinterne in 1 2 3 4 5
do
echo -n "$boucleinterne "
if [ "$boucleinterne" -eq 3 ]
then
break # Essayez break 2 pour voir ce qui se passe.
# (Sort des boucles internes et externes.)
fi
done
echo
done
echo
exit 0
La commande continue, similaire à
break, prend un paramètre de façon optionnelle.
Un simple continue court-circuite l'itération courante et commence la prochaine itération de la boucle dans laquelle elle se trouve. Un
continue N termine toutes les itérations à
partir de son niveau de boucle et continue avec l'itération de
la boucle N niveaux au-dessus.
Continuer à un plus haut niveau de boucle
#!/bin/bash
# La commande "continue N", continue jusqu'au niveau de boucle N.
for exterieur in I II III IV V # Boucle extérieure
do
echo; echo -n "Groupe $exterieur: "
for interieur in 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 # Boucle intérieure
do
if [ "$interieur" -eq 7 ]
then
continue 2 # Continue la boucle au deuxième niveau, c'est-à-dire la
#+ boucle extérieure.
# Remplacez la ligne ci-dessus avec un simple "continue"
# pour voir le comportement normal de la boucle.
fi
echo -n "$interieur " # 8 9 10 ne s'afficheront jamais.
done
done
echo; echo
# Exercice:
# Parvenir à un emploi utile pour "continue N" dans un script.
exit 0
Utiliser continue N dans une tâche courante
# Albert Reiner gives an example of how to use "continue N":
# ---------------------------------------------------------
# Suppose I have a large number of jobs that need to be run, with
#+ any data that is to be treated in files of a given name pattern in a
#+ directory. There are several machines that access this directory, and
#+ I want to distribute the work over these different boxen. Then I
#+ usually nohup something like the following on every box:
while true
do
for n in .iso.*
do
[ "$n" = ".iso.opts" ] && continue
beta=${n#.iso.}
[ -r .Iso.$beta ] && continue
[ -r .lock.$beta ] && sleep 10 && continue
lockfile -r0 .lock.$beta || continue
echo -n "$beta: " `date`
run-isotherm $beta
date
ls -alF .Iso.$beta
[ -r .Iso.$beta ] && rm -f .lock.$beta
continue 2
done
break
done
# The details, in particular the sleep N, are particular to my
#+ application, but the general pattern is:
while true
do
for job in {pattern}
do
{job already done or running} && continue
{mark job as running, do job, mark job as done}
continue 2
done
break # Or something like `sleep 600' to avoid termination.
done
# This way the script will stop only when there are no more jobs to do
#+ (including jobs that were added during runtime). Through the use
#+ of appropriate lockfiles it can be run on several machines
#+ concurrently without duplication of calculations [which run a couple
#+ of hours in my case, so I really want to avoid this]. Also, as search
#+ always starts again from the beginning, one can encode priorities in
#+ the file names. Of course, one could also do this without `continue 2',
#+ but then one would have to actually check whether or not some job
#+ was done (so that we should immediately look for the next job) or not
#+ (in which case we terminate or sleep for a long time before checking
#+ for a new job).
Attention:La construction continue N est
difficile à comprendre et complexe à utiliser dans tous les
contextes. Il est probablement raisonnable de l'éviter.
Tests et branchements
Les constructions case et
select ne sont pas techniquement des boucles puisqu'
elles n'exécutent pas un bloc de code de façon itérative. Néanmoins,
comme les boucles, elles orientent le flot d'exécution du programme
suivant certaines conditions au début ou à la fin du bloc.
case (in) / esac La construction case est l'équivalent shell
de switch en C/C++. Elle permet le branchement vers un bloc parmi
un certain nombre de blocs de code, suivant des tests de
condition. Elle agit comme une espèce de raccourcis pour de
multiples instructions if/then/else et est un outil
approprié pour la création de menus. case"$variable"in
"$condition1" ) commande... ;;
"$condition2" ) commande... ;;
esac
Remarque:Protéger les variables n'est pas
obligatoire car la séparation de mots n'est pas
effective.
Chaque ligne de test se termine avec une
parenthèse droite ).
Chaque bloc de conditions termine avec un
double points virgule ;;.
Le bloc case entier se
termine avec un esac
(case épelé à l'envers).
Utiliser case
#!/bin/bash
echo; echo "Appuyez sur une touche, puis faites ENTER."
read Touche
case "$Touche" in
[a-z] ) echo "Lettre minuscule";;
[A-Z] ) echo "Lettre majuscule";;
[0-9] ) echo "Nombre";;
* ) echo "Ponctuation, espace blanc ou autre";;
esac # Permet un ensemble de caractères dans des [crochets].
# Exercice:
# --------
# Ce script accepte un simple appui sur une touche, puis se termine.
# Modifiez le script pour qu'il accepte une saisie continue,
# rapportez chaque appui sur une touche, et terminez lors de l'appui sur "X".
# Astuce: mettre tout dans une boucle "while".
exit 0
Créer des menus en utilisant case
#!/bin/bash
# Base de données d'adresse.
clear # Efface l'écran.
echo " Liste de Contacts"
echo " -----------------"
echo "Choisissez une des personnes suivantes:"
echo
echo "[E]vans, Roland"
echo "[J]ones, Mildred"
echo "[S]mith, Julie"
echo "[Z]ane, Morris"
echo
read personne
case "$person" in
# Notez que la variable est entre guillemets.
"E" | "e" )
# Accepte les entrées en majuscule ou minuscule.
echo
echo "Roland Evans"
echo "4321 Floppy Dr."
echo "Hardscrabble, CO 80753"
echo "(303) 734-9874"
echo "(303) 734-9892 fax"
echo "revans@zzy.net"
echo "Business partner & old friend"
;;
# Notez le double point-virgule pour terminer chaque option.
"J" | "j" )
echo
echo "Mildred Jones"
echo "249 E. 7th St., Apt. 19"
echo "New York, NY 10009"
echo "(212) 533-2814"
echo "(212) 533-9972 fax"
echo "milliej@loisaida.com"
echo "Girlfriend"
echo "Birthday: Feb. 11"
;;
# Ajoutez de l'info pour Smith & Zane plus tard.
* )
# Option par défaut.
# Entrée vide (en appuyant uniquement sur la touche RETURN) vient ici aussi.
echo
echo "Pas encore dans la base de données."
;;
esac
echo
# Exercice:
# --------
# Modifier le script pour qu'il accepte une saisie continue,
#+ au lieu de s'arrêter après avoir affiché une seule adresse.
exit 0
Une utilisation exceptionnellement intelligente de
case concerne le test des paramètres de ligne
de commande.
Utiliser la substitution de commandes pour générer la
variable case
#!/bin/bash
# Utilisation de la substitution de commandes pour générer une variable "case".
case $( arch ) in # "arch" renvoie l'architecture de la machine.
i386 ) echo "Machine 80386";;
i486 ) echo "Machine 80486";;
i586 ) echo "Machine Pentium";;
i686 ) echo "Machine Pentium2+";;
* ) echo "Autre type de machine";;
esac
exit 0
Une construction case peut filtrer les
chaînes sur des paramètres de remplacement.
Simple correspondance de chaîne
#!/bin/bash
# match-string.sh: simple correspondance de chaînes de caractères
chaines_correspondent ()
{
CORRESPOND=0
CORRESPOND_PAS=90
PARAMS=2 # La fonction requiert deux arguments.
MAUVAIS_PARAMS=91
[ $# -eq $PARAMS ] || return $MAUVAIS_PARAMS
case "$1" in
"$2") return $CORRESPOND;;
* ) return $CORRESPOND_PAS;;
esac
}
a=un
b=deux
c=trois
d=deux
chaines_correspondent $a # mauvais nombre de paramètres
echo $? # 91
chaines_correspondent $a $b # pas de correspondance
echo $? # 90
chaines_correspondent $b $d # correspondance
echo $? # 0
exit 0
Vérification d'une entrée alphabétique
#!/bin/bash
# isalpha.sh: Utiliser une structure "case" pour filtrer une chaîne de
#+ caractères.
SUCCES=0
ECHEC=-1
est_alpha () # Teste si le *premier caractère* de la chaîne est alphabétique.
{
if [ -z "$1" ] # Pas d'argument passé?
then
return $ECHEC
fi
case "$1" in
[a-zA-Z]*) return $SUCCES;; # Commence avec une lettre?
* ) return $ECHEC;;
esac
} # Comparer ceci avec la fonction "isalpha ()" en C.
est_alpha2 () # Teste si la *chaîne entière* est alphabétique.
{
[ $# -eq 1 ] || return $ECHEC
case $1 in
*[!a-zA-Z]*|"") return $ECHEC;;
*) return $SUCCES;;
esac
}
est_numerique () # Teste si la *chaîne entière* est numérique.
{ # En d'autres mots, teste si la variable est de type entier.
[ $# -eq 1 ] || return $ECHEC
case $1 in
*[!0-9]*|"") return $ECHEC;;
*) return $SUCCES;;
esac
}
verif_var () # Interface à est_alpha ().
{
if est_alpha "$@"
then
echo "\"$*\" commence avec un caractère alpha."
if est_alpha2 "$@"
then # Aucune raison de tester si le premier caractère est non alpha.
echo "\"$*\" contient seulement des caractères alpha."
else
echo "\"$*\" contient au moins un caractère non alpha."
fi
else
echo "\"$*\" commence avec un caractère non alpha."
# Aussi "non alpha" si aucun argument n'est passé.
fi
echo
}
verif_numerique () # Interface à est_numerique ().
{
if est_numerique "$@"
then
echo "\"$*\" contient seulement des chiffres [0 - 9]."
else
echo "\"$*\" a au moins un caractère qui n'est pas un chiffre."
fi
echo
}
a=23skidoo
b=H3llo
c=-What?
d=What?
e=`echo $b` # Substitution de commandes.
f=AbcDef
g=27234
h=27a34
i=27.34
verif_var $a
verif_var $b
verif_var $c
verif_var $d
verif_var $e
verif_var $f
verif_var # Pas d'argument passé, donc qu'arrive-t'il?
#
verif_numerique $g
verif_numerique $h
verif_numerique $i
exit 0 # Script amélioré par S.C.
# Exercice:
# --------
# Ecrire une fonction 'est_flottant ()' qui teste les nombres en virgules
#+ flottantes.
# Astuce: La fonction duplique 'est_numerique ()',
#+ mais ajoute un test pour le point décimal nécessaire.
select La construction select, adoptée du Korn
Shell, est encore un autre outil pour construire les menus. selectvariable[in liste] do commande... break done Ceci demande à l'utilisateur d'entrer un des choix présentés
dans la variable liste. Notez que select
utilise l'invite PS3 (#? ) par
défaut mais que ceci peut être changé.
Créer des menus en utilisant select
#!/bin/bash
PS3='Choisissez votre légume favori: ' # Affiche l'invite.
echo
select legume in "haricot" "carotte" "patate" "ognion" "rutabaga"
do
echo
echo "Votre légume favori est $legume."
echo
break # si il n'y avait pas de 'break' ici, il continuerait à tourner sans
#+ fin.
done
exit 0
Si une
liste in
est omise, alors select utilise la liste des
arguments en ligne de commandes ($@) passée au
script ou à la fonction dans lequel la construction
select est intégrée.Comparez ceci au comportement de la construction
forvariable[in liste]
avec
in liste
omis.
Créer des menus en utilisant select dans une fonction
#!/bin/bash
PS3='Choisissez votre légume favori: '
echo
choix_entre()
{
select legume
# [in list] omise, donc 'select' utilise les arguments passés à la fonction.
do
echo
echo "Votre légume favori est $vegetable."
echo
break
done
}
choix_entre haricot riz carotte radis tomate épinard
# $1 $2 $3 $4 $5 $6
# passé à la fonction choix_entre()
exit 0
Une commande intégrée
est une commande contenue dans la boîte à outils de
Bash, elle est donc litéralement intégrée. C'est
soit pour des raisons de performance -- les commandes intégrées s'exécutent
plus rapidement que les commandes externes, qui nécessitent habituellement
de dupliquer le processus -- soit parce qu'une commande intégrée spécifique
a besoin d'un accès direct aux variables internes du shell.
Quand une commande ou le shell lui-même débute un
processus fils pour réaliser une tâche, cela s'appelle
un fork. Ce nouveau processus est le
"fils"
, et le processus qui l'a
lancé est le
"père"
.
Pendant que le processus fils fait son
travail, le processus père est toujours
en cours d'exécution.
Généralement, une commande intégrée
Bash ne lance pas un sous-processus lorsqu'il s'exécute à
partir d'un script. Une commande système externe ou un filtre
dans un script va généralement lancer
un sous-processus.
Une commande intégrée peut être le synonyme d'une commande
système du même nom, mais Bash la réimplémente en interne. Par
exemple, la commande Bash echo n'est pas la
même que /bin/echo, bien que leurs comportements
soient pratiquement identiques.
Un mot clé
est un mot, une expression ou un opérateur réservé.
Les mots clés ont une signification particulière pour le shell
et sont en fait les blocs permettant la construction de la syntaxe
du shell. Comme exemple,
"for"
,
"while"
,
"do"
et
"!"
sont des mots clés. Identiques à une
commande intégrée, un mot clé est codé en dur
dans Bash, mais, contrairement à une commande intégrée, un mot clé
n'est pas en lui-même une commande, mais fait partie d'un ensemble plus
large de commandes.
(23)
echo envoie (vers stdout) une expression
ou une variable (voir Affectation de variable et substitution ).
Un echo nécessite l'option
-e pour afficher des séquences d'échappement. Voir
Caractères d'échappement.Normalement, chaque commande echo envoie
un retour à la ligne, mais l'option -n désactive
ce comportement.
Remarque:Un echo peut être utilisé pour envoyer des
informations à un ensemble de commandes via un tube.
Remarque:
Remarque:Un echo, en combinaison avec une
substitution de commande
peut configurer une variable.
Remarque:
bash$ ls -l /usr/share/apps/kjezz/sounds -rw-r--r-- 1 root root 1407 Nov 7 2000 reflect.au
-rw-r--r-- 1 root root 362 Nov 7 2000 seconds.au bash$ echo `ls -l /usr/share/apps/kjezz/sounds` total 40 -rw-r--r-- 1 root root 716 Nov 7 2000 reflect.au -rw-r--r-- 1 root root 362 Nov 7 2000 seconds.au
Remarque:Cette commande est une commande intégrée au shell, et n'est pas
identique à /bin/echo, bien que son comportement
soit similaire.
Remarque:
bash$ type -a echo echo is a shell builtin
echo is /bin/echo
printf La commande printf, un print formaté, est un
echo amélioré. C'est une variante limitée de la fonction
printf() en langage C, et sa syntaxe est
quelque peu différente. printfformat-string...parameter... Il s'agit de la version intégrée à Bash de la commande
/bin/printf ou
/usr/bin/printf. Voir la page de manuel
pour printf (la commande système)
pour un éclairage détaillé.
Attention:Les anciennes versions de Bash peuvent ne pas
supporter printf.
printf en action
#!/bin/bash
# printf demo
PI=3.14159265358979
ConstanteDecimale=31373
Message1="Greetings,"
Message2="Earthling."
echo
printf "Pi avec deux décimales = %1.2f" $PI
echo
printf "Pi avec neuf décimales = %1.9f" $PI # Il arrondit même correctement.
printf "\n" # Affiche un retour chariot.
# équivalent à 'echo'.
printf "Constante = \t%d\n" $ConstanteDecimale # Insert une tabulation (\t)
printf "%s %s \n" $Message1 $Message2
echo
# ==========================================#
# Simulation de la fonction C, 'sprintf'.
# Chager une variable avec une chaîne de caractères formatée.
echo
Pi12=$(printf "%1.12f" $PI)
echo "Pi avec 12 décimales = $Pi12"
Msg=`printf "%s %s \n" $Message1 $Message2`
echo $Msg; echo $Msg
# La fonction 'sprintf' est maintenant accessible en tant que module chargeable
#+ de Bash, mais ce n'est pas portable.
exit 0
Formatter les messages d'erreur est une application utile de
printf
read
"Lit"
la valeur
d'une variable à partir de stdin, c'est-à-dire
récupère interactivement les entrées à partir du clavier. L'option
-a permet à read
d'obtenir des valeurs tableau (voir Quelques propriétés spéciales des tableaux).
Affectation d'une variable, en utilisant read
#!/bin/bash
echo -n "Entrez la valeur de la variable 'var1': "
# L'option -n pour echo supprime le retour chariot.
read var1
# Notez qu'il n'y a pas de '$' devant var1, car elle est en train d'être
#+ initialisée.
echo "var1 = $var1"
echo
# Une simple instruction 'read' peut initialiser plusieurs variables.
echo -n "Entrez les valeurs des variables 'var2' et 'var3' (séparées par des espaces ou des tabulations): "
read var2 var3
echo "var2 = $var2 var3 = $var3"
# Si vous entrez seulement une valeur, le(s) autre(s) variable(s) resteront
#+ non initialisées (null).
exit 0
Un read sans variable associée utilise en entrée
la valeur de la variable par dédiée $REPLY.
Qu'arrive-t'il quand read n'a pas de
variable
#!/bin/bash
echo
# -------------------------- #
# Premier bloc de code.
echo -n "Entrez une valeur: "
read var
echo "\"var\" = "$var""
# Tout se passe comme convenu.
# -------------------------- #
echo
echo -n "Entrez une nouvelle valeur: "
read # Aucune variable n'est donnée à 'read', donc...
#+ L'entrée de 'read' est affectée à la variable par défaut, $REPLY.
var="$REPLY"
echo "\"var\" = "$var""
# Ceci est équivalent au premier bloc de code.
echo
exit 0
Normalement, entrer un
\
supprime le retour chariot lors de la saisie suite à un
read. Avec l'option -r,
un caractère
\
saisi sera interprété
literalement.
Entrée à plusieurs lignes par read
#!/bin/bash
echo
echo "Entrez une chaîne de caractères terminée par un \\, puis appuyez sur ENTER."
echo "Ensuite, entrez une deuxième chaîne de caractères, et encore une fois appuyez sur ENTER."
read var1 # Le "\" supprime le retour chariot, lors de la lecture de "var1".
# première ligne \
# deuxième ligne
echo "var1 = $var1"
# var1 = première ligne deuxième ligne
# Pour chaque ligne terminée par un "\",
#+ vous obtenez une invite sur la ligne suivante pour continuer votre entrée
#+ dans var1.
echo; echo
echo "Entrez une autre chaîne de caractères terminée par un \\ , puis appuyez sur ENTER."
read -r var2 # L'option -r fait que le "\" est lu littéralement.
# première ligne \
echo "var2 = $var2"
# var2 = première ligne \
# L'entrée de données se termine avec le premier ENTER.
echo
exit 0
La commande read a quelques options
intéressantes permettant d'afficher une invite et même de lire des
frappes clavier sans appuyer sur ENTER.L'option -n pour read
permet aussi la détection des flèches de direction
et certaines des autres touches inhabituelles.
Détecter les flèches de direction
#!/bin/bash
# arrow-detect.sh: Détecte les flèches du clavier et quelques autres touches.
# Merci, Sandro Magi, pour m'avoir montré comment faire.
# --------------------------------------------
# Codes générés par l'appui sur les touches.
flechehaut='\[A'
flechebas='\[B'
flechedroite='\[C'
flechegauche='\[D'
insert='\[2'
delete='\[3'
# --------------------------------------------
SUCCES=0
AUTRE=65
echo -n "Appuyer sur une touche... "
# Il est possible qu'il faille appuyer aussi sur ENTER si une touche non gérée
#+ ici est utilisée.
read -n3 touche # Lit 3 caractères.
echo -n "$touche" | grep "$flechehaut" # Vérifie si un code est détecté.
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche flèche haut."
exit $SUCCES
fi
echo -n "$touche" | grep "$flechebas"
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche flèche bas."
exit $SUCCES
fi
echo -n "$touche" | grep "$flechedroite"
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche flèche droite."
exit $SUCCES
fi
echo -n "$touche" | grep "$flechegauche"
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche flèche gauche."
exit $SUCCES
fi
echo -n "$touche" | grep "$insert"
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche \"Insert\"."
exit $SUCCES
fi
echo -n "$touche" | grep "$delete"
if [ "$?" -eq $SUCCES ]
then
echo "Appui sur la touche \"Delete\"."
exit $SUCCES
fi
echo "Autre touche."
exit $AUTRE
# Exercices:
# ---------
# 1) Simplifier ce script en ré-écrivant de multiples tests "if" en une
#+ construction 'case'.
# 2) Ajouter la détection des touches "Home", "End", "PgUp" et "PgDn".
L'option -t pour read
permet des réponses dépendantes du temps (voir read avec délai).La commande read peut aussi
"lire"
l'entrée à partir d'un fichier
redirigé vers
stdin. Si le fichier contient
plus d'une ligne, seule la première ligne est affectée à la
variable. Si read a plus d'un paramètres,
alors chacune des variables se voit assignée une suite de mots
séparés par des espaces blancs.
Attention!
Utiliser read avec la
redirection de fichier
#!/bin/bash
read var1 fichier-donnees
echo "var1 = $var1"
# var1 initialisée avec la première ligne du fichier d'entrées "fichier-donnees"
read var2 var3 fichier-donnees
echo "var2 = $var2 var3 = $var3"
# Notez le comportement non intuitif de "read" ici.
# 1) Revient au début du fichier d'entrée.
# 2) Chaque variable est maintenant initialisée avec une chaîne correspondante,
# séparée par des espaces blancs, plutôt qu'avec une ligne complète de texte.
# 3) La variable finale obtient le reste de la ligne.
# 4) S'il existe plus de variables à initialiser que de chaînes terminées par un
# un espace blanc sur la première ligne du fichier, alors les variables
# supplémentaires restent vides.
echo "------------------------------------------------"
# Comment résoudre le problème ci-dessus avec une boucle:
while read ligne
do
echo "$ligne"
done fichier-donnees
# Merci à Heiner Steven de nous l'avoir proposé.
echo "------------------------------------------------"
# Utilisez $IFS (variable comprenant le séparateur interne de fichier, soit
#+ Internal File Separator) pour diviser une ligne d'entrée pour "read", si vous
#+ ne voulez pas des espaces blancs par défaut.
echo "Liste de tous les utilisateurs:"
OIFS=$IFS; IFS=: # /etc/passwd utilise ":" comme séparateur de champ.
while read nom motpasse uid gid nomcomplet ignore
do
echo "$nom ($nomcomplet)"
done /etc/passwd # Redirection d'entrées/sorties.
IFS=$OIFS # Restaure l'$IFS original.
# Cette astuce vient aussi de Heiner Steven.
# Initialiser la variable $IFS à l'intérieur même de la boucle élimine le
#+ besoin d'enregistrer l'$IFS originale dans une variable temporaire.
# Merci à Dim Segebart de nous l'avoir indiqué.
echo "------------------------------------------------"
echo "Liste de tous les utilisateurs:"
while IFS=: read nom motpasse uid gid nomcomplet ignore
do
echo "$nom ($nomcomplet)"
done /etc/passwd # Redirection d'entrées/sorties.
echo
echo "\$IFS vaut toujours $IFS"
exit 0
Remarque:Envoyer la sortie d'un tube
vers une commande read, en utilisant echo pour configurer les échouera.
Remarque:Néanmoins, envoyer la sortie du tube d'un cat semble fonctionner.
cd La commande familière de changement de répertoire,
cd, trouve son intérêt dans les scripts où l'exécution
d'une commande requiert d'être dans un répertoire spécifié.
[à partir de l'exemple précédemment cité
d'Alan Cox]L'option -P (physique) pour
cd fait qu'il ignore les liens symboliques.
cd - change le répertoire par $OLDPWD, l'ancien répertoire.
pwd Print Working Directory (NdT: Affiche le répertoire
courant). Cela donne le répertoire courant de l'utilisateur
(ou du script) (voir Modifier le répertoire courant). L'effet est identique
à la lecture de la varibale intégrée $PWD.
pushd Cette ensemble de commandes est un mécanisme pour
enregistrer les répertoires de travail, un moyen pour revenir en
arrière ou aller en avant suivant les répertoires d'une manière
ordonnée. Une pile LIFO est utilisée pour conserver la trace des
noms de répertoires. Des options permettent diverses manipulations
sur la pile de répertoires.pushd
nom-rep enregistre le chemin de
nom-rep dans la pile de répertoires
et change le répertoire courant par
rep-dirpopd supprime
(enlève du haut) le chemin du dernier répertoire et, en même
temps, change de répertoire courant par celui qui vient d'être
récupéré dans la pile.dirs liste le contenu de la pile de
répertoires (comparez ceci avec la variable $DIRSTACK).
Une commande pushd ou
popd fonctionnant va automatiquement appeler
dirs.Les scripts requérant différents changements du répertoire
courant sans coder en dur les changements de nom de répertoire
peuvent faire un bon usage de ces commandes. Notez que la variable
tableau implicite $DIRSTACK, accessible depuis
un script, tient le contenu de la pile des répertoires.
Modifier le répertoire courant
#!/bin/bash
rep1=/usr/local
rep2=/var/spool
pushd $rep1
# Fera un 'dirs' automatiquement (liste la pile des répertoires sur stdout).
echo "Maintenant dans le répertoire `pwd`." # Utilise les guillemets inverses
# pour 'pwd'.
# Maintenant, faisons certaines choses dans le répertoire 'rep1'.
pushd $rep2
echo "Maintenant dans le répertoire `pwd`."
# Maintenant, faisons certaines choses dans le répertoire 'rep2'.
echo "L'entrée supérieure du tableau DIRSTACK est $DIRSTACK."
popd
echo "Maintenant revenu dans le répertoire `pwd`."
# Maintenant, faisons certaines choses de plus dans le répertoire 'rep1'.
popd
echo "Maintenant revenu dans le répertoire original `pwd`."
exit 0
let La commande let permet les opérations
arithmétiques sur des variables. Dans la majorité des cas, il
fonctionne comme une version simplifiée de
expr.
Laisser let faire un peu d'arithmétique.
#!/bin/bash
echo
let a=11 # Identique à 'a=11'
let a=a+5 # Equivalent à let "a = a + 5"
# (double guillemets et espaces pour le rendre plus lisible)
echo "11 + 5 = $a"
let "a <<= 3" # Equivalent à let "a = a << 3"
echo "\"\$a\" (=16) décalé de 3 places = $a"
let "a /= 4" # Equivalent à let "a = a / 4"
echo "128 / 4 = $a"
let "a -= 5" # Equivalent à let "a = a - 5"
echo "32 - 5 = $a"
let "a = a * 10" # Equivalent à let "a = a * 10"
echo "27 * 10 = $a"
let "a %= 8" # Equivalent à let "a = a % 8"
echo "270 modulo 8 = $a (270 / 8 = 33, reste $a)"
echo
exit 0
eval
eval arg1 [arg2] ... [argN]
Transforme en commande les arguments de la liste (utile pour
générer du code dans un script).
Montrer l'effet d'eval
#!/bin/bash
y=`eval ls -l` # Similaire à y=`ls -l`
echo $y # mais les retours chariot sont supprimés parce que la variable
# n'est pas entre guillemets.
echo
echo "$y" # Les retours chariot sont préservés lorsque la variable se
# trouve entre guillemets.
echo; echo
y=`eval df` # Similaaire à y=`df`
echo $y # mais les retours chariot ont été supprimés.
# Quand LF n'est pas préservé, cela peut être plus simple d'analyser la sortie,
#+ en utilisant des outils comme "awk".
exit 0
Forcer une déconnexion
#!/bin/bash
y=`eval ps ax | sed -n '/ppp/p' | awk '{ print $1 }'`
# Trouve le numéro de processus de 'ppp'.
kill -9 $y # Le tue.
# Les lignes ci-dessus peuvent être remplacées par
# kill -9 `ps ax | awk '/ppp/ { print $1 }'
chmod 666 /dev/ttyS3
# Faire un SIGKILL sur ppp modifie les droits sur le port série.
# Les restaure à leur état initial.
rm /var/lock/LCK..ttyS3 # Supprime le fichier de verrouillage du port série.
exit 0
Une version de rot13
#!/bin/bash
# Une version de "rot13" utilisant 'eval'.
# Comparez à l'exemple "rot13.sh".
setvar_rot_13() # "rot13" scrambling
{
local nomvar=$1 valeurvar=$2
eval $nomvar='$(echo "$valeurvar" | tr a-z n-za-m)'
}
setvar_rot_13 var "foobar" # Lancez "foobar" avec rot13.
echo $var # sbbone
echo $var | tr a-z n-za-m # foobar
# Revenu à la variable originale.
# Exemple de Stephane Chazelas.
exit 0
Rory Winston a apporté sa contribution en donnant un autre
exemple de l'utilité de la commande eval.
Utiliser eval pour forcer une substitution
de variable dans un script Perl
In the Perl script "test.pl":
...
my $WEBROOT = WEBROOT_PATH;
...
To force variable substitution try:
$export WEBROOT_PATH=/usr/local/webroot
$sed 's/WEBROOT_PATH/$WEBROOT_PATH/' test.pl out
But this just gives:
my $WEBROOT = $WEBROOT_PATH;
However:
$export WEBROOT_PATH=/usr/local/webroot
$eval sed 's/WEBROOT_PATH/$WEBROOT_PATH/' test.pl out
# ====
That works fine, and gives the expected substitution:
my $WEBROOT = /usr/local/webroot
Attention:La commande eval est risquée, et
devrait normalement être évitée quand il existe une alternative
raisonnable. Un
eval $COMMANDES
exécute le
contenu de COMMANDES, qui pourrait
contenir des surprises désagréables comme rm -rf
*. Lancer eval sur un code inconnu
écrit par des personnes inconnues vous fait prendre des risques
importants.
set La commande set modifie la
valeur de variables internes au script. Une utilisation est
de basculer des options
qui aident à déterminer le comportement du script. Une
autre application est de réinitialiser les paramètres de position qu'un
script voit en résultat d'une commande (
set
`commande`
). Le script peut ensuite analyser les
champs de la sortie de la commande.
Utiliser set avec les paramètres de
position
#!/bin/bash
# script "set-test"
# Appeler ce script avec trois paramètres en ligne de commande,
# par exemple, "./set-test un deux trois".
echo
echo "Paramètres de position avant set \`uname -a\` :"
echo "Argument #1 = $1"
echo "Argument #2 = $2"
echo "Argument #3 = $3"
set `uname -a` # Configure les paramètres de position par rapport à la sortie
# de la commande `uname -a`
echo $_ # inconnu
# Drapeaux initialisés dans le script.
echo "Paramètres de position après set \`uname -a\` :"
# $1, $2, $3, etc. reinitialisés suivant le résultat de `uname -a`
echo "Champ #1 de 'uname -a' = $1"
echo "Champ #2 de 'uname -a' = $2"
echo "Champ #3 de 'uname -a' = $3"
echo ---
echo $_ # ---
echo
exit 0
Invoquer set sans aucune option ou argument
liste simplement toutes les variables d'environnement ainsi que d'autres variables
qui ont été initialisées.
bash$ set AUTHORCOPY=/home/bozo/posts
BASH=/bin/bash
BASH_VERSION=$'2.05.8(1)-release'
...
XAUTHORITY=/home/bozo/.Xauthority
_=/etc/bashrc
variable22=abc
variable23=xzy
Utiliser set avec l'option --
affecte explicitement le contenu d'une variable aux paramètres
de position. Quand aucune variable ne suit --,
cela déconfigure les paramètres de positions.
Réaffecter les paramètres de position
#!/bin/bash
variable="un deux trois quatre cinq"
set -- $variable
# Initialise les paramètres de position suivant le contenu de "$variable".
premier_param=$1
deuxieme_param=$2
shift; shift # Shift fait passer les deux premiers paramètres de position.
params_restant="$*"
echo
echo "premier paramètre = $premier_param" # un
echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # deux
echo "paramètres restants = $params_restant" # trois quatre cinq
echo; echo
# De nouveau.
set -- $variable
premier_param=$1
deuxieme_param=$2
echo "premier paramètre = $premier_param" # un
echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # deux
# ======================================================
set --
# Désinitialise les paramètres de position si aucune variable n'est spécifiée.
premier_param=$1
deuxieme_param=$2
echo "premier paramètre = $premier_param" # (valeur null)
echo "deuxième paramètre = $deuxieme_param" # (valeur null)
exit 0
unset La commande unset supprime
une variable shell, en y affectant réellement la valeur
null. Notez que cette commande n'affecte
pas les paramètres de position.
bash$ unset PATH bash$ echo $PATH bash$
Déconfigurer une variable
#!/bin/bash
# unset.sh: Dés-initialiser une variable.
variable=hello # Initialisée.
echo "variable = $variable"
unset variable # Dés-initialisée.
# Même effet que variable=
echo "(unset) variable = $variable" # $variable est null.
exit 0
export La commande export rend disponibles
des variables aux processus fils du script ou shell en cours
d'exécution. Malheureusement, il n'existe pas de moyen pour
exporter des variables au processus père.
Une utilisation importante de la commande export
est dans les fichiers de
démarrage, pour initialiser et rendre accessible les
variables d'environnement aux
processus utilisateur suivants.
Utiliser export pour passer une variable
à un script awk embarqué
#!/bin/bash
# Encore une autre version du script "column totaler" (col-totaler.sh)
# qui ajoute une colonne spécifiée (de nombres) dans le fichier cible.
# Il utilise l'environnement pour passer une variable de script à 'awk'.
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ] # Vérifie le bon nombre d'arguments de la ligne de
# commande.
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier numéro_colonne"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
nomfichier=$1
numero_colonne=$2
#===== Identique au script original, jusqu'à ce point =====#
export numero_colonne
# Exporte le numéro de colonne dans l'environnement, de façon à ce qu'il soit
#+ disponible plus tard.
# Début du script awk.
# ------------------------------------------------
awk '{ total += $ENVIRON["numero_colonne"]
}
END { print total }' $nomfichier
# ------------------------------------------------
# Fin du script awk.
# Merci, Stephane Chazelas.
exit 0
Astuce:Il est possible d'initialiser et d'exporter des variables
lors de la même opération, en faisant export
var1=xxx.
Astuce:Néanmoins, comme l'a indiqué Greg Keraunen, dans
certaines situations, ceci peut avoir un effet différent
que d'initialiser une variable, puis de l'exporter.
Astuce:
bash$ export var=(a b); echo ${var[0]} (a b) bash$ var=(a b); export var; echo ${var[0]} a
declare Les commandes declare et
typeset spécifient et/ou
restreignent les propriétés des variables.
readonly Identique à declare -r,
configure une variable en lecture-seule, ou, du coup, la transforme
en constante. Essayer de modifier la variable échoue avec
un message d'erreur. C'est l'équivalent sheel du type
const pour le langage C.
getopts Ce puissant outil analyse les arguments en ligne de commande
passés au script. C'est l'équivalent Bash de la commande externe
getopt et de la fonction
getopt familière aux programmeurs C. Il
permet de passer et de concaténer de nombreuses options.
(24)
et les arguments associés à un script (par exemple
scriptname -abc -e /usr/local
).La construction getopts utilise deux
variables implicites. $OPTIND est le pointeur
de l'argument (OPTion INDex)
et $OPTARG (OPTion
ARGument) l'argument (optionnel) attaché à une
option. Deux points suivant le nom de l'option lors de la
déclaration marque cette option comme ayant un argument
associé.Une construction getopts vient
habituellement dans une boucle
while, qui analyse les options et les arguments un à
la fois, puis décrémente la variable implicite
$OPTIND pour passer à la suivante.
Remarque:Les arguments passés à la ligne de commande vers
le script doivent être précédés par un tiret
(-) ou par un plus
(+). Le préfixe
- ou + permet à
getopts de reconnaitre les arguments
en ligne de commande comme des options.
En fait, getopts ne passera pas
les arguments sans les préfixes -
ou +, et terminera l'analyse des
options au premier argument rencontré qui ne les
aura pas.
Le modèle getopts
diffère légèrement de la boucle while
standard, dans le fait qu'il manque les crochets de
condition.
La construction getopts remplace
la commande getopt qui est
obsolète et moins puissante.
Utiliser getopts pour lire les
options/arguments passés à un script
#!/bin/bash
# 'getopts' analyse les arguments en ligne de commande du script.
# Les arguments sont analysés comme des "options" (flags) et leur arguments
#+ associés.
# Essayez d'appeller ce script avec
# 'nomscript -mn'
# 'nomscript -oq qOption' (qOption peut être une chaîne de caractère arbitraire.)
# 'nomscript -qXXX -r'
#
# 'nomscript -qr' - Résultat inattendu, prend "r" comme argument à l'option
# "q"
# 'nomscript -q -r' - Résultat inattendu, identique à ci-dessus
# Si une option attend un argument ("flag:"), alors il récupèrera tout ce qui
#+ se trouve ensuite sur la ligne de commandes.
SANS_ARGS=0
E_ERREUROPTION=65
if [ $# -eq "$SANS_ARGS" ] # Script appelé sans argument?
then
echo "Usage: `basename $0` options (-mnopqrs)"
exit $E_ERREUROPTION # Sort et explique l'usage, si aucun argument(s)
# n'est donné.
fi
# Usage: nomscript -options
# Note: tiret (-) nécessaire
while getopts ":mnopq:rs" Option
do
case $Option in
m ) echo "Scénario #1: option -m-";;
n | o ) echo "Scénario #2: option -$Option-";;
p ) echo "Scénario #3: option -p-";;
q ) echo "Scénario #4: option -q-, avec argument \"$OPTARG\"";;
# Notez que l'option 'q' doit avoir un argument associé,
# sinon il aura la valeur par défaut.
r | s ) echo "Scénario #5: option -$Option-"'';;
* ) echo "Option non implémentée.";; # DEFAULT
esac
done
shift $(($OPTIND - 1))
# Décrémente le pointeur d'argument de façon à ce qu'il pointe vers le prochain.
exit 0
source Cette commande, lorsqu'elle est appelée à partir de la ligne
de commande, exécute un script. A l'intérieur d'un script, un
source nom-fichier
charge le fichier
nom-fichier. C'est le script équivalent
à la directive C/C++
#include
.
Elle est utile dans certaines situations où de nombreux
scripts utilisent un fichier commun de données ou une
bibliothèque de fonctions.
Inclure un fichier de données
#!/bin/bash
. fichier-donnees # charge un fichier de données.
# Même effet que "source fichier-donnees", mais plus portable.
# Le fichier "fichier-donnees" doit être présent dans le répertoire courant,
#+ car il est référencé par rapport à son 'basename'.
# Maintenant, référençons quelques données à partir de ce fichier.
echo "variable1 (de fichier-donnees) = $variable1"
echo "variable3 (de fichier-donnees) = $variable3"
let "sum = $variable2 + $variable4"
echo "Somme de variable2 + variable4 (de fichier-donnees) = $sum"
echo "message1 (de fichier-donnees) est \"$message1\""
# Note: guillemets échappés
print_message Ceci est la fonction message-print de fichier-donnees.
exit 0
Il est même possible pour un script de se
sourcer lui-même, bien qu'il ne semble pas
que cela ait la moindre application pratique.
Un script (inutile) qui se charge lui-même
#!/bin/bash
# self-source.sh: un script qui s'exécute lui-même "récursivement."
# De "Stupid Script Tricks", Volume II.
NBTOURSMAX=100 # Nombre maximal de tours d'exécution.
echo -n "$nb_tour "
# Lors du premier tour, ceci va juste afficher deux espaces car $nb_tour n'est
#+ toujours pas initialisé.
let "nb_tour += 1"
# Suppose que la variable non initialisée $nb_tour peut être incrémentée la
#+ première fois.
# Ceci fonctionne avec Bash et pdksh, mais cela repose sur un comportement
#+ non portable (et certainement dangereux).
# Il serait mieux d'initialiser $nb_tour à 0 si il n'est pas initialisé.
while [ "$nb_tour" -le $NBTOURSMAX ]
do
. $0 # Le script "s'inclut" lui-même, plutôt que de s'appeler.
# ./$0 (qui serait une vraie récursion) ne fonctionne pas ici.
done
# Ce qui arrive ici n'est pas réellement une récursion, car le script
#+ s'étend effectivement lui-même (cela génère une nouvelle section de code)
#+ à chaque tour de la boucle 'while' lors du 'source' en ligne 20.
#
# Bien sûr, le script interprète chaque nouvelle ligne incluse "#!" comme un
#+ commentaire, et non pas comme le début d'un nouveau script.
echo
exit 0 # L'effet très net est le comptage de 1 à 100.
# Très impressionnant.
# Exercice:
# --------
# Ecrire un script qui utilise cette astuce pour faire quelque chose d'utile.
exit Termine un script sans condition. La commande
exit peut prendre de façon optionnelle
un argument de type entier, qui est renvoyé au script en
tant qu'état de sortie
du script. C'est une bonne pratique de terminer tous les
scripts, sauf les plus simples, avec un
exit 0
, indiquant un succès.
Remarque:Si un script se termine avec un exit
sans argument, l'état de sortie est le statut de exit lors de son
dernier lancement dans le script, sans compter le
exit.
exec Cette commande shell intégrée remplace le processus courant
avec une commande spécifiée. Normalement, lorsque le shell
rencontre une commande, il lance
un processus fils pour exécuter la commande. En utilisant la
commande intégrée exec, le shell n'exécute
aucun processus fils et la commande bénéficiant du exec
remplace purement et simplement le shell. Lorsqu'elle est
utilisée dans un script, cela force une sortie (exit) à
partir du script lorsque la commande bénéficiant du
exec se termine. Pour cette raison, si un
exec apparait dans un script, cela sera
probablement la dernière commande.
Effets d'exec
#!/bin/bash
exec echo "Je sors \"$0\"." # Sortie du script ici.
# ----------------------------------
# Les lignes suivantes ne s'exécutent jamais.
echo "Cet echo ne sera jamais exécuté."
exit 99 # Ce script ne sortira jamais par ici.
# Vérifier le code de sortie après l'exécution du
#+ du script avec un 'echo $?'.
# Cela ne sera *pas* 99.
Un script lançant exec sur lui-même
#!/bin/bash
# self-exec.sh
echo
echo "Cette ligne apparaît UNE FOIS dans le script, cependant elle continue à s'afficher."
echo "Le PID de cette instance du script est toujours $$."
# Démontre qu'un sous-shell n'est pas un processus fils.
echo "==================== Tapez Ctl-C pour sortir ===================="
sleep 1
exec $0 # Lance une autre instance du même script remplaçant le précédent.
echo "Cette ligne ne s'affichera jamais!" # Pourquoi pas?
exit 0
remplace stdin
par le fichier fichier-zzz (voir Rediriger stdin en utilisant
exec).
Remarque:L'option -exec pour
find n'est
pas du tout la même chose que la
commande shell intégrée exec.
true Une commande qui renvoie un succès
(zéro) comme état de sortie, mais ne
fait rien d'autre.
false Une commande qui renvoit un état de sortie correspondant
à un échec, mais ne fait rien d'autre.
type [cmd] Identique à la commande externe which,
type cmd donne le chemin complet
vers
"cmd"
. Contrairement à which,
type est une commande intégrée à Bash. L'option
-a est très utile pour que
type identifie des
mots clés
et des commandes internes, et
localise aussi les commandes système de nom identiques.
bash$ type '[' [ is a shell builtin bash$ type -a '[' [ is a shell builtin
[ is /usr/bin/[
hash [cmds] Enregistre le chemin des commandes spécifiées
(dans une table de hachage du shell), donc le shell ou le
script n'aura pas besoin de chercher le
$PATH sur les appels futurs à ces
commandes. Quand hash est appelé sans
arguments, il liste simplement les commandes qui ont été
hachées. L'option -r réinitialise la
table de hachage.
help help COMMANDE cherche un petit résumé sur
l'utilisation de la commande COMMANDE intégrée au shell. C'est
l'équivalent de whatis,
pour les commandes intégrées.
bash$ help exit exit: exit [n]
Exit the shell with a status of N. If N is omitted, the exit status
is that of the last command executed.
Commandes de contrôle des jobs
Certaines des commandes de contrôle de jobs prennent en
argument un
"identifiant de job (job identifier)"
Voir la table à la fin de ce
chapitre.
jobs Liste les jobs lançés en tâche de fond, en
indiquant le numéro de job. Pas aussi utile que
ps.
Remarque:Il est trop facile de confondre les
jobs et les
processus. Certaines commandes intégrées, telles que
kill, disown et
wait acceptent soit un numéro de job
soit un numéro de processus comme argument. Les commandes
fg, bg et
jobs acceptent seulement un numéro de
job.
Remarque:
Remarque:
"1"
est le numéro de job (les jobs sont
maintenus par le shell courant), et
"1384"
est le numéro de processus (les processus sont maintenus
par le système). Pour tuer ce job/processus, faites soit
un kill %1 soit un
kill 1384.
Remarque:Merci, S.C.
disown Supprime le(s) job(s) de la table du shell des jobs actifs.
fg La commande fg fait basculer un job, qui
tournait en tâche de fond, en avant-plan. La commande
bg relance un job suspendu en tâche de
fond. Si aucun numéro de job n'est spécifié, alors la
commande fg ou bg
agit sur le job en cours d'exécution.
wait Arrête l'exécution du script jusqu'à ce que tous
les jobs en tâche de fond aient terminé, ou jusqu'à ce que
le numéro de job ou l'idendifiant de processus spécifié
en option termine. Retourne l'état de sortie de la
commande attendue.Vous pouvez utiliser la commande wait
pour empêcher un script de se terminer avant qu'un job en
arrière-plan ne finisse son exécution (ceci créerait un
processus orphelin).
Attendre la fin d'un processus avant de continuer
#!/bin/bash
ROOT_UID=0 # Seuls les utilisateurs ayant $UID 0 ont les privilèges de root # root.
E_NONROOT=65
E_SANSPARAM=66
if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ]
then
echo "Vous devez être root pour exécuter ce script."
# "Passe ton chemin gamin, il est temps d'aller au lit."
exit $E_NONROOT
fi
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` chaine-find"
exit $E_SANSPARAM
fi
echo "Mise à jour de la base 'locate'..."
echo "Ceci peut prendre du temps."
updatedb /usr & # Doit être lancé en tant que root.
wait
# Ne pas lancez le reste du script jusqu'à ce que 'updatedb' finisse.
# La base de données doit être mise à jour avant de chercher quelque chose.
locate $1
# Sans la commande wait, avec le pire scénario, le script sortirait alors que
# 'updatedb' serait toujours en cours d'exécution, le laissant orphelin.
exit 0
Optionnellement, wait peut prendre
un identifiant de job en tant qu'argument, par exemple,
wait%1 ou wait
$PPID. Voir la table
des identifiants de job.
Astuce:A l'intérieur d'un script, lancer une commande en
arrière-plan avec un "et commercial" () peut faire
que le script se bloque jusqu'à un appui sur la touche
ENTER. Ceci semble arriver avec les
commandes qui écrivent sur stdout.
Cela peut être un gros problème.
bash$ ./test.sh Terminé.
[bozo@localhost test-scripts]$ total 1
-rwxr-xr-x 1 bozo bozo 34 Oct 11 15:09 test.sh
_
Astuce:Placer un wait après la commande
de tâche de fond semble remédier à ceci.
bash$ ./test.sh Terminé.
[bozo@localhost test-scripts]$ total 1
-rwxr-xr-x 1 bozo bozo 34 Oct 11 15:09 test.sh
Rediriger la sortie de
la commande d'un fichier ou même de
/dev/null permet aussi d'éviter ce
problème.
suspend Ceci a un effet similaire à
ControleZ,
mais cela suspend le shell (le processus père du shell devrait
le relancer à un moment approprié).
logout Sort d'un login shell, quelque fois en spécifiant un
état de sortie.
times Donne des statistiques sur le temps système utilisé
pour l'exécution des commandes, de la façon suivante:
0m0.020s 0m0.020s
Cette fonctionnalité est d'une valeur très limitée, car
il est peu commun de profiler et de tester la rapidité des
scripts shells.
#!/bin/bash
# self-destruct.sh
kill $$ # Le script tue son propre processus ici.
# Rappelez-vous que "$$" est le PID du script.
echo "Cette ligne ne s'affichera pas."
# A la place, le shell envoie un message "Terminated" sur stdout.
exit 0
# Après que le script se soit terminé prématurément,
#+ quel code de sortie retourne-t'il?
#
# sh self-destruct.sh
# echo $?
# 143
#
# 143 = 128 + 15
# signal TERM
est une
"mort certaine"
, qui
terminera un processus qui obstinément refuse de mourir
avec un simple kill. Quelque fois, un
kill -15
fonctionne. Un
"processus zombie"
, c'est-à-dire un processus
dont le père est mort, ne peut
être tué (vous ne pouvez pas tuer quelque chose qui est déjà
mort), mais init nettoiera habituellement
cela plus ou moins tôt.
command La directive command COMMANDE
désactive les alias et les fonctions pour la commande
"COMMANDE"
.
Remarque:C'est une des trois directives qui effectuent le
traitement de commandes de script. Les autres sont des
commandes intégrées et activées.
builtin Appeler builtin
COMMANDE_INTEGREE lance la commande
"COMMANDE_INTEGREE"
en tant que commande intégrée du shell,
désactivant temporairement à la fois les fonctions et les
commandes externes du système disposant du même nom.
enable Ceci active ou désactive une commande intégrée du
shell. Comme exemple, enable -n
kill désactive la commande intégrée kill, de façon à ce que, quand Bash
rencontre kill, il appelle
/bin/kill.L'option -a
d'enable liste toutes les commandes
intégrées du shell, indiquant si elles sont ou non
activées. L'option -f nomfichier
permet à enable de charger une commande intégrée en tant que
module de bibliothèque partagée (DLL) à partir d'un fichier
objet correctment compilé.
(25).
autoload Ceci est un port pour Bash du chargeur automatique de
ksh. Avec autoload
en place, une fonction avec une déclaration
"autoload"
chargera à partir d'un fichier externe à sa première invocation.
(26)
Ceci sauve des ressources système.Notez qu'autoload ne fait pas partie de
l'installation de base de Bash. Il a besoin d'être chargé avec
enable -f (voir ci-dessus).
Notation
Signification
Numéro de job [N]
Appel (ligne de commande) de jobs commençant par la chaîne
de caractères
Appel (ligne de commande) of jobs contenant en soi la chaîne
de caractères
Job
""
(dernier job arrêté en avant-plan
ou lancé en tâche de fond)
Job
""
(dernier job arrêté en avant-plan
ou lancé en tâche de fond)
Dernier job
Dernier processus en tâche de fond
3.3. Filtres externes, programmes et commandes
Les commandes UNIX standards rendent les scripts shell plus
polyvalents. La puissance des scripts provient du mélange de commandes
systèmes et de directives shell avec des structures de programmation
simples.
Les commandes basiques
ls La commande élémentaire de
"listage"
du contenu
d'un répertoire. Il est très facile d'en sous-estimer la
puissance. Par exemple, en utilisant -R, option
de récursivité, ls affiche une structure de
répertoire sous la forme d'une arborescence. D'autres options
dignes d'intêret sont -S, qui trie selon la
taille du fichier, -t, qui trie selon la date
de modification des fichiers, et -i, qui affiche
les inodes des fichiers (voir Effacer un fichier par son numéro d'inode).
Utilisation de ls pour créer une liste de fichiers à graver sur un CDR
#!/bin/bash
# burn-cd.sh
# Script d'automatisation de gravure de CD.
SPEED=2 # Peut être plus élevée si votre graveur en est capable.
IMAGEFILE=cdimage.iso
CONTENTSFILE=contents
DEFAULTDIR=/opt # C'est le répertoire contenant les fichiers à graver.
# Soyez sûr qu'il existe bien.
# Utilise le package "cdrecord" de Joerg Schilling.
# (http://www.fokus.gmd.de/nthp/employees/schilling/cdrecord.html)
# Si ce script est lancé par un utilisateur normal, alors il faut faire un suid sur cdrecord
#+ (chmod u+s /usr/bin/cdrecord, en tant que root).
if [ -z "$1" ]
then
IMAGE_DIRECTORY=$DEFAULTDIR
# Le répertoire par défaut, si non défini par la ligne de commande.
else
IMAGE_DIRECTORY=$1
fi
# Créer un fichier "sommaire".
ls -lRF $IMAGE_DIRECTORY > $IMAGE_DIRECTORY/$CONTENTSFILE
# L'option "l" donne un "long" listing de fichier.
# L'option "R" rend le listing récursif.
# L'option "F" marque le type des fichiers (les répertoires se voient ajouter un / final).
echo "Sommaire en cours de création."
# Créer un fichier image avant de le graver sur CD.
mkisofs -r -o $IMAGFILE $IMAGE_DIRECTORY
echo "Image ISO9660 ($IMAGEFILE) en cours de création."
# Grave le CD.
cdrecord -v -isosize speed=$SPEED dev=0,0 $IMAGEFILE
echo "Gravure du CD."
echo "Veuillez patientez."
exit 0
cat cat, un acronyme de
concatenate (NdT: concaténer en français),
affiche le contenu d'un fichier sur stdout.
Lorsqu'il est combiné avec une redirection (> ou
), il est couramment utilisé pour
concaténer des fichiers.
L'option -n de cat insère,
avant chaque début de ligne, un numéro de ligne dans le(s)
fichier(s) cible(s). L'option -b sert à
numéroter uniquement les lignes qui ne sont pas blanches.
L'option -v montre les caractères non
imprimables en utilisant la notation ^. L'option
-s n'affiche qu'une seule ligne blanche lors de
multiples lignes blanches consécutives.Voir aussi nl: Un script d'autonumérotation. et rot13: rot13, cryptage ultra-faible..
tac, le contraire de
cat, affiche le contenu d'un fichier en
commençant par sa fin.
rev Inverse chaque ligne d'un fichier et affiche le résultat vers
stdout. Le résultat est différent d'une
utilisation de tac, dans le sens où
rev conserve l'ordre des lignes, mais
"retourne"
chacune d'elle.
bash$ cat fichier1.txt Coucou, je suis la ligne 1.
Coucou, je suis la ligne 2. bash$ tac fichier1.txt Coucou, je suis la ligne 2.
Coucou, je suis la ligne 1. bash$ rev fichier1.txt .1 engil al sius ej ,uocuoC
.2 engil al sius ej ,uocuoC
mv Il s'agit de la commande de déplacement
(move). Elle est équivalente à une
combinaison des commandes cp et
rm. Elle peut être utilisée pour déplacer
plusieurs fichiers vers un répertoire ou même pour renommer un
répertoire. Pour des exemples d'utilisation dans un script,
voir Renommer des extensions de fichiers: et rn: Un utilitaire simple pour renommer des fichiers.
Remarque:Lors de l'utilisation de mv dans un
script, on doit ajouter l'option -f
(forcer) pour empêcher toute interaction
avec l'utilisateur.
Remarque:Quand un répertoire est déplacé vers un répertoire déjà
existant, il devient un sous-répertoire du répertoire existant.
Remarque:
bash$ mv rep_source rep_cible bash$ ls -lF rep_cible total 1
drwxrwxr-x 2 bozo bozo 1024 nov 21 23:30 rep_source/
rm Efface, supprime (
"remove"
en anglais) un ou
plusieurs fichiers. L'option -f force même la
suppression de fichiers en lecture seule et est utile pour
ignorer toute interaction de l'utilisateur durant son exécution
dans un script.Lorsqu'elle est exécutée avec l'option de
récursivité (NdT: en anglais,
"recursive flag"
)
-r, cette commande efface les fichiers de tous
les sous-répertoires de l'arborescence.
rmdir Efface un répertoire (
"remove directory"
en
anglais). Il est nécessaire que le répertoire soit vide de tout
fichier, ce qui inclut les fichiers invisibles (NdT: en anglais, les
"dotfiles"
),
(27)
pour que cette commande s'exécute correctemment.
mkdir Crée un répertoire (NdT:
"make directory"
en
anglais).
mkdir -p
projet/programmes/Decembre
crée le répertoire indiqué.
L'option -p s'occupe, au besoin, de la
création des répertoires parents automatiquement.
chattr Change les attributs de fichier (NdT:
"change file
attributes"
en anglais). Elle agit de la même manière que
chmod mais avec une syntaxe d'invocation
différente et ne fonctionne que sur les systèmes de fichiers
ext2.
ln Crée des liens vers des fichiers déjà existants. Cette
commande est utilisée la plupart du temps avec l'option
-s, pour lien symbolique ou
"soft"
.
Cela permet de référencer le fichier lié par plus d'un nom et est
une alternative supérieure au système d'alias (voir wh, recherche d'un nom de domaine avec whois).
ln -s ancien_fichier nouveau_fichier
lie le fichier
ancien_fichier au lien nouvellement créé,
nouveau_fichier.
man Ces commandes accèdent aux pages de manuel et d'information
relatives aux commandes systèmes et autres utilitaires installés
sur la machine. Les pages info, si
disponibles, contiennent habituellement des descriptions bien
plus détaillées que celles des pages man.
Commandes complexes
find -exec COMMANDE \;Effectue COMMANDE sur
chaque fichier trouvé par find.
La séquence de commandes se termine par un \;
(le
";"
est échappé pour être certain
que le shell le passe de façon litéralle à
find). Si COMMANDE
contient {}, alors find
substitue le chemin complet du fichier en cours à
"{}"
.
Remarque:L'option -exec de
find ne doit pas être confondue avec la
commande intégrée du shellexec.
incorrectname élimine dans le
répertoire courant les fichiers dont le nom contient des
caractères incorrects et des espaces blancs.
#!/bin/bash
# Efface les fichiers du répertoire courant contenant des mauvais caractères.
for nomfichier in *
do
mauvaisnom=`echo "$nomfichier" | sed -n /[\+\{\;\"\\\=\?~\(\)\<\>\&\*\|\$]/p`
# Les fichiers contenant ces méchants: + { ; " \ = ? ~ ( ) < > & * | $
rm $mauvaisnom 2>/dev/null # Les erreurs sont effacées.
done
# Maintenant, faire attention aux noms de fichiers contenant des espaces blancs.
find . -name "* *" -exec rm -f {} \;
# Le chemin du fichier trouvé par "find" remplace "{}".
# Le '\' nous assure que le ';' est interprété littéralement, en tant que fin
#+ de commande.
exit 0
#---------------------------------------------------------------------
# Les commandes ci-dessous ne seront pas exécutées à cause de la commande
# "exit" au dessus.
# Voici une alternative au script ci-dessus:
find . -name '*[+{;"\\=?~()&*|$ ]*' -exec rm -f '{}' \;
exit 0
# (Merci, S.C.)
Effacer un fichier par son numéro d'inode
#!/bin/bash
# idelete.sh: Effacer un fichier grâce à son inode.
# C'est très utile quand un nom de fichier commence avec un caractère illégal,
#+ comme un ? ou -.
NBARGS=1 # L'argument du nom de fichier doit être passé au script.
E_MAUVAISARGS=70
E_FICHIER_INEXISTANT=71
E_CHANGE_D_ESPRIT=72
if [ $# -ne "$NBARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [ ! -e "$1" ]
then
echo "Le fichier \""$1"\" n'existe pas."
exit $E_FICHIER_INEXISTANT
fi
inum=`ls -i | grep "$1" | awk '{print $1}'`
# inum = inode (NdT; index node) numéro de fichier
# Chaque fichier possède un inode, qui contient ses informations d'adresses
#+ physiques.
echo; echo -n "Effacer vraiment \"$1\" (o/n)? "
# L'option '-v' de 'rm' pose la même question.
read reponse
case "$reponse" in
[nN]) echo "Vous avez changé d'avis"
exit $E_CHANGE_D_ESPRIT
;;
*) echo "Effacement en cours du \"$1\".";;
esac
find . -inum $inum -exec rm {} \;
echo "Fichier "\"$1"\" effacé!"
exit 0
xargs Un filtre qui sert à passer des paramètres à une commande, et
aussi un outil pour réunir les commandes elles-mêmes. Il découpe
un flux de données en des morceaux suffisament petits pour laisser
les filtres et les commandes opérer. Considérez-le comme une
puissante alternative aux guillemets inversés. Dans les
situations où les guillemets inversés échouent avec une erreur
"too many arguments" (trop d'arguments),
substituer xargs règle souvent les problèmes.
Habituellement, xargs lit depuis
stdin ou depuis un tube mais il accèpte
aussi de lire dans la sortie d'un fichier.La commande par défaut d'xargs est
echo. Cela signifie que tout
flux entrant transmis via un tube vers xargs
peut voir ses sauts de ligne et caractères d'espacements
supprimés.
bash$ ls -l total 0
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Jan 29 23:58 fichier1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Jan 29 23:58 fichier2 bash$ ls -l | xargs total 0 -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Jan 29 23:58 fichier1 -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Jan 29 23:58 fichier2
ls | xargs -p -l gzip
Compresse avec
gzip tous les fichiers du
répertoire courant, un par un, et demande confirmation avant
chaque opération.
Astuce:Une option d'xargs intéressante est
-n NN, qui limite à
NN le nombre d'arguments passés.
Astuce:
ls | xargs -n 8 echo
affiche le contenu
du répertoire courant sur 8 colonnes.
Astuce:Une autre option utile est
-0, combinée avec find
-print0 ou grep -lZ. Ceci
permet de manipuler les arguments contenant des espaces ou des
quotes.
Astuce:
Astuce:N'importe laquelle des commande ci-dessus effacera tout
fichier contenant
"GUI"
. (Merci,
S.C.)
Fichier de traces utilisant xargs pour surveiller les logs système
#!/bin/bash
# Génère un fichier de traces dans le répertoire courant à partir de la fin de
# /var/log/messages.
# Note: /var/log/messages doit être lisible par tout le monde si le script
# est appelé par un utilisateur simple.
# #root chmod 644 /var/log/messages
LIGNES=5
( date; uname -a ) >>fichiertraces
# Time and machine name
echo --------------------------------------------------------------------- >>fichiertraces
tail -$LIGNES /var/log/messages | xargs | fmt -s >>fichiertraces
echo >>fichiertraces
echo >>fichiertraces
exit 0
copyrep, copier les fichiers du
répertoire courant vers un autre en utilisant
xargs
#!/bin/bash
# Copie verbeusement tous les fichiers du répertoire courant
# dans le répertoire spécifié sur la ligne de commande
if [ -z "$1" ] # Quitte si aucun paramètre n'est fourni.
then
echo "Usage: `basename $0` rep-destination"
exit 65
fi
ls . | xargs -i -t cp ./{} $1
# C'est la même chose que
# cp * $1
# sauf si les fichiers ont des espaces blancs dans leur nom
exit 0
expr Evaluateur d'expression :
Concatène et évalue les arguments suivant l'opération souhaitée
(les arguments doivent être séparés par des espaces). Les
opérations peuvent être arithmétiques, comparatives, chaîne de
caractères ou logiques.expr 3 + 5 renvoie 8
expr 5 % 3 renvoie 2
expr 5 \* 3 renvoie 15L'opérateur de multiplication
doit être échappé lorsqu'il est utilisé dans une expression
arithmétique avec expr.
y=`expr $y + 1` Incrémente une variable, de la même manière
que let y=y+1 et
y=$(($y+1)). Ceci est un
exemple d'expansion
arithmétique.
z=`expr substr
$chaine $position $longueur` Extrait une sous-chaîne de caractères de $longueur
caractères, en partant de $position.
Utiliser expr
#!/bin/bash
# Démonstration des possibilités de 'expr'
# ========================================
echo
# Opérations Arithmétiques
# ------------------------
echo "Opérations Arithmétique"
echo
a=`expr 5 + 3`
echo "5 + 3 = $a"
a=`expr $a + 1`
echo
echo "a + 1 = $a"
echo "(incrémentation d'une variable)"
a=`expr 5 % 3`
# modulo
echo
echo "5 mod 3 = $a"
echo
echo
# Opérations Logiques
# -------------------
# Retourne 1 si vrai, 0 si faux,
#+ à l'opposé des conventions de Bash
echo "Opérations Logiques"
echo
x=24
y=25
b=`expr $x = $y` # Test d'égalité.
echo "b = $b" # 0 ( $x -ne $y )
echo
a=3
b=`expr $a \> 10`
echo 'b=`expr $a \> 10`, donc...'
echo "If a > 10, b = 0 (faux)"
echo "b = $b" # 0 ( 3 ! -gt 10 )
echo
b=`expr $a \< 10`
echo "If a < 10, b = 1 (vrai)"
echo "b = $b" # 1 ( 3 -lt 10 )
echo
# Notez l'échappement des opérations.
b=`expr $a \<= 3`
echo "If a <= 3, b = 1 (vrai)"
echo "b = $b" # 1 ( 3 -le 3 )
# Il y a aussi l'opérande "\>=" (plus grand que ou égal à).
echo
echo
# Opérateurs de comparaison
# -------------------------
echo "Opérateurs de comparaison"
echo
a=zipper
echo "a is $a"
if [ `expr $a = snap` ]
# Force la re-évaluation de la variable 'a'
then
echo "a ne vaut pas 'zipper'"
fi
echo
echo
# Opérateur de chaine de caractères
# ---------------------------------
echo "Opérateur de chaînes de caractères"
echo
a=1234zipper43231
echo "Voici \"$a\"."
# length: longueur de la chaine
b=`expr length $a`
echo "La taille de \"$a\" est $b."
# index: position du premier caractère dans une sous-chaine
# qui correspond à un caractère dans la chaine.
b=`expr index $a 23`
echo "La position du premier \"2\" dans \"$a\" est \"$b\"."
# substr: extrait une sous-chaîne, en spécifiant la position de départ et la
#+ taille
b=`expr substr $a 2 6`
echo "sous-chaîne de \"$a\", commençant à la position 2,\
et long de 6 caractère est \"$b\"."
# L'attitude par défaut de l'opérateur 'match' est de
#+ chercher une occurence à partir ***du début*** de la chaîne.
#
# utilisation des expressions régulières
b=`expr match "$a" '[0-9]*'` # Comptage numérique.
echo Le nombre de chiffres au début de \"$a\" est $b.
b=`expr match "$a" '\([0-9]*\)'` # Notez que les parenthèses échappées
# == == + déclenchent une reconnaissance de sous-chaîne.
echo "Les chiffres au début de \"$a\" sont \"$b\"."
echo
exit 0
IMPORTANT:L'opérateur :
est équivalent à match. Par exemple,
b=`expr $a : [0-9]*`
est
l'équivalent exact de
b=`expr match $a
[0-9]*`
du listing précédent.
IMPORTANT:
Cet exemple illustre comment
expr utilise les opérateurs groupant appelés
parenthèses echappées -- \( ... \) --
en tandem avec une analyse basée sur les expressions régulières pour faire
coïncider une sous-chaîne de caractères.
Perl, sed et awk
ont des capacités d'analyse de chaînes de caractères très
largement supérieures. Une petite sous-routine
sed ou awk dans un script
(voir ) est aussi une bonne
alternative à expr.
Voir pour en savoir
plus sur les manipulations des chaînes de caractères.
Commandes de date et d'heure
date Exécutée telle quelle, date affiche la
date et l'heure sur stdout. Cette commande
devient intéressante grâce à ses options de présentation et
d'analyse.
Utiliser date
#!/bin/bash
# S'exercer avec la commande 'date'
echo "Le nombre de jours écoulés depuis le début de l'année `date +%j`."
# On a besoin d'un '+' au début pour demander un formatage correct.
# %j donne le jour de l'année.
echo "Le nombre de secondes écoulées depuis 01/01/1970 est `date +%s`."
# %s affiche le nombre de secondes écoulées depuis le début de l'époque UNIX,
#+ mais quelle est son utilité?
prefixe=temp
suffixe=`eval date +%s` # L'option "+%s" de 'date' est spécifique à GNU.
nomfichier=$prefixe.$suffixe
echo $nomfichier
# C'est intéressant pour créer des noms de fichiers temporaires "uniques",
#+ voire mieux que d'utiliser $$.
# Voir la page de manuel de 'date' pour plus d'informations sur ses
#+ possibilités de présentation.
exit 0
L'option -u renvoie la date au format UTC
(Temps Universel Coordonné).
bash$ date Fri Mar 29 21:07:39 MST 2002 bash$ date -u Sat Mar 30 04:07:42 UTC 2002
zdump Affiche la date dans le fuseau horaire spécifié.
bash$ zdump EST EST Mar Sep 18 22:09:22 2001 EST
time Renvoie des statistiques très détaillées sur le temps
d'exécution d'une commande.
Voir aussi la commande similaire times de la section précédente.
Remarque:A partir de la version 2.0
de Bash, time est devenu un mot réservé du shell,
avec un comportement très légèrement différent dans un tube.
touch Utilitaire de mise à jour de la date d'accès/modification d'un
fichier à partir de la date système courante ou d'une date
spécifiée mais aussi utile pour créer un nouveau fichier. La
commande
touch zzz
créera un nouveau
fichier zzz de taille nulle, en admettant
bien entendu que zzz n'existait pas
auparavant. Marquer de cette façon des fichiers vides est utile
pour stocker la date, par exemple pour garder trace des
modifications de date sur un projet.
Remarque:La commande touch est
équivalent à
: nouveaufichier
ou
nouveaufichier
(pour des
fichiers ordinaires).
at La commande de contrôle de job at exécute
une liste de commandes données à l'heure souhaitée. A première
vue, at ressemble à
crond. Cependant,
at sert surtout à exécuter d'un coup une
liste de commandes.
at 2pm January 15
demande une liste de
commandes à exécuter à cette heure précise. Ces commandes
devraient être compatibles à un script shell car, en fin de
compte, l'utilisateur écrit dans un script shell exécutable
une ligne à la fois. L'entrée se termine avec un Ctrl-D.En utilisant le paramètre -f ou la
redirection d'entrée (), at
lit une liste de commandes depuis un fichier. Ce fichier est un
script shell exécutable, bien qu'il devrait être non-interactif.
Il est particulièrement malin d'inclure la commande run-parts dans le fichier pour
exécuter un différent jeu de scripts.
bash$ at 2:30 am Friday at-jobs.liste job 2 at 2000-10-27 02:30
batch La commande de contrôle de job batch est
similaire à at, mais elle exécute une liste
de commande quand la charge système tombe en dessous de
.8. Comme at, elle peut
lire les commandes depuis un fichier avec le paramètre
-f.
cal Affiche un calendrier mensuel correctement formatté vers
stdout. cal affichera
l'année en cours ou bien un large intervalle d'années passées et
futures.
sleep C'est l'équivalent shell d'une boucle d'attente. Elle attend
durant le nombre spécifié de secondes, ne faisant rien. Elle peut
être utile pour un timing ou dans les processus tournant en tâche
de fond, en attente d'un évenement spécifique aussi souvent
(sondage), tel que dans Nettoyage après un Control-C.
Remarque:La commande sleep se base par défaut
sur les secondes, mais des minutes, des heures ou des jours
peuvent aussi être spécifiés.
usleep Microsleep (le
"u"
peut être lu de la même manière que la lettre Grecque
"mu"
, ou micro). Elle fonctionne de manière
identique à sleep, décrit juste au dessus,
sauf qu'elle
"attend"
à partir de délai en
micro-secondes. On peut l'utiliser pour des timing très fins ou
pour interroger un processus en cours à des intervalles très
fréquents.Cette commande fait partie du paquetage Red Hat
initscripts / rc-scripts.
Attention:La commande usleep ne permet pas
des timing particulièrement précis et n'est donc pas adaptée
pour des boucles aux timings critiques.
hwclock La commande hwclock accède à, ou ajuste
l'horloge de la machine. Quelques options requièrent les
privilèges du super-utilisateur (root). Le fichier de démarrage
/etc/rc.d/rc.sysinit utilise
hwclock pour ajuster l'heure système depuis
l'horloge machine durant le démarrage.La commande clock est un synonyme
de hwclock.
tsort Trie topologique, lisant chaque paire de mots séparés par un
espace et triant en fonction des motifs (patterns) lus.
uniq Ce filtre efface les lignes dupliquées depuis un fichier
trié. On le voit souvent dans un tube combiné avec un
sort.
L'option très utile -c préfixe chaque ligne
du fichier d'entrée avec son nombre d'occurence.
bash$ cat fichiertest Cette ligne apparaît une seule fois.
Cette ligne apparaît deux fois.
Cette ligne apparaît deux fois.
Cette ligne apparaît trois fois.
Cette ligne apparaît trois fois.
Cette ligne apparaît trois fois. bash$ uniq -c fichiertest 1 Cette ligne apparaît une seule fois.
2 Cette ligne apparaît deux fois.
3 Cette ligne apparaît trois fois. bash$ sort fichiertest | uniq -c | sort -nr 3 Cette ligne apparaît trois fois.
2 Cette ligne apparaît deux fois.
1 Cette ligne apparaît trois fois.
La commande
sort FICHIER_ENTREE | uniq -c | sort
-nr
renvoie un listing du nombre d'occurence du
fichier FICHIER_ENTREE (l'option
-nr de sort produit un tri
numérique inversé). Ce modèle de recherche trouve son utilité
dans l'analyse de fichiers de traces et de dictionnaires, ainsi
que là où la structure lexicale d'un document doit être
examinée.
Analyse de frequence d'apparition de mot
#!/bin/bash
# wf.sh: Compte la fréquence de répétition des mots d'un fichier texte
# Vérifie si un fichier a été fourni en ligne de commande.
ARGS=1
E_MAUVAISARGS=65
E_FICHIERINEXISTANT=66
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [ ! -f "$1" ] # Est-ce que le fichier existe ?
then
echo "Le fichier \"$1\" n'existe pas."
exit $E_FICHIERINEXISTANT
fi
########################################################
# main ()
sed -e 's/\.//g' -e 's/ /\
/g' "$1" | tr 'A-Z' 'a-z' | sort | uniq -c | sort -nr
# =========================
# Fréquence des occurrences
# Enlève les virgules et
#+ change les espaces entre les mots en retours chariot,
#+ puis met les lettres en minuscule et
#+ enfin préfixe avec le nombre d'apparition et
#+ effectue un tri numérique.
########################################################
# Exercices:
# ---------
# 1) Ajouter une commande 'sed' pour supprimer les autres ponctuations, comme
#+ les virgules.
# 2) Modifier aussi pour filtrer les espaces blancs multiples.
# 3) Ajouter un second critère de tri, de façon à ce que le nombre d'occurences
#+ similaires soit trié alphabétiquement.
exit 0
bash$ cat fichiertest Cette ligne apparaît une fois.
Cette ligne apparaît deux fois.
Cette ligne apparaît deux fois.
Cette ligne apparaît trois fois.
Cette ligne apparaît trois fois.
Cette ligne apparaît trois fois. bash$ ./wf.sh fichiertest 6 Cette
6 apparaît
6 ligne
3 fois
3 trois
2 deux
1 une
expand Souvent utilisé dans un tube, expand
transforme les tabulations en espaces.unexpand transforme les espaces en
tabulations. Elle inverse les modifications
d'expand.
cut Un outil d'extraction de champs depuis un fichier. Il est
similaire à la commande
print $N
de awk mais en plus limité. Il peut être
plus simple d'utiliser cut dans un script
plutôt que awk. A noter les options
-d (délimitation) et -f
(spécification du champ).Utiliser cut pour obtenir une liste des
systèmes de fichiers montés:
Utiliser cut pour avoir l'OS et la version
du noyau:
Utiliser cut pour extraire les entêtes des
messages depuis un dossier de courriers électroniques:
bash$ grep '^Subject:' messages-lus | cut -c10-80 Re: Linux suitable for mission-critical apps?
MAKE MILLIONS WORKING AT HOME!!!
Spam complaint
Re: Spam complaint
paste Outil pour fusionner ensemble différents fichiers dans un seul
fichier multi-colonne. Combiné avec cut, c'est
utile pour créer des fichiers de traces.
join Considérez-le comme un cousin de paste
mais à usage spécifique. Ce puissant outil permet de fusionner
deux fichiers d'une façon significative, qui crée essentiellemnt
une simple version de base de données relationelle.join travaille sur deux fichiers mais
copie ensemble seulement les lignes qui possèdent un champ commun
(un nombre par exemple) et écrit le résultat vers
stdout. Les fichiers joints doivent être
triés de la même façon sur le champ cible pour que la
correspondance fonctionne correctement.
Remarque:Les champs marqués apparaîtront seulement une fois dans
le résultat.
head Affiche le début d'un fichier sur stdout
(par défaut 10 lignes, mais c'est modifiable).
Elle possède de nombreuses options.
Quels fichiers sont des scripts ?
#!/bin/bash
# script-detector.sh: Detecte les scripts qui sont dans un répertoire.
TESTCHARS=2 # Teste les 2 premiers caractères.
SHABANG='#!' # Les scripts commencent toujours avec un "#!"
for fichier in * # Scanne tous les fichiers du répertoire courant.
do
if [[ `head -c$TESTCHARS "$fichier"` = "$SHABANG" ]]
# head -c2 #!
# L'opton '-c' de "head" n'affiche que le nombre spécifié de
#+ caractères, plutôt que de lignes (par défaut).
then
echo "Le fichier \"$fichier\" est un script."
else
echo "Le fichier \"$fichier\" n'est *pas* un script."
fi
done
exit 0
Générer des nombres aléatoires de 10 chiffres
#!/bin/bash
# rnd.sh: Affiche un nombre aléatoire de 10 chiffres
# Script de Stephane Chazelas.
head -c4 /dev/urandom | od -N4 -tu4 | sed -ne '1s/.* //p'
# =================================================================== #
# Analyse
# -------
# head:
# -c4 prend les 4 premiers octets.
# od:
# -N4 limite la sortie à 4 octets.
# -tu4 sélectionne le format de sortie décimal non-signé.
# sed:
# -n , combiné avec le drapeau "p" de la commande "s",
# n'affiche que les lignes correspondantes.
# L'auteur explique ci-après le fonctionnement de 'sed'.
# head -c4 /dev/urandom | od -N4 -tu4 | sed -ne '1s/.* //p'
# ----------------------------------> |
# On dit que ce que l'on va --------> |
# envoyer à "sed" ------------------> |
# est 0000000 1198195154\n ---------> |
# sed commence par lire les caractères: 0000000 1198195154\n.
# Ici, il trouve un caractère de saut de ligne,
# donc il est prêt pour commencer à s'occuper de la première ligne (0000000 1198195154).
# Il regarde son intervalleactions. La première est
# intervalle action
# 1 s/.* //p
# The line number is in the range, so it executes the action:
# tries to substitute the longest string ending with a space in the line
# ("0000000 ") with nothing (//), and if it succeeds, prints the result
# ("p" is a flag to the "s" command here, this is different from the "p" command).
# sed is now ready to continue reading its input. (Note that before
# continuing, if -n option had not been passed, sed would have printed
# the line once again).
# Now, sed reads the remainder of the characters, and finds the end of the file.
# It is now ready to process its 2nd line (which is also numbered '$' as
# it's the last one).
# It sees it is not matched by any range, so its job is done.
# In few word this sed commmand means:
# "On the first line only, remove any character up to the right-most space,
# then print it."
# A better way to do this would have been:
# sed -e 's/.* //;q'
# Here, two rangeactions (could have been written
# sed -e 's/.* //' -e q):
# range action
# nothing (matches line) s/.* //
# nothing (matches line) q (quit)
# Here, sed only reads its first line of input.
# It performs both actions, and prints the line (substituted) before quitting
# (because of the "q" action) since the "-n" option is not passed.
# =================================================================== #
# A simpler altenative to the above 1-line script would be:
# head -c4 /dev/urandom| od -An -tu4
exit 0
tail Affiche la fin d'un fichier vers stdout
(par défaut 10 lignes). Habituellement utilisé
pour voir les changements faits à un fichier de traces avec
-f qui affiche les lignes ajoutées à un fichier.
Utiliser tail pour surveiller le fichier des traces système
#!/bin/bash
fichier=sys.log
cat /dev/null > $fichier; echo "Crée / efface fichier."
# Crée ce fichier s'il n'existait pas auparavant,
#+ et le réduit à une taille nulle s'il existait.
# : > fichier et > fichier marchent aussik.
tail /var/log/messages > $fichier
# /var/log/messages doit avoir la permission de lecture pour que ce programme
#+ marche.
echo "$fichier contient la fin du fichier log système."
exit 0
grep Un outil de recherche qui utilise les
expressions régulières.
A la base, c'était un filtre du vénérable ed
éditeur de ligne,
G.Re.P
:
global - regular expression - print. grepmotif[fichier]... Recherche dans le fichier cible un motif, où
motif peut être un texte littéral ou
une expression régulière.
bash$ grep '[rst]ystem.$' osinfo.txt The GPL governs the distribution of the Linux operating system.
Si aucun fichier n'est spécifié, grep
travaillera en tant que filtre sur stdout,
comme dans un tube.
bash$ ps ax | grep clock 765 tty1 S 0:00 xclock
901 pts/1 S 0:00 grep clock
-i active la recherche insensible à la casse.-w recherche seulement les mots entiers.
-l liste seulement les fichiers dans
lesquels des correspondances ont été trouvées, mais pas les
lignes correspondantes.-r (récursif) cherche dans tous les
sous-répertoires.-n montre en plus les numéros de lignes qui
correspondent.
bash$ grep -n Linux osinfo.txt 2:This is a file containing information about Linux.
6:The GPL governs the distribution of the Linux operating system.
-v (ou --invert-match)
n'affiche pas les correspondances, seulement
celles qui ne correspondent pas.
-c (--count) affiche le
nombre de correspondances trouvées, plutôt que de les afficher.
Lorsqu'il est invoqué avec plus d'un fichier cible donné,
grep spécifie quel fichier contient les
correspondances.
bash$ grep Linux osinfo.txt misc.txt osinfo.txt:This is a file containing information about Linux.
osinfo.txt:The GPL governs the distribution of the Linux operating system.
misc.txt:The Linux operating system is steadily gaining in popularity.
Astuce:Pour forcer grep à montrer le nom du
fichier pendant la recherche d'un fichier cible, donnez
/dev/null comme deuxième fichier.
Astuce:
bash$ grep Linux osinfo.txt /dev/null osinfo.txt:This is a file containing information about Linux.
osinfo.txt:The GPL governs the distribution of the Linux operating system.
S'il y a une correspondance trouvée, grep
retourne un code de sortie
de 0, ce qui le rend utile comme test conditionnel dans un
script, en particulier en combinaison avec l'option
-q pour supprimer la sortie.
L'Nettoyage après un Control-C démontre comment utiliser
grep pour chercher un mot dans un fichier de
traces.
Emuler grep dans un script
#!/bin/bash
# grp.sh: Une réimplémentation brute de 'grep'.
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ] # Vérification standard des arguments de ligne de commande.
then
echo "Usage: `basename $0` motif"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
echo
for fichier in * # Parcourt tous les fichiers dans $PWD.
do
sortie=$(sed -n /"$1"/p $fichier) # Substitution de commande.
if [ ! -z "$sortie" ] # Que se passe t-il si "$sortie" n'est pas quotés ?
then
echo -n "$fichier: "
echo $sortie
fi # sed -ne "/$1/s|^|${fichier}: |p" est l'équivalent de dessus.
echo
done
echo
exit 0
# Exercices:
# ---------
# 1) Ajoutez des sauts de lignes à la sortie,
# s'il y a plus d'une correspondance dans n'importe quel fichier donné.
# 2) Ajoutez des nouvelles possibilités.
Remarque:egrep
est comme grep -E. Elle utilise un jeu d'expressions régulières légèrement
différent et étendu, ce qui peut rendre une recherche plus
flexible.
Remarque:fgrep est comme grep
-F. Elle recherche une chaîne littérale (pas
d'expressions régulières), ce qui accélère les choses.
Remarque:agrep étend les possibilités de
grep à une recherche approximative. La chaîne
peut différer d'un nombre spécifié de caractères des résultats de
recherches. Cette commande ne fait pas partie des distributions
Linux.
Astuce:Pour chercher dans des fichiers compressés, utilisez
zgrep, zegrep ou
zfgrep. Ces commandes marchent aussi avec
des fichiers non compressés, bien que plus lentement qu'un simple
grep, egrep,
fgrep. C'est pratique pour chercher dans
divers fichiers, compressés ou non.
Astuce:Pour chercher dans des fichiers compressés avec bzip, utilisez
bzgrep.
look La commande look fonctionne comme
grep mais fait une recherche basée sur un
"dictionnaire"
, une liste de mots triés.
Par défaut, look cherche une correspondance
dans /usr/dict/words mais un autre
dictionnaire peut être utilisé.
Chercher les mots dans une liste pour tester leur validité
#!/bin/bash
# lookup: Fait une recherche basée sur un dictionnaire sur chaque mot d'un
#+ fichier de données.
fichier=mots.donnees # Le fichier de données a partir duquel on lit les mots à
#+ tester.
echo
while [ "$mot" != end ] # Le dernier mot du fichier de données.
do
read mot # Depuis le fichier de données, à cause de la redirection à la
#+ fin de la boucle.
look $mot > /dev/null # Nous ne voulons pas afficher les lignes dans le
#+ dictionnaire.
lookup=$? # Code de sortie de 'look'.
if [ "$lookup" -eq 0 ]
then
echo "\"$mot\" est valide."
else
echo "\"$mot\" est invalide."
fi
done <"$fichier" # Redirige stdin vers $fichier, donc les "lectures"
#+ commencent à partir d'ici.
echo
exit 0
# -----------------------------------------------------------------------------
# Le code ci-dessous ne s'exécutera pas au cause de la commande exit au dessus
# Stephane Chazelas propose aussi ce qui suit, une alternative plus concise :
while read mot && [[ $mot != end ]]
do if look "$mot" > /dev/null
then echo "\"$mot\" est valide."
else echo "\"$mot\" est invalide."
fi
done <"$fichier"
exit 0
sed Langages de script créés spécialement pour analyser les
fichiers texte et les sorties de commandes. Peuvent être intégrés
seuls ou emsembles dans des tubes et des scripts shell.
sed
"Editeur de flux"
non interactif, permettant
d'utiliser plusieurs commandes ex dans un
mode batch. C'est souvent utile dans des scripts shell.
awk Extracteur et formatteur de fichiers programmables, bon pour
la manipulation ou l'extraction de champ (colonnes) dans des
fichiers textes structurés. Sa syntaxe est similaire à C.
wc wc (word count) donne le nombre de mots
d'un fichier ou d'un flux:
donne la taille de la ligne la
plus longue.Utiliser wc pour connaître le nombre de
fichiers .txt dans le répertoire courant :
Utiliser wc pour compter la taille de tous
les fichiers dont le nom commence avec les lettres d à h
tr Filtre de traduction de caractères.
Attention:Utilisez les guillemets et/ou
les parenthèses, si besoin est. Les guillemets empêchent
le shell de réinterpréter les caractères spéciaux dans les
séquences de commande de tr. Les parenthèses
devraient être mises entre guillemets pour empêcher leur
expansion par le shell.
tr "A-Z" "*" fichier
ou
tr A-Z \* fichier
remplacent
toutes les majuscules de fichier
par des astérisques (le résultat est écrit dans
stdout). Sur certains systèmes, ça peut ne
pas fonctionner. Cependant
tr A-Z '[**]'
fonctionnera.-d efface un intervalle de caractères.
--squeeze-repeats (ou -s)
efface tout sauf la première occurence d'une chaîne de caractères.
Cette option est utile pour supprimer les espaces blancs superflus.
bash$ echo "XXXXX" | tr --squeeze-repeats 'X' X
-c
"complement"
inverse l'ensemble des caractères à
détecter. Avec cette option, tr n'agit que sur
les caractères ne faisant pas parti de
l'ensemble spécifiés.
#!/bin/bash
# Met unemajuscule un fichier
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ] # Vérification standard des arguments de ligne de commande.
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
tr a-z A-Z <"$1"
# Même effet que le programme au dessus, mais utilisant la notation POSIX :
# tr '[:lower:]' '[:upper:]' <"$1"
# Merci, S.C.
exit 0
lowercase: Change tous les noms de fichier du répertoire courant en minuscule.
#! /bin/bash
#
# Change chaque nom de fichier en minuscules dans le répertoire courant.
#
# Inspiré par un script de John Dubois,
# qui fut traduit en Bash par Chet Ramey,
# et considérablement simplifié par Mendel Cooper, auteur de ce document.
for nomfichier in * # Scanne tous les fichiers du répertoire.
do
nomF=`basename $nomfichier`
n=`echo $nomF | tr A-Z a-z` # Change le nom en minuscule.
if [ "$nomF" != "$n" ] # Renomme seulement les fichiers qui ne sont
#+ pas en minuscules.
then
mv $nomF $n
fi
done
exit 0
# Le code en dessous ne s'exécutera pas à cause de la commande exit au dessus
#-----------------------------------------------------------------------------#
# Pour le lancer, effacez la ligne de script ci dessus.
# Le script suivant ne fonctionnera pas sur les fichiers dont le nom a des
#+ espaces ou des caractères de saut de ligne.
# Stephane Chazelas suggère donc l'alternative suivante :
for nomfichier in * # Pas nécéssaire d'utiliser basename,
# car "*" ne retourne aucun fichier contenant "/".
do n=`echo "$nomfichier/" | tr '[:upper:]' '[:lower:]'`
# Jeu de notation POSIX.
# Le slash est ajouté, comme ça les saut de lignes ne sont
# pas supprimés par la substition de commande.
# Substitution de variable :
n=${n%/} # Supprime le slash de fin, rajouté au dessus, du nom de
#+ fichier.
[[ $nomfichier == $n ]] || mv "$nomfichier" "$n"
# Vérifie si le nom de fichier est déjà en minuscules.
done
exit 0
du: Converti les fichiers text DOS vers UNIX.
#!/bin/bash
# du.sh: Convertisseur de fichier texte DOS vers UNIX.
E_WRONGARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` fichier-a-convertir"
exit $E_WRONGARGS
fi
NEWFILENAME=$1.unx
CR='\015' # Retour charriot.
# En DOS, les lignes se termine par un CR-LF.
tr -d $CR $1 $NEWFILENAME
# Efface les caractères CR et écrit le résultat dans un nouveau fichier.
echo "Le fichier texte DOS original est \"$1\"."
echo "Le fichier UNIX converti est \"$NEWFILENAME\"."
exit 0
rot13: rot13, cryptage ultra-faible.
#!/bin/bash
# rot13.sh: L'algorithme classique rot13,
# cryptage qui pourrait berner un gamin de 3 ans.
# Usage: ./rot13.sh nomfichier
# ou ./rot13.sh nomfichier
# ou ./rot13.sh et fournissez une entrée clavier (stdin)
cat "$@" | tr 'a-zA-Z' 'n-za-mN-ZA-M' # "a" devient "n", "b" devient "o", etc.
# La commande 'cat "$@"'
#+ permet la saisie de données depuis soit stdin soit un fichier.
exit 0
Générer des puzzles Crypto-Citations
#!/bin/bash
# crypto-quote.sh: Crypte les citations
# Crypte de célèbre citations par une simple substitution de lettres.
# Le résultat est similaire aux puzzles "Crypto Quote"
#+ vus sur les pages "Op Ed" du journal Sunday.
key=ETAOINSHRDLUBCFGJMQPVWZYXK
# "key" n'est qu'un alphabet mélangé.
# Changer "key" modifie le cryptage.
# L'instruction 'cat "$@"' prend son entrée soit de stdin, soit de fichiers.
# Si stdin est utilisé, il faut terminer la saisie par un Ctrl-D.
# Sinon, spécifier le nom du fichier en tant que paramètre de la ligne de commande.
cat "$@" | tr "a-z" "A-Z" | tr "A-Z" "$key"
# | en majuscule | crypte
# Fonctionne avec n'importe quel type de casse : majuscule, minuscule ou les
#+ deux ensemble.
# Les caractères non-alphabétiques restent inchangés.
# Essayer ce script avec
# "Nothing so needs reforming as other people's habits."
# --Mark Twain
#
# Il en résulte :
# "CFPHRCS QF CIIOQ MINFMBRCS EQ FPHIM GIFGUI'Q HETRPQ."
# --BEML PZERC
# Pour décrypter, utiliser :
# cat "$@" | tr "$key" "A-Z"
# Ce programme de cryptage bidon peut être cassé par un gosse de 12 ans.
exit 0
L'utilitaire tr a des variantes historiques.
La version BSD n'utilise pas les crochets (
tr a-z
A-Z
) contrairement à la version SysV
(
tr '[a-z]' '[A-Z]'
). La version GNU
de tr ressemble à celle de BSD, donc mettre entre
guillemets un intervalle de lettre est obligatoire.
fmt Un formatteur de fichier tout bête, utilisé en tant que
filtre dans un tube pour
"couper"
les longues lignes
d'un texte.
Affichage d'un fichier formatté.
#!/bin/bash
LARGEUR=40 # Colonnes de 40 caractères.
b=`ls /usr/local/bin` # Récupère la liste des fichiers du répertoire
echo $b | fmt -w $LARGEUR
# Aurait pu aussi être fait avec
# echo $b | fold - -s -w $LARGEUR
exit 0
col Cette commande dont le nom est trompeur supprime les retours
chariot inversés d'un flux en entrée. Elle tente aussi de
remplacer les espaces blances par des tabulations équivalentes.
Le rôle principal de col est de filtrer la
sortie de certains utilitaires de manipulation de textes, tels que
groff et tbl.
column Formatteur de colonnes. Ce filtre transforme le texte écrit
façon "liste" en un
"joli"
tableau par l'insertion
de tabulations aux endroits appropriés.
utiliser column pour formatter l'affichage des répertoires
#!/bin/bash
# Il s'agit d'une légère modification du fichier d'exemple dans la page de
#+ manuel de "column".
(printf "PERMISSIONS LIENS PROPRIETAIRE GROUPE TAILLE MOIS JOUR HH:MM NOM-PROG\n" \
; ls -l | sed 1d) | column -t
# "sed 1d" efface la première ligne écrite,
#+ qui devrait être "total N",
#+ où "N" est le nombre total de fichiers trouvés par "ls -l".
# L'option -t de "column" affiche un tableau bien formaté.
exit 0
colrm Filtre de suppression de colonnes. Ce filtre enlève les
colonnes (caractères) d'un fichier et affche le résultat vers
stdout.
colrm 2 4
fichier
efface le deuxième par bloc de 4 caractères
de chaque ligne du fichier fichier.Si le fichier contient des tabulations ou des
caractères non imprimables, ça peut causer des comportements
imprévisibles. Dans de tel cas, considérez l'utilisation de
expand et
unexpand dans un tube précédant
colrm.
nl Filtre de numérotation de lignes.
nl
fichier
affiche fichier sur
stdout en insérant un nombre au début de
chaque ligne non vide. Si fichier est omit,
alors ce filtre travaillera sur stdin.La sortie de nl est très similaire à
cat -n
. Cependant, par défaut
nl ne liste pas les lignes vides.
nl: Un script d'autonumérotation.
#!/bin/bash
# Ce script s'affiche deux fois sur stdout en numérotant les lignes.
# 'nl' voit ceci comme la ligne 3 car il ne compte pas les lignes blanches.
# 'cat -n' voit la ligne ci-dessus comme étant la ligne 5.
nl `basename $0`
echo; echo # Maintenant, essayons avec 'cat -n'
cat -n `basename $0`
# La différence est que 'cat -n' numérote les lignes blanches.
# Notez que 'nl -ba' fera de même.
exit 0
pr Filtre d'impression formatté. Ce filtre paginera des fichiers
(ou stdout) en sections utilisables pour des
impressions papier ou pour voir à l'écran. Diverses options
permettent la manipulation des rangées et des colonnes, le
regroupement des lignes, la définition des marges, la
numérotation des lignes, l'ajout d'entêtes par page et la fusion
de fichiers entre autres choses. La commande pr
combine beaucoup des fonctionnalités de nl,
paste, fold,
column et expand.
pr -o 5 --width=65 fileZZZ | more
renvoie un joli affichage paginé à l'écran de
fileZZZ avec des marges définies à 5 et
65.Une option particulèrement utile est -d,
forçant le double-espacement (même effet que sed
-G).
gettext Un utilitaire GNU pour localiser et
traduire les sorties textes des programmes en langue étrangère.
Bien que prévu à l'origine pour les programmes C,
gettext trouve aussi son utilité
dans des scripts shell. Voir la page
info.
iconv Un utilitaire pour convertir des fichiers en un codage
différent (jeu de caractère). Son rôle principal concerne les
localisations.
recode Considérez-le comment une version fantaisie
d'iconv, ci-dessus. Ce très souple utilitaire
pour la conversion d'un fichier dans un jeu de caractère différent ne fait
pas partie d'une installation Linux standard.
TeX TeX et Postscript
sont des langages de balises utilisés pour préparer une impression
ou un formattage pour l'affichage vidéo.TeX est le système "typesetting" élaboré
de Donald Knuth. C'est souvent pratique d'écrire un script qui
va encapsuler toutes les options et arguments passés à l'un de
ces langages.Ghostscript (gs)
est un interpréteur GPL de Postscript .
groff Un autre langage de balises est groff.
C'est la version avancée GNU de la commande UNIX
roff/troff. Les pages de
manuel utilisent groff (voir
manview: Visualiser des pages man formatées
).tbl, utilitaire de création de tableau
est considéré comme faisant partie de groff,
dans la mesure où sa fonction est de convertir une balise tableau
en commandes groff.Le processeur d'équations eqn fait aussi
parti de groff et sa fonction est de convertir
une balise d'équation en commandes groff.
lex lex, analyseur lexical, produit
des programmes pour la détection de motifs. Ca a été remplacé
depuis par le non propriétaire flex sur les
systèmes Linux.L'utilitaire yacc crée un analyseur
basé sur un ensemble de spécifications. Elle est depuis remplacée
par le non propriétaire bison sur les systèmes
Linux.
Commandes pour les fichiers et l'archivage
tar L'utilitaire standard d'archivage sous UNIX. Originellement,
un programme d'archivage sur cassette (Tape
ARchiving), il est devenu un package plus
généraliste qui peut gérer toutes les façons d'archiver sur tout
type de support, allant des lecteurs de bande aux fichiers
standards, ou même sur stdout (voir
Sauvegarde de tous les fichiers modifiés dans les
dernières 24 heures). La version GNU de tar a été améliorée pour
accepter différents filtres de compression, tels que
tar czvf archive_name.tar.gz *, qui,
récursivement, archive et compresse
(gzip) tous les fichiers d'un répertoire sauf ceux
commençant par un point
dans le répertoire courant ($PWD).
(29)Quelques options utiles de tar:
-c crée (une nouvelle
archive)
-x extrait (les fichiers d'une
archive existante)
--delete supprime (les fichiers d'une
archive existante)
Attention:Cette option ne fonctionnera pas sur les
périphériques à bandes magnétiques.
-r ajoute (des fichiers à une
archive existante)
-A ajoute
(des fichiers tar à une archive
existante)
-t liste (le contenu d'une
archive existante)
-u met à jour une archive
-d compare une archive avec
un système de fichiers spécifié
-zgzip l'archive(compresse ou décompresse, suivant que cette option est
combinée avec l'option -c ou
-x)
-jbzip2 l'archive (NdT: autre
format de compression)
Attention:Il pourrait être difficile de récupérer des données
d'une archive tar corrompue compressée avec
gzip. Lors de l'archivage de fichiers importants,
faites plusieurs copies.
shar Utilitaire d'archivage shell. Les fichiers dans une archive
shell sont concaténés sans compression, et l'archive qui en
résulte est essentiellement un script shell complet, avec l'entête
#!/bin/sh, et contenant toutes les commandes
nécessaires pour déballer l'archive. Les archives shar sont
toujours montrées sur les groupes de nouvelles Internet, mais
sinon shar a été assez bien remplacé par
tar/gzip. La commande
unshar déballe les archives
shar.
ar Utilitaire de création et de manipulation d'archives,
principalement utilisé pour des bibliothèques de fichiers
binaires.
rpm Le gestionnaire de paquetages Red Hat
(Red Hat Package Manager, ou
rpm) apporte une sur-couche pour les archives
source ou binaire. Il inclut des commandes pour installer et
vérifier l'intégrité des paquetages, en plus d'autres choses.
Un simple rpm -i package_name.rpm suffit
généralement à installer un paquetage, bien qu'il y ait bien plus
d'options disponibles.
Astuce:
rpm -qa
donne une liste complète de
tous les paquetages rpm installés sur un
système donné. Un
rpm -qa nom_paquetage
liste seulement le(s) paquetage(s) correspondant à
nom_paquetage.
Astuce:
cpio Cette commande d'archivage spécifique à la copie
(copy
input and output,
c'est--à-dire copie l'entrée et la sortie)
est rarement utilisé, car elle a été supplanté par
tar/gzip. Elle a toujours
son utilité, comme le déplacement d'un répertoire complet.
Utiliser cpio pour déplacer un répertoire complet
#!/bin/bash
# Copier un répertoire complet en utilisant cpio.
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` source destination"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
source=$1
destination=$2
find "$source" -depth | cpio -admvp "$destination"
# Lire la page man de cpio pour "décrypter" ces options.
exit 0
rpm2cpio Cette commande crée une archive cpio à
partir d'un rpm.
Déballer une archive rpm
#!/bin/bash
# de-rpm.sh: Déballe une archive 'rpm'
: ${1?"Usage: `basename $0` fichier_cible"}
# Doit spécifier le nom de l'archive 'rpm' comme argument.
FICHIERTEMP=$$.cpio # Fichier temporaire avec un nom "unique".
# $$ est l'identifiant du processus du script.
rpm2cpio < $1 > $FICHIERTEMP # Convertir l'archive rpm en archive cpio.
cpio --make-directories -F $FICHIERTEMP -i # Déballe l'archive cpio.
rm -f $FICHIERTEMP # Supprime l'archive cpio.
exit 0
# Exercice:
# Ajouter une vérification pour
# 1) le "fichier-cible" existe et
#+ 2) c'est réellement une archive rpm.
# Astuce: analysez la sortie de la commande 'file'.
gzip L'utilitaire de compression standard GNU/UNIX, remplaçant
l'inférieur et propriétaire compress. La
commande de décompression correspondante est
gunzip, qui est l'équibvalent de
gzip -d.Le filtre zcat décompresse un fichier
gzip vers
stdout, comme possible entrée à une
redirection ou un tube. Ceci est, en fait, une commande
cat fonctionnant sur des fichiers compressés
(incluant les fichiers créés par l'ancien utilitaire
compress). La commande zcat
est l'équivalent de gzip -dc.
Attention:Sur certains systèmes UNIX commerciaux,
zcat est un synonyme pour
uncompress -c, et ne fonctionnera pas avec les
fichiers compressés avec gzip.Voir aussi zmost.
bzip2 Un autre utilitaire de compression, habituellement plus
efficace (mais plus lent) que gzip,
spécialement sur de gros fichiers. La commande de décompression
correspondante est bunzip2.
Remarque:Les nouvelles versions de tar ont acquis le support de
bzip2.
compress C'est un utilitaire de compression plus ancien, propriétaire
disponible dans les distributions UNIX commerciales.
gzip, plus efficace, l'a largement remplacé.
Les distributions Linux incluent généralement un
compress pour des raisons des compatibilité,
bien que gunzip peux déballer des fichiers
traités avec compress.
Astuce:La commande znew transforme les
fichiers compressés en fichiers
gzip.
sq Encore un autre utilitaire de compression, un filtre qui
fonctionne seulement sur les listes de mots ASCII triées. Il
utilise la syntaxe standard d'appel pour un filtre,
sq input-file fichier-sortie.
Rapide, mais pas aussi efficace que gzip. Le filtre de décompression
correspondant est unsq, appelé comme
sq.
Astuce:La sortie de sq peut être envoyé via
un tube à gzip pour une meilleure
compression.
zip Utilitaire inter-plateforme d'archivage et de compression de
fichiers compatible avec DOS pkzip.exe.
Les archives
"Zip"
semblent être un medium plus
acceptable pour l'échange sur Internet que les
"archives
tar"
.
unarc Ces utilitaires Linux permettent de déballer des archives
compressées avec les programmes DOS arc.exe,
arj.exe et
rar.exe.
file Un utilitaire pour identifier le type des fichiers. La
commande
file nom-fichier
renvoiera une
spécification du fichier nom-fichier,
telle que ascii text ou
data. Il utilise les
numéros magiques
trouvés dans /usr/share/magic,
/etc/magic ou
/usr/lib/magic, suivant la distribution
Linux/UNIX.L'option -f fait que file
tourne en mode batch, pour lire à partir d'un fichier désigné
une liste de noms de fichiers à analyser. L'option
-z, lorsqu'elle est utilisé sur un fichier
compressé, essaie d'analyser le type du fichier décompressé.
bash$ file test.tar.gz test.tar.gz: gzip compressed data, deflated, last modified: Sun Sep 16 13:34:51 2001, os: Unix bash file -z test.tar.gz test.tar.gz: GNU tar archive (gzip compressed data, deflated, last modified: Sun Sep 16 13:34:51 2001, os: Unix)
Supprimer les commentaires de programmes C
#!/bin/bash
# strip-comment.sh: Supprime les commentaires (/* COMMENT */) d'un progamme C.
E_SANSARGS=65
E_ERREURARG=66
E_MAUVAIS_TYPE_FICHIER=67
if [ $# -eq "$E_SANSARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` fichier-C" >&2 # Message d'erreur vers stderr.
exit $E_ERREURARG
fi
# Test du type de fichier.
type=`eval file $1 | awk '{ print $2, $3, $4, $5 }'`
# "file $1" affiche le type du fichier...
# puis awk supprime le premier champ, le nom du fichier...
# enfin, le résultat remplit la variable "type".
type_correct="ASCII C program text"
if [ "$type" != "$type_correct" ]
then
echo
echo "Ce script fonctionne uniquement sur les fichiers C."
echo
exit $E_MAUVAIS_TYPE_FICHIER
fi
# Script sed assez complexe:
#--------
sed '
/^\/\*/d
/.*\/\*/d
' $1
#--------
# Facile à comprendre si vous prenez quelques heures pour apprendre les
#+ concepts de sed.
# Il est possible d'ajouter une ligne supplémentaire au script sed pour gérer
#+ le cas où la ligne de code a un commentaire le suivant, sur la même ligne.
# Ceci est laissé en exercice (difficile).
# De même, le code ci-dessus supprime les lignes avec un "*/" ou "/*",
# ce qui n'est pas un effet désirable.
exit 0
# ----------------------------------------------------------------
# Le code ci-dessous ne s'exécutera pas à cause du 'exit 0' ci-dessus.
# Stephane Chazelas suggère l'alternative suivante:
usage() {
echo "Usage: `basename $0` fichier-C" >&2
exit 1
}
BIZARRE=`echo -n -e '\377'` # ou BIZARRE=$'\377'
[[ $# -eq 1 ]] || usage
case `file "$1"` in
*"C program text"*) sed -e "s%/\*%${BIZARRE}%g;s%\*/%${BIZARRE}%g" "$1" \
| tr '\377\n' '\n\377' \
| sed -ne 'p;n' \
| tr -d '\n' | tr '\377' '\n';;
*) usage;;
esac
# Ceci ne fonctionne pas avec, par exemple:
# printf("/*");
# or
# /* /* commentaire intégré bogué */
#
# Pour gérer tous les cas spécifiques (commentaires dans des chaînes,
# commentaires dans des chaînes où se trouve un \", \\" ...) la seule façon est
# d'écrire un analyseur C
# (lex ou yacc peut-être?).
exit 0
which which commande-xxx donne le chemin complet
vers
"commande-xxx"
. C'est utile pour trouver si une
commande ou un utilitaire particulier est installé sur le
système.
$bash which rm
/usr/bin/rm
whereis Similair à which, ci-dessus,
whereis commande-xxx donne le chemin complet
vers
"commande-xxx"
, mais aussi sa page
man.
$bash whereis rm
rm: /bin/rm /usr/share/man/man1/rm.1.bz2
whatis whatis fichierxxx recherche
"ficheirxxx"
dans la base de données
whatis. C'est utile pour identifier
les commandes système et les fichiers de configuration importants.
Considérez-le en tant que commande man
simplifiée.
$bash whatis whatis
whatis (1) - search the whatis database for complete words
Explorer /usr/X11R6/bin
#!/bin/bash
# Que sont tous ces mystérieux binaires dans /usr/X11R6/bin?
REPERTOIRE="/usr/X11R6/bin"
# Essayez aussi "/bin", "/usr/bin", "/usr/local/bin", etc.
for fichier in $REPERTOIRE/*
do
whatis `basename $fichier` # affiche des informations sur le binaire.
done
exit 0
# Vous pouvez souhaiter rediriger la sortie de ce script, de cette façon:
# ./what.sh >>whatis.db
# ou la visualiser une page à la fois sur stdout,
# ./what.sh | less
vdir Affiche une liste détaillée du contenu du répertoire. L'effet
est similaire à ls -l.Il fait partie de GNU fileutils.
bash$ vdir total 10
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 4034 Jul 18 22:04 data1.xrolo
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 4602 May 25 13:58 data1.xrolo.bak
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 877 Dec 17 2000 employment.xrolo bash ls -l total 10
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 4034 Jul 18 22:04 data1.xrolo
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 4602 May 25 13:58 data1.xrolo.bak
-rw-r--r-- 1 bozo bozo 877 Dec 17 2000 employment.xrolo
locate La commande locate cherche les fichiers
en utilisant une base de données stockée pour ce seul but. La
commande slocate est la version sécurisée de
locate (qui pourrait être un alias de
slocate).
$bash locate hickson
/usr/lib/xephem/catalogs/hickson.edb
readlink Révèle le fichier sur lequel pointe un lien symbolique.
bash$ readlink /usr/bin/awk ../../bin/gawk
strings Utiliser la commande strings pour trouver
les chaînes de caractères affichables dans un fichier binaire ou
de données. Elle listera les séquences de caractères affichables
trouvées dans le fichier cible. C'est intéressant pour un
examen rapide (et sale) d'un core dump ou pour regarder un fichier
image inconnu (
#!/bin/bash
# wstrings.sh: "word-strings" (commande "strings" améliorée)
#
# Ce script filtre la sortie de "strings" en la comparant avec une liste de
#+ mots communs.
# Ceci élimine efficacement tout le charabia et le bruit et n'affiche
#+ que les mots reconnus.
# =================================================================
# Vérification standard de(s) argument(s) du script
ARGS=1
E_MAUVAISARGS=65
E_AUCUNFICHIER=66
if [ $# -ne $ARGS ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [ -f "$1" ] # Vérifie si le fichier existe.
then
nom_fichier=$1
else
echo "Le fichier \"$1\" n'existe pas."
exit $E_AUCUNFICHIER
fi
# =================================================================
LONGUEUR_CHAINE_MINIMUM=3 # Longueur minimum d'une chaîne.
FICHIER_MOTS=/usr/share/dict/linux.words # Dictionnaire.
# Vous pouvez spécifier un autre
#+ fichier de mots, à condition que
#+ son format soit d'un mot par ligne.
listemots=`strings "$1" | tr A-Z a-z | tr '[:space:]' Z | \
tr -cs '[:alpha:]' Z | tr -s '\173-\377' Z | tr Z ' '`
# Traduit la sortie de la commande 'strings' avec de multiples passes de 'tr'.
# "tr A-Z a-z" réalise une conversion en minuscule.
# "tr '[:space:]'" change les espaces blancs par des Z.
# "tr -cs '[:alpha:]' Z" change les caractères non alphabétiques en Z.
#+ et ne conserve qu'un seul Z pour les Z successifs.
# "tr -s '\173-\377' Z" convertit tous les caractères après 'z' en Z
#+ et ne conserve qu'un seul Z pour les Z successifs
#+ ce qui supprime tous les caractères bizarres que la précédente passe aurait
#+ oubliés de gérer.
# Finalement, "tr Z ' '" convertit tous les Z en espaces blancs,
#+ ce qui sera vu comme des mots séparés dans la boucle ci-dessous.
# Notez que la technique de remplissage de la sortie de 'tr' vers lui-même,
#+ mais avec different arguments et/ou options à chaque passe.
for mot in $listemots # Important:
# $listemots ne doit pas être entre guillemets ici.
# "$listemots" ne fonctionne pas.
# Pourquoi?
do
longueur_chaine=${#mot} # Longueur de la chaîne.
if [ "$longueur_chaine" -lt "$LONGUEUR_CHAINE_MINIMUM" ]
then # Ne pas tenir compte des petites chaînes.
continue
fi
grep -Fw $mot "$FICHIER_MOTS" # Correspond seulement aux mots complets.
done
exit 0
diff diff: utilitaire de comparaison de fichiers
flexible. Il compare les fichiers cibles ligne par ligne,
séquentiellement. Dans certaines applications, telles que la
comparaison de dictionnaires de mots, il peut être utile pour
filtrer les fichiers avec sort
et uniq avant de les envoyer via un tube à
diff.
diff fichier-1
fichier-2
affiche en sortie les lignes qui différent
des deux fichiers, avec des symbôles indiquant à quel fichier
appartient la ligne en question.L'option --side-by-side de
diff affiche en sortie chaque fichier comparé,
ligne pat ligne, dans des colonnes séparées, et avec les lignes ne
correspondant pas marquées. Les options -c et
-u rendent la sortie de la commande plus facile à
interpréter.Il existe de nombreuses interfaces agréables pour
diff, comme spiff,
wdiff, xdiff et
mgdiff.
Astuce:La commande diff renvoie un état de
sortie de 0 si les fichiers comparés sont identiques et 1 si ils ne
le sont pas. Cela permet d'utiliser diff dans
une construction de test à l'intérieur d'un script shell (voir
ci-dessous).Une utilisation commune de diff est de
générer des fichiers de différence à utiliser avec
patch. L'option -e permet la
génération de tels fichiers, à utiliser avec des scripts
ed ou ex.patch: utilitaire de gestion de versions.
Suivant un fichier de différences généré par
diff, patch peut mettre à
jour une version précédente d'un paquetage en une nouvelle
version. Il est bien plus convenable de distribuer un fichier
"diff"
sensiblement plus petit que le corps entier
du paquetage revu. Les correctifs (
"patches"
) du
noyau sont devenus la méthode préférée pour distribuer les
fréquentes mises à jour du noyau Linux.Applicquer un correctif au noyau:
Remarque:La commande diff peut aussi comparer
récursivement les répertoires (et les fichiers qui s'y trouvent).
Remarque:
bash$ diff -r ~/notes1 ~/notes2 Only in /home/bozo/notes1: fichier02
Only in /home/bozo/notes1: fichier03
Only in /home/bozo/notes2: fichier04
Astuce:Utiliser zdiff pour comparer des
fichiers gzip.
diff3 Une version étendue de diff qui compare
trois fichiers en une fois. Cette commande renvoie un état de
sortie de 0 si l'exécution est réussie, mais malheureusement, cela
ne donne aucune information sur le résultat de la comparaison.
bash$ diff3 fichier-1 fichier-2 fichier-3 ====
1:1c
Ceci est la ligne 1 de "fichier-1"
2:1c
Ceci est la ligne 1 de "fichier-2"
3:1c
Ceci est la ligne 1 de "fichier-3"
sdiff Compare et/ou édite les deux fichiers pour les assembler dans
un fichier de sortie. Dû à sa nature interactive, cette commande
trouvera peu d'utilité dans un script.
cmp La commande cmp est une version simplifiée
de diff, ci-dessus. Alors que
diff reporte les différences entre deux
fichiers, cmp montre simplement à quel point
ils diffèrent.
Remarque:Comme diff, cmp
renvoie un état de sortie de 0 si les fichiers comparés sont
identiques et de 1 si ils diffèrent. Ceci permet une utilisation
dans une construction de test à l'intérieur d'un script shell.
Utiliser cmp pour comparer deux fichiers
à l'intérieur d'un script.
#!/bin/bash
ARGS=2 # Deux arguments attendus par le script.
E_MAUVAISARGS=65
E_ILLISIBLE=66
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` fichier1 fichier2"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [[ ! -r "$1" || ! -r "$2" ]]
then
echo "Les deux fichiers à comparer doivent exister et être lisibles."
exit $E_ILLISIBLE
fi
cmp $1 $2 &> /dev/null # /dev/null enterre la sortie de la commande "cmp".
# cmp -s $1 $2 a le même résultat ("-s" option de silence pour "cmp")
# Merci à Anders Gustavsson pour nous l'avoir indiqué.
#
# Fonctionne aussi avec 'diff', c'est-à-dire diff $1 $2 &> /dev/null
if [ $? -eq 0 ] # Teste du code de sortie de la commande "cmp".
then
echo "Le fichier \"$1\" est identique au fichier \"$2\"."
else
echo "Le fichier \"$1\" diffère du fichier \"$2\"."
fi
exit 0
Astuce:Utiliser zcmp sur des fichiers
gzip.
comm Utilitaire de comparaison de fichiers versatile. Les fichiers
doivent être triés pour qu'il soit utile.comm
-optionspremier-fichiersecond-fichier
comm fichier-1 fichier-2
affiche trois colonnes:
colonne 1 = lignes uniques à fichier-1
colonne 2 = lignes uniques à fichier-2
colonne 3 = lignes communes aux deux.
Les options permettent la sortie d'une ou plusieurs colonnes.
-1 supprime la colonne
1
-2 supprime la colonne
2
-3 supprime la colonne
3
-12 supprime les deux colonnes
1 et 2, etc.
basename Supprime le chemin d'un nom de fichier, en affichant
seulement le nom. La construction
basename
$0
permet au script de connaître son nom, c'est-à-dire
le nom par lequel il a été invoqué. Ceci peut être utilisé pour les
messages d'
"usage"
si, par exemple, un script est
appelé sans ses arguments:
dirname Supprime le basename d'un nom de
fichier, en affichant que le chemin.
Remarque:basename et dirname
peuvent s'exécuter sur des chaînes de caractères arbitraires.
L'argument n'a pas besoin de référer un fichier existant, voire
même un fichier (voir days-between: Calculer le nombre de jours entre deux dates).
basename et dirname
#!/bin/bash
a=/home/bozo/daily-journal.txt
echo "Nom de base de /home/bozo/daily-journal.txt = `basename $a`"
echo "Nom du répertoire de /home/bozo/daily-journal.txt = `dirname $a`"
echo
echo "Mon répertoire personnel est `basename ~/`." # Fonctionne aussi avec ~.
echo "Le chemin de mon répertoire personnel est `dirname ~/`." # Fonctionne aussi avec ~.
exit 0
split Utilitaire pour diviser un fichier en plusieurs petites
parties. Habituellement utilisé pour diviser un gros fichier en
fichiers tenant sur une disquette ou pour préparer un courrier
électronique ou pour les télécharger.
sum Ces utilitaires ont pour but de vérifier une somme de
contrôle. Une somme de contrôle est un nombre
calculé à partir du contenu d'un fichier, dans le but de vérifier
son intégrité. Un script peut se référer à une liste de sommes de
contrôle pour des raisons de sécurité, comme pour s'assurer que
des fichiers clés du système n'ont pas été modifié ou corrompu.
Pour les applications de sécurité, utilisez la commande
md5sum en 128 bits (message
digest checksum).
Notez que cksum affiche aussi la taille, en
octet, du fichier cible.
Vérifier l'intégrité d'un fichier
#!/bin/bash
# file-integrity.sh: Vérifie si les fichiers d'un répertoire donné ont été
# modifié.
E_REP_INEXISTANT=70
E_MAUVAIS_FICHIER_BD=71
fichierdb=File_record.md5
# Fichier pour stocker les enregistrements.
init_base_donnees ()
{
echo ""$repertoire"" > "$fichierdb"
# Ecrit le nom du répertoire sur la première ligne du fichier.
md5sum "$repertoire"/* >> "$fichierdb"
# Ajoute les sommes de contrôle md5 et les noms de fichiers.
}
verifie_base_donnees ()
{
local n=0
local nomfichier
local somme_controle
# ------------------------------------------------- #
# Cette vérification du fichier devrait être
#+ inutile mais c'est mieux d'être sain que désolé.
if [ ! -r "$fichierdb" ]
then
echo "Incapable de lire les somme de contrôle du fichier de base de données!"
exit $E_MAUVAIS_FICHIER_BD
fi
# ------------------------------------------------- #
while read enregistrement[n]
do
repertoire_verifie="${enregistrement[0]}"
if [ "$repertoire_verifie" != "$repertoire" ]
then
echo "Les répertoires ne correspondent pas!"
# Essayez d'utiliser un fichier d'un autre répertoire.
exit $E_REP_INEXISTANT
fi
if [ "$n" -gt 0 ] # Pas de nom de répertoire.
then
nomfichier[n]=$( echo ${enregistrement[$n]} | awk '{ print $2 }' )
# md5sum écrit les enregistrements après,
#+ effectue un contrôle des sommes, puis du fichier.
somme_controle[n]=$( md5sum "${nomfichier[n]}" )
if [ "${enregistrement[n]}" = "${somme_controle[n]}" ]
then
echo "${nomfichier[n]} non modifié."
else
echo "${nomfichier[n]} : ERREUR DE SOMME DE CONTROLE!"
# Le fichier a été changé depuis la dernière vérification.
fi
fi
let "n+=1"
done <"$fichierdb" # Lit les sommes de contrôle à partir du fichier de
#+ base de données.
}
# =================================================== #
# main ()
if [ -z "$1" ]
then
repertoire="$PWD" # Si non spécifié,
else #+ utilise le répertoire courant.
repertoire="$1"
fi
clear # Efface l'écran.
# ------------------------------------------------------------------ #
if [ ! -r "$fichierdb" ] # Besoin de créer un fichier de base de données?
then
echo "Configuration de la base de données, \""$repertoire"/"$fichierdb"\"."; echo
init_base_donnees
fi
# ------------------------------------------------------------------ #
verifie_base_donnees # Fait le vrai travail.
echo
# Vous pouvez souhaiter rediriger stdout vers un fichier spécialement si le
#+ répertoire vérifié a de nombreux fichiers.
# Pour une explication sur la vérificaton d'intégrité.
#+ considérez le paquetage #+ http://sourceforge.net/projects/tripwire/.
exit 0
shred Efface de façon sécurisé un fichier en l'écrasant (en
écrivant dessus) plusieurs fois avec des octets aléatoires avant
de le supprimer. Cette commande a le même effet que Effacer les fichiers de façon sure, mais le fait de façon plus élégante et plus
approfondie.Il fait partie des utilitaires GNU
fileutils.
Attention:Des technologies avancées peuvent toujours retrouvées
le contenu d'un fichier, même après l'utilisation de
shred.
uuencode Cet utilitaire code des fichiers binaires en caractères ASCII,
leur permettant d'être transmis dans le corps de message email ou
d'être envoyé dans un groupe de nouvelles.
uudecode Ceci inverse le codage, décode des fichiers passés par
uuencode et récupère les binaires originaux.
Décoder des fichier codés avec uudecode
#!/bin/bash
lignes=35 # Permet 35 lignes pour l'entête (très généreux).
for Fichier in * # Teste tous les fichiers du répertoire courant...
do
recherche1=`head -$lignes $Fichier | grep begin | wc -w`
recherche2=`tail -$lignes $Fichier | grep end | wc -w`
# Les fichiers uuencodés ont un "begin" près du début et un "end" près de
#+ la fin.
if [ "$recherche1" -gt 0 ]
then
if [ "$recherche2" -gt 0 ]
then
echo "uudecoding - $Fichier -"
uudecode $Fichier
fi
fi
done
# Notez que lancer ce script sur lui-même le trompe et croie qu'il est un
#+ fichier uuencodé, parce qu'il contient les mots "begin" et "end".
# Exercice:
# Modifier ce script pour vérifier un entête de newsgroup.
exit 0
Astuce:La commande fold -s est
utile (parfois dans un tube) pour décoder de long messages
téléchargés à partir des groupes de nouvelles Usenet.
mimencode Les commandes mimencode et
mmencode s'occupent du codage des
pièces-jointes des courriers éléctroniques. Bien que les
clients mail (MUA tels que
pine ou kmail) gèrent
normalement ceci automatiquement, ces utilitaires particuliers
permettent de manipuler de telles pièces-jointes manuellement à
partir de la ligne de commande ou dans un script shell.
crypt A un moment, il était l'utilitaire de cryptage standard sous
UNIX.
(30)
Des régulations gouvernementales, basées sur la politique, ont
interdit l'export de logiciels de cryptage, ce qui a résulté en la
disparition de la commande crypt de la majeure
partie du monde UNIX, et il est toujours manquant sur la plupart
des distributions Linux. Heureusement, des programmeurs ont
réalisé un certain nombre d'alternatives, dont celle de l'auteur
cruft
(voir encryptedpw: Charger un fichier sur un site ftp, en utilisant un mot de passe crypté en local).
mktemp Crée un fichier temporaire avec un nom
"unique"
.
make Utilitaire pour construire et compiler des paquetages
binaires. Il peut aussi être utilisé pour tout type d'opérations
qui seraient déclenchées par une modification des fichiers
source.La commande make vérifie le
Makefile, une liste de dépendances de fichiers
et les opérations à réaliser.
install Commande de copie de fichier à but spécifique, similaire à
cp, mais est capable de modifier les droits
et attributs des fichiers copiés. Cette commande semble faite
uniquement pour l'installation de paquetages, et en tant que telle,
elle fait souvent son apparition dans les
Makefiles (dans la section make
install :). Elle pourrait aussi trouver une utilité
dans les scripts d'installation.
ptx La commande ptx [fichier_cible] affiche en
sortie un index permuté (liste référencée) du fichier cible.
Elle peut être encore filtrée et formattée dans untube, si
nécessaire.
more Programmes envoyant un fichier texte ou un flux sur
stdout, un écran à la fois. Ils peuvent être
utilisé pour filtrer la sortie d'un script.
Commandes de communications
Certaines des commandes suivantes trouvent leur utilité dans la
chasse aux spammers, ainsi que dans
les transferts réseaux et les analyses de données.
host Recherche de l'information à propos d'un hôte suivant son nom
ou son adresse IP en utilisant DNS.
bash$ host surfacemail.com surfacemail.com. has address 202.92.42.236
ipcalc Envoie des requêtes pour des adresses IP. Avec l'option
-h, ipcalc fait une recherche
DNS inversée, trouvant le nom de l'hôte (serveur) à partir de
l'adresse IP.
nslookup Lance une
"recherche sur un serveur de noms"
par
l'adresse IP d'un hôte. Ceci est l'équivalent de
ipcalc -h ou dig -x. La
commande peut être lancé interactivement ou pas, donc elle est
utilisable dans un script.La commande nslookup est
"obsolète"
, mais elle a toujours son utilité.
dig Similaire à nslookup, fait une
"recherche Internet par un serveur de noms"
sur un
hôte. Peut être lancé interactivement ou non, donc il est
utilisable à partir d'un script.Comparez la sortie de dig -x avec
ipcalc -h et nslookup.
traceroute Trace la route prise par les paquets envoyés à un hôte
distant. Cette commande fonctionne à l'intérieur d'un LAN, WAN ou
sur Internet. L'hôte distant peut être indiqué par son adresse IP.
La sortie de cette commande peut être filtrée par grep ou sed via un tube.
bash$ traceroute 81.9.6.2 traceroute to 81.9.6.2 (81.9.6.2), 30 hops max, 38 byte packets
1 tc43.xjbnnbrb.com (136.30.178.8) 191.303 ms 179.400 ms 179.767 ms
2 or0.xjbnnbrb.com (136.30.178.1) 179.536 ms 179.534 ms 169.685 ms
3 192.168.11.101 (192.168.11.101) 189.471 ms 189.556 ms *
...
ping Envoie un paquet
"ICMP ECHO_REQUEST"
aux autres
machines, soit sur un réseau local soit sur un réseau distant.
C'est un outil de diagnostic pour tester des connections réseaux,
et il devrait être utiliser avec précaution.Un ping à succès renvoie un code de sortie de
0. Ceci peut être testé dans un
script.
bash$ ping localhost PING localhost.localdomain (127.0.0.1) from 127.0.0.1 : 56(84) bytes of data.
Warning: time of day goes back, taking countermeasures.
64 bytes from localhost.localdomain (127.0.0.1): icmp_seq=0 ttl=255 time=709 usec
64 bytes from localhost.localdomain (127.0.0.1): icmp_seq=1 ttl=255 time=286 usec
--- localhost.localdomain ping statistics ---
2 packets transmitted, 2 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max/mdev = 0.286/0.497/0.709/0.212 ms
whois Réalise une recherche DNS (Domain Name
System, système de nom de domaine). L'option
-h permet de spécifier sur quel serveur
whois envoyer la requête. Voir wh, recherche d'un nom de domaine avec whois.
finger Retrouve de l'information sur les utilisateurs d'un réseau.
Optionnellement, cette commande peut afficher les fichiers
~/.plan,
~/.project et
~/.forward d'un utilisateur, si un des
fichiers est présent.
bash$ finger Login Name Tty Idle Login Time Office Office Phone
bozo Bozo Bozeman tty1 8 Jun 25 16:59
bozo Bozo Bozeman ttyp0 Jun 25 16:59
bozo Bozo Bozeman ttyp1 Jun 25 17:07 bash$ finger bozo Login: bozo Name: Bozo Bozeman
Directory: /home/bozo Shell: /bin/bash
On since Fri Aug 31 20:13 (MST) on tty1 1 hour 38 minutes idle
On since Fri Aug 31 20:13 (MST) on pts/0 12 seconds idle
On since Fri Aug 31 20:13 (MST) on pts/1
On since Fri Aug 31 20:31 (MST) on pts/2 1 hour 16 minutes idle
No mail.
No Plan.
En plus de raisons de sécurité, un grand nombre de réseaux
désactive finger et son démon associé.
(31)
vrfy Vérifie une adresse Internet de courrier électronique.
sx L'ensemble de commandes sx et
rx sert à transférer des fichiers de et vers
un hôte distant en utilisant le protocole
xmodem. Ils font généralement partie d'un
paquetage de communications, tel que minicom.
sz L'ensemble de commandes sz et
rz sert à transférer des fichiers de et vers
un hôte distant en utilisant le protocole
zmodem. Zmodem a
certains avantages sur xmodem, tels qu'un
meilleur taux de transmission et une récupération des transferts
interrompus. Comme sx et rx,
ils font généralement partie d'un paquetage de communications.
cu Call Up (NdT:
appelle) un système distant et se connecte comme simple terminal.
C'est une sorte de version stupide de telnet.
uucp Copie Unix vers Unix (UNIX to UNIX copy).
C'est un paquetage de communication pour transférer des fichiers
entre des serveurs UNIX. Un script shell est un moyen efficace
de gérer une séquence de commandes uucp.Depuis le développement d'Internet et du courrier électronique,
uucp semble avoir disparu, mais il existe
toujours et reste parfaitement utilisable dans des situations où
des connexions Internet ne sont pas disponibles ou appropriées.
telnet Utilitaire et protocole pour se connecter à un hôte distant.
Attention:Le protocole telnet contient des failles de
sécurité et devrait donc être évité.
wget L'utilitaire wget recupère de façon
non-interactive ou télécharge des fichiers
à partir d'un site Web ou d'un site ftp. Il fonctionne bien dans
un script.
lynx Le navigateur web lynx peut être utilisé
dans un script (avec l'option -dump) pour
récupérer un fichier d'un site web ou ftp de façon non interactive
rlogin Connexion distante, initie une
session sur un hôte distant. Cette commande a des failles de
sécurité, donc utilisez à la place ssh.
rsh Shell distant, exécute des
commande(s) sur un hôte distant. Il a aussi des failles de
sécurité, donc utilisez à la place ssh.
rcp Copie distante, copie des fichiers
entre deux machines différentes. Utiliser rcp
et les outils similaires a des implications en terme de sécurité.
Il n'est pas conseillé de l'utiliser dans un script shell.
Utilisez plutôt ssh ou un script
expect.
ssh Shell sécurisé, pour se connecter
sur un hôte distant et y exécuter des commandes. Ce remplacement
sécurisé pour telnet,
rlogin, rcp et
rsh utilise authentification et cryptage.
Voir sa page man pour plus de détails.
write C'est un utilitaire pour la communication terminal à terminal.
Il permet d'envoyer des lignes à partir de votre terminal (console
ou xterm) à un autre utilisateur. La commande mesg pourrait, bien sûr, être utilisée
pour désactiver l'accès en écriture au terminal.Comme write est interactif, il a peu de
chances de prouver son utilité dans un script.
mail Envoie ou lit des courriers électroniques.Ce client mail en ligne de commande est très simpliste et
fonctionne bien comme commande embarquée dans un script.
Un script qui s'envoie un courrier
#!/bin/sh
# self-mailer.sh: Script vous envoyant un mail.
adr=${1:-`whoami`} # Par défaut, l'utilisateur courant, si non spécifié.
# Taper 'self-mailer.sh wiseguy@superdupergenius.com'
#+ envoie ce script à cette adresse.
# Taper juste 'self-mailer.sh' (sans argument) envoie le script à la personne
#+ l'ayant appelé, par exemple bozo@localhost.localdomain.
#
# Pour plus d'informations sur la construction ${parameter:-default},
#+ voir la section "Substitution de paramètres" du chapitre "Variables
#+ Revisitées."
# ============================================================================
cat $0 | mail -s "Le script \"`basename $0`\" s'est envoyé lui-même à vous." "$adr"
# ============================================================================
# --------------------------------------------
# Bonjour du script qui s'envoie par mail.
# Une personne mal intentionnée a lancé ce script, ce qui a fait que ce mail
#+ vous a été envoyé.
# Apparemment, certaines personnes n'ont rien de mieux à faire de leur temps.
# --------------------------------------------
echo "Le `date`, le script \"`basename $0`\" vous a été envoyé par mail sur "$adr"."
exit 0
mailto Similaire à la commande mail,
mailto envoie des emails à partir de la ligne
de commande ou dans un script. Néanmoins,
mailto permet aussi d'envoyer des messages MIME
(multimedia).
vacation Cet utilitaire répond automatiquement aux courriers
électroniques que le destinataire est en vacances et
temporairement indisponible. Ceci tourne sur le réseau, en
conjonction avec sendmail, et n'est pas
applicable à un compte POP.
Commandes de contrôle du terminal
tput Initialise et/ou recherche des informations relatives à un
terminal depuis les données terminfo. Certaines
options permettent différentes manipulations du terminal.
tput clear est l'équivalent de
clear, cité plus haut. tput reset
est l'équivalent de reset, cité plus haut tput
sgr0 réinitialise aussi le terminal mais ne vide pas l'écran.
La commande tput cup X Y bouge le curseur à la
position (X,Y) sur le terminal actuel. clear la précède
généralement pour effacer l'écran.Notez que stty offre un jeu de
commandes plus conséquentes pour le contrôle des terminaux.
infocmp Cette commande affiche des informations étendues sur le terminal
actuel. Il fait référence à la base de données
terminfo.
reset Réinitialise les paramètres du terminal et efface son contenu.
Comme avec la commande clear, le curseur réapparaît dans le
coin supérieur gauche de l'écran.
clear La commande clear efface simplement le
contenu textuel d'une console ou d'un xterm. Le curseur de l'invite
réapparaît dans le coin supérieur gauche du terminal. Cette commande peut être
utilisée en ligne de commande ou dans un script. Voir Créer des menus en utilisant case.
script Cet utilitaire sauve toutes les saisies clavier saisies dans
le terminal par l'utilisateur. En fait, cela crée un enregistrement de la
session.
Commandes mathématiques
factor Décompose un entier en nombre premiers.
bash$ factor 27417 27417: 3 13 19 37
bc Bash ne peut traiter les calculs en virgule flottante et
n'intègre pas certaines fonctions mathématiques importantes.
Heureusement, bc est là pour nous sauver.bc n'est pas simplement une calculatrice
souple à précision arbitraire, elle offre aussi beaucoup de
facilités disponibles dans un langage de programmation.La syntaxe de bc ressemble vaguement à celle
du C.bc est devenu un outil UNIX assez puissant
pour être utilisé via un tube et est
manipulable depuis des scripts.Ceci est un simple exemple utilisant bc
pour calculer la valeur d'une variable. Il utilise lasubstitution de commande.
variable=$(echo "OPTIONS; OPERATIONS" | bc)
Paiement mensuel sur une hypothèque
#!/bin/bash
# monthlypmt.sh: Calcule le paiement mensuel d'une hypothèque.
# C'est une modification du code du package "mcalc" (mortgage calculator,
#+ c'est-à-dire calcul d'hypothèque), de Jeff Schmidt et Mendel Cooper
#+ (l'auteur de ce document).
# http://www.ibiblio.org/pub/Linux/apps/financial/mcalc-1.6.tar.gz [15k]
echo
echo "Etant donné le montant principal, le taux d'intérêt et la fin de l'hypothèque,"
echo "calcule le paiement mensuel."
bas=1.0
echo
echo -n "Entrez le montant principal (sans virgule) "
read principal
echo -n "Entrez le taux d'intérêt (pourcentage) "
# Si 12%, entrez "12" et non pas ".12".
read taux_interet
echo -n "Entrez le nb_mois (mois) "
read nb_mois
taux_interet=$(echo "scale=9; $taux_interet/100.0" | bc) # Convertit en décimal
# "scale" détermine le nombre de décimales.
taux_interet_tmp=$(echo "scale=9; $taux_interet/12 + 1.0" | bc)
top=$(echo "scale=9; $principal*$taux_interet_tmp^$nb_mois" | bc)
echo; echo "Merci d'être patient. Ceci peut prendre longtemps."
let "mois = $nb_mois - 1"
# ====================================================================
for ((x=$mois; x > 0; x--))
do
bot=$(echo "scale=9; $taux_interet_tmp^$x" | bc)
bas=$(echo "scale=9; $bas+$bot" | bc)
# bas = $(($bas + $bot"))
done
# --------------------------------------------------------------------
# Rick Boivie indique une implémentation plus efficace que la boucle
#+ ci-dessus, ce qui réduit le temps de calcul de 2/3.
# for ((x=1; x <= $mois; x++))
# do
# bas=$(echo "scale=9; $bas * $taux_interet_tmp + 1" | bc)
# done
# Puis, il est revenu avec une alternative encore plus efficace,
#+ car elle descend le temps d'exécution de 95%!
# bas=`{
# echo "scale=9; bas=$bas; taux_interet_tmp=$taux_interet_tmp"
# for ((x=1; x <= $mois; x++))
# do
# echo 'bas = bas * taux_interet_tmp + 1'
# done
# echo 'bas'
# } | bc` # Intègre une 'boucle for' dans la substitution de commande.
# ====================================================================
# let "paiement = $top/$bas"
paiement=$(echo "scale=2; $top/$bas" | bc)
# Utilise deux décimales pour les dollars et les cents.
echo
echo "paiement mensuel = \$$paiement"
# Affiche un signe dollar devant le montant.
echo
exit 0
# Exercices:
# 1) Filtrez l'entrée pour permettre la saisie de virgule dans le montant.
# 2) Filtrez l'entrée pour permettre la saisie du taux d'intérêt en
#+ pourcentage ou en décimale.
# 3) Si vous êtres vraiment ambitieux, étendez ce script pour afficher
# les tables d'amortissement complètes.
Conversion de base
:
##########################################################################
# Script shell: base.sh - affiche un nombre en différentes bases (Bourne Shell)
# Auteur : Heiner Steven (heiner.steven@odn.de)
# Date : 07-03-95
# Categorie : Desktop
# $Id: base.sh,v 1.4 2003/12/08 20:57:22 guillaume Exp $
##########################################################################
# Description
#
# Modifications
# 21-03-95 stv correction d'une erreur arrivant avec 0xb comme entrée (0.2)
##########################################################################
# ==> Utilisé dans ce document avec la permission de l'auteur du script.
# ==> Commentaires ajoutés par l'auteur du document.
NOARGS=65
PN=`basename "$0"` # Nom du programme
VER=`echo '$Revision: 1.4 $' | cut -d' ' -f2` # ==> VER=1.2
Usage () {
echo "$PN - Affiche un nombre en différentes bases, $VER (stv '95)
usage: $PN [nombre ...]
Si aucun nombre n'est donné, les nombres sont lus depuis l'entrée standard.
Un nombre peut être
binaire (base 2) commençant avec 0b (i.e. 0b1100)
octal (base 8) commençant avec 0 (i.e. 014)
hexadécimal (base 16) commençant avec 0x (i.e. 0xc)
décimal autrement (c'est-à-dire 12)" >&2
exit $NOARGS
} # ==> Fonction pour afficher le message d'usage.
Msg () {
for i # ==> [liste] manquante.
do echo "$PN: $i" >&2
done
}
Fatal () { Msg "$@"; exit 66; }
AfficheBases () {
# Détermine la base du nombre
for i # ==> [liste] manquante...
do # ==> donc opère avec le(s) argument(s) en ligne de commande.
case "$i" in
0b*) ibase=2;; # binaire
0x*|[a-f]*|[A-F]*) ibase=16;; # hexadécimal
0*) ibase=8;; # octal
[1-9]*) ibase=10;; # décimal
*)
Msg "nombre illégal $i - ignoré"
continue;;
esac
# Suppression du préfixe, conversion des nombres hexadécimaux en
#+ majuscule (bc a besoin de cela)
number=`echo "$i" | sed -e 's:^0[bBxX]::' | tr '[a-f]' '[A-F]'`
# ==> Utilise ":" comme séparateur sed, plutôt que "/".
# Conversion des nombres en décimal
dec=`echo "ibase=$ibase; $number" | bc` # ==> 'bc' est un utilitaire de
#+ calcul.
case "$dec" in
[0-9]*) ;; # nombre ok
*) continue;; # erreur: ignore
esac
# Affiche toutes les conversions sur une ligne.
# ==> le 'document en ligne' remplit la liste de commandes de 'bc'.
echo `bc <<!
obase=16; "hex="; $dec
obase=10; "dec="; $dec
obase=8; "oct="; $dec
obase=2; "bin="; $dec
!
` | sed -e 's: : :g'
done
}
while [ $# -gt 0 ]
do
case "$1" in
--) shift; break;;
-h) Usage;; # ==> Message d'aide.
-*) Usage;;
*) break;; # premier nombre
esac # ==> Plus de vérification d'erreur pour des entrées illégales
#+ serait utile.
shift
done
if [ $# -gt 0 ]
then
AfficheBases "$@"
else # lit à partir de l'entrée standard
#+ stdin
while read ligne
do
PrintBases $ligne
done
fi
Une autre façon d'utiliser bc serait d'utiliser
des documents en ligne embarqués dans
un bloc de substitution de commandes.
Cette méthode est très intéressante lorsque le script passe un grand nombre
de commandes à bc
Une autre façon d'invoquer bc
#!/bin/bash
# Appelle 'bc' en utilisant la substitution de commandes
# en combinaison avec un 'document en ligne'.
var1=`bc << EOF
18.33 * 19.78
EOF
`
echo $var1 # 362.56
# La notation $( ... ) fonctionne aussi.
v1=23.53
v2=17.881
v3=83.501
v4=171.63
var2=$(bc << EOF
scale = 4
a = ( $v1 + $v2 )
b = ( $v3 * $v4 )
a * b + 15.35
EOF
)
echo $var2 # 593487.8452
var3=$(bc -l << EOF
scale = 9
s ( 1.7 )
EOF
)
# Renvoie le sinus de 1,7 radians.
# L'option "-l" appelle la bibliothèque mathématique de 'bc'.
echo $var3 # .991664810
# Maintenant, essayez-la dans une fonction...
hyp= # Déclarez une variable globale.
hypotenuse () # Calculez l'hypoténuse d'un triangle à angle droit.
{
hyp=$(bc -l << EOF
scale = 9
sqrt ( $1 * $1 + $2 * $2 )
EOF
)
# Malheureusement, on ne peut pas renvoyer de valeurs à virgules flottantes à
#+ partir d'une fonction Bash.
}
hypotenuse 3.68 7.31
echo "hypoténuse = $hyp" # 8.184039344
exit 0
Calculer PI
#!/bin/bash
# cannon.sh: Approximation de PI en tirant des balles de canon.
# C'est une très simple instance de la simulation "Monte Carlo", un modèle
#+ mathématique d'un événement réel, en utilisant des nombres pseudo-aléatoires
#+ pour émuler la chance.
# Considérez un terrain parfaitement carré, de 10000 unités par côté.
# Ce terrain comprend un lac parfaitement circulaire en son centre d'un
#+ diamètre de 10000 units.
# Ce terrain ne comprend donc que de l'eau sauf dans ses quatre coins.
# (un carré comprenant un cercle.)
#
# Tirons des balles de canon à partir d'un vieux canon situé sur un des côtés
#+ du terrain.
# Tous les tirs créent des impacts quelque part sur le terrain, soit dans le
#+ lac soit dans un des coins secs.
# Comme le lac prend la majorité de l'espace disponible sur ce terrain, la
#+ plupart des tirs va tomber dans l'eau.
# Seuls quelques tirs tomberont sur un sol rigide compris dans les coins du
#+ terrain.
#
# Si nous prenons assez de tirs non visés et au hasard,
#+ alors le ratio des coups dans l'eau par rapport au nombre total sera
#+ approximativement de PI/4.
# Exercice: Expliquez pourquoi.
#
# Théoriquement, plus de tirs sont réalisés, plus cela correspondra.
# Néanmoins, un script shell, contrairement à un langage compilé avec un
#+ support des calculs à virgule flottante, nécessite quelques compromis.
# Ceci tend à rendre la simulation moins précise malheureusement.
DIMENSION=10000 # Longueur de chaque côté du terrain.
# Initialise aussi le nombre d'entiers générés au hasard.
NB_TIRS_MAX=1000 # Tire ce nombre de fois.
# 10000 ou plus serait mieux mais prendrait bien plus de temps.
PMULTIPLIEUR=4.0 # Facteur d'échelle pour l'approximation de PI.
au_hasard ()
{
RECHERCHE=$(head -1 /dev/urandom | od -N 1 | awk '{ print $2 }')
HASARD=$RECHERCHE # Du script d'exemple "seeding-random.sh"
let "rnum = $HASARD % $DIMENSION" # Echelle plus petite que 10000.
echo $rnum
}
distance= # Déclaration de la variable globale.
hypotenuse () # Calcule de l'hypoténuse d'un triangle à angle droit.
{ # A partir de l'exemple "alt-bc.sh".
distance=$(bc -l << EOF
scale = 0
sqrt ( $1 * $1 + $2 * $2 )
EOF
)
# Initialiser "scale" à zéro fait que le résultat sera une valeur entière, un
#+ compris nécessaire dans ce script.
# Ceci diminue l'exactitude de la simulation malheureusement.
}
# main() {
# Initialisation des variables.
tirs=0
dans_l_eau=0
sur_terre=0
Pi=0
while [ "$tirs" -lt "$NB_TIRS_MAX" ] # Boucle principale.
do
xCoord=$(au_hasard) # Obtenir les coordonnées X et Y au
# hasard.
yCoord=$(au_hasard)
hypotenuse $xCoord $yCoord # Hypoténuse du triangle =
#+ distance.
((tirs++))
printf "#%4d " $tirs
printf "Xc = %4d " $xCoord
printf "Yc = %4d " $yCoord
printf "Distance = %5d " $distance # Distance à partir du centre
#+ du lac
if [ "$distance" -le "$DIMENSION" ]
then
echo -n "Dans l'eau ! "
((dans_l_eau++))
else
echo -n "Sur terre ! "
((sur_terre++))
fi
Pi=$(echo "scale=9; $PMULTIPLIEUR*$dans_l_eau/$tirs" | bc)
# Multipliez le ratio par 4.0.
echo -n "PI ~ $Pi"
echo
done
echo
echo "Après $tirs tirs, PI ressemble approximativement à $Pi."
# Tend à être supérieur.
# Probablement dû aux erreurs d'arrondi et au hasard perfectible de $RANDOM.
echo
# }
exit 0
# On peut se demander si un script shell est approprié pour une application
#+ aussi complexe et aussi intensive en calcul.
#
# Il existe au moins deux justifications.
# 1) La preuve du concept: pour montrer que cela est possible.
# 2) Pour réaliser un prototype et tester les algorithmes avant de le réécrire
#+ dans un langage compilé de haut niveau.
dc L'utilitaire dc (desk
calculator) est orienté pile et utilise la
"notation polonaise inversée"
(RPN). Commebc,
Comme bc, il possède les bases d'un langage de
programmation.La plupart des gens évitent dc, parce qu'il nécessite
de saisir les entrées en RPN, ce qui n'est pas très intuitif. Toutefois, cette
commande garde son utilité.
Convertir une valeur décimale en hexadecimal
#!/bin/bash
# hexconvert.sh: Convertit un nombre décimal en hexadecimal.
BASE=16 # Hexadecimal.
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: $0 nombre"
exit $E_SANSARGS
# A besoin d'un argument en ligne de commande.
fi
# Exercice: ajouter une vérification de la validité de l'argument.
hexcvt ()
{
if [ -z "$1" ]
then
echo 0
return # "Renvoie" 0 si aucun argument n'est passé à la fonction.
fi
echo ""$1" "$BASE" o p" | dc
# "o" demande une sortie en base numérique.
# "p" Affiche le haut de la pile.
# Voir 'man dc' pour plus d'options.
return
}
hexcvt "$1"
exit 0
L'étude de la page d'info de la commande
dc donne une idée de sa complexité. Il semble cependant
qu'une poignée de connaisseurs de dc se délectent de
pouvoir exiber leur maîtrise de cet outil puissant mais mystérieux.
Factoring
#!/bin/bash
# factr.sh: Factorise un nombre
MIN=2 # Ne fonctionnera pas pour des nombres plus petits que celui-ci.
E_SANSARGS=65
E_TROPPETIT=66
if [ -z $1 ]
then
echo "Usage: $0 nombre"
exit $E_SANSARGS
fi
if [ "$1" -lt "$MIN" ]
then
echo "Le nombre à factoriser doit être supérieur ou égal à $MIN."
exit $E_TROPPETIT
fi
# Exercice: Ajouter une vérification du type (pour rejeter les arguments non
#+ entiers).
echo "Les facteurs de $1:"
# ---------------------------------------------------------------------------------
echo "$1[p]s2[lip/dli%0=1dvsr]s12sid2%0=13sidvsr[dli%0=1lrli2+dsi!>.]ds.xd1<2" | dc
# ---------------------------------------------------------------------------------
# La ligne de code ci-dessus a été écrit par Michel Charpentier charpov@cs.unh.edu.
# Utilisé avec sa permission (merci).
exit 0
awk Une autre façon d'utiliser les nombres à virgule flottante est
l'utilisation des fonctions internes de la commande awk dans un emballage shell
.
Calculer l'hypoténuse d'un triangle
#!/bin/bash
# hypotenuse.sh: Renvoie l'"hypoténuse" d'un triangle à angle droit,
# (racine carrée de la somme des carrés des côtés)
ARGS=2 # Le script a besoin des côtés du triangle.
E_MAUVAISARGS=65 # Mauvais nombre d'arguments.
if [ $# -ne "$ARGS" ] # Teste le nombre d'arguments du script.
then
echo "Usage: `basename $0` cote_1 cote_2"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
SCRIPTAWK=' { printf( "%3.7f\n", sqrt($1*$1 + $2*$2) ) } '
# commande(s) / paramètres passés à awk
echo -n "Hypoténuse de $1 et $2 = "
echo $1 $2 | awk "$SCRIPTAWK"
exit 0
Commandes diverses
jot Ces outils génèrent des séquences de nombres entiers avec une
incrémentation choisie par l'utilisateur.Le retour à la ligne qui sépare habituellement les entiers peut être
modifié avec l'option -s.
Utiliser seq pour générer l'incrément d'une
boucle
#!/bin/bash
# Utiliser "seq"
echo
for a in `seq 80` # ou for a in $( seq 80 )
# Identique à for a in 1 2 3 4 5 ... 80 (évite beaucoup de frappe!).
# Pourrait aussi utiliser 'jot' (si présent sur le système).
do
echo -n "$a "
done # 1 2 3 4 5 ... 80
# Exemple d'utilisation de la sortie d'une commande pour générer la [liste]
# dans une boucle "for".
echo; echo
COMPTEUR=80 # Oui, 'seq' peut aussi prendre un compteur remplaçable.
for a in `seq $COMPTEUR` # ou for a in $( seq $COMPTEUR )
do
echo -n "$a "
done # 1 2 3 4 5 ... 80
echo; echo
DEBUT=75
FIN=80
for a in `seq $DEBUT $FIN`
# Donner à "seq" deux arguments permet de commencer le comptage au premier et
#+ de le terminer au second.
do
echo -n "$a "
done # 75 76 77 78 79 80
echo; echo
DEBUT=45
INTERVALLE=5
FIN=80
for a in `seq $DEBUT $INTERVALLE $FIN`
# Donner à "seq" trois arguments permet de commencer le comptage au premier,
#+ d'utiliser le deuxième comme intervalle et de le terminer au troisième.
do
echo -n "$a "
done # 45 50 55 60 65 70 75 80
echo; echo
exit 0
getopt La commande getopt analyse les paramètres de la ligne
de commande précédés par un tiret. Cette commande
externe correspond à une version moins souple de la commande interne getopts
.
Utiliser getopt pour analyser les paramètres de la
ligne de commande
#!/bin/bash
# Essayez ce qui suit lors de l'appel à ce script.
# sh ex33a -a
# sh ex33a -abc
# sh ex33a -a -b -c
# sh ex33a -d
# sh ex33a -dXYZ
# sh ex33a -d XYZ
# sh ex33a -abcd
# sh ex33a -abcdZ
# sh ex33a -z
# sh ex33a a
# Expliquez les résultats de chacun.
E_OPTERR=65
if [ "$#" -eq 0 ]
then # Le script a besoin d'au moins un argument en ligne de commande.
echo "Usage $0 -[options a,b,c]"
exit $E_OPTERR
fi
set -- `getopt "abcd:" "$@"`
# Positionne les paramètres de position par rapport aux arguments en ligne de
#+ commandes.
# Qu'arrive-t'il si vous utilisez "$*" au lieu de "$@"?
while [ ! -z "$1" ]
do
case "$1" in
-a) echo "Option \"a\"";;
-b) echo "Option \"b\"";;
-c) echo "Option \"c\"";;
-d) echo "Option \"d\" $2";;
*) break;;
esac
shift
done
# Il est mieux d'utiliser la commande intégrée 'getopts' dans un script,
#+ plutôt que 'getopt'.
# Voir "ex33.sh".
exit 0
run-parts La commande run-parts(32) exécutent tous les scripts d'un répertoire
cible triés par ordre ASCII. Evidement, ces scripts nécessitent les droits
d'exécution.Le démoncrond lance
run-parts pour exécuter les scripts du répertoire
/etc/cron.*.
yes Par défaut , la commande yes envoie une suite infinie
de lettres y suivies de retours à la ligne sur
stdout. Un
ctrlc arrête
l'éxécution. Une chaîne différente peut être spécifiée en argument
(
yes chaine_differente
affichera continuellement
chaine_differente sur
stdout). On pourrait se demander l'intérêt de la chose.
En pratique, yes peut être utilisé comme un
expect minimaliste en étant redirigé vers un programme en
attente d'une saisie expect.
yes | fsck /dev/hda1
confirme toutes les
réparations à fsck (méfiance!).
yes | rm -r dirname
aura le même effet que
rm -rf dirname
(toujours méfiance!).La plus grande prudence est conseillée lorsque vous redirigez yes
vers une commande potentiellement dangereuse pour votre système, comme fsck
ou fdisk. Cela pourrait avoir des effets
secondaires inattendus.
banner affiche les paramètres sur stdout comme une grande
bannière verticale en utilisant un symbole ASCII ( # par défaut ). On peut
rediriger cette sortie vers l'imprimante pour obtenir une copie papier.
lp Les commandes lp et lpr envoient
un (des) fichier(s) à la file d'impression.
(33)
Ces commandes tirent l'origine de leurs noms des imprimantes "ligne par ligne"
d'un autre âge.bash$
lp file1.txt
ou bash
lp
file1.txt
Il est souvent utile d'envoyer le résultat de la commande
pr à lp.bash$
pr -options file1.txt | lp
Les outils de mise en forme comme groff et
Ghostscript peuvent directement envoyer leurs sorties à
lp.bash$
groff -Tascii file.tr | lp
bash$
gs -options | lp file.ps
Les commandes sont lpq pour visualiser la file
d'impression et lprm pour retirer des documents de la file
d'impression.
tee [UNIX emprunte ici une idée aux commerces de tuyauterie]C'est un opérateur de redirection avec une petite différence :
comme le
"T"
du plombier, il permet de
"renvoyer"
vers un fichier la sortie d'une commande ou de plusieurs
commandes à l'intérieur d'un tube mais sans affecter le résultat. Ceci est
utile pour envoyer le résultat du processus en cours vers un fichier ou un
papier, par exemple pour des raisons de déboguages.tee
|------> vers le fichier
|
===============|===============
commande--->----|-operateur-->---> résultats des commandes
===============================
(le fichierfichier.verif contient les contenus concaténés
puis triés des fichiers
"listefichiers"
avant que les doublons ne
soient supprimés par uniq.)
mkfifo Cette commande obscure crée un tube
nommé, un tampon temporaire pour transférer les données entre les
programmes sur le principe du first-in-first-out (FIFO : premier arrivé, premier sorti)
(34)
Classiquement, un programme écrit dans le FIFO et un autre y lit. Voir fifo: Faire des sauvegardes journalières, en
utilisant des tubes nommés.
pathchk Ce programme vérifie la validité d'un nom de fichier. Il renvoie un
message d'erreur si le nom excède la taille maximale autorisée (255 caractères)
ou si un des répertoires du chemin est inaccessible, alors un message
d'erreur est affiché.Malheureusement, pathchk ne renvoie pas un code
d'erreur interprétable, ce qui le rend assez inutile dans un script. Cherchez du
côté des opérateurs de tests sur les fichiers si
besoin.
dd C'est une commande légèrement obscure et l'une des plus craintes des
commandes de duplication des données. A l'origine, c'était un outil d'échange
de données entre les bandes magnétiques des mini-ordinateurs unix et les
mainframes d'IBM. Cette commande est encore utilisée à cet
effet. dd copie simplement un fichier (ou
stdin/stdout) mais en effectuant une conversion.
ASCII/EBCDIC est une conversion possible
(35)
minuscule/majuscule, permutation des paires d'octets entre l'entré et la
sortie, saut et troncature des entêtes et queues du fichier d'entrées, un
dd --help
affichera la liste des autres conversions
possibles de ce puissant programme.Pour montrer a quel point dd est souple, utilisons le
pour capturer nos saisies.
Capturer une saisie
#!/bin/bash
# Capture des touches clavier sans avoir besoin d'appuyer sur ENTER.
touches_appuyees=4 # Nombre de touches à capturer.
ancien_parametrage_du_tty=$(stty -g) # Sauve l'ancienne configuration du terminal.
echo "Appuyez sur $touches_appuyees touches."
stty -icanon -echo # Désactive le mode canonique.
# Désactive l'echo local.
touches=$(dd bs=1 count=$touches_appuyees 2> /dev/null)
# 'dd' utilise stdin si "if" n'est pas spécifié.
stty "$ancien_parametrage_du_tty" # Restaure l'ancien paramètrage du terminal.
echo "Vous avez appuyé sur les touches \"$keys\"."
# Merci, S.C. pour avoir montré la façon.
exit 0
dd peut effectuer un accès aléatoire sur un flux de
données.
dd peut copier les données brutes d'un périphérique
(comme un lecteur de disquette ou de bande magnétique) vers une image et inversement
(copy-cd: Copier un CD de données). On l'utilise couramment pour créer des disques de
démarage.
dd if=kernel-image of=/dev/fd0H1440
De la même manière, dd peut copier le contenu entier
d'un disque (même formaté avec un autre OS) vers un fichier image.
dd if=/dev/fd0 of=/home/bozo/projects/floppy.img
Comme autres exemples d'applications de dd, on peut
citer l'initialisation d'un fichier swap temporaire (Créer un fichier de swap en utilisant /dev/zero) ou
d'un disque en mémoire (Créer un disque ram). dd peut même
effectuer la copie bas-niveau d'une partition complète d'un disque dur même si
la pratique n'est pas conseillée.Les gens (qui n'ont probablement rien à faire de mieux de leur temps)
pensent constamment à de nouvelles applications intéressantes de dd.
Effacer les fichiers de façon sure
#!/bin/bash
# blotout.sh: Efface toutes les traces d'un fichier.
# Ce script écrase un fichier cible avec des octets pris au hasard, puis avec
#+ des zéros, avant de le supprimer définitivement.
# Après cela, même l'examen des secteurs du disque ne permet pas de retrouver
#+ les données du fichier d'origine.
PASSES=7 # Nombre d'écriture sur le fichier.
TAILLEBLOC=1 # Les entrées/sorties avec /dev/urandom requièrent la taille
#+ d'un bloc, sinon vous obtiendrez des résultats bizarres.
E_MAUVAISARGS=70
E_NON_TROUVE=71
E_CHANGE_D_AVIS=72
if [ -z "$1" ] # Aucun nom de fichier spécifié.
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
fichier=$1
if [ ! -e "$fichier" ]
then
echo "Le fichier \"$fichier\" est introuvable."
exit $E_NON_TROUVE
fi
echo; echo -n "Etes-vous absolument sûr de vouloir complètement écraser \"$fichier\" (o/n)? "
read reponse
case "$reponse" in
[nN]) echo "Vous avez changé d'idée, hum?"
exit $E_CHANGE_D_AVIS
;;
*) echo "Ecrasement du fichier \"$fichier\".";;
esac
longueur_fichier=$(ls -l "$fichier" | awk '{print $5}')
# Le 5e champ correspond à la taille du fichier.
nb_passe=1
echo
while [ "$nb_passe" -le "$PASSES" ]
do
echo "Passe #$nb_passe"
sync # Vider les tampons.
dd if=/dev/urandom of=$fichier bs=$TAILLEBLOC count=$longueur_fichier
# Remplir avec des octets pris au hasard.
sync # Vider de nouveau les tampons.
dd if=/dev/zero of=$fichier bs=$TAILLEBLOC count=$longueur_fichier
# Remplir avec des zéros.
sync # Vider encore une fois les tampons.
let "nb_passe += 1"
echo
done
rm -f $fichier # Finalement, la suppression a complètement écrasé le fichier.
sync # Vide les tampons une dernière fois.
echo "Le fichier \"$fichier\" a été complètement écrasé et supprimé."; echo
# C'est une méthode assez sécurisée, mais inefficace et lente pour massacrer
#+ un fichier. La commande "shred", faisant partie du paquetage GNU "fileutils",
#+ fait la même chose mais de façon plus efficace.
# Le fichier ne peut pas être récupéré par les méthodes habituelles.
# Néanmoins...
#+ cette simple méthode ne pourra certainement *pas* résister à des
#+ analyses plus poussées.
# Le paquetage de suppression de fichier "wipe" de Tom Vier fait un travail
#+ bien plus en profondeur pour massacrer un fichier que ce simple script.
# http://www.ibiblio.org/pub/Linux/utils/file/wipe-2.0.0.tar.bz2
# Pour une analyse en détail du thème de la suppression de fichier et de la
#+ sécurité, voir le papier de Peter Gutmann,
#+ "Secure Deletion of Data From Magnetic and Solid-State Memory".
# http://www.cs.auckland.ac.nz/~pgut001/secure_del.html
exit 0
od Le filtre od (pour octal
dump) convertit l'entré en octal (base 8) ou dans une autre base.
C'est très utile pour voir ou traiter des fichiers binaires ou d'autres sources
de données illisibles comme /dev/urandom.
Voir Réinitialiser RANDOM et Générer des nombres aléatoires de 10 chiffres.
hexdump Effectue une image hexadécimale, octale, décimale ou ASCII d'un fichier
binaire. hexdump est un équivalent moins complet d'
od, traité ci-dessus.
objdump Affiche un objet ou un exécutable binaire sous sa forme hexadécimale ou
en tant que code désassemblé (avec l'option -d).
mcookie Cette commande génère un fichier témoin (
"magic cookie"
),
un nombre hexadécimal pseudo-aléatoire de 128 bits (32 caractères) qui est
habituellement utilisé par les serveurs X comme
"signature"
pour
l'authentification. Elle peut être utilisée dans un script comme une solution
sale mais rapide pour générer des nombres aléatoires.
Evidemment, un script peut utiliser md5
pour obtenir le même résultat.
mcookie est aussi une autre facon de générer un nom de
fichier
"unique"
.
Générateur de nom de fichier
#!/bin/bash
# tempfile-name.sh: générateur de fichier temporaire.
BASE_STR=`mcookie` # Chaîne magique de 32 caractères.
POS=11 # Position arbitraire dans la chaîne magique.
LONG=5 # Pour obtenir $LONG caractères consécutifs.
prefixe=temp # C'est après tout un fichier "temp"oraire.
# Pour que le nom soit encore plus "unique", génère le
#+ préfixe du nom du fichier en utilisant la même méthode
#+ que le suffixe ci-dessous.
suffixe=${BASE_STR:POS:LONG}
# Extrait une chaîne de cinq caractères, commençant à la
# position 11.
nomfichiertemporaire=$prefixe.$suffixe
# Construction du nom du fichier.
echo "Nom du fichier temporaire = "$nomfichiertemporaire""
# sh tempfile-name.sh
# Nom du fichier temporaire = temp.e19ea
exit 0
units Généralement appelé de façon interactive, cet utilitaire peut être
utilisé dans un script. Il sert à convertir des mesures en différentes unités.
Convertir des mètres en miles
#!/bin/bash
# unit-conversion.sh
convertir_unites () # Prend comme arguments les unit?s ? convertir.
{
cf=$(units "$1" "$2" | sed --silent -e '1p' | awk '{print $2}')
# Supprime tout sauf le facteur de conversion.
echo "$cf"
}
Unite1=miles
Unite2=meters
facteur_conversion=`convertir_unites $Unite1 $Unite2`
quantite=3.73
resultat=$(echo $quantite*$facteur_conversion | bc)
echo "Il existe $resultat $Unite2 dans $quantite $Unit1."
# Que se passe-t'il si vous donnez des unit?s incompatibles, telles que
#+ "acres" et "miles"?
exit 0
m4 Trésor caché, m4 est un puissant filtre de
traitement des macros.
(36)
Langage pratiquement complet, m4 fut écrit comme pré-processeur pour
RatFor avant de s'avérer être un outil autonome très
utile. En plus de ses possibilités étendues d'interpolation de macros,
m4 intègre les fonctionnalités d'eval, tr et awk.Un très bon article sur m4 et ses utilisations a été
écrit pour le numéro d'avril 2002 du Linux
Journal.
doexec doexec permet de transmettre une liste arbitraire d'arguments
à un binaire exécutable. En particulier , le fait de
transmettre argv[0] (qui correspond à $0 dans un script) permet à l'exécutable d'être
invoqué avec des noms différents et d'agir en fonction de cette invocation.
Ceci n'est qu'une autre façon de passer des options à un exécutable.Par exemple , le répertoire /usr/local/bin peut contenir un binaire appelé
"aaa"
.
doexec /usr/local/bin/aaa list affichera la liste de tous
les fichiers du répertoire courant qui commencent par un
"a"
.
Appeler le même binaire par doexec /usr/local/bin/aaa delete détruira ces fichiers.
Remarque:Les différentes actions d'un executable doivent être définies à
l'interieur du code exécutable lui-même. De façon similaire au script suivant :
3.4. Commandes système et d'administration
Les scripts de démarrage et d'arrêt du répertoire
/etc/rc.d illustrent
l'utilisation (et l'intérêt) de ces commandes. Elles sont généralement
appelées par root et utilisées pour la maintenance du système ou pour
des réparation en urgence du système de fichiers. Utilisez-les avec
précaution car certaines de ces commandes peuvent endommager votre
système en cas de mauvaise utilisation.
users Affiche tous les utilisateurs connectés. Ceci est l'équivalent
approximatif de who -q.
groups Affiche l'utilisateur actuel et les groupes auxquels il
appartient. Ceci correspond à la variable interne $GROUPS mais donne les noms des
groupes plutôt que leur numéro.bash$ groups bozita cdrom cdwriter audio xgrp bash$ echo $GROUPS 501
chown La commande chown modifie le propriétaire
d'un ou plusieurs fichiers. Cette commande est un méthode utile
qu'utilise root pour modifier le
propriétaire d'un fichier. Un utilisateur ordinaire peut ne
pas pouvoir changer le propriétaire des fichiers, même pas ses
propres fichiers.
(37)
root# chown bozo *.txt
La commande chgrp modifie le
groupe d'un ou plusieurs fichiers. Vous
devez être le propriétaire du fichier ainsi qu'un membre du groupe
de destination (ou root) pour réaliser
cette opération.
useradd La commande d'administration useradd ajoute
un compte utilisateur au système et crée un répertoire personnel
pour cet utilisateur particulier si cela est demandé. La commande
correspondante userdel supprime le compte de
l'utilisateur du système
(38)
et supprime les fichiers associés.
Remarque:La commande adduser est un synonyme
de useradd et est habituellement un lien
symbolique vers ce dernier.
id La commande id affiche les identifiants
effectifs de l'utilisateur et du groupe pour l'utilisateur actuel.
C'est la contre-partie des variables internes Bash
$UID,
$EUID et $GROUPS.bash$ id uid=501(bozo) gid=501(bozo) groups=501(bozo),22(cdrom),80(cdwriter),81(audio) bash$ echo $UID 501Voir aussi Suis-je root?.
who Affiche tous les utilisateurs connectés sur le système.
L'option -m donne des informations détaillées
sur l'utilisateur actuel. Passer n'importe quels arguments, à
condition qu'il en ait deux, à who est
l'équivalent de who -m, comme dans in
who am i ou who The Man.
bash$ who -m localhost.localdomain!bozo pts/2 Apr 27 17:49
whoami est similaire
à who -m mais affiche seulement le nom de
l'utilisateur.
bash$ whoami bozo
w Affiche tous les utilisateurs connectés et le processus leur
appartenant. C'est une version étendue de who.
La sortie de w peut être envoyée via un tube
vers grep pour trouver un utilisateur et/ou un
processus spécifique.bash$ w | grep startx bozo tty1 - 4:22pm 6:41 4.47s 0.45s startx
logname Affiche le nom de connexion de l'utilisateur actuel
(disponible dans /var/run/utmp). C'est
presque l'équivalent de whoami,
ci-dessus.bash$ logname bozo bash$ whoami bozoNéanmoins...bash$ su Password: ...... bash# whoami root bash# logname bozo
sudo Lance une commande en tant que root (ou un autre utilisateur).
Ceci peut être utilisé dans un script, permettant ainsi à un
utilisateur standard de lancer un script.Le fichier /etc/sudoers contient le nom
des utilisateurs ayant le droit d'appeller
sudo.
passwd Initialise ou modifie le mot de passe d'un utilisateur.passwd peut être utilisé dans un script,
mais ne devrait pas l'être.
ac Affiche le temps de connexion des utilisateurs actuellement
connectés, à partir des informations lues dans
/var/log/wtmp. Il fait partie des utilitaires
de mesure GNU.bash$ ac total 68.08
last Affiche les derniers (last en anglais)
utilisateurs connectés, suivant les informations disponibles dans
/var/log/wtmp. Cette commande peut aussi
afficher les connexions distantes.
newgrp Modifie l'identifiant du groupe de l'utilisateur sans se
déconnecter. Ceci permet l'accès aux fichiers du nouveau groupe.
Comme les utilisateurs pourraient être des membres de plusieurs
groupes simultanément, cette commande a peu d'utilité.
tty Affiche le nom du terminal de l'utilisateur actuel. Notez que
chaque fenêtre xterm compte comme un terminal séparé.bash$ tty /dev/pts/1
stty Affiche et/ou modifie les paramètrages du terminal. Cette
commande complexe, utilisée dans un script, peut contrôler le
comportement du terminal et la façon dont il affiche des
caractères. Voir la page info et l'étudier en profondeur.
configurer un caractère d'effacement
#!/bin/bash
# erase.sh: Utilisation de "stty" pour initialiser un caractère d'effacement
# lors de la lecture de l'entrée standard.
echo -n "Quel est ton nom? "
read nom # Essayez d'effacer quelques caractères.
# Ne fonctionnera pas.
echo "Votre nom est $nom."
stty erase '#' # Initialisation de la "dièse" (#) comme
# caractère d'effacement.
echo -n "Quel est ton nom? "
read nom # Utilisez # pour effacer le dernier caractère
# tapé.
echo "Votre nom est $nom."
exit 0
mot de passe secret:
Désactiver l'écho du terminal
#!/bin/bash
echo
echo -n "Entrez le mot de passe "
read mot_de_passe
echo "Le mot de passe est $mot_de_passe"
echo -n "Si quelqu'un a regardé par dessus votre épaule, "
echo "votre mot de passe pourrait avoir été compromis."
echo && echo # Deux retours chariot dans une "liste ET".
stty -echo # Supprime l'affichage sur l'écran.
echo -n "Entrez de nouveau le mot de passe "
read mot_de_passe
echo
echo "Le mot de passe est $mot_de_passe"
echo
stty echo # Restaure l'affichage sur l'écran.
exit 0
Une utilisation originale de stty concerne
la détection de l'appui d'une touche (sans appuyer sur
ENTER).
Détection de l'appui sur une touche
#!/bin/bash
# keypress.sh: Détecte un appui sur une touche ("hot keyboard").
echo
ancienne_config_tty=$(stty -g) # Sauvegarde de l'ancienne configuration.
stty -icanon
Appui_touche=$(head -c1) # ou $(dd bs=1 count=1 2> /dev/null)
# sur les systèmes non-GNU
echo
echo "La touche est \""$Appui_touche"\"."
echo
stty "$ancienne_config_tty" # Restaure l'ancienne configuration.
# Merci, Stephane Chazelas.
exit 0
Voir aussi Encore une fois, saisie avec délai.Normalement, un terminal fonctionne en mode
canonique. Lorsque l'utilisateur appuie sur
une touche, le caractère correspondant ne va immédiatement au
programme en cours sur le terminal, Un tampon local au terminal
enregistre les frappes clavier. Lorsqu'un utilisateur appuie sur
la touche ENTER, il envoie toutes les touches
frappées au programme en cours. Il existe même un éditeur ligne
basique dans le terminal.
Le processus contrôlant le terminal reçoit seulement 13 caractères
(12 alphabétiques, plus le retour chariot), bien que
l'utilisateur ait appuyé sur 26 touches.
Dans un mode non canonique (
"raw"
), chaque appui
sur une touche (y compris les touches spéciales d'édition telles
que ctl-H) envoie un caractère immédiatement au
processus de contrôle.L'invite Bash désactive à la fois icanon
et echo, car il remplace l'éditeur ligne basique
du terminal avec son propre éditeur plus élaboré. Par exemple,
lorsque vous appuyez sur ctl-A à l'invite Bash,
aucun ^A n'est affiché par le terminal mais Bash
obtient un caractère \1, l'interprète et déplace
le curseur en début de ligne.Stephane Chazelas
tset Affiche ou initialise les paramètrages du terminal. C'est une
version stty comprenant moins de
fonctionnalités.
bash$ tset -r Terminal type is xterm-xfree86.
Kill is control-U (^U).
Interrupt is control-C (^C).
setserial Initialise ou affiche les paramètres du port série. Cette
commande doit être lancé par l'utilisateur root et est
habituellement utilisée dans un script de configuration du
système.
getty Le processus d'initialisation d'un terminal utilise
getty ou agetty
pour demander le nom de connexion d'un utilisateur. Ces commandes
ne sont pas utilisées dans des scripts shell d'utilisateurs.
Leur contre-partie script est stty.
mesg Active ou désactive les droits d'écriture sur le terminal de
l'utilisateur actuel. Désactiver l'accès empêcherait tout
utilisateur sur le réseau d'écrire (write en anglais) sur le terminal.
Astuce:Il peut être très ennuyant de voir apparaître un message
pour une commande de pizza au milieu du fichier texte en cours
d'édition. Sur un réseau multi-utilisateur, vous pourriez du coup
souhaiter désactiver les droits d'écriture sur votre terminal
lorsque vous ne voulez pas être dérangé.
wall C'est un acronyme pour
"write all"
, c'est-à-dire
écrire un message à tous les utilisateurs sur tous les terminaux
connectés sur le réseau. C'est essentiellement un outil pour
l'administrateur système, utile par exemple pour prévenir tout le
monde que le système sera bientôt arrêté à cause d'un problème
(voir broadcast: Envoie un message à chaque personne
connectée).
bash$ wall Système arrêté pour maintenance dans 5 minutes! Broadcast message from bozo (pts/1) Sun Jul 8 13:53:27 2001...
Système arrêté pour maintenance dans 5 minutes!
Remarque:Si le droit d'écriture sur un terminal particulier a été
désactivé avec mesg, alors
wall ne pourra pas lui envoyer un message.
dmesg Affiche tous les messages de démarrage du système envoyés à
stdout. Pratique pour déboguer, pour
s'assurer des pilotes de périphériques qui ont été installés et
des interruptions système utilisées. La sortie de
dmesg pourrait, bien sûr, être analysée avec
grep,
sed, ou awk à l'intérieur d'un script.
uname Affiche les spécifications du système (OS, version du noyau,
etc.) sur stdout. Appelé avec l'option
-a, donne plus d'informations sur le système
(voir Fichier de traces utilisant xargs pour surveiller les logs système). L'option -s
affiche seulement le type de l'OS.bash$ uname -a Linux localhost.localdomain 2.2.15-2.5.0 #1 Sat Feb 5 00:13:43 EST 2000 i686 unknown bash$ uname -s Linux
lastcomm Donne une information sur les dernières commandes, disponibles
dans le fichier /var/account/pacct. Le nom de
la commande et de l'utilisateur peuvent être spécifiés en options.
Elle fait partie des utilitaires de comptage GNU.
lastlog Affiche la dernière connexion de tous les utilisateurs
système. Ceci prend comme référence le fichier
/var/log/lastlog.
bash$ lastlog root tty1 Fri Dec 7 18:43:21 -0700 2001
bin **Never logged in**
daemon **Never logged in**
...
bozo tty1 Sat Dec 8 21:14:29 -0700 2001 bash$ lastlog | grep root root tty1 Fri Dec 7 18:43:21 -0700 2001
Attention:Cette commande échouera si l'utilisateur
l'appellant n'a pas des droits de lecture sur le fichier
/var/log/lastlog.
lsof Affiche les fichiers ouverts. Cette commande affiche une table
détaillée de tous les fichiers ouverts et donne de l'information
sur leur propriétaire, taille, processus associés et bien plus
encore. Bien sûr, lsof pourrait être redirigé
avec un tube vers grep et/ou
awk pour analyser ce résultat.
bash$ lsof COMMAND PID USER FD TYPE DEVICE SIZE NODE NAME
init 1 root mem REG 3,5 30748 30303 /sbin/init
init 1 root mem REG 3,5 73120 8069 /lib/ld-2.1.3.so
init 1 root mem REG 3,5 931668 8075 /lib/libc-2.1.3.so
cardmgr 213 root mem REG 3,5 36956 30357 /sbin/cardmgr
...
strace Outil de diagnostique et de déboguage des appels systèmes et
des signaux. La façon la plus simple de l'appeller est
strace COMMANDE.
nmap Scanner de port réseau. Cette commande parcourt les ports d'un
serveur pour localiser les ports ouverts et les services associés
à ces ports. C'est un important outil de sécurité pour
verrouiller un réseau contre les tentatives de pirates.
free Affiche l'utilisation de la mémoire et du cache sous forme de
tableau. La sortie de cette commande tend à être analyser avec
l'utilisation de grep, awk ou Perl. La
commande procinfo affiche toute l'information
dont dispose la commande free et bien plus
encore.bash$ free total used free shared buffers cached
Mem: 30504 28624 1880 15820 1608 16376
-/+ buffers/cache: 10640 19864
Swap: 68540 3128 65412Pour afficher la mémoire RAM inutilisée:bash$ free | grep Mem | awk '{ print $4 }' 1880
procinfo Extrait et affiche des informations et des statistiques à
partir du pseudo système de fichiers
/proc. Cela donne
une liste très détaillée.bash$ procinfo | grep Bootup Bootup: Wed Mar 21 15:15:50 2001 Load average: 0.04 0.21 0.34 3/47 6829
lsdev Affiche les périphériques, c'est-à-dire le matériel installé.
du Affiche l'utilisation du disque, de façon récursive. Par
défaut, il prend en compte le répertoire courant.bash$ du -ach 1.0k ./wi.sh
1.0k ./tst.sh
1.0k ./random.file
6.0k .
6.0k total
df Affiche l'utilisation des systèmes de fichiers sous forme de
tableau.bash$ df Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on
/dev/hda5 273262 92607 166547 36% /
/dev/hda8 222525 123951 87085 59% /home
/dev/hda7 1408796 1075744 261488 80% /usr
stat Donnes des statistiques détaillées, voire
verbeuses, sur un fichier donné (voire un répertoire ou un fichier
périphérique) ou sur un ensemble de fichiers.
bash$ stat test.cru File: "test.cru"
Size: 49970 Allocated Blocks: 100 Filetype: Regular File
Mode: (0664/-rw-rw-r--) Uid: ( 501/ bozo) Gid: ( 501/ bozo)
Device: 3,8 Inode: 18185 Links: 1
Access: Sat Jun 2 16:40:24 2001
Modify: Sat Jun 2 16:40:24 2001
Change: Sat Jun 2 16:40:24 2001
Si le fichier cible n'existe pas, stat
renvoie un message d'erreur.
bash$ stat fichier-inexistant nonexistent-file: No such file or directory
vmstat Affiche les statistiques concernant la mémoire virtuel.
bash$ vmstat procs memory swap io system cpu
r b w swpd free buff cache si so bi bo in cs us sy id
0 0 0 0 11040 2636 38952 0 0 33 7 271 88 8 3 89
netstat Affiche des informations et des statistiques sur le réseau,
telles que les tables de routage et les connexions actives. Cet
utilitaire accède à l'information avec
/proc/net (). Voir
Etat de la connexion.netstat -r est équivalent à route.
uptime Affiche depuis quand le système est lancé ainsi que quelques
autres statistiques.bash$ uptime 10:28pm up 1:57, 3 users, load average: 0.17, 0.34, 0.27
hostname Affiche le nom d'hôte du système. Cette commande initialise le
nom d'hôte dans un script de démarrage /etc/rc.d
(/etc/rc.d/rc.sysinit ou similaire). C'est
équivalent à uname -n, et une contrepartie de
la variable interne $HOSTNAME.
bash$ hostname localhost.localdomain bash$ echo $HOSTNAME localhost.localdomain
hostid Affiche un identifiant numérique (hexadécimal) sur 32 bits
pour la machine hôte.
bash$ hostid 7f0100
Remarque:Cette commande récupère prétendument un numéro de série
"unique"
pour un système particulier. Certaines
procédures d'enregistrement d'un produit utilisent ce numéro pour
indiquer une licence utilisateur particulière. Malheureusement,
hostid ne fait que renvoyer l'adresse réseau en
héxadécimal avec quelques octets transposés.
Remarque:L'adresse réseau d'une machine Linux typique ne se trouvant
pas sur un réseau est disponible dans
/etc/hosts.
Remarque:
, l'équivalent exact de ce que
renvoit hostid, ci-dessus. Il existe seulement
quelques millions d'autres machines Linux avec ce même
hostid.
sar Appeller sar (system activity report)
donne une indication minutée et très détaillée des statistiques
système. Cette commande est disponible sur certains systèmes UNIX
commerciaux mais ne fait pas partie de la distribution UNIX de
base. Il appartient au package des utilitaires sysstat, écrit par Sébastien
Godard.bash$ sar Linux 2.4.7-10 (localhost.localdomain) 12/31/2001
10:30:01 AM CPU %user %nice %system %idle
10:40:00 AM all 1.39 0.00 0.77 97.84
10:50:00 AM all 76.83 0.00 1.45 21.72
11:00:00 AM all 1.32 0.00 0.69 97.99
11:10:00 AM all 1.17 0.00 0.30 98.53
11:20:00 AM all 0.51 0.00 0.30 99.19
06:30:00 PM all 100.00 0.00 100.01 0.00
Average: all 1.39 0.00 0.66 97.95
readelf Affiche des informations et des statistiques sur un binaire
elf indiqué. Cela fait partie du package
binutils.bash$ readelf -h /bin/bash ELF Header:
Magic: 7f 45 4c 46 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00
Class: ELF32
Data: 2's complement, little endian
Version: 1 (current)
OS/ABI: UNIX - System V
ABI Version: 0
Type: EXEC (Executable file)
. . .
size La commande size [/chemin/vers/binaire]
donne les tailles des segments d'un exécutable binaire ou d'un
fichier archive. C'est utile principalement pour les programmeurs.
bash$ size /bin/bash text data bss dec hex filename
495971 22496 17392 535859 82d33 /bin/bash
logger Ajoute un message généré par l'utilisateur dans le journal
système (/var/log/messages). Vous n'avez pas
besoin d'être root pour appeler logger.
En embarquant une commande logger dans un
script, il est possible d'écrire des informations de déboguage
dans /var/log/messages.
logrotate Cet utilitaire gère les journaux système, en utilisant une
rotation, en les compressant, supprimant, et/ou en les envoyant
par courrier électronique. Habituellement,
crond lance quotidiennement
logrotate.Ajouter une entrée appropriée dans
/etc/logrotate.conf rend possible la gestion
de journaux personnels, ainsi que des journaux système.
ps Statistiques sur les processus
(Process
Statistics): affiche les processus en
cours d'exécution avec leur propriétaire et identifiant de
processus (PID). Celui-ci est habituellement appelé avec les
options ax et le résultat peut être envoyé via
un tube à grep ou
sed pour repérer un processus
spécifique (voir Forcer une déconnexion et Trouver le processus associé à un PID).bash$ ps ax | grep sendmail 295 ? S 0:00 sendmail: accepting connections on port 25
pstree Affiche les processus en cours d'exécution avec le format
"tree"
(arbre). L'option -p
affiche les PID, ainsi que les noms des processus.
top Affiche les processus les plus consomnateur de puissances avec
un rafaichissement permanant. L'option -b affiche
en mode texte de façon à ce que la sortie puisse être analysée ou
tout simplement récupérée à partir d'un script.
bash$ top -b 8:30pm up 3 min, 3 users, load average: 0.49, 0.32, 0.13
45 processes: 44 sleeping, 1 running, 0 zombie, 0 stopped
CPU states: 13.6% user, 7.3% system, 0.0% nice, 78.9% idle
Mem: 78396K av, 65468K used, 12928K free, 0K shrd, 2352K buff
Swap: 157208K av, 0K used, 157208K free 37244K cached
PID USER PRI NI SIZE RSS SHARE STAT %CPU %MEM TIME COMMAND
848 bozo 17 0 996 996 800 R 5.6 1.2 0:00 top
1 root 8 0 512 512 444 S 0.0 0.6 0:04 init
2 root 9 0 0 0 0 SW 0.0 0.0 0:00 keventd
...
nice Lance un job en tâche de fond avec une priorité modifiée. Les
priorités vont de 19 (le plus bas) à -20 (le plus haut). Seul
root peut configurer les priorités négatives
(les plus hautes). Les commandes en relation sont
renice, snice
et skill.
nohup Conserve l'exécution d'une commande même si l'utilisateur se
déconnecte. La commande s'exécutera en tant que tâche de fond sauf
si il est suivi d'un &. Si vous utilisez
nohup à l'intérieur d'un script, considérez le
fait de le placer avec un wait pour
éviter la création d'un processus orphelin ou zombie.
pidof Identifie l'identifiant du processus (pid)
d'un job en cours d'exécution. Comme les commandes de contrôle de
job, telles que kill et
renice qui agissent sur le
pid d'un processus (et non pas son nom), il est
parfois nécessaire d'identifier ce pid. La
commande pidof est la contrepartie approximative
de la variable interne $PPID.
bash$ pidof xclock 880
pidof aide à la suppression d'un processus
#!/bin/bash
# kill-process.sh
SANSPROCESSUS=2
processus=xxxyyyzzz # Utilise un processus inexistant.
# Pour les besoins de la démo seulement...
# ... je ne veux pas réellement tuer un processus courant avec ce script.
#
# Si, par exemple, vous voulez utiliser ce script pour vous déconnecter d'Internet,
# processus=pppd
t=`pidof $processus` # Trouve le pid (process id) de $processus.
# Le pid est nécessaire pour 'kill' (vous ne pouvez pas lancer 'kill' sur un nom de
#+ programme).
if [ -z "$t" ] # Si le processus n'est pas présent, 'pidof' renvoie null.
then
echo "Le processus $processus n'est pas lancé."
echo "Rien n'a été tué."
exit $SANSPROCESSUS
fi
kill $t # Vous pouvez avoir besoin d'un 'kill -9' pour les processus fils.
# Une vérification sur l'existence du processus est nécessaire ici.
# Peut-être un autre " t=`pidof $processus` ".
# Ce script entier pourrait être remplacé par
# kill $(pidof -x processus_name)
# mais cela ne serait pas aussi instructif.
exit 0
fuser Identifie les processus (par pid) accédant à un fichier donné,
à un ensemble de fichiers ou à un répertoire. Pourrait aussi être
appelé avec l'option -k, qui tue ces processus.
Ceci a des implications intéressantes pour la sécurité du système,
spécialement avec des scripts empêchant des utilisateurs non
autorisés d'accèder à certains services système.
crond Plannificateur de programmes d'administration, réalisant des
tâches comme le nettoyage et la suppression des journaux système
ainsi que la mise à jour de la base de données
slocate. C'est la version superutilisateur de
at (bien que chaque utilisateur peut
avoir son propre fichier crontab modifiable
avec la commande crontab). Il s'exécute comme
un démon et exécute les entrées
plannifiées dans /etc/crontab.
init La commande init est le parent de tous les processus. Appelé à
l'étape finale du démarrage, init détermine le
niveau d'exécution du système à partir de
/etc/inittab. Appellé par son alias
telinit, et par root seulement.
telinit Lien symbolique vers init, c'est un moyen
de changer de niveau d'exécution, habituellement utilisé pour la
maintenance système ou des réparations en urgence de systèmes de
fichiers. Appelé uniquement par root. Cette commande peut être
dangereuse - soyez certain de bien la comprendre avant de
l'utiliser!
runlevel Affiche le niveau d'exécution actuel et ancien, c'est-à-dire
si le système a été arrêté (niveau 0), était en
mode simple-utilisateur (1), en mode
multi-utilisateur (2 ou
3), dans X Windows (5) ou
en redémarrage (6). Cette commande accède au
fichier /var/run/utmp.
halt Ensemble de commandes pour arrêter le système, habituellement
juste avant un arrêt.
ifconfig Configuration fine de l'interface réseau. Il est bien plus
utilisé au démarrage lors de la configuration des interfaces, ou
à l'arrêt lors d'un redémarrage.
Voir aussi Nettoyage après un Control-C.
route Affiche des informations sur la façon de modifier la table de
routage du noyau.
chkconfig Vérifie la configuration du réseau. Cette commande affiche et
gère les services réseau lancés au démarrage dans le répertoire
/etc/rc?.d.Originellement un port d'IRIX vers Red Hat Linux,
chkconfig pourrait ne pas faire partie de
l'installation principale des différentes distributions Linux.
tcpdump
"Reniffleur"
de paquets réseau. C'est un outil
pour analyser et corriger le trafic sur un réseau par l'affichage
des en-têtes de paquets correspondant à des critères précis.
Affiche le trafic des paquets ip entre l'hôte
bozoville et
caduceus:
bash$ tcpdump ip host bozoville and caduceus
Bien sûr, la sortie de tcpdump est
analysable en utilisant certains
utilitaires texte
préalablement discutées.
mount Monte un système de fichier, généralement sur un périphérique
externe, tel qu'un lecteur de disquette ou de CDROM. Le fichier
/etc/fstab comprend tous les systèmes de
fichiers, partitions et périphériques disponibles pouvant être
montés manuellement ou automatiquement. Le fichier
/etc/mtab affiche les systèmes de fichiers
et partitions actuellement montés (en incluant les systèmes
virtuels tels que /proc).
mount -a monte tous les systèmes de
fichiers et partitions indiqués dans
/etc/fstab, à l'exception de ceux disposant
de l'option noauto. Au démarrage, un script de
/etc/rc.d
(rc.sysinit ou un similaire) appelle cette
commande pour monter tout ce qui doit l'être.Cette commande versatile peut même monter un fichier ordinaire sur
un périphérique bloc et ce fichier agira comme si il était un système
de fichiers. Mount accomplit cela en associant le
fichier à un périphérique loopback.
Une application de ceci est le montage et l'examen d'une image ISO9660
avant qu'elle ne soit gravée sur un CDR.
(39)
Vérifier une image
# En tant que root...
mkdir /mnt/cdtest # Préparez un point de montage, s'il n'existe pas déjà.
mount -r -t iso9660 -o loop cd-image.iso /mnt/cdtest # Montez l'image.
# l'option "-o loop" est équivalent à "losetup /dev/loop0"
cd /mnt/cdtest # Maintenant, vérifiez l'image
ls -alR # Listez les fichiers dans cette hiérarchie de répertoires.
# Et ainsi de suite.
umount Démonte un système de fichiers actuellement montés. Avant de
supprimer physiquement une disquette ou un CDROM monté au
prélable, le périphérique doit être démonté
(umount), sinon des corruptions du système de
fichiers pourraient survenir.
Remarque:L'utilitaire automount, s'il est
correctement installé, peut monter et démonter des disquettes et
des CDROM s'ils sont utilisés ou enlevés. Sur des portables diposant
de lecteurs de disquette et CDROM enlevables, ceci peut poser
des problèmes.
sync Force une écriture immédiate de toutes les données mises à
jour à partir des tampons vers le disque dur (synchronisation des
lecteurs avec les tampons). Bien que cela ne soit pas strictement
nécessaire, sync assure à l'administrateur
système et à l'utilisateur que les données tout juste modifiées
survivront à une soudaine coupure de courant. Aux anciens temps,
un
sync; sync
(deux fois, pour être
absolument certain) était une mesure de précaution utile avant un
redémarrage du système.Quelque fois, vous pouvez souhaiter forcer un vidage immédiat
des tampons, comme lors de la suppression sécurisée d'un fichier
(voir Effacer les fichiers de façon sure) ou lorsque les lumières commencent
à clignotter.
TAILLE=1000000 # 1 Mo
head -c $TAILLE < /dev/zero > fichier # Initialise un fichier de la taille indiquée.
losetup /dev/loop0 fichier # Le configure en tant que périphérique loopback.
mke2fs /dev/loop0 # Crée un système de fichiers.
mount -o loop /dev/loop0 /mnt # Le monte.
# Merci, S.C.
mkswap Crée une partition de swap ou un fichier. L'aire de swap doit
être, du coup, activé avec swapon.
swapon Active/désactive la partition de swap ou le fichier.
Ces commandes sont généralement utilisées au démarrage et à
l'arrêt.
mke2fs Crée un système de fichiers ext2 Linux. Cette commande doit
être appelée en tant que root.
Ajoute un nouveau disque dur
#!/bin/bash
# Ajouter un deuxième disque dur au système.
# Configuration logiciel. suppose que le matériel est déjà monté.
# A partir d'un article de l'auteur de ce document dans le numéro
# #38 de la "Linux Gazette", http://www.linuxgazette.com.
ROOT_UID=0 # Ce script doit être lancé en tant que root.
E_NOTROOT=67 # Erreur pour les utilisateurs non privilégiés.
if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ]
then
echo "Vous devez être root pour utiliser ce script."
exit $E_NOTROOT
fi
# A utiliser avec beaucoup de précautions!
# Si quelque chose se passe mal, vous pourriez supprimer votre système de
#+ fichiers complet.
NOUVEAUDISQUE=/dev/hdb # Suppose que /dev/hdb est disponible. A vérifier!
POINTMONTAGE=/mnt/newdisk # Ou choisissez un autre point de montage.
fdisk $NOUVEAUDISQUE1
mke2fs -cv $NOUVEAUDISQUE1 # Vérifie les mauvais blocs et rend la sortie verbeuse.
# Note: /dev/hdb1, *pas* /dev/hdb!
mkdir $POINTMONTAGE
chmod 777 $POINTMONTAGE # Rend le nouveau disque accessible à tous les utilisateurs.
# Maintenant, testez...
# mount -t ext2 /dev/hdb1 /mnt/newdisk
# Essayez de créer un répertoire.
# Si cela fonctionne, démontez-le et faites.
# Etape finale:
# Ajoutez la ligne suivante dans /etc/fstab.
# /dev/hdb1 /mnt/newdisk ext2 defaults 1 1
exit 0
tune2fs Configure finement le système de fichiers ext2. Peut être
utilisé pour modifier les paramètres du système de fichiers, tels
que le nombre maximum de montage. Il doit être utilisé en tant
que root.Cette commande est extrêmement dangereuse.
Utilisez-la à vos propres risques, car vous pourriez détruire
par inavertance votre système de fichiers.
dumpe2fs Affiche sur stdout énormément
d'informations sur le système de fichiers. Elle doit aussi être
appelée en tant que root.root# dumpe2fs /dev/hda7 | grep 'ount count' dumpe2fs 1.19, 13-Jul-2000 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09
Mount count: 6
Maximum mount count: 20
hdparm Liste ou modifie les paramètres des disques durs. Cette
commande doit être appelée en tant que root et peut être
dangereuse si elle est mal utilisée.
fdisk Crée ou modifie une table des partitions sur un périphérique
de stockage, habituellement un disque dur. Cette commande doit
être appelée en tant que root.Utilisez cette commande avec d'infinies précautions.
Si quelque chose se passe mal, vous pouvez détruire un système de
fichiers existant.
fsck Ensemble de commandes de vérification, réparation et déboguage
des systèmes de fichiers.fsck: une interface pour vérifier un
système de fichiers UNIX (peut appeler d'autres utilitaires). Le
type de système de fichiers est par défaut ext2.e2fsck: vérificateur du système de fichiers
ext2.debugfs: débogueur du système de fichiers
ext2. Une des utilités de cette commande versatile, mais
dangereuse, est de récupérer (ou plutôt d'essayer de récupérer)
des fichiers supprimés. A réserver aux utilisateurs avancés!
Attention:Toutes ce commandes doivent être appelées en tant que
root et peuvent endommager, voire détruire, un système de fichiers
si elles sont mal utilisées.
badblocks Vérifie les blocs défectueux (défauts physiques du média) sur
un périphérique de stockage. Cette commande trouve son utilité
lors du formattage d'un nouveau disque dur ou pour tester
l'intégrité du média de sauvegarde.
(40)
Comme exemple, badblocks /dev/fd0
teste une disquette.La commande badblocks peut être appelé
de façon destructive (écrasement de toutes les données) ou dans
un mode lecture-seule non destructif. Si l'utilisateur root est le
propriétaire du périphérique à tester, comme c'est le cas
habituellement, alors root doit appeler cette commande.
mkbootdisk Crée une disquette de démarrage pouvant être utilisée pour
lancer le système si, par exemple, le MBR (master boot record)
est corrumpu. La commande mkbootdisk est en
fait un script Bash, écrit par Erik Troan, et disponible dans le
répertoire /sbin.
chroot CHange ROOT directory (modifie le répertoire racine).
Habituellement, les commandes sont récupérées à partir de
$PATH, depuis la racine
/, le répertoire racine par
défaut. Cette commande modifie le répertoire racine par un autre
répertoire (et modifie aussi le répertoire de travail).
Ceci est utile dans des buts de sécurité, par exemple lorsqu'un
administrateur système souhaite restreindre certains utilisateurs
notamment ceux utilisant telnet,
pour sécuriser une partie du système de fichiers (c'est souvent
assimilé à confiner un utilisateur invité dans une prison chroot
(
"chroot jail"
)). Notez qu'après un
chroot, le chemin d'exécution des binaires du
système n'est plus valide.Un
chroot /opt
ferait que toutes les
références à /usr/bin
seraient traduites en /opt/usr/bin. De même,
chroot /aaa/bbb /bin/ls
redirigerait tous
les futurs appels à ls en
/aaa/bbb comme répertoire de base, plutôt
que / comme c'est
habituellement le cas. Un alias XX 'chroot /aaa/bbb
ls' dans le ~/.bashrc d'un
utilisateur restreint réllement la portion du système de
fichiers où elle peut lancer des commandes.La commande chroot est aussi pratique
lors du lancement du disquette d'urgence
(chroot vers /dev/fd0),
ou comme option de lilo lors de la récupération
après un crash système. D'autres utilisations incluent
l'installation à partir d'un autre système de fichiers (une option
rpm) ou le lancement d'un système de
fichiers en lecture-seule à partir d'un CDROM. Ne peut s'appeller
qu'en tant que root, et à utiliser avec précaution.
Attention:Il pourrait être nécessaire de copier certains
fichiers système vers un répertoire compris dans le répertoire de
base du chroot, car le
$PATH n'est plus fiable.
lockfile Cet utilitaire fait partie du package
procmail (www.procmail.org). Il crée
un fichier de verrouillage, un fichier
sémaphore qui contrôle l'accès à un fichier, périphérique ou
ressource. Le fichier de verrouillage sert en tant qu'indicateur
qu'un fichier, périphérique, ressource est utilisé par un
processus particulier (
"occupé"
), et ne permet aux
autres processus qu'un accès restreint (ou pas d'accès).Les fichiers de verrouillage sont utilisés par des
applications pour protéger les répertoires de courriers
électroniques des utilisateurs de modifications simultanées, pour
indiquer qu'un port modem est utilisé ou pour montrer qu'une
instance de Netscape utilise son cache.
Les scripts peuvent vérifier l'existence d'un fichier de
verrouillage créé par un certain processus pour vérifier si le
processus existe. Notez que si un script essaie de créer un
fichier de verrouillage déjà existant, le script a toutes les
chances de se terminer précipitamment.Habituellement, les applications créent et vérifient les
fichiers de verrouillage dans le répertoire
/var/lock. Un script peut
tester la présence d'un fichier de verrouillage de la façon
suivante.
mknod Crée des fichiers de périphériques blocs ou caractères (peut
être nécessaire lors de l'installation d'un nouveau matériel sur
le système).
tmpwatch Supprime automatiquement les fichiers qui n'ont pas été
accédés depuis une certaine période. Appelé habituellement par
crond pour supprimer les fichiers
journaux.
MAKEDEV Utilitaire pour la création des fichiers périphériques. Il
doit être lancé en tant que root et dans le répertoire
/dev.
root# ./MAKEDEV
C'est une espèce de version avancée de
mknod.
dump La commande dump est un utilitaire élaboré
de sauvegarde du système de fichiers, généralement utilisé sur des
grosses installations et du réseau.
(41)
Il lit les partitions brutes du disque et écrit un fichier de
sauvegarde dans un format binaire. Les fichiers à sauvegarder
peuvent être enregistrés sur un grand nombre de média de stockage
incluant les disques et lecteurs de cassettes. La commande
restore restaure les sauvegardes faites avec
dump.
fdformat Réalise un formattage bas-niveau sur une disquette.
ulimit Initialise une limite supérieure sur
l'utilisation des ressources système. Habituellement appelé avec
l'option -f, qui intialise une limite sur la
taille des fichiers (ulimit -f 1000 limite les
fichiers à un mégaoctet maximum). L'option -t
limite la taille du coredump (ulimit -c 0
élimine les coredumps). Normalement, la valeur de
ulimit serait configurée dans
/etc/profile et/ou
~/.bash_profile (voir ).
IMPORTANT:Un emploi judicieux de ulimit peut protéger
un système contre l'utilisation des bombes
fork.
IMPORTANT:
IMPORTANT:Un ulimit -Hu XX (où
XX est la limite du nombre de processus par
utilisateur) dans /etc/profile annulerait ce
script lorsqu'il dépassera cette limite.
umask Masque pour la création d'un fichier utilisateur (User MASK).
Limite les attributs par défaut d'un fichier pour un utilisateur
particulier. Tous les fichiers créés par cet utilisateur prennent
les attributs spécifiés avec umask. La valeur
(octale) passée à umask définit les droits du
fichiers non actifs. Par exemple,
umask 022 nous assure que les nouveaux fichiers
auront tout au plus le droit 0755 (777 NAND 022).
(42)
Bien sûr, l'utilisateur peut ensuite modifier les attributs de
fichiers spécifiques avec chmod.
La pratique habituelle est d'initialiser la valeur de
umask dans /etc/profile
et/ou ~/.bash_profile (voir ).
rdev Obtenir des informations sur ou modifier le périphérique
racine, l'espace swap ou le mode vidéo. La fonctionnalité de
rdev a été principalement repris par
lilo, mais rdev reste utile
pour configurer un disque ram. C'est une autre commande
dangereuse si elle est mal utilisée.
Remarque:Faire un cat /proc/modules donne la
même information.
insmod Force l'installation d'un module du noyau (utilise
modprobe à la place, lorsque c'est possible).
Doit être appelé en tant que root.
rmmod Force le déchargement d'un module du noyau. Doit être appelé
en tant que root.
modprobe Chargeur de modules normalement appelé à partir d'un script de
démarrage. Doit être appelé en tant que root.
depmod Crée un fichier de dépendances de module, appelé
habituellement à partir d'un script de démarrage.
env Lance un programme ou un script avec certaines variables d'environnement
initialisées ou modifiées (sans modifier l'environnement système
complet). [nomvariable=xxx] permet la
modification d'une variable d'environnement
nomvariable pour la durée du script. Sans
options spécifiées, cette command affiche tous les paramètrages
de variables d'environnement.
Remarque:Dans Bash et d'autres dérivatifs du shell Bourne, il est
possible d'initialiser des variables dans un environnement d'une
seule commande.
Astuce:La première ligne d'un script (la ligne
"#-!"
) peut utiliser env
lorsque le chemin vers le shell ou l'interpréteur est inconnu.
ldd Affiche les dépendances des bibliothèques partagées d'un
exécutables.bash$ ldd /bin/ls libc.so.6 => /lib/libc.so.6 (0x4000c000)
/lib/ld-linux.so.2 => /lib/ld-linux.so.2 (0x80000000)
strip Supprime les références symboliques de déboguage à partir d'un
exécutable. Ceci réduit sa taille mais rend le déboguage
impossible.Cette commande est fréquente dans un Makefile mais bien plus rare dans un
script shell.
nm Affiche les symboles dans un binaire compilé sur lequel la
commande strip n'a pas agi.
rdist Client distant: synchronise, clone ou sauvegarde un système
de fichiers sur un serveur distant.
En utilisant notre connaissance des commandes administratives,
examinons un script système. Une des façons les plus courtes et les plus
simples de comprendre les scripts est killall,
utilisée pour suspendre les processus en cours lors de l'arrêt du
système.
killall, à partir de /etc/rc.d/init.d
#!/bin/sh
# --> Commentiares ajoutés par l'auteur de ce document identifiés par "# -->".
# --> Ceci fait partie du paquetage de scripts 'rc'
# --> par Miquel van Smoorenburg, miquels@drinkel.nl.mugnet.org>
# --> Ce script particulier semble être spécifique à Red Hat
# --> (il pourrait ne pas être présent dans d'autres distributions).
# Arrête tous les services inutiles qui sont en cours d'exécution (ils ne
# devraient pas, donc il s'agit juste d'un test)
for i in /var/lock/subsys/*; do
# --> Boucle for/in standard, mais comme "do" se trouve sur la même
# --> ligne, il est nécessaire d'ajouter ";".
# Vérifie si le script existe.
[ ! -f $i ] && continue
# --> C'est une utilisation intelligente d'une "liste et", équivalente à :
# --> if [ ! -f "$i" ]; then continue
# Obtient le nom du sous-système.
subsys=${i#/var/lock/subsys/}
# --> Correspondance de nom de variable qui, dans ce cas, est le nom du
# --> fichier. C'est l'équivalent exact de subsys=`basename $i`.
# --> Il l'obtient du nom du fichier de verrouillage (si il existe un
# --> fichier de verrou, c'est la preuve que le processus est en cours
# --> d'exécution).
# --> Voir l'entrée "lockfile", ci-dessus.
# Arrête le sous-système.
if [ -f /etc/rc.d/init.d/$subsys.init ]; then
/etc/rc.d/init.d/$subsys.init stop
else
/etc/rc.d/init.d/$subsys stop
# --> Suspend les jobs et démons en cours en utilisant la commande
# --> intégrée 'stop'.
fi
done
Ce n'était pas si mal. En plus d'un léger travail avec la
correspondance de variables, il n'y a rien de plus ici.
Exercice 1
Dans /etc/rc.d/init.d,
analyse le script halt. C'est un peu plus long que
killall mais similaire dans le concept. Faite une
copie de ce script quelque part dans votre répertoire personnel et
expérimentez-le ainsi (ne le lancez pas en tant
que root). Lancez-le simultanément avec les options
-vn (
sh -vn nomscript
).
Ajoutez des commentaires extensifs. Modifiez les commandes
"action"
en
"echos"
.
Exercice 2
Regardez quelques-uns des scripts les plus complexes dans
/etc/rc.d/init.d. Regardez si
vous comprenez certaines parties d'entre eux. Suivez la procédure
ci-dessus pour les analyser. Pour plus d'indications, vous pouvez aussi
examiner le fichier sysvinitfiles dans /usr/share/doc/initscripts-?.??,
faisant partie de la documentation d'
"initscripts"
.
3.5. Substitution de commandes
Une substitution de
commande réassigne la sortie d'une commande
(43)
ou même de multiples commandes; elle branche littéralement la
sortie d'une commande sur un autre contexte.
La forme classique de la substitution
de commande utilise l'apostrophe inverse (`...`). Les commandes placées à l'intérieur
de ces apostrophes inverses génèrent du texte en ligne de commande.
La sortie des commandes peut être utilisée comme argument d'une autre
commande, pour affecter une variable, voire pour génerer
la liste des arguments dans une boucle for
.
Attention : Les substitutions de commandes peuvent provoquer des coupures de mots.
Attention : Même s'il n'y a pas coupure de mots, une substitution de
commandes peut ôter les retours à la ligne finaux.
Attention : L'utilisation d'echo pour afficher la
valeur d'une variable non protégée
affectée à l'aide d'une substitution de commande retire les
caractères de nouvelle ligne finaux de la sortie des commandes
ainsi redirigées. Ce qui peut créer des surprises désagréables.
La substitution de commande permet même d'affecter à une
variable le contenu d'un fichier, en utilisant soit une redirection soit la commande cat
Attention : Ne pas affecter le contenu d'un
gros fichier texte à une variable à moins que vous n'ayez une bonne raison
de le faire. Ne pas affecter le contenu d'un fichier
binaire à une variable, même pour blaguer.
Trucs de script stupides
#!/bin/bash
# stupid-script-tricks.sh: Ne tentez pas ça chez vous, les gars!
# D'après "Trucs de Scripts Stupides," Volume I.
variable_dangereuse=`cat /boot/vmlinuz` # Le noyau Linux compressé en personne.
echo "longueur de la chaîne \$variable_dangereuse = ${#variable_dangereuse}"
# longueur de la chaîne $variable_dangereuse = 794151
# (Ne donne pas le même résultat que 'wc -c /boot/vmlinuz'.)
# echo "$variable_dangereuse"
# N'essayez pas de faire ça! Cela figerait le script.
# L'auteur de ce document n'a pas connaissance d'une l'utilité quelconque pour
#+ l'affectation à une variable du contenu d'un fichier binaire.
exit 0
Attention : Notez qu'on ne provoque pas de
surcharge de tampon.
C'est un exemple où un langage interprété, tel que Bash,
fournit plus de protection vis à vis des erreurs
de programmation qu'un langage compilé.
Une substitution de commande permet d'affecter à une
variable la sortie d'une boucle. L'idée pour y parvenir
est de se servir de la sortie d'une commande echo placée à l'intérieur de la
boucle.
Générer le contenu d'une variable à partir d'une boucle
#!/bin/bash
# csubloop.sh: Initialiser une variable à la sortie d'une boucle.
variable1=`for i in 1 2 3 4 5
do
echo -n "$i" # La commande 'echo' est essentielle
done` #+ à la substitution de commande.
echo "variable1 = $variable1" # variable1 = 12345
i=0
variable2=`while [ "$i" -lt 10 ]
do
echo -n "$i" # A nouveau le nécessaire 'echo'.
let "i += 1" # Incrémentation.
done`
echo "variable2 = $variable2" # variable2 = 0123456789
exit 0
La substitution de commande permet d'augmenter l'ensemble
des outils disponibles en Bash. Il suffit simplement d'écrire
un programme ou un script dont la sortie est
stdout (comme il se doit pour tout bon
outil UNIX) et d'affecter cette sortie à une variable.
bash$ gcc -o hello hello.c
bash$ sh hello.sh Hello, world.
Remarque : La syntaxe $(COMMANDE) a remplacé
les apostrophes inverses pour la substitution de commande.
L'expansion arithmétique fournit un
un outil puissant pour réaliser des opérations arithmétiques
dans des scripts. Traduire une chaîne en une expression numérique
est relativement immédiat en utilisant des
apostrophes inverses, des double parenthèses ou let.
Expansion Arithmétique avec apostrophes inverses (souvent utilisée en
conjonction avec expr)
Expansion arithmétique avec double parenthèses L'utilisation des apostrophes inverses dans le cadre de
l'expansion arithmétique s'est trouvée dépréciée en faveur des
doubles parenthèses
Trois différents
"fichiers"
sont toujours ouvert par
défaut, stdin (le clavier),
stdout (l'écran), et
stderr (la sortie des messages d'erreur vers
l'écran). Ceux-ci, et n'importe quel autre fichier ouvert, peuvent être redirigés.
La redirection signifie simplement la capture de la sortie d'un fichier,
d'une commande, d'un programme, d'un script, voire même d'un bloc de
code dans un script (voir Blocs de code et redirection d'E/S et Sauver le résultat d'un bloc de code dans un fichier) et le renvoi du flux comme entrée d'un autre
fichier, commande, programme ou script.
Chaque fichier ouvert se voit affecté un
descripteur de fichier.
(44)
Les descripteurs de fichier pour stdin,
stdout et stderr sont
0, 1 et 2, respectivement. Pour ouvrir d'autres fichiers, il reste les
descripteurs 3 à 9. Il est quelque fois utile d'affecter un de ces
descripteurs supplémentaires de fichiers pour
stdin, stdout ou
stderr comme lien dupliqué temporaire.
(45)
Ceci simplifie le retour à la normale après une redirection complexe
et un remaniement (voir Rediriger stdin en utilisant
exec).
Plusieurs flux de sortie peuvent être redirigés vers un fichier.
n- Ferme le descripteur de fichier
n.
0- Ferme stdin.
n- Ferme le descripteur de fichiers de sortie
n.
1- Ferme stdout.
Les processus fils héritent des descripteurs de fichiers ouverts.
C'est pourquoi les tubes fonctionnent. Pour empêcher l'héritage d'un
fd, fermez-le.
Pour une introduction plus détaillée de la redirection d'E/S, voir
.
Utiliser exec
Une commande exec filename redirige
stdin vers un fichier. A partir de là,
stdin vient de ce fichier, plutôt que de sa
source habituelle (généralement un clavier). Ceci fournit une méthode
pour lire un fichier ligne par ligne et donc d'analyser chaque ligne
de l'entrée en utilisant sed
et/ou awk.
Rediriger stdin en utilisant
exec
#!/bin/bash
# Rediriger stdin en utilisant 'exec'.
exec 6<&0 # Lie le descripteur de fichier #6 avec stdin.
# Sauvegarde stdin.
exec < fichier-donnees # stdin remplacé par le fichier "fichier-donnees"
read a1 # Lit la première ligne du fichier "fichier-donnees".
read a2 # Lit la deuxième ligne du fichier "fichier-donnees".
echo
echo "Les lignes suivantes lisent le fichier."
echo "---------------------------------------"
echo $a1
echo $a2
echo; echo; echo
exec 0<&6 6<&-
# Maintenant, restaure stdin à partir de fd #6, où il a été sauvegardé,
#+ et ferme fd #6 ( 6<&- ) afin qu'il soit libre pour d'autres processus.
#
# <&6 6<&- fonctionne aussi.
echo -n "Entrez des données "
read b1 # Maintenant les fonctions lisent ("read") comme d'ordinaire,
#+ c'est-à-dire à partir de stdin.
echo "Entrée lue à partir de stdin."
echo "-----------------------------"
echo "b1 = $b1"
echo
exit 0
De la même façon, une commande exec
nomfichier redirige stdout vers un
fichier désigné. Ceci envoie toutes les sorties des commandes qui
devraient normalement aller sur stdout vers ce
fichier.
Rediriger stdout en utilisant
exec
#!/bin/bash
# reassign-stdout.sh
FICHIERTRACES=fichiertraces.txt
exec 6>&1 # Lie le descripteur de fichier #6 avec stdout.
# Sauvegarde stdout.
exec > $FICHIERTRACES # stdout remplacé par le fichier "fichiertraces.txt".
# ----------------------------------------------------------- #
# Toute sortie des commandes de ce bloc sera envoyée dans le fichier
#+ $FICHIERTRACES.
echo -n "Fichier traces: "
date
echo "-------------------------------------"
echo
echo "Sortie de la commande \"ls -al\""
echo
ls -al
echo; echo
echo "Sortie de la commande \"df\""
echo
df
# ----------------------------------------------------------- #
exec 1>&6 6>&- # Restaure stdout et ferme le descripteur de fichier #6.
echo
echo "== stdout restauré à sa valeur par défaut == "
echo
ls -al
echo
exit 0
Rediriger à la fois stdin et
stdout dans le même script avec
exec
#!/bin/bash
# upperconv.sh
# Convertit un fichier d'entrée spécifié en majuscule.
E_ACCES_FICHIER=70
E_MAUVAIS_ARGS=71
if [ ! -r "$1" ] # Est-ce que le fichier spécifié est lisible?
then
echo "Ne peut pas lire le fichier d'entrée!"
echo "Usage: $0 fichier-entrée fichier-sortie"
exit $E_ACCES_FICHIER
fi # Sortira avec la même erreur,
#+ même si le fichier d'entrée ($1) n'est pas spécifié.
if [ -z "$2" ]
then
echo "A besoin d'un fichier de sortie."
echo "Usage: $0 fichier-entrée fichier-sortie"
exit $E_MAUVAIS_ARGS
fi
exec 4<&0
exec < $1 # Lira le fichier d'entrée.
exec 7>&1
exec > $2 # Ecrira sur le fichier de sortie.
# S'assure que le fichier de sortie est modifiable
#+ (ajoutez une vérification?).
# -----------------------------------------------
cat - | tr a-z A-Z # Conversion en majuscule.
# ^^^^^ # Lecture de stdin.
# ^^^^^^^^^^ # Ecriture sur stdout.
# Néanmoins, à la fois stdin et stdout ont été redirigés.
# -----------------------------------------------
exec 1>&7 7>&- # Restaure stout.
exec 0<&4 4<&- # Restaure stdin.
# Après retour à la normale, la ligne suivante s'affiche sur stdout comme
#+ attendu.
echo "Le fichier \"$1\" a été enregistré dans \"$2\" après une convertion en majuscule."
exit 0
Rediriger les blocs de code
Les blocs de code, comme les boucles while, until et for, voire même les blocs de test if/then peuvent aussi incorporer une
redirection de stdin. Même une fonction peut
utiliser cette forme de redirection (voir Vrai nom pour un utilisateur).
L'opérateur à la fin du bloc de code accomplit
ceci.
Boucle while redirigée
#!/bin/bash
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # par défaut, si aucun fichier n'est spécifié.
else
Fichier=$1
fi
#+ Fichier=${1:-noms.donnees}
# peut remplacer le test ci-dessus (substitution de paramètres).
compteur=0
echo
while [ "$nom" != Smith ] # Pourquoi la variable $nom est-elle entre guillemets?
do
read nom # Lit à partir de $Fichier, plutôt que de stdin.
echo $nom
let "compteur += 1"
done <"$Fichier" # Redirige stdin vers le fichier $Fichier.
# ^^^^^^^^^^^^
echo; echo "$compteur noms lus"; echo
# Notez que dans certains vieux langages de scripts de shells,
#+ la boucle redirigée pourrait tourner dans un sous-shell.
# Du coup, $compteur renverrait 0, la valeur initialisée en dehors de la boucle.
# Bash et ksh évitent de lancer un sous-shell autant que possible,
#+ de façon à ce que ce script, par exemple, tourne correctement.
#
# Merci à Heiner Steven pour nous l'avoir indiqué.
exit 0
Autre forme de boucle while redirigée
#!/bin/bash
# Ceci est une forme alternative au script précédent.
# Suggéré par Heiner Steven
#+ comme astuce dans ces situations où une boucle de redirection est lancé
#+ comme un sous-shell, et donc que les variables à l'intérieur de la boucle
#+ ne conservent pas leurs valeurs une fois la boucle terminée.
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # Par défaut, si aucun fichier spécifié.
else
Fichier=$1
fi
exec 3<&0 # Sauve stdin sur le descripteur de fichier 3.
exec 0<"$Fichier" # Redirige l'entrée standard.
compteur=0
echo
while [ "$nom" != Smith ]
do
read nom # Lit à partir du stdin redirigé ($Fichier).
echo $nom
let "compteur += 1"
done <"$Fichier" # La boucle lit à partir du fichier $Fichier.
# ^^^^^^^^^^^^
exec 0<&3 # Restaure l'ancien stdin.
exec 3<&- # Ferme le temporaire fd 3.
echo; echo "$compteur noms lus"; echo
exit 0
Boucle until redirigée
#!/bin/bash
# Identique à l'exemple précédent, mais avec une boucle "until".
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # Par défaut, si aucun nom de fichier n'est spécifié.
else
Fichier=$1
fi
# while [ "$nom" != Smith ]
until [ "$nom" = Smith ] # Modification de != en =.
do
read nom # Lit à partir de $Fichier, plutôt que de stdin.
echo $nom
done <"$Fichier" # Redirige stdin vers le fichier $Fichier.
# ^^^^^^^^^^^^
# Même résultats qu'avec la boucle "while" du précédent exemple.
exit 0
Boucle for redirigée
#!/bin/bash
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # Par défaut, si aucun fichier n'est spécifié.
else
Fichier=$1
fi
compteur_lignes=`wc $Fichier | awk '{ print $1 }'`
# Nombre de lignes du fichier cible.
#
# Très peu naturel, néanmoins cela montre qu'il est possible de rediriger
#+ stdin à l'intérieur d'une boucle "for"...
#+ si vous êtes assez intelligent.
#
# Une autre façon plus concise est compteur_lignes=$(wc < "$Fichier")
for nom in `seq $compteur_lignes` # Rappelez-vous que "seq" affiche une séquence de nombres.
# while [ "$nom" != Smith ] -- plus compliqué qu'une boucle "while" --
do
read nom # Lit à partir de $Fichier, plutôt que de stdin.
echo $nom
if [ "$nom" = Smith ] # A besoin de tout ce bagage supplémentaire ici.
then
break
fi
done <"$Fichier" # Redirige stdin vers le fichier $Fichier.
# ^^^^^^^^^^^^
exit 0
Nous pouvons modifier le précédent exemple pour aussi rediriger
la sortie de la boucle.
Rediriger la boucle for (à la fois
stdin et stdout)
#!/bin/bash
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # Par défaut, si aucun fichier n'est spécifié.
else
Fichier=$1
fi
FichierSauvegarde=$Fichier.nouveau # Fichier où sauvegarder les résultats.
NomFinal=Jonah # Nom par lequel terminer la lecture.
nb_lignes=`wc $Fichier | awk '{ print $1 }'` # Nombre de lignes du fichier cible.
for nom in `seq $nb_lignes`
do
read nom
echo "$nom"
if [ "$nom" = "$NomFinal" ]
then
break
fi
done < "$Fichier" > "$FichierSauvegarde" # Redirige stdin dans $Fichier,
# ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ et sauvegarde dans le fichier.
exit 0
Redirigé un test if/then
#!/bin/bash
if [ -z "$1" ]
then
Fichier=noms.donnees # Valeur par défaut, si aucun nom de fichier n'est
#+ spécifié.
else
Fichier=$1
fi
VRAI=1
if [ "$VRAI" ] # if true et if : fonctionnent aussi.
then
read nom
echo $nom
fi <"$Fichier"
# ^^^^^^^^^^^^
# Lit seulement la première ligne du fichier.
# Un test "if/then" n'a aucun moyen de faire une itération sauf si il est
#+ intégré dans une boucle.
exit 0
Fichier de données nom.données pour les exemples
ci-dessus
Aristotle
Belisarius
Capablanca
Euler
Goethe
Hamurabi
Jonah
Laplace
Maroczy
Purcell
Schmidt
Semmelweiss
Smith
Turing
Venn
Wilson
Znosko-Borowski
# This is a data file for
#+ "redir2.sh", "redir3.sh", "redir4.sh", "redir4a.sh", "redir5.sh".
Les documents en ligne sont un
cas spécial pour la redirection de blocs de code.
Applications
Une utilisation intelligente de la redirection d'E/S permet
d'analyser et de coudre ensemble de petits bouts de la sortie de commandes (voir Utiliser read avec la
redirection de fichier). Ceci permet de générer des rapports et des
fichiers de traces.
Enregistrer des événements
#!/bin/bash
# logevents.sh, by Stephane Chazelas.
# Tracer des événements dans un fichier.
# Vous devez être root pour exécuter ceci (pour avoir le droit d'écrire dans
#+ /var/log).
ROOT_UID=0 # Seuls les utilisateurs ayant l'identifiant $UID 0 ont les
#+ privilèges de root.
E_NONROOT=67 # Code de sortie si non root.
if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ]
then
echo "Vous devez être root pour exécuter ce script."
exit $E_NONROOT
fi
FD_DEBUG1=3
FD_DEBUG2=4
FD_DEBUG3=5
# Décommentez une des deux lignes ci-dessous pour activer le script.
# TRACE_EVENEMENTS=1
# TRACE_VARS=1
log() # Ecrit la date et l'heure dans le fichier de traces.
{
echo "$(date) $*" &7 # Ceci *ajoute* la date dans le fichier.
# Voir ci-dessous.
}
case $NIVEAU_TRACES in
1) exec 3&2 4 /dev/null 5 /dev/null;;
2) exec 3&2 4&2 5 /dev/null;;
3) exec 3&2 4&2 5&2;;
*) exec 3 /dev/null 4 /dev/null 5 /dev/null;;
esac
FD_TRACEVARS=6
if [[ $TRACE_VARS ]]
then exec 6 /var/log/vars.log
else exec 6 /dev/null # Bury output.
fi
FD_TRACEEVENEMENTS=7
if [[ $TRACE_EVENEMENTS ]]
then
# then exec 7 (exec gawk '{print strftime(), $0}' /var/log/event.log)
# La ligne ci-dessus ne fonctionnera pas avec Bash, version 2.04.
exec 7 /var/log/event.log # Ajoute dans "event.log".
log # Ecrit la date et l'heure.
else exec 7 /dev/null # Supprime le sortie.
fi
echo "DEBUG3: début" &${FD_DEBUG3}
ls -l &5 2&4 # commande1 &5 2&4
echo "Done" # commande2
echo "envoi mail" &${FD_LOGEVENTS} # Ecrit "envoi mail" sur fd #7.
exit 0
3.8. Documents en ligne
Un document en ligne utilise une forme
spéciale de redirection d'E/S pour
fournir une liste de commande à un programme ou une commande interactifs,
tels que ftp, telnet ou ex.
Une
"chaîne de caractères délimite"
encadre la liste
de commandes. Le symbôle spécial désigne la
chaîne de caractères de limite. Ceci a pour effet de rediriger la sortie
d'un fichier vers le programme, de façon similaire à
programme-interactif fichier-commandes
, où
fichier-commandes contient
L'alternative au
"document en ligne"
ressemble à ceci:
Choisissez une chaîne de caractères de limite suffisamment inhabituelle
pour qu'elle ne soit pas présente où que ce soit dans la liste de
commandes et qu'aucune confusion ne puisse arriver.
Notez que les documents en ligne peuvent
parfois être utilisés correctement avec des utilitaires et des
commandes non interactifs.
fichierstupide: Crée un fichier stupide de deux lignes
#!/bin/bash
# Utilisation non interactive de 'vi' pour éditer un fichier.
# Émule 'sed'.
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
FICHIERCIBLE=$1
# Insère deux lignes dans le fichier et le sauvegarde.
#--------Début document en ligne-----------#
vi $FICHIERCIBLE x23LimitStringx23
i
Ceci est la ligne 1 du fichier exemple.
Ceci est la ligne 2 du fichier exemple.
^[
ZZ
x23LimitStringx23
#--------Fin document en ligne-----------#
# Notez que ^[ ci-dessus est un échappement littéral, tapé par
#+ Control-V Esc.
# Bram Moolenaar indique que ceci pourrait ne pas fonctionner avec 'vim',
#+ dû à de possibles problèmes avec l'interaction du terminal.
exit 0
Le script ci-dessus pourrait avoir été aussi efficacement implémenté
avec ex, plutôt que vi. Les
documents en ligne contenant une liste de commandes
ex sont assez courant pour disposer de leur propre
catégorie, connue sous le nom de scripts ex.
broadcast: Envoie un message à chaque personne
connectée
#!/bin/bash
wall zzz23EndOfMessagezzz23
Envoyez par courrier électronique vos demandes de pizzas à votre administrateur système.
(Ajoutez un euro supplémentaire pour les anchois et les champignons.)
# Un message texte supplémentaire vient ici.
# Note: Les lignes de commentaires sont affichées par 'wall'.
zzz23EndOfMessagezzz23
# Peut se faire plus efficacement avec
# wall message-file
# Néanmoins, sauvegarder un message modèle dans un script fonctionne.
exit 0
Message multi-lignes en utilisant cat
#!/bin/bash
# 'echo' est bien pour afficher des messages sur une seule ligne,
# mais est parfois problèmatique pour des blocs de message.
# Un document en ligne style 'cat' permet de surpasser cette limitation.
cat Fin-du-message
-------------------------------------
Ceci est la ligne 1 du message.
Ceci est la ligne 2 du message.
Ceci est la ligne 3 du message.
Ceci est la ligne 4 du message.
Ceci est la dernière ligne du message.
-------------------------------------
Fin-du-message
exit 0
#--------------------------------------------
# Le code ci-dessous est désactivé, à cause du "exit 0" ci-dessus.
# S.C. indique que ce qui suit fonctionne aussi.
echo "-------------------------------------
Ceci est la ligne 1 du message.
Ceci est la ligne 2 du message.
Ceci est la ligne 3 du message.
Ceci est la ligne 4 du message.
Ceci est la dernière ligne du message.
-------------------------------------"
# Néanmoins, le texte pourrait ne pas inclure les doubles guillemets sauf si
#+ ils sont échappés.
L'option - pour marquer la chaîne de caractères de
limite d'un document en ligne
(
-ChaineLimite
) supprime les tabulations
(mais pas les espaces) lors de la sortie. Ceci est utile pour réaliser
un script plus lisible.
Message multi-lignes, aves les tabulations supprimées
#!/bin/bash
# Identique à l'exemple précédent, mais...
# L'option - pour un document en ligne <<-
# supprime les tabulations dans le corps du document, mais *pas* les
#+ espaces.
cat -FINDUMESSAGE
Ceci est la ligne 1 du message.
Ceci est la ligne 2 du message.
Ceci est la ligne 3 du message.
Ceci est la ligne 4 du message.
Ceci est la dernière ligne du message.
FINDUMESSAGE
# La sortie du script sera décalée vers la gauche.
# La tabulation au début de chaque ligne ne se verra pas.
# Les cinq lignes du "message" sont préfacées par une tabulation, et non des espaces,
# Les espaces ne sont pas affectés par <<- .
exit 0
Un document en ligne supporte la substitution de paramètres et de
commandes. Il est donc possible de passer différents paramètres dans le
corps du document en ligne, en changeant la sortie de façon appropriée.
Document en ligne avec une substitution de paramètre
#!/bin/bash
# Autre document en ligne 'cat', utilisant la substitution de paramètres.
# Essayez-le sans arguments, ./scriptname
# Essayez-le avec un argument, ./scriptname Mortimer
# Essayez-le avec deux arguments entre guillemets,
# ./scriptname "Mortimer Jones"
CMDLINEPARAM=1 # Attend au moins un paramètre en ligne de commande.
if [ $# -ge $CMDLINEPARAM ]
then
NOM=$1 # Si plus d'un paramètre en ligne de commande,
# alors prendre seulement le premier.
else
NOM="John Doe" # Par défaut, si il n'y a pas de paramètres.
fi
INTERLOCUTEUR="l'auteur de ce joli script"
cat FinDuMessage
Salut, $NOM.
Bienvenue à toi, $NOM, de la part de $INTERLOCUTEUR.
# Ce commentaire s'affiche dans la sortie (pourquoi?).
FinDuMessage
# Notez que les lignes blanches s'affichent. Ainsi que le commentaire.
exit 0
Mettre entre guillemets ou échapper la
"chaîne de caractères
de limite"
au début du document here désactive la substitution
de paramètres en son corps. Ceci a un intérêt très limité.
Substitution de paramètres désactivée
#!/bin/bash
# Un document en ligne 'cat', mais avec la substitution de paramètres
#+ désactivée.
NOM="John Doe"
INTERLOCUTEUR="l'auteur de ce joli script"
cat 'FinDuMessage'
Salut, $NOM.
Bienvenue à toi, $NOM, de la part de $INTERLOCUTEUR.
FinDuMessage
# Pas de substitution de paramètres lorsque la chaîne de fin est entre
#+ guillemets ou échappée.
# L'une des deux commandes ci-dessous à l'entête du document en ligne aura le
#+ le même effet.
# cat "FinDuMessage"
# cat \FinDuMessage
exit 0
C'est un script utile contenant un document en ligne avec une
substitution de paramètres.
upload: Envoie un fichier vers le répertoire
incoming chez Sunsite
#!/bin/bash
# upload.sh
# Téléchargement de fichiers par pair (Fichier.lsm, Fichier.tar.gz)
# pour le répertoire entrant de Sunsite (metalab.unc.edu).
E_ERREURSARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_ERREURSARGS
fi
NomFichier=`basename $1` # Supprime le chemin du nom du fichier.
Serveur="metalab.unc.edu"
Repertoire="/incoming/Linux"
# Ils n'ont pas besoin d'être codés en dur dans le script,
# mais peuvent être à la place changés avec un argument en ligne de commande.
MotDePasse="votre.addresse.email" # A changer suivant vos besoins.
ftp -n $Serveur Fin-De-Session
# L'option -n désactive la connexion automatique
user anonymous "$MotDePasse"
binary
bell # Sonne après chaque transfert de fichiers.
cd $Repertoire
put "$NomFichier.lsm"
put "$NomFichier.tar.gz"
bye
Fin-De-Session
exit 0
Un document en ligne peut donner une entrée à une fonction du même
script.
Documents en ligne et fonctions
#!/bin/bash
# here-function.sh
ObtientDonneesPersonnelles ()
{
read prenom
read nom
read adresse
read ville
read etat
read codepostal
} # Ceci ressemble vraiment à une fonction interactive, mais...
# Apporter l'entrée à la fonction ci-dessus.
ObtientDonneesPersonnelles ENREG001
Bozo
Bozeman
2726 Nondescript Dr.
Baltimore
MD
21226
RECORD001
echo
echo "$prenom $nom"
echo "$adresse"
echo "$ville, $etat $codepostal"
echo
exit 0
Il est possible d'utiliser : comme commande inactive
acceptant une sortie d'un document en ligne. Cela crée un document en
ligne
"anonyme"
.
Document en ligne Anonyme
#!/bin/bash
: TESTVARIABLES
${HOSTNAME?}${USER?}${MAIL?} # Affiche un message d'erreur si une des variables n'est pas configurée.
TESTVARIABLES
exit 0
Astuce : Une variante de la technique ci-dessus permet de
"supprimer les commentaires"
de blocs de code.
Décommenter un bloc de code
#!/bin/bash
# commentblock.sh
: << BLOC_COMMENTAIRE
echo "Cette ligne n'est pas un echo."
C'est une ligne de commentaire sans le préfixe "#".
Ceci est une autre ligne sans le préfixe "#".
&*@!!++=
La ligne ci-dessus ne causera aucun message d'erreur,
Parce que l'interpréteur Bash l'ignorera.
BLOC_COMMENTAIRE
echo "La valeur de sortie du \"BLOC_COMMENTAIRE\" ci-dessus est $?." # 0
# Pas d'erreur.
# La technique ici-dessus est aussi utile pour mettre en commentaire un bloc
#+ de code fonctionnel pour des raisons de déboguage.
# Ceci permet d'éviter de placer un "#" au début de chaque ligne, et d'avoir
#+ ensuite à les supprimer.
: << DEBUGXXX
for fichier in *
do
cat "$fichier"
done
DEBUGXXX
exit 0
Astuce : Encore une autre variante de cette symmpathique astuce rendant
les scripts
"auto-documentés"
possibles.
Un script auto-documenté
#!/bin/bash
# self-document.sh: script auto-documenté
# Modification de "colm.sh".
DEMANDE_DOC=70
if [ "$1" = "-h" -o "$1" = "--help" ] # Demande de l'aide.
then
echo; echo "Usage: $0 [nom-repertoire]"; echo
cat "$0" | sed --silent -e '/DOCUMENTATIONXX$/,/^DOCUMENTATION/p' |
sed -e '/DOCUMENTATIONXX/d'; exit $DEMANDE_DOC; fi
: << DOCUMENTATIONXX
Liste les statistiques d'un répertoire spécifié dans un format de tabulations.
------------------------------------------------------------------------------
Le paramètre en ligne de commande donne le répertoire à lister.
Si aucun répertoire n'est spécifié ou que le répertoire spécifié ne peut être
lu, alors liste le répertoire courant.
DOCUMENTATIONXX
if [ -z "$1" -o ! -r "$1" ]
then
repertoire=.
else
repertoire="$1"
fi
echo "Liste de "$repertoire":"; echo
(printf "PERMISSIONS LIENS PROP GROUPE TAILLE MOIS JOUR HH:MM NOM-PROG\n" \
; ls -l "$repertoire" | sed 1d) | column -t
exit 0
Remarque : Les documents en ligne créent des fichiers temporaires, mais ces
fichiers sont supprimés après avoir été ouvert et ne sont plus
accessibles par aucun autre processus.
Attention : Quelques utilitaires ne fonctionneront pas à l'intérieur
d'un document en ligne.
Pour ces tâches trop complexes pour un
"document en
ligne"
, considérez l'utilisation du langage de scripts
expect, qui est conçu spécifiquement pour
alimenter l'entrée de programmes interactifs.
3.9. Récréation
4. Thèmes avancés
A ce point, nous sommes prêt à nous enfoncer dans certains des
aspects difficiles et inhabituelles de l'écriture de scripts. Tout au
long du chemin, nous essaierons de
"vous pousser"
de
plusieurs façons et d'examiner les conditions limites
(qu'arrive-t'il lorsque nous entrons dans ce territoire inconnu?).
4.1. Expressions rationnelles
Pour utiliser complètement la puissance de la programmation par
script shell, vous devez maîtriser les expressions rationnelles.
Certaines commandes et utilitaires habituellement utilisés dans les
scripts, tels que expr,
sed et awk
interprètent et utilisent les ER.
Une brève introduction aux expressions rationnelles
Une expression est une chaîne de caractères. Ces caractères qui
ont une interprétation en dehors de leur signification littérale sont
appelés des méta caractères. un symbole entre
guillemets, par exemple, peut dénoter la parole d'une personne,
ditto, ou une méta signification pour les
symboles qui suivent. Les expressions rationnelles sont des ensembles
de caractères et/ou méta-caractères auxquels UNIX accorde des
fonctionnalités spéciales.
(46)
Les principales utilisations des expressions rationnelles (ER) sont la
recherche de texte ou la manipulation de chaînes. Une ER
correspond à un seul caractère ou à un ensemble
de caractères (une sous-chaîne ou une chaîne complète).
L'astérisque -- * -- correspond à toute
répétition de caractères d'une chaîne ou d'une ER la précédant,
incluant zéro caractère.
"1133*"
correspond à 11 +
un ou plus de 3 ainsi que d'autres caractères:
113, 1133,
111312 et ainsi de suite.
Le point -- . --
correspond à un seul caractère, sauf le retour à la ligne.
(47)
"13."
correspond à 13 + au moins
un caractère (incluant un espace):
1133,
11333 mais pas
13 (un caractère supplémentaire
manquant).
La puissance -- ^ -- correspond au début d'une
ligne, mais quelque fois, suivant le contexte, inverse la
signification d'un ensemble de caractères dans une ER.
Le signe dollar -- $ -- à la fin d'une ER
correspond à la fin d'une ligne.
"^$"
correspond à des lignes blanches.
Les crochets -- [...] -- englobent un ensemble
de caractères pour réaliser une correspondance dans une seule ER.
"[xyz]"
correspond aux caractères
x, y,
ou z.
"[c-n]"
correspond à tout caractère compris
entre c
et n.
"[B-Pk-y]"
correspond à tout caractère compris
entre B
et P
et entre k et
y.
"[a-z0-9]"
correspond à toute lettre en minuscule
et à tout chiffre.
"[^b-d]"
correspond à tous les caractères
sauf ceux compris entre
b et d.
Ceci est un exemple de l'inversion de la signification de l' ER
suivante grâce à l'opérateur ^ (prenant le même
rôle que ! dans un contexte différent).Les séquences combinées de caractères entre crochets
correspondent à des modèles de mots communs.
"[Yy][Ee][Ss]"
correspond à
yes, Yes,
YES, yEs,
et ainsi de suite.
"[0-9][0-9][0-9]-[0-9][0-9]-[0-9][0-9][0-9][0-9]"
correspond à tout numéro de sécurité sociale (NdT: du pays
d'origine de l'auteur).
L'anti-slash -- \ -- échappe un caractère spécial, ce qui
signifie que le caractère est interprété littéralement.Un
"\$"
renvoie la singnification littérale de
"$"
, plutôt que sa signification ER de fin de ligne.
De même un
"\\"
a la signification littérale de
"\"
.
Les signes
"inférieur et supérieur"
échappés -- \...\ --
indiquent les limites du mot.Ces signes doivent être échappés, sinon ils n'ont que leur
signification littérale.
"\le\"
correspond au mot
"le"
mais pas aux mots
"les"
,
"leur"
,
"belle"
, etc.
bash$ cat fichiertexte This is line 1, of which there is only one instance.
This is the only instance of line 2.
This is line 3, another line.
This is line 4. bash$ grep 'the' fichiertexte This is line 1, of which there is only one instance.
This is the only instance of line 2.
This is line 3, another line. bash$ grep '\the\' fichiertexte This is the only instance of line 2.
Le point d'interrogation -- ? -- correspond à
aucune ou une instance de la précédente ER. Il est généralement utilisé
pour correspondre à des caractères uniques.
Le signe plus -- + -- correspond à un ou plus
de la précédente ER. Il joue un rôle similaire à *,
mais ne correspond pas à zéro occurrence.
Les
"accolades"
échappées -- \{ \} --
indiquent le nombre d'occurrences à filtrer par une
précédente ER.Il est nécessaire d'échapper les accolades car, sinon, elles
ont leur signification littérale. Cette usage ne fait
techniquement pas partie de l'ensemble des ER de base.
"[0-9]\{5\}"
correspond exactement à cinq entiers
(caractères entre 0 et 9).
Remarque:Les accolades ne sont pas disponibles comme ER dans la version
"classique"
(non conforme à POSIX) de awk. Néanmoins, gawk
dispose de l'option --re-interval qui les
autorise (sans être échappés).
Remarque:
Remarque:Perl et quelques versions de
egrep ne nécessitent pas les accolades
échappées.
Les parenthèses -- ( ) -- délimitent des
groupes d' ERs. Elles sont utiles avec l'opérateur
"|"
et lors de l'extraction de sous-chaînes en utilisant
expr.
L'opérateur d'ER
"ou"
-- | --
correspond à n'importe lequel d'un ensemble de caractères constituant l'alternative.
bash$ egrep 're(a|e)d' misc.txt People who read seem to be better informed than those who do not.
The clarinet produces sound by the vibration of its reed.
Remarque : Quelques versions de sed,
ed et ex supportent les
versions échappées des expressions rationnelles étendues décrites
ci-dessus.
Classes de caractères POSIX
[:class:]
Ceci est une autre façon de spécifier un intervalle de
caractères à filtrer.
[:alnum:]
correspond aux caractères
alphabétique et numériques. Ceci est équivalent à
[A-Za-z0-9]
.
[:alpha:]
correspond aux caractères
alphabétique. Ceci est équivalent à
[A-Za-z]
.
[:blank:]
correspond à un espace ou à
une tabulation.
[:cntrl:]
correspond aux caractères de
contrôle.
[:digit:]
correspond aux chiffres
(décimaux). Ceci est équivalent à
[0-9]
.
[:graph:]
(caractères graphiques
affichables). Correspond aux caractères compris entre ASCII 33 -
126. Ceci est identique à
[:print:]
,
ci-dessous, mais exclut le caractère espace.
[:lower:]
correspond aux caractères
alphabétique minuscules. Ceci est équivalent à
[a-z]
.
[:print:]
(caractères imprimables).
Correspond aux caractères compris entre ASCII 32 - 126. C'est
identique à
[:graph:]
, ci-dessus, mais
en ajoutant le caractère espace.
[:space:]
correspond à tout espace
blanc (espace et tabulation horizontale).
[:upper:]
correspond à tout caractère
alphabétiques majuscules. Ceci est équivalent à
[A-Z]
.
[:xdigit:]
correspond aux chiffres
hexadécimaux. Ceci est équivalent à
[0-9A-Fa-f]
.
IMPORTANT:Les classes de caractères POSIX nécessitent généralement d'être protégées ou les doubles crochets ([[ ]]).
IMPORTANT:
bash$ grep [[:digit:]] fichier.test abc=723
IMPORTANT:Ces classes de caractères pourraient même être utilisées avec
le remplacement, jusqu'à un certain point.
IMPORTANT:
bash$ ls -l ?[[:digit:]][[:digit:]]? -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 21 14:47 a33b
"Sed & Awk", par Dougherty et Robbins traite les ER d'une façon
complète et lucide (voir la ).
Remplacement
Bash lui-même ne reconnaît pas les expressions rationnelles. Dans
les scripts, les commandes et utilitaires, tels que
sed et awk, interprètent les ER.
Bash effectue bien l'expansion de noms de fichiers, un processus
connu sous le nom de
"globbing"
(NdT: remplacement), mais
ceci n'utilise pas les ER standards. A la place,
le remplacement reconnaît et étend les jokers. Le remplacement
interprète les caractères joker standards, * et
?, les listes de caractères entre crochets, et
certains autres caractères spéciaux (tels que ^
pour inverser le sens d'une correspondance). Néanmoins il existe d'importantes
limitations sur les caractères joker dans le remplacement. Les chaînes
contenant * ne correspondront pas aux noms
de fichiers commençant par un point, comme, par exemple,
.bashrc.
(48)
De même, le ? a un sens différent
dans le cadre du remplacement et comme partie d'une ER.
bash$ ls -l total 2
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 a.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 b.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 c.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 466 Aug 6 17:48 t2.sh
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 758 Jul 30 09:02 test1.txt bash$ ls -l t?.sh -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 466 Aug 6 17:48 t2.sh bash$ ls -l [ab]* -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 a.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 b.1 bash$ ls -l [a-c]* -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 a.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 b.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 c.1 bash$ ls -l [^ab]* -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 c.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 466 Aug 6 17:48 t2.sh
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 758 Jul 30 09:02 test1.txt bash$ ls -l {b*,c*,*est*} -rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 b.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 0 Aug 6 18:42 c.1
-rw-rw-r-- 1 bozo bozo 758 Jul 30 09:02 test1.txt bash$ echo * a.1 b.1 c.1 t2.sh test1.txt bash$ echo t* t2.sh test1.txt
Même une commande echo réalise
une expansion des jokers sur les noms de fichiers.
L'exécution d'un script shell lance une nouvelle instance
de l'interpréteur de commande. De la même manière que sont
interprétées les commandes tapées en ligne de commande, un
script bash exécute une liste de commandes lues dans un fichier.
Chaque script shell exécuté est en réalité un sous-processus du
shell parent, celui qui vous
donne une invite à la console ou dans une fenêtre xterm
Un script shell peut également lancer des sous-processus.
Ces sous-shells permettent au script de
faire de l'exécution en parallèle, donc d'exécuter différentes
tâches simultanément.
( commande1; commande2; commande3; ... ) Une liste de commandes placées entre
parenthèses est exécutée sous forme de sous-shells
Remarque : Les variables utilisées dans
un sous shell ne sont pas visibles en dehors
du code du sous-shell. Elles ne sont pas utilisables par le processus parent, le shell qui a lancé le
sous-shell. Elles sont en réalité des variables locales.
Etendue des variables dans un sous-shell
#!/bin/bash
# subshell.sh
echo
variable_externe=Outer
(
variable_interne=Inner
echo "A partir du sous-shell, \"variable_interne\" = $variable_interne"
echo "A partir du sous-shell, \"externe\" = $variable_externe"
)
echo
if [ -z "$variable_interne" ]
then
echo "variable_interne non définie dans le corps principal du shell"
else
echo "variable_interne définie dans le corps principal du shell"
fi
echo "A partir du corps principal du shell, \"variable_interne\" = $variable_interne"
# $variable_interne s'affichera comme non initialisée parce que les variables
# définies dans un sous-shell sont des "variables locales".
echo
exit 0
Le changement de répertoire effectué dans un sous-shell n'a pas
d'incidence sur le shell parent.
Lister les profiles utilisateurs
#!/bin/bash
# allprofs.sh: affiche tous les profils utilisateur.
# Ce script a été écrit par Heiner Steven, et modifié par l'auteur du document.
FICHIER=.bashrc # Fichier contenant le profil utilisateur,
#+ était ".profile" dans le script original.
for home in `awk -F: '{print $6}' /etc/passwd`
do
[ -d "$home" ] || continue # Si pas de répertoire personnel, passez au
#+ suivant.
[ -r "$home" ] || continue # Si non lisible, passez au suivant.
(cd $home; [ -e $FICHIER ] && less $FICHIER)
done
# Quand le script se termine, il n'y a pas de besoin de retourner dans le
#+ répertoire de départ parce que 'cd $home' prend place dans un sous-shell.
exit 0
Un sous-shell peut être utilisé pour mettre en place un
"environnement dédié"
à un groupe de commandes.
L'intérêt peut être par exemple de tester si une variable est
définie ou pas.
Une autre application est de vérifier si un fichier est marquée
comme verrouillé :
Des processus peuvent être exécutés en parallèle dans différents
sous-shells. Cela permet de séparer des tâches complexes en plusieurs
sous composants exécutés simultanément.
Exécuter des processus en parallèle dans les sous-shells
(cat liste1 liste2 liste3 | sort | uniq > liste123) &
(cat liste4 liste5 liste6 | sort | uniq > liste456) &
# Concatène et trie les 2 groupes de listes simultanément.
# Lancer en arrière plan assure une exécution en parallèle.
#
# Peut également être écrit :
# cat liste1 liste2 liste3 | sort | uniq > liste123 &
# cat liste4 liste5 liste6 | sort | uniq > liste456 &
wait # Ne pas exécuter la commande suivante tant que les sous-shells
# n'ont pas terminé
diff liste123 liste456
Redirection des Entrées / Sorties (I/O) dans un sous shell en utilisant
"|"
,
l'opérateur tube (pipe en anglais), par exemple
ls -al | (commande)
.
Remarque : Un bloc de commandes entre accolades
ne lance pas un sous-shell.
Exécuter un script ou une partie de script en mode
restreint désactive certaines commandes qui sinon
seraient utilisables. C'est une mesure de sécurité ayant pour objectif
de limiter les privilèges de l'utilisateur du script et de minimiser les
risques liés à l'exécution de ce script.
Lire ou remplacer les options d'environnement de shell
$SHELLOPTS.
Redirection de sortie.
Faire appel à des commandes contenant un ou plus de
/.
Faire appel à exec pour substituer un
processus différent à celui du shell.
Divers autres commandes qui pourraient permettre de détourner
le script de son objectif initial.
Sortir du mode restreint à l'intérieur d'un script.
Exécuter un script en mode restreint
#!/bin/bash
# Commencer le script avec "#!/bin/bash -r" lance le script entier en mode
# restreint.
echo
echo "Changement de répertoire."
cd /usr/local
echo "Maintenant dans `pwd`"
echo "Je retourne à la maison."
cd
echo "Maintenant dans `pwd`"
echo
# Tout jusqu'ici est en mode normal, non restreint.
set -r
# set --restricted a le même effet.
echo "==> Maintenant en mode restreint. <=="
echo
echo
echo "Tentative de changement de répertoire en mode restreint."
cd ..
echo "Toujours dans `pwd`"
echo
echo
echo "\$SHELL = $SHELL"
echo "Tentative de changement de shell en mode restreint."
SHELL="/bin/ash"
echo
echo "\$SHELL= $SHELL"
echo
echo
echo "Tentative de redirection de sortie en mode restreint."
ls -l /usr/bin > bin.files
ls -l bin.files # Essayez de lister le fichier que l'on a tenté de créer.
echo
exit 0
4.4. Substitution de processus
La substitution de
processus est la contre-partie de la substitution de commande. La
substitution de commande affecte à une variable le résultat d'une commande, comme dans
contenu_rep=`ls -al` ou xref=$(
grep mot fichdonnées). La substitution de commande "nourrit" un processus
avec la sortie d'un autre processus (en d'autres termes, elle envoie
le résultat d'une commande à une autre commande).
commande à l'intérieur de parenthèses (commande)(commande)Ceci lance la substitution de processus. Cette syntaxe utilise
les fichiers /dev/fd/n pour envoyer le résultat
du processus entre parenthèses vers un autre processus.
(49)
Remarque:Il n'y a pas d'espace entre
le
""
ou
""
et les parenthèses.
Ici, un espace génèrerait un message d'erreur.
Bash crée un tube avec deux descripteurs de
fichiers, --fIn et
fOut--. Le stdin (entrée
standard) de true se connecte
à fOut (la sortie standard) (dup2(fOut, 0)),
puis Bash passe un /dev/fd/fIn comme argument à
la commande echo. Sur les systèmes sans fichier
/dev/fd/n, Bash peut utiliser des
fichiers temporaires. (Merci, S.C.)
Un lecteur de ce document a envoyé cet intéressant exemple de
substitution de processus.
4.5. Fonctions
Comme les
"vrais"
langages de programmation, Bash
supporte les fonctions, bien qu'il s'agisse d'une implémentation quelque peu
limitée. Une fonction est une sous-routine, un bloc de code qui implémente un ensemble
d'opérations, une
"boîte noire"
qui réalise une tâche
spécifiée. Quand il y a un code répétitif, lorsqu'une tâche se répère
avec quelques légères variations, alors utilisez une fonction.
functionnom_fonction{ commande... }
ou
nom_fonction(){ commande... }
Cette deuxième forme plaira aux programmeurs C (et est plus
portable).
Comme en C, l'accolade ouvrante de la fonction peut apparaître de
manière optionnelle sur la deuxième ligne.
nom_fonction() { commande... }
Les fonctions sont appelées, lancées,
simplement en invoquant leur noms.
Simple fonction
#!/bin/bash
funky ()
{
echo "Ceci est la fonction funky."
echo "Maintenant, sortie de la fonction funky."
} # La déclaration de la fonction doit précéder son appel.
# Maintenant, appelons la fonction.
funky
exit 0
La définition de la fonction doit précéder son premier appel. Il
n'existe pas de méthode pour
"déclarer"
la fonction, comme,
par exemple, en C.
Il est même possible d'intégrer une fonction dans une autre fonction
bien que cela ne soit pas très utile.
Les déclarations des fonctions peuvent apparaître dans des endroits
bien étonnants, même là où irait plutôt une commande.
Fonctions complexes et complexité des fonctions
Les fonctions peuvent récupérer des arguments qui leur sont passés
et renvoyer un code de sortie au
script pour utilisation ultérieure.
La fonction se réfère aux arguments passés par leur position (comme
si ils étaient des paramètres
positionnels), c'est-à-dire $1,
$2, et ainsi de suite.
Fonction prenant des paramètres
#!/bin/bash
# Fonctions et paramètres
DEFAUT=defaut # Valeur par défaut.
fonc2 () {
if [ -z "$1" ] # Est-ce que la taille du paramètre
# #1 a une taille zéro?
then
echo "-Le paramètre #1 a une taille nulle.-" # Ou aucun paramètre n'est passé.
else
echo "-Le paramètre #1 est \"$1\".-"
fi
variable=${1-$DEFAUT} # Que montre la substitution de
echo "variable = $variable" #+ paramètre?
# ---------------------------
# Elle fait la distinction entre l'absence l'abssence
#+ de paramètre et paramètre nul.
if [ "$2" ]
then
echo "-Le paramètre #2 est \"$2\".-"
fi
return 0
}
echo
echo "Aucun argument."
fonc2 # Appelé sans argument
echo
echo "Argument de taille nulle."
fonc2 "" # Appelé avec un paramètre de taille zéro
echo
echo "Paramètre nul."
fonc2 "$parametre_non_initialise" # Appelé avec un paramètre non initialisé
echo
echo "Un paramètre."
fonc2 first # Appelé avec un paramètre
echo
echo "Deux paramètres."
fonc2 first second # Appelé avec deux paramètres
echo
echo "\"\" \"second\" comme argument."
fonc2 "" second # Appelé avec un premier paramètre de taille nulle,
echo # et une chaîne ASCII pour deuxième paramètre.
exit 0
Remarque : En contraste avec certains autres langages de programmation, les
scripts shell passent normalement seulement des paramètres par valeur
aux fonctions.
(50)
Les noms de variables (qui sont réellement des pointeurs), s'ils sont passés
en tant que paramètres de fonctions, seront traités comme des chaînes de
caractères et ne pourront être déréférencés. Les fonctions
interprètent leur arguments littéralement.
code de sortie Les fonctions renvoient une valeur, appellée un
code (ou état) de sortie. Le code de sortie
peut être explicitement spécifié par une instruction
return, sinon il s'agit du code de sortie de
la dernière commande de la fonction (0
en cas de succès et une valeur non nulle sinon). Ce status de sortie peut être
utilisé dans le script en le référanceant à l'aide de la variable $?. Ce mécanisme permet effectivement
aux fonctions des scripts d'avoir une
"valeur de
retour"
similaire à celle des fonctions C.
return Termine une fonction. Une commande return(51)
prend optionnellement un argument de type
entier, qui est renvoyé au script appelant
comme
"code de sortie"
de la fonction, et ce code
de sortie est affecté à la variable $?.
Maximum de deux nombres
#!/bin/bash
# max.sh: Maximum de deux entiers.
E_PARAM_ERR=-198 # Si moins de deux paramètres passés à la fonction.
EGAL=-199 # Code de retour si les deux paramètres sont égaux.
max2 () # Envoie le plus important des deux entiers.
{ # Note: les nombres comparés doivent être plus petits que 257.
if [ -z "$2" ]
then
return $E_PARAM_ERR
fi
if [ "$1" -eq "$2" ]
then
return $EGAL
else
if [ "$1" -gt "$2" ]
then
return $1
else
return $2
fi
fi
}
max2 33 34
return_val=$?
if [ "$return_val" -eq $E_PARAM_ERR ]
then
echo "Vous devez donner deux arguments à la fonction."
elif [ "$return_val" -eq $EGAL ]
then
echo "Les deux nombres sont identiques."
else
echo "Le plus grand des deux nombres est $return_val."
fi
exit 0
# Exercice (facile):
# ---------------
# Convertir ce script en une version interactive,
#+ c'est-à-dire que le script vous demande les entrées (les deux nombres).
Astuce:Pour qu'une fonction renvoie une chaîne de caractères ou un
tableau, utilisez une variable dédiée.
Convertire des nombres en chiffres romains
#!/bin/bash
# Conversion d'un nombre arabe en nombre romain
# Echelle: 0 - 200
# C'est brut, mais cela fonctionne.
# Etendre l'échelle et améliorer autrement le script est laissé en exercice.
# Usage: roman nombre-a-convertir
LIMITE=200
E_ERR_ARG=65
E_HORS_ECHELLE=66
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nombre-a-convertir"
exit $E_ERR_ARG
fi
num=$1
if [ "$num" -gt $LIMITE ]
then
echo "En dehors de l'échelle!"
exit $E_HORS_ECHELLE
fi
vers_romain () # Doit déclarer la fonction avant son premier appel.
{
nombre=$1
facteur=$2
rchar=$3
let "reste = nombre - facteur"
while [ "$reste" -ge 0 ]
do
echo -n $rchar
let "nombre -= facteur"
let "reste = nombre - facteur"
done
return $nombre
# Exercice:
# --------
# Expliquer comment fonctionne cette fonction.
# Astuce: division par une soustraction successive.
}
vers_romain $nombre 100 C
nombre=$?
vers_romain $nombre 90 LXXXX
nombre=$?
vers_romain $nombre 50 L
nombre=$?
vers_romain $nombre 40 XL
nombre=$?
vers_romain $nombre 10 X
nombre=$?
vers_romain $nombre 9 IX
nombre=$?
vers_romain $nombre 5 V
nombre=$?
vers_romain $nombre 4 IV
nombre=$?
vers_romain $nombre 1 I
echo
exit 0
Voir aussi Vérification d'une entrée alphabétique.
IMPORTANT:L'entier positif le plus grand qu'une fonction peut renvoyer
est 256. La commande return est très liée au
code de sortie, qui tient
compte de cette limite particulière. Heureusement, il existe
quelques astuces pour ces situations
réclamant une valeur de retour sur un grand entier.
Tester les valeurs de retour importantes dans une fonction
#!/bin/bash
# return-test.sh
# La plus grande valeur positive qu'une fonction peut renvoyer est 256.
test_retour () # Renvoie ce qui lui est passé.
{
return $1
}
test_retour 27 # OK.
echo $? # Renvoie 27.
test_retour 256 # Toujours OK.
echo $? # Renvoie 256.
test_retour 257 # Erreur!
echo $? # Renvoie 1 (code d'erreur divers).
test_retour -151896 # Néanmoins, les valeurs négatives peuvent être plus
#+ importantes.
echo $? # Renvoie -151896.
exit 0
IMPORTANT:Comme nous l'avons vu, une fonction peut retourner une valeur
négative importante. Ceci permet aussi de retourner un grand entier
positif, en utilisant un peu d'astuce.
IMPORTANT:Un autre moyen d'accomplir ceci est d'affecter simplement le
"code de retour"
à une variable globale.
Comparer deux grands entiers
#!/bin/bash
# max2.sh: Maximum de deux entiers LARGES.
# Ceci correspond au précédent exemple "max.sh", modifié pour permettre la
# comparaison d'entiers larges.
EGAL=0 # Code de retour si les deux paramètres sont égaux.
VALRETOURMAX=256 # Code de retour positif maximum à partir d'une fonction.
E_ERR_PARAM=-99999 # Erreur de paramètre.
E_ERR_NPARAM=99999 # Erreur de paramètre "normalisé".
max2 () # Renvoie le plus grand des deux nombres.
{
if [ -z "$2" ]
then
return $E_ERR_PARAM
fi
if [ "$1" -eq "$2" ]
then
return $EGAL
else
if [ "$1" -gt "$2" ]
then
retval=$1
else
retval=$2
fi
fi
# -------------------------------------------------------------- #
# Ceci est une astuce pour renvoyer un entier large à partir de
# cette fonction.
if [ "$retval" -gt "$VALRETOURMAX" ] # Si en dehors de l'échelle,
then # alors
let "retval = (( 0 - $retval ))" # ajuster à une valeur négative.
# (( 0 - $VALUE )) change le signe de VALUE.
fi
# Heureusement les codes de retour négatifs larges sont permis.
# -------------------------------------------------------------- #
return $retval
}
max2 33001 33997
return_val=$?
# -------------------------------------------------------------------------- #
if [ "$return_val" -lt 0 ] # Si nombre négatif "ajusté",
then # alors
let "return_val = (( 0 - $return_val ))" # retour au positif.
fi # "Valeur absolue" de $return_val.
# -------------------------------------------------------------------------- #
if [ "$return_val" -eq "$E_ERR_NPARAM" ]
then # La variable d'erreur de paramètre a aussi changé
# de signe.
echo "Erreur: Pas assez de paramètres."
elif [ "$return_val" -eq "$EGAL" ]
then
echo "Les deux nombres sont égaux."
else
echo "Le plus grand des deux nombres est $return_val."
fi
exit 0
#!/bin/bash
# A partir du nom utilisateur, obtenir le "vrai nom" dans /etc/passwd.
NBARGS=1 # Attend un arg.
E_MAUVAISARGS=65
fichier=/etc/passwd
modele=$1
if [ $# -ne "$NBARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` NOMUTILISATEUR"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
partie_fichier () # Scanne le fichier pour trouver le modèle, la portion pertinante
# des caractères de la ligne.
{
while read ligne # while n'a pas nécessairement besoin d'une "[ condition]"
do
echo "$ligne" | grep $1 | awk -F":" '{ print $5 }'
# awk utilise le délimiteur ":".
done
} $fichier # Redirige dans le stdin de la fonction.
partie_fichier $modèle
# Oui, le script entier peut être réduit en
# grep MODELE /etc/passwd | awk -F":" '{ print $5 }'
# ou
# awk -F: '/MODELE/ {print $5}'
# ou
# awk -F: '($1 == "nomutilisateur") { print $5 }' # vrai nom à partir du nom utilisateur
# Néanmoins, ce n'est pas aussi instructif.
exit 0
Il existe une autre méthode, certainement moins compliquée , de
rediriger le stdin d'une fonction. Celle-ci
fait intervenir la redirection de stdin vers un bloc de
code entre accolades contenu à l'intérieur d'une fonction.
Variables locales
variables locales Une variable déclarée localement
n'est visible qu'à l'intérieur du bloc de code dans laquelle elle
apparaît. Elle a une
"visibilité"
locale. Dans une
fonction, une variable locale n' a une
signification qu'à l'intérieur du bloc de la fonction.
Visibilité de la variable locale
#!/bin/bash
fonc ()
{
local var_local=23 # Déclaré en local.
echo
echo "\"var_local\" dans la fonction = $var_local"
var_global=999 # Non déclaré en local.
echo "\"var_global\" dans la fonction = $var_global"
}
fonc
# Maintenant, voyons si il existe une variable locale en dehors de la fonction.
echo
echo "\"var_loc\" en dehors de la fonction = $var_loc"
# "var_loc" en dehors de la fonction =
# Non, $var_local n'est pas visible.
echo "\"var_global\" en dehors de la fonction = $var_global"
# "var_global" en dehors de la fontion = 999
# $var_global est visible globalement.
echo
exit 0
Attention:Avant qu'une fonction ne soit appelée,
toutes les variables déclarées dans la
fonction sont invisibles à l'extérieur du corps de la fonction,
et pas seulement celles déclarées explicitement locales.
Les variables locales rendent la récursion possible.
Les variables locales permettent la récursion,
(52)
mais cette pratique implique généralement beaucoup de calculs supplémentaires et n'est vraiment
pas recommendée dans un script shell.
(53)
Récursion, en utilisant une variable locale
#!/bin/bash
# facteurs
# ---------
# Bash permet-il la récursion?
# Eh bien, oui, mais...
# Vous devrez vous accrocher pour y arriver.
MAX_ARG=5
E_MAUVAIS_ARGS=65
E_MAUVAISE_ECHELLE=66
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nombre"
exit $E_MAUVAIS_ARGS
fi
if [ "$1" -gt $MAX_ARG ]
then
echo "En dehors de l'échelle (5 est le maximum)."
# Maintenant, allons-y.
# Si vous souhaitez une échelle plus importante, réécrivez-le
# dans un vrai langage de programmation.
exit $E_MAUVAISE_ECHELLE
fi
fact ()
{
local nombre=$1
# La variable "nombre" doit être déclarée en local.
# Sinon cela ne fonctionne pas.
if [ "$nombre" -eq 0 ]
then
factoriel=1 # Le factoriel de 0 = 1.
else
let "decrnum = nombre - 1"
fact $decrnum # Appel à la fonction récursive.
let "factoriel = $nombre * $?"
fi
return $factoriel
}
fact $1
echo "Le factoriel de $1 est $?."
exit 0
Un alias Bash n'est essentiellement rien de
plus qu'un raccourci clavier, une abbréviation, un moyen d'éviter de
taper une longue séquence de commande. Si, par exemple, nous incluons
alias lm="ls -l | more" dans le fichier ~/.bashrc,
alors chaque
lm
tapé sur la ligne de commande
sera automatiquement remplacé par un ls -l |
more. Ceci peut économiser beaucoup de temps lors de frappes en
ligne de commande et éviter d'avoir à se rappeler des combinaisons
complexes de commandes et d'options. Diposer de
alias rm="rm -i" (suppression en mode interactif)
peut vous empêcher de faire des bêtises, car il previent la perte par
inavertance de fichiers importants.
Dans un script, les alias ont une utilité très limitée. Il serait
assez agréable que les alias assument certaines des fonctionnalités
du préprocesseur C, telles que l'expansion de macros mais malheureusement
Bash ne supporte pas l'expansion d'arguments à l'intérieur du
corps des alias.
(54)
Pire encore, un script échoue à étendre un alias lui-même à l'intérieur
d'une
"construction composée"
, telle que les instructions
if/then, les boucles et les fonctions.
Une limitation supplémentaire est qu'un alias ne peut être étendu récursivement.
De façon pratiquement invariable, tout ce que nous voudrions que les
alias puissent faire est faisable bien plus efficacement avec une
fonction.
Alias à l'intérieur d'un script
#!/bin/bash
# Appelez-le avec un paramètre en ligne de commande pour utiliser la dernière section de
#+ ce script.
shopt -s expand_aliases
# Cette option doit être activée, sinon le script n'étendra pas les alias.
# Tout d'abord, un peu d'humour.
alias Jesse_James='echo "\"Alias Jesse James\" était une comédie de 1959 avec Bob Hope."'
Jesse_James
echo; echo; echo;
alias ll="ls -l"
# Vous pouvez utiliser soit les simples guillemets (') soit les doubles (") pour définir
#+ un alias.
echo "Essai de l'alias \"ll\":"
ll /usr/X11R6/bin/mk* #* L'alias fonctionne.
echo
repertoire=/usr/X11R6/bin/
prefixe=mk* # Voir si le caractère joker va causer des problèmes.
echo "Les variables \"repertoire\" + \"prefixe\" = $repertoire$prefixe"
echo
alias lll="ls -l $repertoire$prefixe"
echo "Essai de l'alias \"lll\":"
lll # Longue liste de tous les fichiers de /usr/X11R6/bin commençant avec mk.
# Les alias gèrent les variables concaténées, en incluant les caractères joker.
VRAI=1
echo
if [ VRAI ]
then
alias rr="ls -l"
echo "Essai de l'alias \"rr\" à l'intérieur d'une instruction if/then:"
rr /usr/X11R6/bin/mk* #* Message d'erreur!
# Les aliases ne sont pas étendues à l'intérieur d'instructions composées.
echo "Néanmoins, l'alias précédemment étendu est toujours reconnu:"
ll /usr/X11R6/bin/mk*
fi
echo
count=0
while [ $count -lt 3 ]
do
alias rrr="ls -l"
echo "Essai de l'alias \"rrr\" à l'intérieur de la boucle \"while\":"
rrr /usr/X11R6/bin/mk* #* L'alias ne sera pas étendu ici non plus.
# alias.sh: line 57: rrr: command not found
let count+=1
done
echo; echo
alias xyz='cat $0' # Le script se liste lui-même.
# Notez les simples guillemets.
xyz
# Ceci semble fonctionne,
#+ bien que la documentation Bash suggère que cela ne devrait pas.
#
# Néanmoins, comme l'indique Steve Jacobson,
#+ le paramètre "$0" s'étend tout de suite après la déclaration de l'alias.
exit 0
La commande unalias supprime un alias précédemment
configuré.
unalias: Configurer et supprimer un alias
#!/bin/bash
shopt -s expand_aliases # Active l'expansion d'alias.
alias llm='ls -al | more'
llm
echo
unalias llm # Supprime la configuration de l'alias.
llm
# Résulte en un message d'erreur, car 'llm' n'est plus reconnu.
exit 0
bash$ ./unalias.sh total 6
drwxrwxr-x 2 bozo bozo 3072 Feb 6 14:04 .
drwxr-xr-x 40 bozo bozo 2048 Feb 6 14:04 ..
-rwxr-xr-x 1 bozo bozo 199 Feb 6 14:04 unalias.sh
./unalias.sh: llm: command not found
4.7. Constructeurs de listes
Les constructions de
"liste and"
et de
"liste
or"
apportent un moyen de réaliser un certain nombre de commandes
consécutivement. Elles peuvent remplacer efficacement des
if/then complexes, voire imbriqués
ou même des instructions case.
liste and
Chaque commande s'exécute à son tour à condition que la dernière
commande ait renvoyé un code de retour
true (zéro). Au premier retour
false (différent de zéro), la chaîne de
commande s'arrête (la première commande renvoyant
false est la dernière à être exécutée).
Utiliser une liste and pour tester des arguments de la ligne de commande
#!/bin/bash
# "liste et"
if [ ! -z "$1" ] && echo "Argument #1 = $1" && [ ! -z "$2" ] && echo "Argument #2 = $2"
then
echo "Au moins 2 arguments passés au script."
# Toute la commande chaînée doit être vraie.
else
echo "Moins de 2 arguments passés au script."
# Au moins une des commandes de la chaîne a renvoyé faux.
fi
# Notez que "if [ ! -z $1 ]" fonctionne, mais que son supposé équivalent,
# if [ -n $1 ] ne fonctionne pas. Néanmoins, mettre entre guillemets corrige
# cela: if [ -n "$1" ] fonctionne. Attention!
# Il est mieux de toujours mettre entre guillemets les variables testées.
# Ceci accomplit la même chose, en utilisant une instruction if/then pure.
if [ ! -z "$1" ]
then
echo "Argument #1 = $1"
fi
if [ ! -z "$2" ]
then
echo "Argument #2 = $2"
echo "Au moins 2 arguments passés au script."
else
echo "Moins de 2 arguments passés au script."
fi
# C'est plus long et moins élégant que d'utiliser une "liste et".
exit 0
Un autre test des arguments de la ligne de commande en utilisant une liste and
#!/bin/bash
ARGS=1 # Nombre d'arguments attendus.
E_BADARGS=65 # Valeur de sortie si un nombre incorrect d'arguments est passé.
test $# -ne $ARGS && echo "Usage: `basename $0` $ARGS argument(s)" && exit $E_BADARGS
# Si condition-1 vrai (mauvais nombre d'arguments passés au script),
# alors le reste de la ligne s'exécute et le script se termine.
# La ligne ci-dessous s'exécute seulement si le test ci-dessus a échoué.
echo "Bon nombre d'arguments passés à ce script."
exit 0
# Pour vérifier la valeur de sortie, faites un "echo $?" après la fin du script.
Bien sûr, une liste and peut aussi
initialiser des variables à une valeur par
défaut.
liste or
Chaque commande s'exécute à son tour aussi longtemps que la
commande précédente renvoie false. Au
premier retour true, la chaîne de
commandes s'arrête (la première commande renvoyant
true est la dernière à être exécutée).
C'est évidemment l'inverse de la
"liste and"
.
Utiliser des listes or en combinaison avec une liste and
#!/bin/bash
# delete.sh, utilitaire pas-si-stupide de suppression de fichier.
# Usage: delete nomfichier
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS # Pas argument? On sort.
else
fichier=$1 # Initialisation du nom du fichier.
fi
[ ! -f "$fichier" ] && echo "Le fichier \"$fichier\" introuvable. \
Je refuse peureusement d'effacer un fichier inexistant."
# LISTE ET, pour donner le message d'erreur si le fichier est absent.
# Notez que le message echo continue sur la seconde ligne avec un échappement.
[ ! -f "$file" ] || (rm -f $file; echo "Fichier \"$file\" supprimé.")
# LISTE OU, pour supprimer le fichier si présent.
# Notez la logique inversée ci-dessus.
# La LISTE-ET s'exécute si vrai, la LISTE-OU si faux.
exit 0
Attention:Si la première commande dans une
"liste
or"
renvoie true, elle
sera exécutée.
correspond au code de sortie de la dernière commande
exécutée.
Les combinaisons intelligentes de listes
"and"
et
"or"
sont possibles, mais la logique pourrait rapidement
devenir difficile et nécessiter des phases de déboguages intensives.
Les versions récentes de Bash supportent les tableaux à une
dimension. Les éléments du tableau devraient être initialisés avec la
notation
variable[xx]
. Autrement, un script
peut introduire le tableau entier par une instruction explicite
declare -a variable
. Pour déréférencer
(trouver le contenu d') un élément du tableau, utilisez la notation à
accolade, c'est-à-dire
${variable[xx]}
.
Utilisation d'un tableau simple
#!/bin/bash
aire[11]=23
aire[13]=37
aire[51]=UFOs
# Les membres d'un tableau peuvent ne pas être consécutifs ou contigus.
# Certains membres peuvent rester non initialisés.
# Les trous dans le tableau sont OK.
echo -n "aire[11] = "
echo ${aire[11]} # {accolades} nécessaires
echo -n "aire[13] = "
echo ${aire[13]}
echo "Le contenu de aire[51] est ${aire[51]}."
# Le contenu d'une variable non initialisée d'un tableau n'affiche rien.
echo -n "aire[43] = "
echo ${aire[43]}
echo "(aire[43] non affecté)"
echo
# Somme de deux variables tableaux affectée à une troisième.
aire[5]=`expr ${aire[11]} + ${aire[13]}`
echo "aire[5] = aire[11] + aire[13]"
echo -n "aire[5] = "
echo ${aire[5]}
aire[6]=`expr ${aire[11]} + ${aire[51]}`
echo "aire[6] = aire[11] + aire[51]"
echo -n "aire[6] = "
echo ${aire[6]}
# Ceci échoue car ajouter un entier à une chaîne de caractères n'est pas permis.
echo; echo; echo
# -----------------------------------------------------------------
# Autre tableau, "aire2".
# Autre façon d'affecter les variables d'un tableau...
# nom_tableau=( XXX YYY ZZZ ... )
aire2=( zero un deux trois quatre )
echo -n "aire2[0] = "
echo ${aire2[0]}
# Aha, indexage commençant par 0 (le premier élément du tableau est [0], et non
# pas [1]).
echo -n "aire2[1] = "
echo ${aire2[1]} # [1] est le deuxième élément du tableau.
# -----------------------------------------------------------------
echo; echo; echo
# -----------------------------------------------
# Encore un autre tableau, "aire3".
# Encore une autre façon d'affecter des variables de tableau...
# nom_tableau=([xx]=XXX [yy]=YYY ...)
aire3=([17]=dix-sept [24]=vingt-quatre)
echo -n "aire3[17] = "
echo ${aire3[17]}
echo -n "aire3[24] = "
echo ${aire3[24]}
# -----------------------------------------------
exit 0
Formattage d'un poème
#!/bin/bash
# poem.sh
# Lignes d'un poème (simple stanza).
Ligne[1]="I do not know which to prefer,"
Ligne[2]="The beauty of inflections"
Ligne[3]="Or the beauty of innuendoes,"
Ligne[4]="The blackbird whistling"
Ligne[5]="Or just after."
# Attribution.
Attrib[1]=" Wallace Stevens"
Attrib[2]="\"Thirteen Ways of Looking at a Blackbird\""
for index in 1 2 3 4 5 # Cinq lignes.
do
printf " %s\n" "${Ligne[index]}"
done
for index in 1 2 # Deux lignes d'attribution.
do
printf " %s\n" "${Attrib[index]}"
done
exit 0
Les variables tableau ont une syntaxe propre, et même les commandes
standard Bash et les opérateurs ont des options spécifiques adaptées
à l'utilisation de tableaux.
Dans un contexte de tableau, quelques commandes intégrées Bash ont une
signification légèrement modifiée. Par exemple,
unset supprime des éléments du tableau,
voire un tableau entier.
Quelques propriétés spéciales des tableaux
#!/bin/bash
eclare -a colors
# Permet de déclarer un tableau sans spécifier sa taille.
echo "Entrez vos couleurs favorites (séparées par un espace)."
read -a couleurs # Entrez au moins trois couleurs pour démontrer les
#+ fonctionnalités ci-dessous.
# Option spéciale pour la commande 'read',
#+ permettant d'affecter les éléments dans un tableau.
echo
nb_element=${#colors[@]}
# Syntaxe spéciale pour extraire le nombre d'éléments d'un tableau.
# nb_element=${#colors[*]} fonctionne aussi.
#
# La variable "@" permet de diviser les mots compris dans des guillemets
#+ (extrait les variables séparées par des espaces blancs).
index=0
while [ "$index" -lt "$nb_element" ]
do # Liste tous les éléments du tableau.
echo ${colors[$index]}
let "index = $index + 1"
done
# Chaque élément du tableau est listé sur une ligne séparée.
# Si ceci n'est pas souhaité, utilisez echo -n "${colors[$index]} "
#
# Pour le faire avec une boucle "for":
# for i in "${colors[@]}"
# do
# echo "$i"
# done
# (Thanks, S.C.)
echo
# Encore une fois, liste tous les éléments d'un tableau, mais en utilisant une
#+ méthode plus élégante.
echo ${colors[@]} # echo ${colors[*]} fonctionne aussi.
echo
# La commande "unset" supprime les éléments d'un tableau, ou un tableau entier.
unset colors[1] # Supprime le deuxième élément d'un tableau.
# Même effet que colors[1]=
echo ${colors[@]} # Encore un tableau liste, dont le deuxième
# élément est manquant.
unset colors # Supprime le tableau entier.
# unset colors[*] et
#+ unset colors[@] fonctionnent aussi.
echo; echo -n "Colors gone."
echo ${colors[@]} # Liste le tableau une nouvelle fois, maintenant
#+ vide.
exit 0
Comme vu dans le précédent exemple, soit
${nom_tableau[@]} soit
${nom_tableau[*]} fait réfèrence à
tous les éléments du tableau. De même, pour obtenir le nombre d'éléments dans un tableau, utilisez soit
${#nom_tableau[@]}
soit ${#nom_tableau[*]}.
${#nom_tableau} est la longueur (nombre de
caractères) de ${nom_tableau[0]}, le premier élément
du tableau.
Des tableaux vides et des éléments vides
#!/bin/bash
# empty-array.sh
# Un tableau vide n'est pas la même chose qu'un tableau avec des éléments vides.
tableau0=( premier deuxieme troisieme )
tableau1=( '' ) # "tableau1" a un élément vide.
tableau2=( ) # Pas d'éléments... "tableau2" est vide.
echo
echo "Eléments dans le tableau0: ${tableau0[@]}"
echo "Eléments dans le tableau1: ${tableau1[@]}"
echo "Eléments dans le tableau2: ${tableau2[@]}"
echo
echo "Longueur du premier élément dans le tableau0 = ${#tableau0}"
echo "longueur du premier élément dans le tableau1 = ${#tableau1}"
echo "longueur du premier élément dans le tableau2 = ${#tableau2}"
echo
echo "Nombre d'éléments dans le tableau0 = ${#tableau0[*]}" # 3
echo "Nombre d'éléments dans le tableau1 = ${#tableau1[*]}" # 1 (surprise!)
echo "Nombre d'éléments dans le tableau2 = ${#tableau2[*]}" # 0
echo
exit 0 # Merci, S.C.
La relation entre ${nom_tableau[@]}
et ${nom_tableau[*]} est analogue à celle entre
$@ et $*. Cette notation de tableau très puissante a un certain nombre d'intérêts.
Astuce : L'opération d'initialisation tableau=( element1 element2
... elementN ), avec l'aide de la substitution de commandes, rend possible
de charger le contenu d'un fichier texte dans un tableau.
Astuce :
Les tableaux permettent de déployer de bons vieux algorithmes
familiers en scripts shell. Que ceci soit obligatoirement une bonne
idée est laissé à l'appréciation du lecteur.
Un viel ami:
Le tri Bubble Sort
#!/bin/bash
# bubble.sh: Tri bulle, en quelque sorte.
# Rappelle l'algorithme de tri bulle. Enfin, une version particulière...
# A chaque itération successive à travers le tableau à trier, compare deux
#+ éléments adjacents et les échange si ils ne sont pas ordonnés.
# A la fin du premier tour, l'élémennt le "plus lourd" est arrivé tout en bas.
# A la fin du deuxième tour, le "plus lourd" qui suit est lui-aussi à la fin
#+ mais avant le "plus lourd".
# Et ainsi de suite.
# Ceci signifie que chaque tour a besoin de se balader sur une partie de plus
#+ en plus petite du tableau.
# Vous aurez donc noté un accélération à l'affichage lors des derniers tours.
echange()
{
# Echange deux membres d'un tableau
local temp=${Pays[$1]} # Stockage temporaire
#+ pour les éléments à échanger.
Pays[$1]=${Pays[$2]}
Pays[$2]=$temp
return
}
declare -a Pays # Déclaration d'un tableau,
#+ optionnel ici car il est initialisé tout de suite après.
# Est-il permis de diviser une variable tableau sur plusieurs lignes en
#+ utilisant un caractère d'échappement?
# Oui.
Pays=(Hollande Ukraine Zaire Turquie Russie Yémen Syrie \
Brésil Argentine Nicaragua Japon Mexique Vénézuela Grèce Angleterre \
Israël Pérou Canada Oman Danemark France Kenya \
Xanadu Qatar Liechtenstein Hongrie)
# "Xanadu" est la place mythique où, selon Coleridge,
#+ Kubla Khan a "pleasure dome decree".
clear # Efface l'écran pour commencer.
echo "0: ${Pays[*]}" # Liste le tableau entier lors du premier tour.
nombre_d_elements=${#Pays[@]}
let "comparaisons = $nombre_d_elements - 1"
index=1 # Nombre de tours.
while [ "$comparaisons" -gt 0 ] # Début de la boucle externe.
do
index=0 # Réinitialise l'index pour commencer au début du tableau à chaque
#+ tour.
while [ "$index" -lt "$comparaisons" ] # Début de la boucle interne.
do
if [ ${Pays[$index]} \> ${Pays[`expr $index + 1`]} ]
# Si non ordonné...
# Rappelez-vous que \> est un opérateur de comparaison ASCII à l'intérieur
#+ de simples crochets.
# if [[ ${Pays[$index]} > ${Pays[`expr $index + 1`]} ]]
#+ fonctionne aussi.
then
echange $index `expr $index + 1` # Echange.
fi
let "index += 1"
done # Fin de la boucle interne.
let "comparaisons -= 1" # Comme l'élément le "plus lourd" est tombé en bas,
#+ nous avons besoin de faire une comparaison de moins
#+ à chaque tour.
echo
echo "$index: ${Pays[@]}" # Affiche le tableau résultat à la fin de chaque tour
echo
let "index += 1" # Incrémente le compteur de tour.
done # Fin de la boucle externe.
# Fini.
exit 0
--
Les tableaux permettent l'implémentation d'une version script shell du
Crible d' Eratosthene. Bien sûr, une application
intensive en ressources de cette nature devrait être réellement écrite
avec un langage compilé tel que le C. Il fonctionne lamentablement
lentement en tant que script.
Application complexe des tableaux :
Crible d' Eratosthene
#!/bin/bash
# sieve.sh
# Sieve of Eratosthenes
# Ancien algorithme pour trouver les nombres premiers.
# Ceci s'exécute bien moins rapidement que le programme équivalent en C.
LIMITE_BASSE=1 # Commençant avec 1.
LIMITE_HAUTE=1000 # Jusqu'à 1000.
# (Vous pouvez augmenter cette valeur... si vous avez du temps devant vous.)
PREMIER=1
NON_PREMIER=0
let DIVISE=LIMITE_HAUTE/2
# Optimisation:
# Nécessaire pour tester les nombres à mi-chemin de la limite supérieure.
declare -a Premiers
# Premiers[] est un tableau.
initialise ()
{
# Initialise le tableau.
i=$LIMITE_BASSE
until [ "$i" -gt "$LIMITE_HAUTE" ]
do
Premiers[i]=$PREMIER
let "i += 1"
done
# Assume que tous les membres du tableau sont coupables (premiers) avant d'être
# reconnus innocents.
}
affiche_premiers ()
{
# Affiche les membres du tableau Premiers[] indiqués comme premiers.
i=$LIMITE_BASSE
until [ "$i" -gt "$LIMITE_HAUTE" ]
do
if [ "${Premiers[i]}" -eq "$PREMIER" ]
then
printf "%8d" $i
# 8 espaces par nombre rend l'affichage joli, avec colonne.
fi
let "i += 1"
done
}
examine () # Examine minutieusement les non premiers.
{
let i=$LIMITE_BASSE+1
# Nous savons que 1 est premier, donc commençons avec 2.
until [ "$i" -gt "$LIMITE_HAUTE" ]
do
if [ "${Premiers[i]}" -eq "$PREMIER" ]
# Ne nous embêtons pas à examiner les nombres déjà examinés (indiqués comme
#+ non premiers).
then
t=$i
while [ "$t" -le "$LIMITE_HAUTE" ]
do
let "t += $i "
Premiers[t]=$NON_PREMIER
# Indiqué comme non premier tous les multiples.
done
fi
let "i += 1"
done
}
# Appeler les fonctions séquenciellement.
initialise
examine
affiche_premiers
# C'est ce qu'ils appelent de la programmation structurée.
echo
exit 0
# ----------------------------------------------- #
# Le code ci-dessous ne sera pas executé.
# Cette version améliorée de Sieve, par Stephane Chazelas,
# s'exécute un peu plus rapidement.
# Doit être appelé avec un argument en ligne de commande (limite des premiers).
LIMITE_HAUTE=$1 # A partir de la ligne de commande.
let DIVISE=LIMITE_HAUTE/2 # Mi-chemin du nombre max.
Premiers=( '' $(seq $LIMITE_HAUTE) )
i=1
until (( ( i += 1 ) > DIVISE )) # A besoin de vérifier à mi-chemin.
do
if [[ -n $Premiers[i] ]]
then
t=$i
until (( ( t += i ) > LIMITE_HAUTE ))
do
Premiers[t]=
done
fi
done
echo ${Premiers[*]}
exit 0
Les tableaux tendent eux-même à émuler des structures de données
pour lesquelles Bash n'a pas de support natif.
Emuler une pile
#!/bin/bash
# stack.sh: simulation d'une pile place-down
# Similaire à la pile du CPU, une pile "place-down" enregistre les éléments
#+ séquentiellement, mais les récupère en ordre inverse, le dernier entré étant
#+ le premier sorti.
BP=100 # Pointeur de base du tableau de la pile.
# Commence à l'élément 100.
SP=$BP # Pointeur de la pile.
# Initialisé à la base (le bas) de la pile.
Donnees= # Contenu de l'emplacement de la pile.
# Doit être une variable locale à cause de la limitation
#+ sur l'échelle de retour de la fonction.
declare -a pile
place() # Place un élément dans la pile.
{
if [ -z "$1" ] # Rien à y mettre ?
then
return
fi
let "SP -= 1" # Déplace le pointeur de pile.
pile[$SP]=$1
return
}
recupere() # Récupère un élément de la pile.
{
Donnees= # Vide l'élément.
if [ "$SP" -eq "$BP" ] # Pile vide ?
then
return
fi # Ceci empêche aussi SP de dépasser 100,
#+ donc de dépasser la capacité du tampon.
Donnees=${pile[$SP]}
let "SP += 1" # Déplace le pointeur de pile.
return
}
rapport_d_etat() # Recherche ce qui se passe
{
echo "-------------------------------------"
echo "REPORT"
echo "Stack Pointer = $SP"
echo "\""$Donnees"\" juste récupéré de la pile."
echo "-------------------------------------"
echo
}
# =======================================================
# Maintenant, amusons-nous...
echo
# Voyons si nous pouvons récupérer quelque chose d'une pile vide.
recupere
rapport_d_etat
echo
place garbage
recupere
rapport_d_etat # Garbage in, garbage out.
valeur1=23; place $valeur1
valeur2=skidoo; place $valeur2
valeur3=FINAL; place $valeur3
recupere # FINAL
rapport_d_etat
recupere # skidoo
rapport_d_etat
recupere # 23
rapport_d_etat # dernier entré, premier sorti !
# Remarquez comment le pointeur de pile décrémente à chaque insertion et
#+ incrémente à chaque récupération.
echo
# =======================================================
# Exercices:
# ---------
# 1) Modifier la fonction "place()" pour permettre le placement de plusieurs
# + éléments sur la pile en un seul appel.
# 2) Modifier la fonction "recupere()" pour récupérer plusieurs éléments de la
# + pile en un seul appel de la fonction.
# 3) En utilisant ce script comme base, écrire une calculatrice 4 fonctions
# + basée sur une pile.
exit 0
--
Des manipulations amusantes de tableaux pourraient nécessiter des
variables intermédiaires. Pour des projets le nécessitant, considérez
encore une fois l'utilisation d'un langage de programmation plus
puissant comme Perl ou C.
Application complexe des tableaux
Exploration d'une étrange série mathématique
#!/bin/bash
# Les célèbres "Q-series" de Douglas Hofstadter:
# Q(1) = Q(2) = 1
# Q(n) = Q(n - Q(n-1)) + Q(n - Q(n-2)), for n2
# C'est une série chaotique d'entiers avec un comportement étange et non
#+ prévisible.
# Les premiers 20 termes de la série sont:
# 1 1 2 3 3 4 5 5 6 6 6 8 8 8 10 9 10 11 11 12
# Voir le livre d'Hofstadter, "Goedel, Escher, Bach: An Eternal Golden Braid",
# p. 137, ff.
LIMITE=100 # Nombre de termes à calculer
LONGUEURLIGNE=20 # Nombre de termes à afficher par ligne.
Q[1]=1 # Les deux premiers termes d'une série sont 1.
Q[2]=1
echo
echo "Q-series [$LIMITE termes]:"
echo -n "${Q[1]} " # Affiche les deux premiers termes.
echo -n "${Q[2]} "
for ((n=3; n <= $LIMITE; n++)) # Conditions de boucle style C.
do # Q[n] = Q[n - Q[n-1]] + Q[n - Q[n-2]] for n2
# Nécessaire de casser l'expression en des termes intermédiaires,
# car Bash ne gère pas très bien l'arithmétique des tableaux complexes.
let "n1 = $n - 1" # n-1
let "n2 = $n - 2" # n-2
t0=`expr $n - ${Q[n1]}` # n - Q[n-1]
t1=`expr $n - ${Q[n2]}` # n - Q[n-2]
T0=${Q[t0]} # Q[n - Q[n-1]]
T1=${Q[t1]} # Q[n - Q[n-2]]
Q[n]=`expr $T0 + $T1` # Q[n - Q[n-1]] + Q[n - ![n-2]]
echo -n "${Q[n]} "
if [ `expr $n % $LONGUEURLIGNE` -eq 0 ] # Formatte la sortie.
then # mod
echo # Retour chariot pour des ensembles plus jolis.
fi
done
echo
exit 0
# C'est une implémentation itérative de la Q-series.
# L'implémentation récursive plus intuitive est laissée comme exercice.
# Attention: calculer cette série récursivement prend *beaucoup* de temps.
--
Bash supporte uniquement les tableaux à une dimension, néanmoins une
petite astuce permet de simuler des tableaux à plusieurs dimensions.
Simuler un tableau à deux dimensions, puis son test
#!/bin/bash
# Simuler un tableau à deux dimensions.
# Un tableau à deux dimensions stocke les lignes séquentiellement.
Lignes=5
Colonnes=5
declare -a alpha # char alpha [Lignes] [Colonnes];
# Déclaration inutile.
charge_alpha ()
{
local rc=0
local index
for i in A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y
do
local ligne=`expr $rc / $Colonnes`
local colonne=`expr $rc % $Lignes`
let "index = $ligne * $Lignes + $colonne"
alpha[$index]=$i # alpha[$ligne][$colonne]
let "rc += 1"
done
# Un peu plus simple
# declare -a alpha=( A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y )
# mais il manque néanmoins le "bon goût" d'un tableau à deux dimensions.
}
affiche_alpha ()
{
local ligne=0
local index
echo
while [ "$ligne" -lt "$Lignes" ] # Affiche dans l'ordre des lignes -
do # les colonnes varient
# tant que la ligne (la boucle externe) reste
# identique
local colonne=0
while [ "$colonne" -lt "$Colonnes" ]
do
let "index = $ligne * $Lignes + $colonne"
echo -n "${alpha[index]} " # alpha[$ligne][$colonne]
let "colonne += 1"
done
let "ligne += 1"
echo
done
# Un équivalent plus simple serait
# echo ${alpha[*]} | xargs -n $Colonnes
echo
}
filtrer () # Filtrer les index négatifs du tableau.
{
echo -n " "
if [[ "$1" -ge 0 && "$1" -lt "$Lignes" && "$2" -ge 0 && "$2" -lt "$Colonnes" ]]
then
let "index = $1 * $Lignes + $2"
# Maintenant, l'affiche après rotation.
echo -n " ${alpha[index]}" # alpha[$ligne][$colonne]
fi
}
rotate () # Bascule le tableau de 45 degrés
{ # (le "balance" sur le côté gauche en bas).
local ligne
local colonne
for (( ligne = Lignes; ligne > -Lignes; ligne-- )) # Traverse le tableau en
# sens inverse.
do
for (( colonne = 0; colonne < Colonnes; colonne++ ))
do
if [ "$ligne" -ge 0 ]
then
let "t1 = $colonne - $ligne"
let "t2 = $colonne"
else
let "t1 = $colonne"
let "t2 = $colonne + $ligne"
fi
filtrer $t1 $t2 # Filtre les index négatifs du tableau.
done
echo; echo
done
# Rotation du tableau inspirée par les exemples (pp. 143-146) de
# "Advanced C Programming on the IBM PC", par Herbert Mayer
# (voir bibliographie).
}
#-----------------------------------------------------#
charge_alpha # Charge le tableau.
affiche_alpha # L'affiche.
rotate # Le fait basculer sur 45 degrés dans le sens contraire des
# aiguilles d'une montre.
#-----------------------------------------------------#
# C'est une simulation assez peu satisfaisante.
#
# Exercices:
# ---------
# 1) Réécrire le chargement du tableau et les fonctions d'affichage
# + d'une façon plus intuitive et élégante.
#
# 2) Comprendre comment les fonctions de rotation fonctionnent.
# Astuce: pensez aux implications de l'indexage arrière du tableau.
exit 0
Un tableau à deux dimensions est essentiellement équivalent à un
tableau à une seule dimension mais avec des modes d'adressage
supplémentaires pour les références et les manipulations d'éléments
individuels par la position de la
"ligne"
et de la
"colonne"
.
Pour un exemple encore plus élaboré de simulation d'un tableau à
deux dimensions, voir life: Jeu de la Vie.
4.9. Fichiers
Ces fichiers contiennent les alias et variables d'environnement rendus accessibles au
Bash exécuté en tant qu'utilisateur shell et à tous les scripts
Bash appelés après l'initialisation du système.
/etc/profile défauts valables pour le système entier, configure essentiellement l'environnement
(tous les shells de type Bourne, pas seulement Bash
(55))
/etc/bashrc fonctions valables pour le système entier et alias
pour Bash
$HOME/.bash_profile configuration de l'environnement par défaut spécifique à
l'utilisateur, trouvée dans chaque répertoire personnel des
utilisateurs (la contre-partie locale de
/etc/profile)
$HOME/.bashrc fichier d'initialisation Bash spécifique à l'utilisateur, trouvé
dans chaque répertoire personnel des utilisateurs (la contre-partie
locale de /etc/bashrc). Seuls les shells
interactifs et les scripts utilisateurs lisent ce fichier. Voir
pour un fichier
.bashrc d'exemple.
$HOME/.bash_logout fichier d'instructions spécifique à l'utilisateur, trouvé dans
chaque répertoire personnel des utilisateurs. En sortie d'un shell
login (Bash), les commandes de ce fichier sont exécutées.
4.10. /dev et /proc
Une machine Linux ou UNIX a typiquement deux répertoires ayant un
but particulier, /dev et
/proc.
/dev
Le répertoire /dev contient
des entrées pour les périphériques physiques qui
pourraient être présent sur votre système.
(56)
Les partitions du disque dur contenant les systèmes de fichiers montés
ont des entrées dans /dev,
comme un simple df le montre.
Entre autre choses, le répertoire /dev contient aussi des périphériques
loopback, tels que /dev/loop0.
Un périphérique loopback est une astuce qui permet à un fichier
ordinaire d'être accédé comme si il était un périphérique bloc.
(57)
Ceci rend possible le montage d'un système de fichier entier en un seul gros
fichier. Voir Création d'un système de fichiers dans un fichier et Vérifier une image.
Quelques pseudo-périphériques dans /dev ont d'autres utilisations
spécialisées, telles que /dev/null, /dev/zero
et /dev/urandom.
/proc
Le répertoire /proc est en
fait un pseudo système de fichiers. Les fichiers dans le répertoire
/proc sont un miroir du système
en cours d'exécution et des processus du noyau, et
contiennent des informations et des statistiques sur elles.
Le répertoire /proc
contient des sous-répertoires avec des noms numériques inhabituels.
Chacun de ces noms correspond à un numéro de
processus d'un processus en cours d'exécution. A l'intérieur
de ces sous-répertoires, il existe un certain nombre de fichiers
contenant des informations sur le processus correspondant. Les
fichiers stat et status
maintiennent des statistiques sur le processus, le fichier
cmdline contient les arguments de la ligne de
commande avec lesquels le processus a été appelé et le fichier
exe est un lien symbolique vers le chemin complet
du processus. Il existe encore quelques autres fichiers, mais ceux-ci sont les
plus intéressants du point de vue de l'écriture de scripts.
Trouver le processus associé à un PID
#!/bin/bash
# pid-identifier.sh: Donne le chemin complet du processus associé avec ce pid.
NBARGS=1 # Nombre d'arguments que le script attend.
E_MAUVAISARGS=65
E_MAUVAISPID=66
E_PROCESSUS_INEXISTANT=67
E_SANSDROIT=68
PROCFILE=exe
if [ $# -ne $NBARGS ]
then
echo "Usage: `basename $0` PID" >&2 # Message d'erreur >stderr.
exit $E_MAUVAISARGS
fi
nopid=$( ps ax | grep $1 | awk '{ print $1 }' | grep $1 )
# Cherche le pid dans l'affichage de "ps", car il est le champ #1.
# S'assure aussi qu'il s'agit du bon processus, et non pas du processus appelé
# par ce script.
# Le dernier "grep $1" supprime cette possibilité.
if [ -z "$nopid" ] # Si, après tous ces filtres, le résultat est une chaîne vide
then # aucun processus en cours ne correspond au pid donné.
echo "Aucun processus en cours."
exit $E_PROCESSUS_INEXISTANT
fi
# Autrement:
# if ! ps $1 > /dev/null 2>&1
# then # Aucun processus ne correspond au pid donné.
# echo "Ce processus n'existe pas"
# exit $E_PROCESSUS_INEXISTANT
# fi
# Pour simplifier tout cet algorithme, utilisez "pidof".
if [ ! -r "/proc/$1/$PROCFILE" ] # Vérifiez les droits en lecture.
then
echo "Processus $1 en cours, mais..."
echo "Ne peut obtenir le droit de lecture sur /proc/$1/$PROCFILE."
exit $E_SANSDROIT
# Un utilisateur standard ne peut accéder à certains fichiers de /proc.
fi
# Les deux derniers tests peuvent être remplacés par:
# if ! kill -0 $1 > /dev/null 2>&1 # '0' n'est pas un signal, mais
# ceci testera s'il est possible
# d'envoyer un signal au processus.
# then echo "PID n'existe pas ou vous n'êtes pas son propriétaire" >&2
# exit $E_MAUVAISPID
# fi
fichier_exe=$( ls -l /proc/$1 | grep "exe" | awk '{ print $11 }' )
# Ou fichier_exe=$( ls -l /proc/$1/exe | awk '{print $11}' )
#
# /proc/pid-number/exe est un lien symbolique
# vers le chemin complet du processus appelé.
if [ -e "$fichier_exe" ] # Si /proc/pid-number/exe existe...
then # le processus correspondant existe.
echo "Processus #$1 appelé par $fichier_exe"
else
echo "Processus inexistant"
fi
# Ce script élaboré peut *pratiquement* être remplacé par
# ps ax | grep $1 | awk '{ print $5 }'
# Néanmoins, cela ne fonctionnera pas...
# parce que le cinquième champ de 'ps' est le argv[0] du processus,
# et non pas le chemin vers l'exécutable.
#
# Néanmoins, une des deux méthodes suivantes devrait fonctionner.
# find /proc/$1/exe -printf '%l\n'
# lsof -aFn -p $1 -d txt | sed -ne 's/^n//p'
# Commentaires supplémentaires par Stephane Chazelas.
exit 0
Etat de la connexion
#!/bin/bash
NOMPROC=pppd # démon ppp.
NOMFICHIERPROC=status # Où chercher.
NONCONNECTE=65
INTERVALLE=2 # Mise à jour toutes les 2 secondes.
nopid=$( ps ax | grep -v "ps ax" | grep -v grep | grep $NOMPROC | awk '{ print $1 }' )
# Trouver le numéro de processus de 'pppd', le 'démon ppp'.
# Doit filtrer les lignes de processus générées par la recherche elle-même.
#
# Néanmoins, comme Oleg Philon l'a indiqué,
#+ ceci pourrait être considérablement simplifié en utilisant "pidof".
# nopid=$( pidof $NOMPROC )
#
# Morale de l'histoire:
#+ Quand une séquence de commandes devient trop complexe, cherchez un raccourci.
if [ -z "$pidno" ] # Si pas de pid, alors le processus ne tourne pas.
then
echo "Non connecté."
exit $NONCONNECTE
else
echo "Connecté."; echo
fi
while [ true ] # Boucle sans fin, le script peut être amélioré ici.
do
if [ ! -e "/proc/$pidno/$NOMFICHIERPROC" ]
# Quand le processus est en cours d'exécution, alors le fichier "status"
#+ existe.
then
echo "Déconnecté."
exit $NONCONNECTE
fi
netstat -s | grep "packets received" # Obtenir quelques statistiques de
netstat -s | grep "packets delivered" #+ connexion.
sleep $INTERVALLE
echo; echo
done
exit 0
# De cette façon, le script ne se termine qu'avec un Control-C.
# Exercices:
# ---------
# Améliorer le script pour qu'il se termine suite à l'appui sur la touche
# "q".
# Rendre le script plus facilement utilisable d'autres façons.
En général, il est dangereux d'écrire
dans les fichiers de /proc, car
cela peut corrompre le système de fichiers ou provoquer une erreur
fatale.
if [ -f ~/.netscape/cookies ] # Remove, if exists.
then
rm -f ~/.netscape/cookies
fi
ln -s /dev/null ~/.netscape/cookies
# Maintenant, tous les cookies se trouvent envoyés dans un trou noir, plutôt que
# d'être sauvé sur disque.
Utilisation de /dev/zero Comme /dev/null,
/dev/zero est un pseudo fichier, mais il
contient réellement des caractères zéros (des zéros numériques,
pas du type ASCII). Toute écriture dans ce fichier disparait,
et il est plutôt difficile de lire les zéros dans
/dev/zero, bien que ceci puisse se faire avec
od ou un éditeur héxadécimal.
L'utilisation principale de /dev/zero est de
créer un fichier factice initialisé à une taille spécifiée, pour en faire
un fichier de swap temporaire.
Créer un fichier de swap en utilisant /dev/zero
#!/bin/bash
# Crée un fichier de swap.
# Ce script doit être exécuté en tant que root.
ROOT_UID=0 # Root a l'$UID 0.
E_MAUVAIS_UTILISATEUR=65 # Not root?
FICHIER=/swap
TAILLEBLOC=1024
BLOCSMINS=40
SUCCES=0
if [ "$UID" -ne "$ROOT_UID" ]
then
echo; echo "Vous devez être root pour exécuter ce script."; echo
exit $E_MAUVAIS_UTILISATEUR
fi
blocs=${1:-$BLOCSMINS} # Par défaut à 40 blocs, si rien n'est
#+ spécifié sur la ligne de commande.
# Ceci est l'équivalent du bloc de commande ci-dessous.
# --------------------------------------------------
# if [ -n "$1" ]
# then
# blocs=$1
# else
# blocs=$BLOCSMINS
# fi
# --------------------------------------------------
if [ "$blocs" -lt $BLOCSMINS ]
then
blocs=$BLOCSMINS # Doit être au moins long de 40 blocs.
fi
echo "Création du fichier swap d'une taille de $blocs blocs (Ko)."
dd if=/dev/zero of=$FICHIER bs=$TAILLEBLOC count=$blocs # Vide le fichier.
mkswap $FICHIER $blocs # Indique son type: swap.
swapon $FICHIER # Active le fichier swap.
echo "Fichier swap créé et activé."
exit $SUCCES
#!/bin/bash
# ramdisk.sh
# Un disque ram ("ramdisk") est un segment de mémoire RAM système agissant
#+ comme un système de fichiers.
# Son avantage est son accès très rapide (temps de lecture/écriture).
# Inconvénients: volatile, perte de données au redémarrage ou à l'arrêt.
# moins de RAM disponible pour le système.
#
# En quoi un disque ram est intéressant?
# Conserver un ensemble de données large, comme une table ou un dictionnaire,
#+ sur un disque ram, accélère les recherches de données car l'accès mémoire est
#+ bien plus rapide que l'accès disque.
E_UTILISATEUR_NON_ROOT=70 # Doit être root.
NOM_UTILISATEUR_ROOT=root
POINT_MONTAGE=/mnt/ramdisk
TAILLE=2000 # 2000 blocs (modifiez comme vous l'entendez)
TAILLE_BLOC=1024 # 1K (1024 octets) en taille de bloc
PERIPH=/dev/ram0 # Premier périphérique ram
nom_utilisateur=`id -nu`
if [ "$nom_utilisateur" != "$NOM_UTILISATEUR_ROOT" ]
then
echo "Vous devez être root pour exécuter \"`basename $0`\"."
exit $E_UTILISATEUR_NON_ROOT
fi
if [ ! -d "$POINT_MONTAGE" ] # Teste si le point de montage est déjà créé,
then #+ pour qu'il n'y ait pas d'erreur après
mkdir $POINT_MONTAGE #+ plusieurs exécutions de ce script
fi
dd if=/dev/zero of=$PERIPH count=$TAILLE bs=$TAILLE_BLOC # Vide le périphérique
#+ ram
mke2fs $PERIPH # Crée un système de fichiers ext2 dessus.
mount $PERIPH $POINT_MONTAGE # Monte le périphérique.
chmod 777 $POINT_MONTAGE # Pour que les utilisateurs standards puissent y
#+ accéder.
# Néanmoins, seul root pourra le démonter.
echo "\"$POINT_MONTAGE\" est maintenant disponible"
# Le disque ram est maintenant accessible pour stocker des fichiers, y compris
# par un utilisateur standard.
# Attention, le disque ram est volatile et son contenu disparaîtra au prochain
#+ redémarrage ou au prochain arrêt.
# Copiez tout ce que vous voulez sauvegarder dans un répertoire standard.
# Après redémarrage, lancez de nouveau ce script pour initialiser le disque ram.
# Remonter /mnt/ramdisk sans les autres étapes ne fonctionnera pas.
exit 0
4.12. Déboguage
Le shell Bash ne contient ni débogueur ni même de commandes ou
d'instructions spécifiques pour le déboguage.
(59)
Les erreurs de syntaxe ou de frappe dans les scripts génèrent des
messages d'erreur incompréhensibles n'apportant souvent aucune aide pour
déboguer un script non fonctionnel.
Un script bugué
#!/bin/bash
# ex74.sh
# C'est un script buggué.
a=37
if [$a -gt 27 ]
then
echo $a
fi
exit 0
Sortie d'un script:
./ex74.sh: [37: command not found
Que se passe-t'il avec ce script (petite aide: après le
if)?
Mot clé manquant
#!/bin/bash
# missing-keyword.sh: Quel message d'erreur sera généré?
for a in 1 2 3
do
echo "$a"
# done # Requiert le mot clé 'done' mis en commentaire ligne 7.
exit 0
Sortie d'un script:
missing-keyword.sh: line 10: syntax error: unexpected end of file
Notez que le message d'erreur ne fait pas
nécessairement référence à la ligne où l'erreur se trouve mais à la
ligne où l'interpréteur Bash s'aperçoit de l'erreur.
Les messages d'erreur peuvent ne pas tenir compte des lignes de
commentaires d'un script lors de l'affichage du numéro de ligne de
l'instruction ayant provoqué une erreur de syntaxe.
Que faire si le script s'exécute mais ne fonctionne pas comme vous
vous y attendiez? C'est une erreur de logique trop commune.
test24, un autre script bogué
#!/bin/bash
# Ceci est supposé supprimer tous les fichiers du répertoire courant contenant
#+ des espaces dans le nom.
# Cela ne fonctionne pas. Pourquoi?
mauvaisnom=`ls | grep ' '`
# echo "$mauvaisnom"
rm "$mauvaisnom"
exit 0
Essayez de trouver ce qui ne va pas avec test24, un autre script bogué en supprimant les caractères de commentaires de la ligne
echo "$badname". Les instructions echo sont
utiles pour voir si ce que vous attendiez est bien ce que vous obtenez.
Dans ce cas particulier,
rm "$badname"
ne donnera pas les résultats attendus parce que
$badname ne devrait pas être entre guillemets. Le
placer entre guillemets nous assure que rm n'a qu'un
seul argument (il correspondra à un seul nom de fichier). Une correction
partielle est de supprimer les guillemets de
$badname et de réinitialiser $IFS
pour contenir seulement un retour à la ligne,
IFS=$'\n'
. Néanmoins, il existe des façons plus
simples de faire cela.
Résumer les symptômes d'un script bogué,
Il quitte brutalement avec un message d'erreur de syntaxe
(
"syntax error"
), ou
Il se lance bien, mais ne fonctionne pas de la façon attendue
(erreur logique, logic error).
Il fonctionne comme vous vous y attendiez, mais a de déplaisants
effets indésirables
(logic bomb).
Il existe des outils pour déboguer des scripts non fonctionnels
des instructions echo aux points critiques du script pour
tracer les variables, ou pour donner un état de ce qui se passe.
utiliser le filtre tee pour surveiller les
processus ou les données aux points critiques.
initialiser des paramètres optionnelles -n -v
-xsh -n nomscript vérifie les erreurs de
syntaxe sans réellement exécuter le script. C'est l'équivalent
de l'insertion de set -n ou
set -o noexec dans le script. Notez que
certains types d'erreurs de syntaxe peuvent passer à côté de cette
vérification.sh -v nomscript affiche chaque commande
avant de l'exécuter. C'est l'équivalent de l'insertion de
set -v ou set
-o verbose dans le script.Les options -n et -v
fonctionnent bien ensemble. sh -nv
nomscript permet une vérification verbeuse de la
syntaxe.sh -x nomscript affiche le résultat de
chaque commande, mais d'une façon abrégée. C'est l'équivalent de
l'insertion de set -x ou
set -o xtrace dans le script.Insérer set -u ou
set -o nounset dans le script le lance,
mais donne un message d'erreur unbound
variable à chaque essai d'utilisation d'une variable
non déclarée.
Utiliser une fonction
"assert"
pour tester une
variable ou une condition aux points critiques d'un script. (Cette
idée est empruntée du C.)
#!/bin/bash
# assert.sh
assert () # Si la condition est fausse,
{ #+ sort du script avec un message d'erreur.
E_PARAM_ERR=98
E_ASSERT_FAILED=99
if [ -z "$2" ] # Pas assez de paramètres passés.
then
return $E_PARAM_ERR # Pas de dommages.
fi
noligne=$2
if [ ! $1 ]
then
echo "Mauvaise assertion: \"$1\""
echo "Fichier \"$0\", ligne $noligne"
exit $E_ASSERT_FAILED
# else (sinon)
# return (retour)
# et continue l'exécution du script.
fi
}
a=5
b=4
condition="$a -lt $b" # Message d'erreur et sortie du script.
# Essayer de configurer la "condition" en autre chose
#+ et voir ce qui se passe.
assert "$condition" $LINENO
# Le reste du script s'exécute si assert n'échoue pas.
# Quelques commandes.
# ...
echo "Cette instruction s'exécute seulement si \"assert\" n'échoue pas."
# ...
# Quelques commandes de plus.
exit 0
piéger la sortie.La commande exit d'un script déclenche un
signal 0, terminant le processus,
c'est-à-dire le script lui-même.
(60)
Il est souvent utilisé pour récupérer la main lors de
exit, en forçant un
"affichage"
des variables, par exemple. Le trap doit être
la première commande du script.
trap Spécifie une action à la réception d'un signal; aussi utile
pour le déboguage.
Remarque:Un
signal est un simple message envoyé au
processus, soit par le noyau soit par un autre processus lui
disant de réaliser quelque action spécifiée (habituellement
pour finir son exécution). Par exemple, appuyer sur
ControlC,
envoit une interruption utilisateur, un signal INT, au programme
en cours d'exécution.
Récupérer la sortie
#!/bin/bash
trap 'echo Liste de Variables --- a = $a b = $b' EXIT
# EXIT est le nom du signal généré en sortie d'un script.
a=39
b=36
exit 0
# Notez que mettre en commentaire la commande 'exit' ne fait aucune différence,
# car le script sort dans tous les cas après avoir exécuté les commandes.
Nettoyage après un Control-C
#!/bin/bash
# logon.sh: Un script rapide mais sale pour vérifier si vous êtes déjà connecté.
VRAI=1
JOURNAL=/var/log/messages
# Notez que $JOURNAL doit être lisible (chmod 644 /var/log/messages).
FICHIER_TEMPORAIRE=temp.$$
# Crée un fichier temporaire "unique", en utilisant l'identifiant du processus.
MOTCLE=adresse
# A la connexion, la ligne "remote IP address xxx.xxx.xxx.xxx"
# ajoutée à /var/log/messages.
ENLIGNE=22
INTERRUPTION_UTILISATEUR=13
VERIFIE_LIGNES=100
# Nombre de lignes à vérifier dans le journal.
trap 'rm -f $FICHIER_TEMPORAIRE; exit $INTERRUPTION_UTILISATEUR' TERM INT
# Nettoie le fichier temporaire si le script est interrompu avec control-c.
echo
while [ $VRAI ] # Boucle sans fin.
do
tail -$VERIFIE_LIGNES $JOURNAL> $FICHIER_TEMPORAIRE
# Sauve les 100 dernières lignes du journal dans un fichier temporaire.
# Nécessaire, car les nouveaux noyaux génèrent beaucoup de messages lors de la
# connexion.
search=`grep $MOTCLE $FICHIER_TEMPORAIRE`
# Vérifie la présence de la phrase "IP address",
# indiquant une connexion réussie.
if [ ! -z "$search" ] # Guillemets nécessaires à cause des espaces possibles.
then
echo "En ligne"
rm -f $FICHIER_TEMPORAIRE # Suppression du fichier temporaire.
exit $ENLIGNE
else
echo -n "." # l'option -n supprime les retours à la ligne de echo,
# de façon à obtenir des lignes de points continues.
fi
sleep 1
done
# Note: Si vous modifiez la variable MOTCLE par "Exit",
# ce script peut être utilisé lors de la connexion pour vérifier une déconnexion
# inattendue.
# Exercice: Modifiez le script, suivant la note ci-dessus, et embellissez-le.
exit 0
# Nick Drage suggère une autre méthode.
while true
do ifconfig ppp0 | grep UP 1> /dev/null && echo "connecté" && exit 0
echo -n "." # Affiche des points (.....) jusqu'au moment de la connexion.
sleep 2
done
# Problème: Appuyer sur Control-C pour terminer ce processus peut être
# insuffisant (des points pourraient toujours être affichés).
# Exercice: Corrigez ceci.
# Stephane Chazelas a lui-aussi suggéré une autre méthode.
CHECK_INTERVAL=1
while ! tail -1 "$JOURNAL" | grep -q "$MOTCLE"
do echo -n .
sleep $CHECK_INTERVAL
done
echo "On-line"
# Exercice: Discutez les avantages et inconvénients de chacune des méthodes.
Remarque : L'argument DEBUG pour trap
exécute une action spécifique après chaque commande dans un script. Cela
permet de tracer les variables, par exemple.
#!/bin/bash
trap 'echo "VARIABLE-TRACE> \$variable = \"$variable\""' DEBUG
# Affiche la valeur de $variable après chaque commande.
variable=29
echo "Initialisation de \"\$variable\" à $variable."
let "variable *= 3"
echo "Multiplication de \"\$variable\" par 3."
# La construction "trap 'commandes' DEBUG" serait plus utile dans le contexte
#+ d'un script complexe, où placer de nombreuses instructions
#+ "echo $variable" serait difficile et long.
# Merci, Stephane Chazelas pour cette information.
exit 0
Remarque :
trap '' SIGNAL
(deux apostrophes
adjacentes) désactive SIGNAL pour le reste du script.
trap SIGNAL
restaure la fonctionnalité de
SIGNAL. C'est utile pour protéger une portion critique d'un script
d'une interruption indésirable.
4.13. Options
Les options sont des paramètrages modifiant le comportement du shell
et/ou du script.
La commande set active les options
dans un script. Là où vous voulez que les options soient
effectives dans le script, utilisez set -o
nom-option ou, plus court, set
-abreviation-option. Ces deux formes sont équivalentes.
Remarque : Pour désactiver une option dans un
script, utilisez set +o nom-option ou set
+abreviation-option.
Une autre méthode d'activation des options dans un script est de
les spécifier tout de suite après l'entête
#! du script.
Il est aussi possible d'activer les options du script à partir de
la ligne de commane. Certaines options qui ne fonctionneront pas avec
set sont disponibles de cette façon. Parmi celles-ci
se trouve -i, forçant un script à se lancer
de manière interactive.
bash -v nom-script
bash -o verbose nom-script
Ce qui suit est une liste de quelques options utiles. Elles sont
spécifiées soit dans leur forme abrégée soit par leur nom complet.
Abréviation
Nom
Effet
noclobber
Empêche l'écrasement de fichiers par une redirection (peut
être outrepassé par )
(aucune)
Affiche les chaînes entre guillemets doubles préfixées par
un , mais n'exécute par les commandes du script.
allexport
Exporte toutes les variables définies
notify
Notifie lorsque un travail en tâche de fond se termine
(pas d'une grande utilité dans un script)
(aucune)
Lit les commandes à partir de
noglob
Expansion des noms de fichier désactivée
interactive
Script lancé dans un mode
privileged
Script lancé avec
""
(attention!)
restricted
Script lancé en mode (voir
).
nounset
Essayer d'utiliser une variable non définie affiche un
message d'erreur et force l'arrêt du script
verbose
Affiche chaque commande sur
avant des les exécuter
xtrace
Similaire à , mais étend les commandes
errexit
Arrête le script à la première erreur (lorsque la commande
s'arrête avec un code différent de zéro)
noexec
Lit les commandes dans un script, mais ne les exécute pas
(vérification de la syntaxe)
stdin
Lit les commandes à partir de
(aucune)
Quitte après la première commande
(aucune)
Fin des options. Tous les autres arguments sont des
.
(aucune)
Désinitialise les paramètres de position.
Si des arguments sont donnés (-- arg1 arg2),
les paramètres de position sont initialisés avec ces arguments.
4.14. Trucs et astuces
Turandot: Gli enigmi sono tre, la morte una!
Caleph: No, no! Gli enigmi sono tre, una la vita!
Affecter des mots réservés à des noms de variables.
Utiliser un tiret ou d'autres caractères réservés dans un nom de
variable.
Utiliser le même nom pour une variable et une fonction. Ceci rend le
script difficile à comprendre.
Utiliser des espaces blancs inappropriés
(en contraste avec d'autres langages de programmation, Bash peut être
assez chatouilleux avec les espaces blancs).
Supposer que des variables non initialisées (variables avant qu'une valeur
leur soit affectée) sont
"remplies de zéros"
. Une
variable non initialisée a une valeur
"null"
, et
non pas zéro.
Mixer = et -eq dans un
test. Rappelez-vous, = permet la comparaison de
variables littérales et -eq d'entiers.
Mélanger les opérateurs de comparaison d'entiers et de chaînes.
Les commandes lancées à partir d'un script peuvent échouer
parce que le propriétaire d'un script ne possède pas les droits d'exécution. Si un
utilisateur ne peut exécuter une commande à partir de la ligne de
commande, alors la placer dans un script échouera de la même façon.
Essayer de changer les droits de la commande en question, peut-être même
en initialisant le bit suid (en tant que root, bien sûr).
Essayer d'utiliser - comme opérateur de
redirection (qu'il n'est pas) résultera habituellement en une surprise
peu plaisante.
Utiliser les fonctionnalités de Bash version 2+ peut poser des soucis avec les
messages d'erreur. Les anciennes machines Linux peuvent avoir une
version 1.XX de Bash en installation par défaut.
Utiliser les fonctionnalités spécifiques à Bash dans un script shell
Bourne (
#!/bin/sh
) sur une machine non Linux
peut causer un comportement inattendu. Un système Linux crée
habituellement un alias sh vers
bash, mais ceci n'est pas nécessairement vrai pour une machine
UNIX générique.
Un script avec des retours à la ligne DOS
(\r\n) ne pourra pas s'exécuter car
#!/bin/bash\r\n
n'est pas reconnu,
pas la même chose que l'attendu
#!/bin/bash\n
. La correction est de convertir le
script en des retours chariots style UNIX.
Un script shell commenaçant par
#!/bin/sh
peut ne pas se lancer dans un mode de compatibilité complète avec
Bash. Quelques fonctions spécifiques à Bash pourraient être désactivées.
Les scripts qui ont besoin d'un accès complet à toutes les extensions
spécifiques à Bash devraient se lancer avec
#!/bin/bash
.
Un script peut ne pas faire un export de ses
variables à son processus parent, le
shell ou à l'environnement. Comme nous l'avons appris en biologie, un
processus fils peut hériter de son parent, mais le contraire n'est pas
vrai.
bash$ echo $NIMPORTEQUOI bash$
De façon certaine, au retour à l'invite commande, $NIMPORTEQUOI reste
sans valeur.
Initialiser et manipuler des variables dans un sous-shell, puis
essayer d'utiliser ces mêmes variables en dehors du sous-shell résultera
en une mauvaise surprise.
Problèmes des sous-shell
#!/bin/bash
# Problèmes des variables dans un sous-shell.
variable_externe=outer
echo
echo "variable_externe = $variable_externe"
echo
(
# Début du sous-shell
echo "variable_externe à l'intérieur du sous-shell = $variable_externe"
variable_interne=interne # Initialise
echo "variable_interne à l'intérieur du sous-shell = $variable_interne"
variable_externe=interne # Sa valeur va-t'elle changer globalement?
echo "variable_externe à l'intérieur du sous-shell = $variable_externe"
# Fin du sous-shell
)
echo
echo "variable_interne à l'extérieur du sous-shell = $variable_interne" # Déinitialisée.
echo "variable_externe à l'extérieur du sous-shell = $variable_externe" # Non modifiée.
echo
exit 0
Envoyer dans un tube la sortie de echo pour un read
#!/bin/bash
# badread.sh:
# Essai d'utiliser 'echo' et 'read'
#+ pour affecter non interactivement des variables.
a=aaa
b=bbb
c=ccc
echo "un deux trois" | read a b c
# Essaie d'affecter a, b et c.
echo
echo "a = $a" # a = aaa
echo "b = $b" # b = bbb
echo "c = $c" # c = ccc
# L'affectation a échoué.
# ------------------------------
# Essaie l'alternative suivante.
var=`echo "un deux trois"`
set -- $var
a=$1; b=$2; c=$3
echo "-------"
echo "a = $a" # a = un
echo "b = $b" # b = deux
echo "c = $c" # c = trois
# Affectation réussie.
# ------------------------------
# Notez aussi qu'un echo pour un 'read' fonctionne à l'intérieur d'un
#+ sous-shell.
# Néanmoins, la valeur de la variable change *seulement* à l'intérieur du
#+ sous-shell.
a=aaa # On recommence.
b=bbb
c=ccc
echo; echo
echo "un deux trois" | ( read a b c;
echo "A l'intérieur du sous-shell: "; echo "a = $a"; echo "b = $b"; echo "c = $c" )
# a = un
# b = deux
# c = trois
echo "-----------------"
echo "A l'extérieur du sous-shell: "
echo "a = $a" # a = aaa
echo "b = $b" # b = bbb
echo "c = $c" # c = ccc
echo
exit 0
Utiliser les commandes
"suid"
à l'intérieur de scripts
est risqué et peut compromettre la sécurité de votre système.
(61)
Utiliser des scripts shell en programmation CGI peut être assez
problématique. Les variables des scripts shell ne sont pas
"sûres"
, et ceci peut causer un comportement indésirable
en ce qui concerne CGI. De plus, il est difficile de
"sécuriser"
des scripts shell.
Les scripts Bash écrits pour Linux ou BSD peuvent nécessiter des
corrections pour fonctionner sur une machine UNIX commerciale. De tels
scripts emploient souvent des commandes et des filtres GNU qui ont plus
de fonctionnalités que leur contrepartie UNIX. Ceci est particulièrement
vrai pour les utilitaires texte comme tr.
Danger is near thee --
Beware, beware, beware, beware.
Many brave hearts are asleep in the deep.
So beware --
Beware.
4.15. Ecrire des scripts avec style
Prenez l'habitude d'écrire vos scripts shell d'une
façon structurée et méthodique. Même des scripts écrits
"sur le dos d'une
enveloppe"
et
"sans trop réfléchir"
peuvent en
bénéficier si vous prenez le temps de plannifier et organiser vos
pensées avant de vous assoir pour l'écrire.
Du coup, il existe quelques lignes de conduites pour le style. Ceci
n'a pas pour but d'être la feuille de style officielle pour
l'écriture de scripts.
Feuille de style non officielle d'écriture de scripts
Commentez votre code. Cela le rend plus facile à comprendre (et
apprécier) par les autres, et plus facile pour vous à maintenir.
Ajoutez des entêtes descriptives à votre script et à vos
fonctions.
Assurez-vous de mettre le #!/bin/bash au début
de la première ligne d'un script, précédant tout entête de
commentaires.
Eviter d'utiliser des
"nombres magiques"
,
(62)
c'est-à-dire, des constantes littérales
"codées en
dur"
. Utilisez des noms de variables significatifs
à la place. Ceci rend le script plus facile à comprendre et permet
de faire des changements et des mises à jour sans casser
l'application.
Choisissez des noms descriptifs pour les variables et les
fonctions.
Utiliser des codes de
sortie d'une façon systématique et significative.
Voir aussi .
N'utilisez pas une construction complexe lorsqu'une plus simple
fait l'affaire.
... reading the UNIX source code to the Bourne shell (/bin/sh). I
was shocked at how much simple algorithms could be made cryptic, and
therefore useless, by a poor choice of code style. I asked myself,
"Could someone be proud of this code?"
... lisant le code source UNIX du shell Bourne (/bin/sh). J'ai été
choqué de voir à quel point de simples algorithmes pouvaient être rendus
incompréhensibles, et du coup inutiles, par un mauvais choix dans le
style de codage. Je me suis demandé,
"Quelqu'un peut-il être fier de ce code?"
4.16. Divers
Personne ne connait réellement ce qu'est la grammaire du shell
Bourne. Même l'examination du code source est de peu d'aide.
Shells et scripts interactifs et non interactifs
Un shell interactif lit les commandes à
partir de l'entrée utilisateur sur un terminal
tty. Entre autres choses, un tel script lit les
fichiers de démarrage lors de l'activation, affiche une invite et
active un contrôle de job par défaut. L'utilisateur peut
interagir avec le shell.
Un shell exécutant un script est toujours un shell non interactif.
Tout de même, le script peut toujours accéder au
tty. Il est même possible d'émuler un
shell interactif dans un script.
Considérons un script interactif qui
demande une entrée par l'utilisateur, habituellement avec des
fonctions read (voir Affectation d'une variable, en utilisant read). Dans la
"vraie vie"
, c'est en fait un peu
moins simple que ça. A partir de maintenant, on supposera qu'un
script interactif est lié à un terminal tty, script appelé par
un utilisateur à partir d'une console ou d'une xterm.
Des scripts d'initialisation et de démarrage sont nécessairement
non interactifs car ils doivent fonctionner sans intervention
humaine. Beaucoup de scripts administratifs et de maintenance système
sont aussi non interactifs. Les tâches répétitives
invariables nécessitent une automatisation par des scripts non
interactifs.
Les scripts non interactifs peuvent fonctionner en arrière-plan,
alors que les interactifs sont suspendus, attendant une entrée qui ne
viendra jamais. Gérez cette difficulté en utilisant un script
expect ou une entrée intégrée de type
here document vers un script
interactif fonctionnant comme une tâche de fond. Dans le cas le plus
simple, redirigez un fichier pour apporter l'entrée à la fonction
read (read variable file).
Ces détournements particuliers rendent possible l'utilisation de
scripts à usage général tournant en mode soit interactif soit non
interactif.
Si un script a besoin de tester si oui ou non il est lancé de
manière interactive, il suffit simplement de savoir si la
variable de l'invite, $PS1 est configurée. (Si le script attend
une entrée de l'utilisateur, alors il a besoin d'afficher une
invite).
Comme alternative, le script peut tester la présence de
l'option
"i"
dans le drapeau $-.
Remarque : Il est possible de forcer un script à fonctionner en mode
interactif avec l'option -i ou avec l'entête
#!/bin/bash -i
. Faites attention au fait que
ceci peut entraîner un comportement étrange du script ou afficher
des messages d'erreurs même si aucune erreur n'est présente.
Scripts d'invocation
Un
"script d'invocation"
(wrapper) est un script shell qui
inclut une commande système ou un utilitaire, qui sauvegarde un
ensemble de paramètres passés à cette commande. Intégrer un script dans une
ligne de commande complexe simplifie son invocation. Ceci est
spécialement utile avec sed et awk.
Un script
sed ou
awk
serait normalement invoqué à partir de la ligne de commande par un
sed -e 'commands'
ou
awk 'commands'
.
Intégrer un tel script dans un script Bash permet de l'appeler plus
simplement et le rend
"réutilisable"
. Ceci autorise
aussi la combinaison des fonctionnalités de sed
et awk, par exemple pour renvoyer dans un tuyau la sortie d'un
ensemble de commandes sed vers
awk. Comme un fichier exécutable sauvé, vous
pouvez alors l'invoqué de manière répétée dans sa forme originale ou
modifiée, sans les inconvénients d'avoir à le retaper sur la ligne
de commande.
script d'invocation
#!/bin/bash
# C'est un simple script supprimant les lignes blanches d'un fichier.
# Pas de vérification des arguments.
#
# Vous pouvez souhaiter ajouter quelque chose comme ça:
# if [ -z "$1" ]
# then
# echo "Usage: `basename $0` fichier-cible"
# exit 65
# fi
# Identique à
# sed -e '/^$/d' nomfichier
# appelé à partir de la ligne de commande.
sed -e /^$/d "$1"
# Le '-e' signifie qu'une commande d'"édition" suit (optionnel ici).
# '^' est le début de la ligne, '$' en est la fin.
# Ceci correspond aux lignes n'ayant rien entre le début et la fin de la ligne.
# 'd' est la commande de suppression.
# Mettre entre guillemets l'argument de la ligne de commande permet de saisie
#+ des espaces blancs et des caractères spéciaux dans le nom du fichier.
exit 0
Un script d'invocation légèrement plus complexe
#!/bin/bash
# "subst", un script qui substitue un modèle pour un autre dans un fichier,
# c'est-à-dire "subst Smith Jones letter.txt".
ARGS=3
E_MAUVAISARGS=65 # Mauvais nombre d'arguments passés au script.
if [ $# -ne "$ARGS" ]
# Teste le nombre d'arguments du script (toujours une bonne idée).
then
echo "Usage: `basename $0` ancien-modele nouveau-modele nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
ancien_modele=$1
nouveau_modele=$2
if [ -f "$3" ]
then
nom_fichier=$3
else
echo "Le fichier \"$3\" n'existe pas."
exit $E_MAUVAISARGS
fi
# Voici où se trouve le vrai boulot.
sed -e "s/$ancien_modele/$nouveau_modele/g" $file_name
# 's' est, bien sûr, la commande de substitution dans sed,
# et /modele/ appelle la correspondance d'adresse.
# The "g", ou global flag entraîne la substitution pour *chaque*
# occurence de $ancien_modele à chaque ligne, pas seulement la première.
# Lisez la documentation de 'sed' pour une explication plus détaillée.
exit 0 # Appel avec succès du script qui renvoie 0.
Un script d'invocation autour d'un script awk
#!/bin/bash
# Ajoue une colonne spécifiée (de nombres) dans le fichier cible.
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
if [ $# -ne "$ARGS" ] # Vérifie le bon nombre d'arguments sur la ligne de
# de commandes.
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier numéro_colonne"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
nomfichier=$1
numero_colonne=$2
# Passer des variables shell à la partie awk du script demande un peu d'astuces.
# Voir la documentation awk pour plus de détails.
# Un script multi-ligne awk est appelé par awk ' ..... '
# Début du script awk.
# -----------------------------
awk '
{ total += $'"${numero_colonne}"'
}
END {
print total
}
' "$nomfichier"
# -----------------------------
# Fin du script awk.
# Il pourrait ne pas être sûr de passer des variables shells à un script awk
# embarqué, donc Stephane Chazelas propose l'alternative suivante:
# ---------------------------------------
# awk -v numero_colonne="$numero_colonne" '
# { total += $numero_colonne
# }
# END {
# print total
# }' "$nomfichier"
# ---------------------------------------
exit 0
Pour ces scripts nécessitant un seul outil
qui-fait-tout, il existe une espèce de couteau suisse nommée Perl.
Perl combine les capacités de sed et
awk, et y ajoute un grand sous-ensemble de
fonctionnalités C. Il est modulaire et contient le
support de pratiquement tout ce qui est connu en commençant par la
programmation orientée. Des petits scripts Perl vont eux-mêmes
s'intégrer dans d'autres scripts, et il existe quelques raisons de
croire que Perl peut totalement remplacer les scripts shells (bien que
l'auteur de ce document reste sceptique).
Perl inclus dans un script Bash
#!/bin/bash
# Les commandes shell peuvent précéder un script Perl.
echo "Ceci précède le script Perl embarqué à l'intérieur de \"$0\"."
echo "==============================================================="
perl -e 'print "Ceci est un script Perl embarqué.\n";'
# Comme sed, Perl utilise aussi l'option "-e".
echo "==============================================================="
echo "Néanmoins, le script peut aussi contenir des commandes shell et système."
exit 0
Il est même possible de combiner un script Bash et un script Perl
dans le même fichier. Dépendant de la façon dont le script est invoqué,
soit la partie Bash soit la partie Perl sera exécutée.
Combinaison de scripts Bash et Perl
#!/bin/bash
# bashandperl.sh
echo "Bienvenue de la partie Bash de ce script."
# Plus de commandes Bash peuvent suivre ici.
exit 0
# Fin de la partie Bash de ce script.
# =======================================================
#!/usr/bin/perl
# Cette partie du script doit être appelé avec l'option -x.
print "Bienvenue de la partie Perl de ce script.\n";
# Plus de commandes Perl peuvent suivre ici.
# Fin de la partie Perl de ce script.
bash$ bash bashandperl.sh Bienvenue de la partie Bash du script. bash$ perl -x bashandperl.sh Bienvenue de la partie Perl du script.
Tests et comparaisons: Alternatives
Pour les tests, la construction [[ ]] peut être plus
appropriée que
[ ]
. De même,
les comparaisons arithmétiques pourraient bénéficier de la
construction (( )).
Récursion
Un script peut-il s'appeler récursivement? En fait, oui.
Un script (inutile) qui s'appelle récursivement
#!/bin/bash
# recurse.sh
# Un script peut-il s'appeler récursivement?
# Oui, Mais est-ce d'une utilité quelconque?
# (Voir le script suivant.)
ECHELLE=10
MAXVAL=9
i=$RANDOM
let "i %= $ECHELLE" # Génère un nombre aléatoire entre 0 et $MAXVAL.
if [ "$i" -lt "$MAXVAL" ]
then
echo "i = $i"
./$0 # Le script lance récursivement une nouvelle instance de lui-même.
fi # Chaque fils du script fait de même, jusqu'à ce que la valeur
#+ générée $i soit égale à $MAXVAL.
# Utiliser une boucle "while" au lieu d'un test "if/then" pose des problèmes.
# Expliquez pourquoi.
exit 0
Un script (utile) qui s'appelle récursivement
#!/bin/bash
# pb.sh: carnet de téléphones.
# Ecrit par Rick Boivie, et utilisé avec sa permission.
# Modifications par l'auteur du document.
MINARGS=1 # Le script a besoin d'au moins un argument.
FICHIERDONNEES=./carnet_telephone
NOMPROG=$0
E_SANSARGS=70 # Erreur lorsque sans arguments.
if [ $# -lt $MINARGS ]; then
echo "Usage: "$NOMPROG" donnees"
exit $E_SANSARGS
fi
if [ $# -eq $MINARGS ]; then
grep $1 "$FICHIERDONNEES"
else
( shift; "$NOMPROG" $* ) | grep $1
# Le script s'appelle récursivement.
fi
exit 0 # Le script sort ici.
# On peut mettre des commentaires sans '#' et des données après
#+ ce point.
# ------------------------------------------------------------------------
# Exemple d'un carnet d'adresses:
John Doe 1555 Main St., Baltimore, MD 21228 (410) 222-3333
Mary Moe 9899 Jones Blvd., Warren, NH 03787 (603) 898-3232
Richard Roe 856 E. 7th St., New York, NY 10009 (212) 333-4567
Sam Roe 956 E. 8th St., New York, NY 10009 (212) 444-5678
Zoe Zenobia 4481 N. Baker St., San Franciso, SF 94338 (415) 501-1631
# ------------------------------------------------------------------------
$bash pb.sh Roe
Richard Roe 856 E. 7th St., New York, NY 10009 (212) 333-4567
Sam Roe 956 E. 8th St., New York, NY 10009 (212) 444-5678
$bash pb.sh Roe Sam
Sam Roe 956 E. 8th St., New York, NY 10009 (212) 444-5678
# Lorsqu'au moins un argument est passé au script, celui-ci n'affiche *que*
#+ le(s) ligne(s) contenant tous les arguments.
Attention : Trop de niveaux de récursivité peut vider la pile du
script, causant une erreur de segmentation (segfault).
Coloriser des scripts
Les séquences d'échappement d'ANSI
(63)
permettent de régler les attributs de l'écran, tels que le texte
en gras et la couleur d'affichage et de fond. Les fichiers batch DOS utilisaient communément
les séquences d'échappement ANSI pour les affichages
couleur, comme peuvent le faire les scripts
Bash.
Une base de données d'adresses colorisée
#!/bin/bash
# ex30a.sh: Version "colorisée" de ex30.sh.
# Base de données d'adresses.
clear # Efface l'écran.
echo -n " "
echo -e '\E[37;44m'"\033[1mListe de contacts\033[0m"
# Blanc sur fond bleu
echo; echo
echo -e "\033[1mChoisissez une des personnes suivantes:\033[0m"
# Bold
tput sgr0
echo "(Entrez seulement la première lettre du nom.)"
echo
echo -en '\E[47;34m'"\033[1mE\033[0m" # Bleu
tput sgr0 # Réinitialise les couleurs à la
#+ "normale."
echo "vans, Roland" # "[E]vans, Roland"
echo -en '\E[47;35m'"\033[1mJ\033[0m" # Magenta
tput sgr0
echo "ones, Mildred"
echo -en '\E[47;32m'"\033[1mS\033[0m" # Vert
tput sgr0
echo "mith, Julie"
echo -en '\E[47;31m'"\033[1mZ\033[0m" # Rouge
tput sgr0
echo "ane, Morris"
echo
read personne
case "$personne" in
# Notez que la variable est entre guillemets.
"E" | "e" )
# Accepte une entrée en majuscule ou minuscule.
echo
echo "Roland Evans"
echo "4321 Floppy Dr."
echo "Hardscrabble, CO 80753"
echo "(303) 734-9874"
echo "(303) 734-9892 fax"
echo "revans@zzy.net"
echo "Business partner & old friend"
;;
"J" | "j" )
echo
echo "Mildred Jones"
echo "249 E. 7th St., Apt. 19"
echo "New York, NY 10009"
echo "(212) 533-2814"
echo "(212) 533-9972 fax"
echo "milliej@loisaida.com"
echo "Girlfriend"
echo "Birthday: Feb. 11"
;;
# Ajoutez de l'info pour Smith & Zane plus tard.
* )
# Option par défaut.
# Une entrée vide (en appuyant uniquement sur RETURN) vient ici aussi.
echo
echo "Pas encore dans la base de données."
;;
esac
tput sgr0 # Réinitialisation des couleurs à la
#+ "normale".
echo
exit 0
La séquence d'échappement ANSI la plus simple et peut-être la plus
utile est du texte gras, \033[1m ... \033[0m.
\033 représente un escape,
"[1"
active l'attribut gras, alors que
"[0"
la désactive.
"m"
termine chaque terme de la séquence
d'échappement.
bash$ echo -e "\033[1mCeci est un texte en gras.\033[0m"
Un séquence d'échappement similaire active l'attribut de
soulignement (sur un rxvt et un
aterm).
bash$ echo -e "\033[4mCe texte est souligné.\033[0m"
Remarque : Avec un echo, l'option
-e active les séquences d'échappement.
D'autres séquences d'échappement modifie le texte et/ou la couleur
du fond.
bash$ echo -e '\E[34;47mCeci est affiché en bleu.'; tput sgr0 bash$ echo -e '\E[33;44m'"texte jaune sur fond bleu"; tput sgr0
tput sgr0 restaure les paramétrages du terminal
en normal. L'omettre laisse toute sortie ultérieure à partir de
ce terminal en bleu.
Utiliser le modèle suivant pour écrire du texte coloré sur un fond
coloré.
echo -e '\E[COLOR1;COLOR2mDu texte vient ici.'
Les caractères
"\E["
commencent la séquence
d'échappement. Les nombres
"COLOR1"
et
"COLOR2"
séparés par le point-virgule spécifient une couleur
de texte et de fond, suivant la table ci-dessous. (L'ordre des nombres
importe peu, car les nombres d'avant et d'arrière-plan tombent dans
des échelles qui ne se couvrent pas.)
"m"
termine la
séquence d'échappement, et le texte commence immédiatement après ça.
Notez aussi que les guillemets simples
enferment le reste de la séquence de commandes suivant le
echo -e.
Les nombres dans la table suivante fonctionnent pour un terminal
rxvt. Les résultats peuvent varier pour d'autres
émulateurs de terminaux.
Couleur
Avant-plan
Arrière-plan
30
40
31
41
32
42
33
43
34
44
35
45
36
46
37
47
Afficher du texte coloré
#!/bin/bash
# color-echo.sh: Affiche des messages texte en couleur.
# Modifier ce script pour vos besoins propres.
# C'est plus facile que de coder manuellement les couleurs.
noir='\E[30;47m'
rouge='\E[31;47m'
vert='\E[32;47m'
jaune='\E[33;47m'
bleu='\E[34;47m'
magenta='\E[35;47m'
cyan='\E[36;47m'
blanc='\E[37;47m'
alias init="tput sgr0" # Initialise les attributs texte à la normale
#+ sans effacer l'écran.
cecho () # Echo couleur.
# Argument $1 = message
# Argument $2 = couleur
{
local msg_par_defaut="Pas de message."
# N'a pas réellement besoin d'être une variable
# locale.
message=${1:-$msg_par_defaut}# Message par défaut.
couleur=${2:-$noir} # Noir par défaut, si non spécifié.
echo -e "$color"
echo "$message"
init # Retour à la normale.
return
}
# Maintenant, essayons-le.
# ----------------------------------------------------
cecho "Je me sens bleu..." $bleu
cecho "Le magenta ressemble plus à du violet." $magenta
cecho "Vert avec envie." $vert
cecho "Vous voyez rouge?" $rouge
cecho "Cyan, mieux connu sous le nom d'aqua." $cyan
cecho "Pas de couleur précisée (noir par défaut)."
# Argument $color manquant.
cecho "Couleur \"vide\" passée (noir par défaut)." ""
# Argument $color vide.
cecho
# Arguments $message et $color manquants.
cecho "" ""
# Arguments $message et $color vides.
# ----------------------------------------------------
echo
exit 0
# Exercices:
# ---------
# 1) Ajouter l'attribut "gras" à la fonction 'cecho ()'.
# 2) Ajouter des options pour des fonds colorés.
Attention : Il existe néanmoins un problème majeur avec tout ceci.
Les séquences d'échappement ANSI sont généralement non
portables. Ce qui fonctionne bien sur certains émulateurs
de terminaux (ou la console) peut fonctionner différemment, ou pas du
tout, sur les autres. Un script
"coloré"
ayant une
excellente forme sur la machine de l'auteur du script peut produire
une sortie illisible chez quelqu'un d'autre. Ceci compromet grandement
l'utilité de la
"colorisation"
des scripts, et relègue
cette technique au statut de gadget, voire de
"jeu"
.
L'utilitaire color de Moshe Jacobson (http://runslinux.net/projects/color)
simplifie considérement l'utilisation des séquences d'échappement
ANSI. Il substitue une syntaxe claire et logique aux constructions
bizarres dont on vient de discuter.
Optimisations
La plupart des scripts shell sont des solutions rapides et sales
pour des problèmes non complexes. Du coup, les optimiser pour la
rapidité n'est pas vraiment un problème. Considérez le cas où un
script réalise une tâche importante, le fait bien mais tourne trop
lentement. Le réécrire avec un langage compilé peut ne pas être une option trés
agréable. La solution la plus simple serait de réécrire les parties du script qui
le ralentissent. Est-il possible d'appliquer les principes de
l'optimisation de code même à un script lent?
Vérifiez les boucles dans le script. Le temps consommé par des
opérations répétitives s'ajoute rapidement. Si c'est possible,
supprimez les opérations consomnatrices de temps des boucles.
Utilisez les commandes internes
plutôt que les commandes système. Ces commandes intégrées
s'exécutent plus rapidement et ne lancent habituellement pas un
sous-shell lors de leur appel.
Eviter les commandes non nécessaires, particulièrement dans un
tuyau.
La commande cat semble
particulièrement sujette à une sur-utilisation dans les scripts.
Utilisez les outils time et times pour vérifier les commandes
particulièrement intensives. Considérez la réécriture des sections
critiques en code C, voire en assembleur.
Essayez de minimiser les entrées/sorties fichier. Bash n'est pas
particulièrement efficace sur la gestion des fichiers, donc
considérez l'utilisation d'outils plus appropriés pour ceci dans le
script, tels que awk ou Perl.
Ecrivez vos scripts d'une façon structurée, cohérente, ainsi ils
peuvent être réorganisés et sécurisés selon les besoins. Quelques unes des
techniques d'optimisation applicables aux langages de haut niveau
peuvent fonctionner pour des scripts, mais d'autres, tels que le
déroulement de boucles, sont pratiquement impossibles. Par dessus
tout, utilisez votre bon sens.
Pour une excellente démonstration du fait qu'une optimisation
drastique réduit le temps d'exécution d'un script, voir Paiement mensuel sur une hypothèque.
Astuces assorties
Pour conserver un enregistrement des scripts utilisateur lancés
lors de certaines sessions ou lors d'un certain nombre de sessions,
ajoutez les lignes suivantes à chaque script dont vous voulez garder
la trace. Ceci va conserver un fichier d'enregistrement des noms de
script et des heures d'invocation.
L'opérateur ajoute des lignes dans un
fichier. Qu'en est-il si vous voulez ajouter une ligne
au début d'un fichier existant,
c'est-à-dire la coller au tout début?Bien sûr, sed peut aussi le faire.
Un script shell peut agir comme une commande interne à
l'intérieur d'un autre script shell, d'un script
Tcl ou d'un script wish,
voire même d'un Makefile. Il peut
être appelé comme une commande shell externe dans un programme C en
utilisant l'appel system(), c'est-à-dire
system("nom_du_script");.
Réunissez les fichiers contenant vos définitions et vos
fonctions les plus utiles. Quand nécessaire,
"incluez"
un ou plus de ces
"fichiers bibliothèque"
dans
des scripts avec soit le point
(.) soit la commande source.
Utiliser des entêtes de commentaires pour accroître la clarté
et la compréhension des scripts.
En utilisant la variable d'état de
sortie $?, un script peut tester si un paramètre contient
seulement des chiffres, ainsi il peut être traité comme un entier.
L'échelle 0 - 255 des valeurs de retour des
fonctions est une limitation importante. Les variables globales et
autres moyens de contourner ce problème sont souvent des problèmes
en eux-même. Une autre méthode, pour que la fonction communique une
valeur de retour au corps principal du script, est que la fonction
écrive sur stdout la
"valeur de
sortie"
, et d'assigner cette sortie à une variable.
Astuce de valeur de retour
#!/bin/bash
# multiplication.sh
multiplie () # Multiplie les paramètres passés.
{ # Acceptera un nombre variable d'arguments.
local produit=1
until [ -z "$1" ] # Jusqu'à la fin de tous les arguments...
do
let "produit *= $1"
shift
done
echo $produit # N'affichera pas sur stdout,
} #+ car cela va être affecté à une variable.
mult1=15383; mult2=25211
val1=`multiplie $mult1 $mult2`
echo "$mult1 X $mult2 = $val1"
# 387820813
mult1=25; mult2=5; mult3=20
val2=`multiplie $mult1 $mult2 $mult3`
echo "$mult1 X $mult2 X $mult3 = $val2"
# 2500
mult1=188; mult2=37; mult3=25; mult4=47
val3=`multiplie $mult1 $mult2 $mult3 $mult4`
echo "$mult1 X $mult2 X $mult3 X mult4 = $val3"
# 8173300
exit 0
La même technique fonctionne aussi pour les chaînes de
caractères alphanumériques. Ceci signifie qu'une fonction peut
"renvoyer"
une valeur non-numérique.Il est même possible pour une fonction de
"renvoyer"
plusieurs valeurs avec cette méthode.
Une astuce permettant de renvoyer plus d'une valeur de retour
#!/bin/bash
# sum-product.sh
# Une fonction peut "renvoyer" plus d'une valeur.
somme_et_produit () # Calcule à la fois la somme et le produit des arguments.
{
echo $(( $1 + $2 )) $(( $1 * $2 ))
# Envoie sur stdout chaque valeur calculée, séparée par un espace.
}
echo
echo "Entrez le premier nombre "
read premier
echo
echo "Entrez le deuxième nombre "
read second
echo
valretour=`somme_et_produit $premier $second` # Affecte à la variable la sortie
#+ de la fonction.
somme=`echo "$valretour" | awk '{print $1}'` # Affecte le premier champ.
produit=`echo "$valretour" | awk '{print $2}'`# Affecte le deuxième champ.
echo "$premier + $second = $somme"
echo "$premier * $second = $produit"
echo
exit 0
Ensuite dans notre liste d'astuces se trouvent les techniques
permettant de passer un tableau à
une fonction,
"renvoyant
"
alors un tableau en retour à la fonction principale du
script.Le passage d'un tableau nécessite de charger des éléments séparés par
un espace d'un tableau dans une variable avec la substitution de commandes. Récupérer
un tableau comme
"valeur de retour"
à partir d'une
fonction utilise le stratagème mentionné précédemment de la
sortie (echo) du tableau dans la fonction,
puis d'invoquer la substitution de commande et l'opérateur
( ... ) pour l'assigner dans un tableau.
Passer et renvoyer un tableau
#!/bin/bash
# array-function.sh: Passer un tableau à une fonction et...
# "renvoyer" un tableau à partir d'une fonction
Passe_Tableau ()
{
local tableau_passe # Variable locale.
tableau_passe=( `echo "$1"` )
echo "${tableau_passe[@]}"
# Liste tous les éléments du nouveau tableau déclaré
#+ et initialisé dans la fonction.
}
tableau_original=( element1 element2 element3 element4 element5 )
echo
echo "tableau_original = ${tableau_original[@]}"
# Liste tous les éléments du tableau original.
# Voici une astuce qui permet de passer un tableau à une fonction.
# **********************************
argument=`echo ${tableau_original[@]}`
# **********************************
# Emballer une variable
#+ avec tous les éléments du tableau original séparés avec un espace.
#
# Notez que d'essayer de passer un tableau en lui-même ne fonctionnera pas.
# Voici une astuce qui permet de récupérer un tableau comme "valeur de retour".
# *****************************************
tableau_renvoye=( `Passe_Tableau "$argument"` )
# *****************************************
# Affecte une sortie de la fonction à une variable de type tableau.
echo "tableau_renvoye = ${tableau_renvoye[@]}"
echo "============================================================="
# Maintenant, essayez encore d'accèder au tableau en dehors de la
#+ fonction.
Passe_Tableau "$argument"
# La fonction liste elle-même le tableau, mais...
#+ accèder au tableau de l'extérieur de la fonction est interdit.
echo "Tableau passé (de l'intérieur de la fonction) = ${tableau_passe[@]}"
# Valeur NULL comme il s'agit d'une variable locale.
echo
exit 0
Pour un exemple plus élaboré du passage d'un tableau dans les
fonctions, voir life: Jeu de la Vie.
Une technique de scripts utile est d'envoyer de
manière répétée la sortie d'un filtre (par un tuyau)
vers le même filtre, mais avec un ensemble
différent d'arguments et/ou options. Ceci est spécialement
intéressant pour tr et grep.
Un peu de fun avec des anagrammes
#!/bin/bash
# agram.sh: Jouer avec des anagrammes.
# Trouver les anagrammes de...
LETTRES=etaoinshrdlu
anagram "$LETTRES" | # Trouver tous les anagrammes de cet ensemble de lettres...
grep '.......' | # Avec au moins 7 lettres,
grep '^is' | # commençant par 'is'
grep -v 's$' | # sans les puriels
grep -v 'ed$' # Sans verbe au passé ("ed" en anglais)
# Utilise l'utilitaire "anagram"
#+ qui fait partie du paquetage de liste de mots "yawl" de l'auteur.
# http://ibiblio.org/pub/Linux/libs/yawl-0.2.tar.gz
exit 0 # Fin du code.
bash$ sh agram.sh
islander
isolate
isolead
isotheral
Lancer sur une machine un script dépendant de la présence d'une
commande qui peut être absente est dangereux. Utilisez whatis pour éviter des problèmes
potentiels avec ceci.
La commande run-parts est
utile pour lancer un ensemble de scripts dans l'ordre,
particulièrement en combinaison avec cron ou at.
Il serait bien d'être capable d'invoquer les objets X-Windows
à partir d'un script shell. Il existe plusieurs paquets qui disent
le faire, à savoir Xscript, Xmenu,
et widtools. Les deux premiers ne semblent plus
maintenus. Heureusement, il est toujours possible d'obtenir
widtoolsici.
Attention:Le paquet widtools (widget tools,
outils pour objets) nécessite que la bibliothèque
XForms soit installée. De plus, le Makefile a besoin d'être édité de
façon judicieuse avant que le paquet ne soit construit sur un
système Linux typique. Finalement, trois des six objets offerts ne
fonctionnent pas (en fait, ils génèrent un défaut de segmentation).
Pour plus d'efficacité des scripts utilisant des widgets,
essayez Tk ou wish
(des dérivés de Tcl),
PerlTk (Perl avec des extensions Tk),
tksh (ksh avec des extensions Tk),
XForms4Perl (Perl avec des extensions XForms),
Gtk-Perl (Perl avec des extensions Gtk), ou
PyQt (Python avec des extensions Qt).
Problèmes de sécurité
Un bref message d'avertissement sur la sécurité des scripts est
approprié. Un script shell peut contenir un ver
(worm), un troyen (trojan), ou même un
virus. Pour cette raison, ne lancez jamais un
script en tant que root (ou ne permettez jamais son insertion dans les scripts
de démarrage du système /etc/rc.d) à moins que vous n'ayez obtenu ledit
script d'une source de confiance ou que vous l'ayez consenscieusement
analysé pour vous assurer qu'il ne fait rien de nuisible.
De nombreux chercheurs chez Bell Labs et d'autres sites, incluant
M. Douglas McIlroy, Tom Duff et Fred Cohen ont étudié dans les
implications des virus de scripts shell. Ils concluent qu'il est tout à fait
facile même pour un novice, un
"script kiddie"
, d'en
écrire un.
(64)
Voici encore une autre raison d'apprendre les scripts. Etre
capable de regarder et de comprendre les scripts peut protéger votre
système d'être piraté ou endommagé.
Problèmes de portabilité
Ce livre s'occupe principalement des scripts Bash sur un système
GNU/Linux. De la même façon, les utilisateurs de sh
et ksh y trouveront beaucoup d'idées de grande
valeur.
Un grand nombre de shells et de langages de scripts semble
converger vers le standard POSIX 1003.2. Appeler Bash avec l'option
--posix ou insérer un set -o posix
au début d'un script fait que Bash se conforme très étroitement à ce
standard. Même en oubliant ceci, la plupart des scripts Bash
tourneront de la même façon sous ksh, et
vice-versa, puisque Chet Ramey a porté les fonctionnalités de
ksh aux dernières versions de Bash.
Sur un UNIX commercial, les scripts utilisant les fonctionnalités
spécifiques aux commandes standards GNU peuvent ne pas fonctionner.
Ceci devient de moins en moins un problème ces dernières années, car
les outils GNU ont petit à petit remplacé les versions propriétaires
même sur les UNIX
"solides"
. La récente relâche des
sources de nombreux outils de Caldera ne fera qu'accélérer la
tendance.
Scripts sous Windows
Même les utilisateurs sous d'autres OS
peuvent lancer des scripts shell de type UNIX et donc bénéficier d'un grand
nombre des leçons de ce livre. Le paquet Cygwin de Cygnus et les utilitaires MKS de
Mortice Kern Associates ajoutent des fonctionnalités de scripts à
Windows.
4.17. Bash, version 2
La version actuelle de Bash, celle que vous
avez sur votre machine, est la version 2.XX.Y.
bash$ echo $BASH_VERSION 2.05.8(1)-release
Cette mise à jour du langage de script Bash classique ajoute les
variables de type tableau,
(65)
l'expansion de chaînes de caractères et de paramètres, et une meilleure
méthode pour les références de variables indirectes, parmi toutes les
fonctionnalités.
Expansion de chaîne de caractères
#!/bin/bash
# Expansion de chaînes de caractères.
# Introduit avec la version 2 de Bash.
# Les chaînes de caractères de la forme $'xxx' ont les caractères d'échappement
# standard interprétés.
echo $'Trois cloches sonnant à la fois \a \a \a'
echo $'Trois retours chariot \f \f \f'
echo $'10 retours chariot \n\n\n\n\n\n\n\n\n\n'
exit 0
Références de variables indirectes - la nouvelle façon
#!/bin/bash
# Référencement de variables indirectes.
# Ceci a quelques uns des attributs du C++.
a=lettre_de_l_alphabet
lettre_de_l_alphabet=z
echo "a = $a" # Référence directe.
echo "Maintenant a = ${!a}" # Référence indirecte.
# La notation ${!variable} est bien supérieure à l'ancien "eval var1=\$$var2"
echo
t=cellule_table_3
cellule_table_3=24
echo "t = ${!t}" # t = 24
cellule_table_3=387
echo "La valeur de t a changé en ${!t}" # 387
# Ceci est utile pour référencer les membres d'un tableau ou d'une table,
# ou pour simuler un tableau multi-dimensionnel.
# Une option d'indexage aurait été bien (sigh).
exit 0
Simple application de base de données, utilisant les références
de variables indirectes
#!/bin/bash
# resistor-inventory.sh
# Simple base de données utilisant le référencement indirecte de variables.
# ============================================================== #
# Données
B1723_value=470 # ohms
B1723_powerdissip=.25 # watts
B1723_colorcode="yellow-violet-brown" # bandes de couleur
B1723_loc=173 # où elles sont
B1723_inventory=78 # combien
B1724_value=1000
B1724_powerdissip=.25
B1724_colorcode="brown-black-red"
B1724_loc=24N
B1724_inventory=243
B1725_value=10000
B1725_powerdissip=.25
B1725_colorcode="brown-black-orange"
B1725_loc=24N
B1725_inventory=89
# ============================================================== #
echo
PS3='Entrez le numéro du catalogue: '
echo
select numero_catalogue in "B1723" "B1724" "B1725"
do
Inv=${numero_catalogue}_inventory
Val=${numero_catalogue}_value
Pdissip=${numero_catalogue}_powerdissip
Loc=${numero_catalogue}_loc
Ccode=${numero_catalogue}_colorcode
echo
echo "Catalogue numéro $numero_catalogue:"
echo "Il existe ${!Inv} résistances de [${!Val} ohm / ${!Pdissip} watt] en stock."
echo "Elles sont situées dans bin # ${!Loc}."
echo "Leur code couleur est \"${!Ccode}\"."
break
done
echo; echo
# Exercice:
# --------
# Réécrire ce script en utilisant des tableaux, plutôt qu'en utilisant le
#+ référencement indirecte des variables.
# Quelle methode est plus logique et intuitive?
# Notes:
# -----
# Les scripts shells sont inappropriés pour tout, sauf des applications simples
#+ de base de données, et même là, cela implique des astuces.
# Il est bien mieux d'utiliser un langage supportant nativement les structures
#+ de données, tels que C++ ou Java (voire même Perl).
exit 0
Utiliser des tableaux et autres astuces pour gérer quatre mains
aléatoires dans un jeu de cartes
#!/bin/bash
# A besoin d'être appelé avec #!/bin/bash2 sur les anciennes machines.
# Cartes:
# gère quatre mains d'un jeu de cartes.
NON_RECUPERE=0
RECUPERE=1
DUPE_CARD=99
LIMITE_BASSE=0
LIMITE_HAUTE=51
CARTES_DANS_SUITE=13
CARTES=52
declare -a Jeu
declare -a Suites
declare -a Cartes
# Il aurait été plus simple et plus intuitif avec un seul tableau à trois dimensions.
# Peut-être qu'une future version de Bash gèrera des tableaux multi-dimensionnels.
initialise_Jeu ()
{
i=$LIMITE_BASSE
until [ "$i" -gt $LIMITE_HAUTE ]
do
Jeu[i]=$NON_RECUPERE # Initialise chaque carte d'un "Jeu" comme non récupérée.
let "i += 1"
done
echo
}
initialise_Suites ()
{
Suites[0]=C #Carreaux
Suites[1]=D #Piques
Suites[2]=H #Coeurs
Suites[3]=S #Trèfles
}
initialise_Cartes ()
{
Cartes=(2 3 4 5 6 7 8 9 10 J Q K A)
# Autre méthode pour initialiser un tableau.
}
recupere_une_carte ()
{
numero_carte=$ALEATOIRE
let "numero_carte %= $CARTES"
if [ "${Jeu[numero_carte]}" -eq $NON_RECUPERE ]
then
Jeu[numero_carte]=$RECUPERE
return $numero_carte
else
return $DUPE_CARD
fi
}
analyse_carte ()
{
nombre=$1
let "suit_nombre = nombre / CARTES_DANS_SUITE"
suite=${Suites[suit_nombre]}
echo -n "$suit-"
let "no_carte = nombre % CARTES_DANS_SUITE"
Carte=${Cartes[no_carte]}
printf %-4s $Carte
# Affiche proprement les cartes.
}
recherche_nombre_aleatoire () # Générateur de nombres aléatoires.
{
recherche=`eval date +%s`
let "recherche %= 32766"
ALEATOIRE=$recherche
}
gere_cartes ()
{
echo
cartes_recuperees=0
while [ "$cartes_recuperees" -le $LIMITE_HAUTE ]
do
recupere_une_carte
t=$?
if [ "$t" -ne $DUPE_CARD ]
then
analyse_carte $t
u=$cartes_recuperees+1
# Retour à un indexage simple (temporairement).
let "u %= $CARTES_DANS_SUITE"
if [ "$u" -eq 0 ] # Condition if/then imbriquée.
then
echo
echo
fi
# Mains séparées.
let "cartes_recuperees += 1"
fi
done
echo
return 0
}
# Programmation structurée :
# la logique entière du programme est modularisée en fonctions.
#================
recherche_nombre_aleatoire
initialise_Jeu
initialise_Suites
initialise_Cartes
gere_cartes
exit 0
#================
# Exercice 1:
# Ajouter des commentaires détaillées de ce script.
# Exercice 2:
# Revoir ce script pour afficher chaque main triée par suite.
# Vous pouvez ajouter d'autres fonctionnalités suivant vos souhaits.
# Exercice 3:
# Simplifier et améliorer la logique du script.
5. Notes finales
Note de l'auteur
Comment en suis-je venu à écrire un livre sur l'écriture de scripts
Bash? C'est une étrange histoire. Il semble qu'il y a quelques années,
j'avais besoin d'apprendre à écrire des scripts shell -- et quelle
meilleure façon de le faire que de lire un bon livre sur le sujet?
J'ai cherché à acheter un tutoriel et une référence couvrant tous les
aspects du sujet. Je cherchais un livre qui prendrait tous les concepts
difficiles, les expliquerait dans un soucis du détail avec des exemples
bien commentés.
(66)
En fait, je recherchais quelque chose dans ce genre. Malheureusement,
il n'existait pas, et si je le voulais, je devais l'écrire. Et donc
nous en sommes là.
Ceci me rappelle l'histoire apocryphe du professeur fou. Il était
complètement fou. Au vu d'un livre, tout livre -- à la bibliothèque,
à la librairie, partout -- il devenait complètement obsédé avec l'idée
qu'il pourrait l'avoir écrit, devrait l'avoir écrit et fait un meilleur
travail pour commencer. Il aurait foncer chez lui et fait simplement
cela, écrire un livre avec exactement le même titre. A sa mort quelques
années après, il avait plusieurs milliers de livre à son actif, plaçant
Asimov lui-même dans la honte. Les livres pouvaient ne pas être bon,
qui sait, mais est-ce que cela comptait? Voici un brave homme qui a
vécu son rêve, même si il l'a obsédé, et je ne peux m'empêcher d'admirer
ce vieux fou...
A propos de l'auteur
L'auteur ne se prétend aucun crédit ou qualifications spéciales,
en dehors d'une certaine compulsion pour l'écriture.
(67)
Ce livre est un peu à l'oposé de son autre travail majeur,
HOW-2 Meet Women: The Shy Man's Guide to
Relationships (NdT: Comment rencontrer les femmes: le guide des
relations à l'usage de l'homme timide). Il a aussi écrit le Software-Building
HOWTO.
Utilisateur Linux depuis 1995 (Slackware 2.2, noyau 1.2.1),
l'auteur a émis quelques truffes, incluant l'utilitaire de cryptage en
un temps cruft
, le calculateur mcalc
, l'arbitre
pour le Scrabble, et le paquetage d'une liste de jeux de mots
yawl.
Il a débuté en programmant en FORTRAN IV sur un CDC 3800, mais il n'est
pas le moins du monde nostalgique de ces jours.
Vivant dans une communauté reculée du désert avec son épouse et son
chien, il chérit la faiblesse humaine.
Outils utilisés pour produire ce livre
Matériel
Un IBM Thinkpad usé, modèle 760XL (P166, 104 meg RAM)
sous Red Hat 7.1/7.3. OK, il est lent et a un drôle de clavier,
mais il bat la tablette du grand chef et un stylo No 2.
Logiciel et Impression
L'éditeur de texte de Bram Moolenaar, avec sa connaissance
puissante de SGML, vim.
OpenJade,
un moteur de rendu DSSSL pour convertir des documents SGML en d'autres
formats.
DocBook, The Definitive Guide, par Norman
Walsh et Leonard Muellner (O'Reilly, ISBN 1-56592-580-7). C'est la
référence standard pour tout ceux qui essaient d'écrire un document
avec le format Docbook SGML.
Crédits
La participation de la communauté a rendu ce projet possible.
L'auteur reconnait qu'écrire ce libre aurait été une tâche impossible
sans l'aide et les retours de toutes ces personnes.
Philippe Martin
a traduit ce document en DocBook/SGML. Alors que ce n'est pas son
travail dans cette petite compagnie française où il est développeur,
il aime travailler sur la documentation et le logiciel GNU/Linux, lire
de la littérature, jouer de la musique et rendre heureux ses amis.
Vous pouvez le rencontrer en France ou dans le pays Basque, ou lui
envoyer un courrier électronique à feloy@free.fr.
Philippe Martin m'a aussi indiqué que les paramètres positionnels
après $9 sont possibles en utilisant la notation des {accolades}, voir
Paramètres positionnels .
Stephane
Chazelas a envoyé une longue liste de corrections, ajouts et
exemples de scripts. Plus qu'un contributeur, il a, dans les faits,
pris le rôle d'éditeur pour ce document. Merci
beaucoup!
Je voudrais spécialement remercier Patrick
Callahan, Mike Novak et
Pal Domokos pour avoir trouvé les bugs, indiqué
les ambiguités et suggéré des clarifications et des modifications.
Leur discussion vivante m'a inspiré pour essayer de rendre ce
document lisible.
Je suis reconnaissant à Jim Van Zandt d'avoir pointé les erreurs et
omissions dans la version 0.2 de ce document. Il a aussi contribué à
un script d'exemple instructif.
Heiner Steven
m'a gentimment donné la permission d'utiliser son script de conversion
de base, Conversion de base. Il a aussi fait quelques corrections et
beaucoup d'autres suggestions d'une grande aide. Grands mercis..
Florian Wisser m'a montré des points très fin sur les tests des
chaînes de caractères (voir vérification si une chaîne nulle), mais aussi sur
d'autres points.
Oleg Philon a envoyé des suggestions concernant cut et pidof.
Marc-Jano Knopp a envoyé des corrections sur les fichiers batch DOS.
Hyun Jin Cha a trouvé plusieurs erreurs dans la documentation lors
d'un traduction coréenne. Merci de me les avoir indiqué.
Andreas Abraham a envoyé une longue liste d'erreurs de typographie
et d'autres corrections. Un grand merci!
D'autres ont fait des suggestions intéressantes et ont indiqué des
erreurs: Gabor Kiss, Leopold Toetsch, Peter Tillier, Marcus Berglof,
Tony Richardson, Nick Drage (idées sur les scripts!), Rich Bartell, Jess
Thrysoee, Adam Lazur, Bram Moolenaar, Baris Cicek, Greg Keraunen,
Keith Matthews, Sandro Magi, Albert Reiner, Dim Segebart, Rory
Winston, Lee Bigelow, Wayne Pollock,
"jipe"
, and
David Lawyer (lui-même auteur de quatre guides pratiques).
Ma gratitude pour Chet
Ramey et Brian Fox pour l'écriture d'un élégant et puissant
outil de scripts, Bash.
Et un très grand merci pour les volontaires qui ont durement
travaillé au Linux Documentation
Project. Le LDP contient un dépôt de connaissances Linux et a,
sur une grande étendue, permis la publication de ce livre.
Merci en particulier à ma femme, Anita, pour ses encouragements et
pour son support émotionnel.
6. Bibliographie
Titre:Computers Under Attack: Intruders, Worms, and Viruses
Editeur:ACM Press1990
ISBN : 0-201-53067-8 This compendium contains a couple of articles on
shell script viruses.*
Titre:Sed and Awk 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates1997
ISBN : 1-156592-225-5 To unfold the full power of shell scripting, you need at least a passing
familiarity with sed and
awk. This is the standard tutorial. It
includes an excellent introduction to
"regular expressions"
. Read this
book.*
Titre:Essential System Administration 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates1995
ISBN : 1-56592-127-5 This excellent sys admin manual has a decent introduction to shell
scripting for sys administrators and does a nice job of explaining the
startup and initialization scripts. The book is long overdue for a third
edition (are you listening, Tim O'Reilly?).*
Titre:Unix Shell Programming
Editeur:Hayden1990
ISBN : 067248448X The standard reference, though a bit dated by now.*
Titre:Beginning Linux Programming
Editeur:Wrox Press1996
ISBN : 1874416680 Good in-depth coverage of various programming
languages available for Linux, including a fairly strong chapter
on shell scripting.*
Titre:Advanced C Programming on the IBM PC
Editeur:Windcrest Books1989
ISBN : 0830693637 Excellent coverage of algorithms and general
programming practices.*
Titre:Unix Shell Programming Tools
Editeur:McGraw-Hill1999
ISBN : 0070397333 Good info on shell scripting, with examples, and a short
intro to Tcl and Perl.*
Titre:Learning the Bash Shell 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates1998
ISBN : 1-56592-347-2 This is a valiant effort at a decent shell primer, but somewhat deficient
in coverage on programming topics and lacking sufficient examples.*
Titre:Bourne Shell Quick Reference Guide
Editeur:ASP, Inc.1991
ISBN : 093573922X A very handy pocket reference, despite lacking
coverage of Bash-specific features.*
Titre:Unix Power Tools 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates
Editeur:Random House1997
ISBN : 1-56592-260-3 Contains a couple of sections of very informative
in-depth articles on shell programming, but falls short of being
a tutorial. It reproduces much of the regular expressions tutorial
from the Dougherty and Robbins book, above.*
Titre:Computers, Pattern, Chaos, and Beauty
Editeur:St. Martin's Press1990
ISBN : 0-312-04123-3 A treasure trove of ideas and recipes for
computer-based exploration of mathematical oddities.*
Titre:How To Solve It
Editeur:Princeton University Press1973
ISBN : 0-691-02356-5 The classic tutorial on problem solving methods
(i.e., algorithms).*
Titre:Bash Reference Card
Editeur:SSC1998
ISBN : 1-58731-010-5 Excellent Bash pocket reference (don't leave home
without it). A bargain at $4.95, but
also available for free download on-line in pdf
format.*
Titre:Effective Awk Programming
Editeur:Free Software Foundation / O'Reilly and Associates2000
ISBN : 1-882114-26-4 The absolute best awk tutorial and
reference. The free electronic version of this book is part of the
awk documentation, and printed copies of the
latest version are available from O'Reilly and Associates.This book has served as an inspiration for the author of this
document.*
Titre:Learning the Korn Shell
Editeur:O'Reilly and Associates1993
ISBN : 1-56592-054-6 This well-written book contains some excellent pointers on shell
scripting.*
Titre:LINUX: Rute User's Tutorial and Exposition 1st edition
Editeur:2002
ISBN : 0-13-033351-4 Very detailed and readable introduction to Linux system
administration.The book is available in print, or
on-line.*
Titre:Linux in a Nutshell 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates1999
ISBN : 1-56592-585-8 The all-around best Linux command reference, even has a Bash section.*
Titre:The UNIX CD Bookshelf 2nd edition
Editeur:O'Reilly and Associates2000
ISBN : 1-56592-815-6 An array of six UNIX books on CD ROM, including
UNIX Power Tools, Sed
and Awk, and Learning the Korn
Shell. A complete set of all the UNIX references
and tutorials you would ever need at about $70. Buy this one,
even if it means going into debt and not paying the rent.Unfortunately, out of print at present.*
The O'Reilly books on Perl. (Actually, any O'Reilly books.)---
Ben Okopnik's well-written introductory Bash
scripting articles in issues 53, 54, 55, 57, and 59
of the Linux Gazette
, and his explanation of
"The Deep, Dark Secrets
of Bash"
in issue 56.
Chet Ramey's bash - The GNU Shell,
a two-part series published in issues 3 and 4 of the Linux Journal,
July-August 1994.
Rocky Bernstein is in the process of developing a
"full-fledged"
debugger for
Bash.---
The excellent "Bash Reference Manual", by Chet Ramey and Brian Fox,
distributed as part of the "bash-2-doc" package (available as an rpm).
See especially the instructive example scripts in this package.
The manpages for bash and
bash2, date,
expect, expr,
find, grep,
gzip, ln,
patch, tar,
tr, bc,
xargs. The texinfo documentation
on bash, dd,
m4, gawk, and
sed.
7. Appendice : Scripts contribués
Ces scripts, bien que ne rentrant pas dans le texte de ce document,
illustrent quelques techniques intéressantes de programmation shell. Ils
sont aussi utiles. Amusez-vous à les analyser et à les lancer.
manview: Visualiser des pages man formatées
#!/bin/bash
# manview.sh: Formatte la source d'une page man pour une visualisation.
# Ceci est utile lors de l'écriture de la source d'une page man et que vous
#+ voulez voir les résultats intermédiaires lors de votre travail.
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
groff -Tascii -man $1 | less
# De la page man de groff.
# Si la page man inclut des tables et/ou des équations,
# alors le code ci-dessus échouera.
# La ligne suivante peut gérer de tels cas.
#
# gtbl < "$1" | geqn -Tlatin1 | groff -Tlatin1 -mtty-char -man
#
# Merci, S.C.
exit 0
mailformat: Formater un courrier électronique
#!/bin/bash
# mail-format.sh : Formatte les courriers électroniques.
# Supprime les caractères '>', les tabulations et coupe les lignes
#+ excessivement longues.
# =================================================================
# Vérification standard des argument(s) du script
ARGS=1
E_MAUVAISARGS=65
mail-format.sh:
if [ $# -ne $ARGS ] # Le bon nombre d'arguments a-t'il été passé au script?
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
if [ -f "$1" ] # Vérifie si le fichier existe.
then
nomfichier=$1
else
echo "Le fichier \"$1\" n'existe pas."
exit $E_PASDEFICHIER
fi
# =================================================================
LONGUEUR_MAX=70 # Longueur à partir de laquelle on coupe les lignes.
# Suppression du caractère '>', des tabulations en début de ligne
#+ et coupure des lignes après $LONGUEUR_MAX caractères.
sed '
s/^>//
s/^ *>//
s/^ *//
s/ *//
' $1 | fold -s --width=$LONGUEUR_MAX
# L'option -s de "fold" coupe les lignes à un espace blanc, si
#+ possible.
# Ce script a été inspiré par un article d'un journal bien connu
#+ proposant un utilitaire Windows de 164Ko pour les mêmes fonctionnalités.
#
# Un joli ensemble d'utilitaire de manipulation de texte et un langage de
#+ scripts efficace apportent une alternative à des exécutables gonflés.
exit 0
rn: Un utilitaire simple pour renommer des fichiers
#! /bin/bash
#
# Un très simplifié "renommeur" de fichiers (basé sur "lowercase.sh").
#
# L'utilitaire "ren", par Vladimir Lanin (lanin@csd2.nyu.edu),
#+ fait un bien meilleur travail que ceci.
ARGS=2
E_MAUVAISARGS=65
UN=1 # Pour avoir correctement singulier ou pluriel
# (voir plus bas.)
if [ $# -ne "$ARGS" ]
then
echo "Usage: `basename $0` ancien-modele nouveau-modele"
# Comme avec "rn gif jpg", qui renomme tous les fichiers gif du répertoire
#+ courant en jpg.
exit $E_MAUVAISARGS
fi
nombre=0 # Garde la trace du nombre de fichiers renommés.
for fichier in *$1* # Vérifie tous les fichiers correspondant du répertoire.
do
if [ -f "$fichier" ] # Si trouve une correspondance...
then
fname=`basename $fichier` # Supprime le chemin.
n=`echo $fname | sed -e "s/$1/$2/"` # Substitue nouveau par ancien dans
# le fichier.
mv $fname $n # Renomme.
let "nombre += 1"
fi
done
if [ "$nombre" -eq "$UN" ] # Pour une bonne grammaire.
then
echo "$nombre fichier renommé."
else
echo "$nombre fichiers renommés."
fi
exit 0
# Exercices:
# ---------
# Avec quel type de fichiers cela ne fonctionnera pas?
# Comment corriger cela?
#
# Réécrire ce script pour travailler sur tous les fichiers d'un répertoire,
#+ contenant des espaces dans leur noms, et en les renommant après avoir
#+ substitué chaque espace par un tiret bas.
blank-rename: Renommer les fichiers dont le nom contient des espaces
#! /bin/bash
# blank-rename.sh
#
# Substitue les tirets soulignés par des blancs dans tous les fichiers d'un
#+ répertoire.
UN=1 # Pour obtenir le singulier/puriel correctement (voir
# plus bas).
nombre=0 # Garde trace du nombre de fichiers renommés.
TROUVE=0 # Valeur de retour en cas de succès.
for fichier in * #Traverse tous les fichiers du répertoire.
do
echo "$fichier" | grep -q " " # Vérifie si le nom du fichier
if [ $? -eq $TROUVE ] #+ contient des espace(s).
then
nomf=$fichier # Supprime le chemin.
n=`echo $nomf | sed -e "s/ /_/g"` # Remplace l'espace par un tiret.
mv "$nomf" "$n" # Réalise le renommage.
let "nombre += 1"
fi
done
if [ "$nombre" -eq "$UN" ] # Pour une bonne grammaire.
then
echo "$nombre fichiers renommés."
else
echo "$nombre fichiers renommés."
fi
exit 0
encryptedpw: Charger un fichier sur un site ftp, en utilisant un mot de passe crypté en local
#!/bin/bash
# Exemple "ex72.sh" modifié pour utiliser les mots de passe cryptés.
# Notez que c'est toujours peu sécurisé, car le mot de passe décrypté est
#+ envoyé en clair.
# Utilisez quelque chose comme "ssh" si cela vous préoccupe.
E_MAUVAISARGS=65
if [ -z "$1" ]
then
echo "Usage: `basename $0` nomfichier"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
NomUtilisateur=bozo # Changez suivant vos besoins.
motpasse=/home/bozo/secret/fichier_avec_mot_de_passe_crypte.
# Le fichier contient un mot de passe crypté.
Nomfichier=`basename $1` # Supprime le chemin du fichier
Serveur="XXX" # Changez le nom du serveur et du répertoire suivant
Repertoire="YYY" #+ vos besoins.
MotDePasse=`cruft $motpasse` # Décrypte le mot de passe.
# Utilise la paquetage de cryptage de fichier "cruft" de l'auteur lui-même,
#+ basé sur l'algorythme classique "onetime pad",
#+ et disponible à partir de:
#+ Site primaire: ftp://metalab.unc.edu /pub/Linux/utils/file
#+ cruft-0.2.tar.gz [16k]
ftp -n $Serveur Fin-de-Session
user $NomUtilisateur $MotDePasse
binary
bell
cd $Repertoire
put $Nomfichier
bye
Fin-de-Session
# L'option -n de "ftp" désactive la connexion automatique.
# "bell" fait sonner une cloche après chaque transfert.
exit 0
copy-cd: Copier un CD de données
#!/bin/bash
# copy-cd.sh: copier un CD de données
CDROM=/dev/cdrom # périphérique CD ROM
OF=/home/bozo/projects/cdimage.iso # fichier de sortie
# /xxxx/xxxxxxx/ A modifier suivant votre système.
TAILLEBLOC=2048
VITESSE=2 # Utiliser une vitesse supèrieure
#+ si elle est supportée.
echo; echo "Insérez le CD source, mais ne le montez *pas*."
echo "Appuyez sur ENTER lorsque vous êtes prêt. "
read pret # Attendre une entrée, $pret n'est
# pas utilisé.
echo; echo "Copie du CD source vers $OF."
echo "Ceci peut prendre du temps. Soyez patient."
dd if=$CDROM of=$OF bs=$TAILLEBLOC # Copie brute du périphérique.
echo; echo "Retirez le CD de données."
echo "Insérez un CDR vierge."
echo "Appuyez sur ENTER lorsque vous êtes prêt. "
read pret # Attendre une entrée, $pret n'est
# pas utilisé.
echo "Copie de $OF vers CDR."
cdrecord -v -isosize speed=$VITESSE dev=0,0 $OF
# Utilise le paquetage "cdrecord" de Joerg Schilling's (voir sa doc).
# http://www.fokus.gmd.de/nthp/employees/schilling/cdrecord.html
echo; echo "Copie terminée de $OF vers un CDR du périphérique $CDROM."
echo "Voulez-vous écraser le fichier image (o/n)? " # Probablement un fichier
# immense.
read reponse
case "$reponse" in
[oO]) rm -f $OF
echo "$OF supprimé."
;;
*) echo "$OF non supprimé.";;
esac
echo
# Exercice:
# Modifiez l'instruction "case" pour aussi accepter "oui" et "Oui" comme
#+ entrée.
exit 0
collatz: Séries de Collatz
#!/bin/bash
# collatz.sh
# Le célèbre "hailstone" ou la série de Collatz.
# ----------------------------------------------
# 1) Obtenir un entier "de recherche" à partir de la ligne de commande.
# 2) NOMBRE --- seed
# 3) Afficher NOMBRE.
# 4) Si NOMBRE est pair, divisez par 2, ou
# 5)+ si impair, multiplier par 3 et ajouter 1.
# 6) NOMBRE --- résultat
# 7) Boucler à l'étape 3 (pour un nombre spécifié d'itérations).
#
# La théorie est que chaque séquence, quelle soit la valeur initiale,
#+ se stabilisera éventuellement en répétant des cycles "4,2,1...",
#+ même après avoir fluctuée à travers un grand nombre de valeurs.
#
# C'est une instance d'une "itération", une opération qui remplit son
#+ entrée par sa sortie.
# Quelque fois, le résultat est une série "chaotique".
MAX_ITERATIONS=200
# Pour une grande échelle de nombre (32000), augmenter MAX_ITERATIONS.
h=${1:-$$} # Nombre de recherche
# Utiliser $PID comme nombre de recherche,
#+ si il n'est pas spécifié en argument de la
#+ ligne de commande.
echo
echo "C($h) --- $MAX_ITERATIONS Iterations"
echo
for ((i=1; i<=MAX_ITERATIONS; i++))
do
echo -n "$h "
# ^^^^^
# tab
let "reste = h % 2"
if [ "$reste" -eq 0 ] # Pair?
then
let "h /= 2" # Divise par 2.
else
let "h = h*3 + 1" # Multiplie par 3 et ajoute 1.
fi
COLONNES=10 # Sortie avec 10 valeurs par ligne.
let "retour_ligne = i % $COLONNES"
if [ "$retour_ligne" -eq 0 ]
then
echo
fi
done
echo
# Pour plus d'informations sur cette fonction mathématique,
#+ voir "Computers, Pattern, Chaos, and Beauty", par Pickover, p. 185 ff.,
#+ comme listé dans la bibliographie.
exit 0
days-between: Calculer le nombre de jours entre deux dates
#!/bin/bash
# days-between.sh: Nombre de jours entre deux dates.
# Usage: ./days-between.sh [M]M/[D]D/AAAA [M]M/[D]D/AAAA
ARGS=2 # Deux arguments attendus en ligne de commande.
E_PARAM_ERR=65 # Erreur de paramètres.
ANNEEREF=1600 # Année de référence.
SIECLE=100
JEA=365
AJUST_DIY=367 # Ajusté pour l'année bisextile + fraction.
MEA=12
JEM=31
CYCLE=4
MAXRETVAL=256 # Valeur de retour positive la plus grande possible renvoyée
# par une fonction.
diff= # Déclaration d'une variable globale pour la différence de date.
value= # Déclaration d'une variable globale pour la valeur absolue.
jour= # Déclaration de globales pour jour, mois, année.
mois=
annee=
Erreur_Param () # Mauvais paramètres en ligne de commande.
{
echo "Usage: `basename $0` [M]M/[D]D/YYYY [M]M/[D]D/YYYY"
echo " (la date doit être supérieure au 1/3/1600)"
exit $E_PARAM_ERR
}
Analyse_Date () # Analyse la date à partir des paramètres en ligne de
{ # commande.
mois=${1%%/**}
jm=${1%/**} # Jour et mois.
jour=${dm#*/}
let "annee = `basename $1`" # Pas un nom de fichier mais fonctionne de la même façon.
}
verifie_date () # Vérifie la validité d'une date.
{
[ "$jour" -gt "$JEM" ] || [ "$mois" -gt "$MEA" ] || [ "$annee" -lt "$ANNEEREF" ] && Erreur_Param
# Sort du script si mauvaise(s) valeur(s).
# Utilise une "liste-ou / liste-et".
#
# Exercice: Implémenter une vérification de date plus rigoureuse.
}
supprime_zero_devant () # Il est mieux de supprimer les zéros possibles
{ # du jour et/ou du mois car sinon Bash va les
val=${1#0} # interpréter comme des valeurs octales
return $val # (POSIX.2, sect 2.9.2.1).
}
index_jour () # Formule de Gauss:
{ # Nombre de jours du 3 Jan. 1600 jusqu'à la date passée
# en arguments.
jour=$1
mois=$2
annee=$3
let "mois = $mois - 2"
if [ "$mois" -le 0 ]
then
let "mois += 12"
let "annee -= 1"
fi
let "annee -= $ANNEEREF"
let "indexyr = $annee / $SIECLE"
let "Jours = $JEA*$annee + $annee/$CYCLE - $indexyr + $indexyr/$CYCLE + $AJUST_DIY*$mois/$MEA + $jour - $JEM"
# Pour une explication en détails de cet algorithme, voir
# http://home.t-online.de/home/berndt.schwerdtfeger/cal.htm
if [ "$Jours" -gt "$MAXRETVAL" ] # Si supérieur à 256,
then # alors devient négatif
let "dindex = 0 - $Jours" # et pourra être renvoyé par la fonction.
else let "dindex = $Jours"
fi
return $dindex
}
calcule_difference () # Différence entre les indices des jours.
{
let "diff = $1 - $2" # Variable globale.
}
abs () # Valeur absolue.
{ # Utilise une variable globale "valeur".
if [ "$1" -lt 0 ] # Si négatif
then # alors
let "value = 0 - $1" # change de signe,
else # sinon
let "value = $1" # on le laisse.
fi
}
if [ $# -ne "$ARGS" ] # Requiert deux arguments en ligne de commande.
then
Erreur_Param
fi
Analyse_Date $1
verifie_date $jour $mois $annee # Vérifie si la date est valide.
supprime_zero_devant $jour # Supprime tous zéros possibles
day=$? # sur le jour et/ou le mois.
supprime_zero_devant $mois
month=$?
index_jour $jour $mois $annee
date1=$?
abs $date1 # S'assure que c'est positif en récupérant
date1=$value # la valeur absolue.
Analyse_Date $2
verifie_date $jour $mois $annee
supprime_zero_devant $jour
day=$?
supprime_zero_devant $mois
month=$?
index_jour $jour $mois $annee
date2=$?
abs $date2 # S'assure que c'est positif.
date2=$value
calcule_difference $date1 $date2
abs $diff # S'assure que c'est positif.
diff=$value
echo $diff
exit 0
# Comparez ce script avec l'implémentation de la formule de Gauss en C sur
# http://buschencrew.hypermart.net/software/datedif
makedict: Créer un dictionnaire
#!/bin/bash
# makedict.sh [make dictionary]
# Modification du script /usr/sbin/mkdict.
# Script original copyright 1993, par Alec Muffett.
#
# Ce script modifié est inclus dans ce document d'une manière consistante avec
#+ le document "LICENSE" du paquetage "Crack" dont fait partie le script original.
# Ce script manipule des fichiers texte pour produire une liste triée de mots
#+ trouvés dans les fichiers.
# Ceci pourrait être utile pour compiler les dictionnaires et pour des
#+ recherches lexicographiques.
E_MAUVAISARGS=65
if [ ! -r "$1" ] # Au moins un argument, qui doit être
then #+ un fichier valide.
echo "Usage: $0 fichiers-à-manipuler"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
# SORT="sort" # Plus nécessaire de définir des options
#+ pour sort. Modification du script
#+ original.
cat $* | # Contenu des fichiers spécifiés vers stdout.
tr A-Z a-z | # Convertion en majuscule.
tr ' ' '\012' | # Nouveau: changement des espaces en
#+ retours chariot.
# tr -cd '\012[a-z][0-9]' | # Suppression de tout ce qui n'est pas
# alphanumérique
#+ (script original).
tr -c '\012a-z' '\012' | # Plutôt que de supprimer
#+ maintenant changement des non alpha
#+ en retours chariot.
sort | # Les options $SORT ne sont plus
#+ nécessaires maintenant.
uniq | # Suppression des mots dupliqués.
grep -v '^#' | # Suppression des lignes commençant avec
#+ le symbole '#'.
grep -v '^$' # Suppression des lignes blanches.
exit 0
soundex: Conversion phonétique
#!/bin/bash
# soundex.sh: Calcule le code "soundex" pour des noms
# =======================================================
# Script soundex
# par
# Mendel Cooper
# thegrendel@theriver.com
# 23 Janvier 2002
#
# Placé dans le domaine public.
#
# Une version légèrement différente de ce script est apparu dans
#+ la colonne "Shell Corner" d'Ed Schaefer en juillet 2002
#+ du magazine en ligne "Unix Review",
#+ http://www.unixreview.com/documents/uni1026336632258/
# =======================================================
NBARGS=1 # A besoin du nom comme argument.
E_MAUVAISARGS=70
if [ $# -ne "$NBARGS" ]
then
echo "Usage: `basenom $0` nom"
exit $E_MAUVAISARGS
fi
affecte_valeur () # Affecte une valeur numérique
{ #+ aux lettres du nom.
val1=bfpv # 'b,f,p,v' = 1
val2=cgjkqsxz # 'c,g,j,k,q,s,x,z' = 2
val3=dt # etc.
val4=l
val5=mn
val6=r
# Une utilisation particulièrement intelligente de 'tr' suit.
# Essayez de comprendre ce qui se passe ici.
valeur=$( echo "$1" \
| tr -d wh \
| tr $val1 1 | tr $val2 2 | tr $val3 3 \
| tr $val4 4 | tr $val5 5 | tr $val6 6 \
| tr -s 123456 \
| tr -d aeiouy )
# Affecte des valeurs aux lettres.
# Supprime les numéros dupliqués, sauf s'ils sont séparés par des voyelles.
# Ignore les voyelles, sauf en tant que séparateurs, donc les supprime à la fin.
# Ignore 'w' et 'h', même en tant que séparateurs, donc les supprime en premier.
#
# La substitution de commande ci-dessus utilise plus de tubes qu'un plombier
# g.
}
nom_en_entree="$1"
echo
echo "Nom = $nom_en_entree"
# Change tous les caractères du nom entré en minuscules.
# ------------------------------------------------
nom=$( echo $nom_en_entree | tr A-Z a-z )
# ------------------------------------------------
# Au cas où cet argument est un mixe de majuscules et de minuscules.
# Préfixe des codes soundex: première lettre du nom.
# --------------------------------------------
pos_caract=0 # Initialise la position du caractère.
prefixe0=${nom:$pos_caract:1}
prefixe=`echo $prefixe0 | tr a-z A-Z`
# Met en majuscule la première lettre de soundex.
let "pos_caract += 1" # Aller directement au deuxième caractère.
nom1=${nom:$pos_caract}
# ++++++++++++++++++++++++++ Correctif Exception +++++++++++++++++++++++++++++++++
# Maintenant, nous lançons à la fois le nom d'entrée et le nom décalé d'un
#+ caractère vers la droite au travers de la fonction d'affectation de valeur.
# Si nous obtenons la même valeur, cela signifie que les deux premiers
#+ caractères du nom ont la même valeur et que l'une d'elles doit être annulée.
# Néanmoins, nous avons aussi besoin de tester si la première lettre du nom est
#+ une voyelle ou 'w' ou 'h', parce que sinon cela va poser problème.
caract1=`echo $prefixe | tr A-Z a-z` # Première lettre du nom en minuscule.
affecte_valeur $nom
s1=$valeur
affecte_valeur $nom1
s2=$valeur
affecte_valeur $caract1
s3=$valeur
s3=9$s3 # Si la première lettre du nom est une
#+ voyelle ou 'w' ou 'h',
#+ alors sa "valeur" sera nulle (non
#+ initialisée).
#+ Donc, positionnons-la à 9, une autre
#+ valeur non utilisée, qui peut être
#+ vérifiée.
if [[ "$s1" -ne "$s2" || "$s3" -eq 9 ]]
then
suffixe=$s2
else
suffixe=${s2:$pos_caract}
fi
# ++++++++++++++++++++++ fin Correctif Exception +++++++++++++++++++++++++++++++++
fin=000 # Utiliser au moins 3 zéro pour terminer.
soun=$prefixe$suffixe$fin # Terminer avec des zéro.
LONGUEURMAX=4 # Tronquer un maximum de 4 caractères
soundex=${soun:0:$LONGUEURMAX}
echo "Soundex = $soundex"
echo
# Le code soundex est une méthode d'indexage et de classification de noms
#+ en les groupant avec ceux qui sonnent de la même façon.
# Le code soundex pour un nom donné est la première lettre de ce nom, suivi par
#+ un code calculé sur trois chiffres.
# Des noms similaires devraient avoir les mêmes codes soundex.
# Exemples:
# Smith et Smythe ont tous les deux le soundex "S-530"
# Harrison = H-625
# Hargison = H-622
# Harriman = H-655
# Ceci fonctionne assez bien en pratique mais il existe quelques anomalies.
#
#
# Certaines agences du gouvernement U.S. utilisent soundex, comme le font les
# généalogistes.
#
# Pour plus d'informations, voir
#+ "National Archives and Records Administration home page",
#+ http://www.nara.gov/genealogy/soundex/soundex.html
# Exercice:
# --------
# Simplifier la section "Correctif Exception" de ce script.
exit 0
life: Jeu de la Vie
#!/bin/bash
# life.sh: "Life in the Slow Lane"
# ##################################################################### #
# Ce script est la version Bash du "Jeu de la vie" de John Conway. #
# "Life" est une implémentation simple d'automatisme cellulaire. #
# --------------------------------------------------------------------- #
# Sur un tableau rectangulaire, chaque "cellule" sera soit "vivante" #
# soit "morte". On désignera une cellule vivante avec un point et une #
# cellule morte avec un espace. #
# Nous commençons avec un tableau composé aléatoirement de points et #
#+ d'espaces. Ce sera la génération de départ, "génération 0". #
# Déterminez chaque génération successive avec les règles suivantes : #
# 1) Chaque cellule a huit voisins, les cellules voisines (gauche, #
#+ droite, haut, bas ainsi que les quatre diagonales. #
# 123 #
# 4*5 #
# 678 #
# #
# 2) Une cellule vivante avec deux ou trois voisins vivants reste #
#+ vivante. #
# 3) Une cellule morte avec trois cellules vivantes devient vivante #
#+ (une "naissance"). #
SURVIE=2 #
NAISSANCE=3 #
# 4) Tous les autres cas conduisent à des cellules mortes. #
# ##################################################################### #
fichier_de_depart=gen0 # Lit la génération de départ à partir du fichier "gen0".
# Par défaut, si aucun autre fichier n'est spécifié à
#+ l'appel de ce script.
#
if [ -n "$1" ] # Spécifie un autre fichier "génération 0".
then
if [ -e "$1" ] # Vérifie son existence.
then
fichier_de_depart="$1"
fi
fi
VIVANT1=.
MORT1=_
# Représente des cellules vivantes et "mortes" dans le fichier de départ.
# Ce script utilise un tableau 10 sur 10 (pourrait être augmenté
#+ mais une grande grille ralentirait de beaucoup l'exécution).
LIGNES=10
COLONNES=10
GENERATIONS=10 # Nombre de générations pour le cycle.
# Ajustez-le en l'augmentant si vous en avez le temps.
AUCUNE_VIVANTE=80 # Code de sortie en cas de sortie prématurée,
#+ si aucune cellule n'est vivante.
VRAI=0
FAUX=1
VIVANTE=0
MORTE=1
avar= # Global; détient la génération actuelle.
generation=0 # Initialise le compteur des générations.
# =================================================================
let "cellules = $LIGNES * $COLONNES"
# Nombre de cellules.
declare -a initial # Tableaux contenant les "cellules".
declare -a current
affiche ()
{
alive=0 # Nombre de cellules "vivantes".
# Initialement à zéro.
declare -a tab
tab=( `echo "$1"` ) # Argument convertit en tableau.
nombre_element=${#tab[*]}
local i
local verifligne
for ((i=0; i<$nombre_element; i++))
do
# Insère un saut de ligne à la fin de chaque ligne.
let "verifligne = $i % LIGNES"
if [ "$verifligne" -eq 0 ]
then
echo # Saut de ligne.
echo -n " " # Indentation.
fi
cellule=${tab[i]}
if [ "$cellule" = . ]
then
let "vivante += 1"
fi
echo -n "$cellule" | sed -e 's/_/ /g'
# Affiche le tableau et modifie les tirets bas en espaces.
done
return
}
EstValide () # Teste si les coordonnées sont valides.
{
if [ -z "$1" -o -z "$2" ] # Manque-t'il des arguments requis ?
then
return $FAUX
fi
local ligne
local limite_basse=0 # Désactive les coordonnées négatives.
local limite_haute
local gauche
local droite
let "limite_haute = $LIGNES * $COLONNES - 1" # Nombre total de cellules.
if [ "$1" -lt "$limite_basse" -o "$1" -gt "$limite_haute" ]
then
return $FAUX # En dehors des limites.
fi
ligne=$2
let "gauche = $ligne * $LIGNES" # Limite gauche.
let "droite = $gauche + $COLONNES - 1" # Limite droite.
if [ "$1" -lt "$gauche" -o "$1" -gt "$droite" ]
then
return $FAUX # En dehors des limites.
fi
return $VRAI # Coordonnées valides.
}
EstVivante () # Teste si la cellule est vivante.
# Prend un tableau, un numéro de cellule et un état de
#+ cellule comme arguments.
{
ObtientNombre "$1" $2 # Récupère le nombre de cellules vivantes dans le voisinage.
local voisinage=$?
if [ "$voisinage" -eq "$NAISSANCE" ] # Vivante dans tous les cas.
then
return $VIVANTE
fi
if [ "$3" = "." -a "$voisinage" -eq "$SURVIE" ]
then # Vivante uniquement si précédemment vivante.
return $VIVANTE
fi
return $MORTE # Par défaut.
}
ObtientNombre () # Compte le nombre de cellules vivantes dans le
# voisinage de la cellule passée en argument.
# Deux arguments nécessaires :
# $1) tableau contenant les variables
# $2) numéro de cellule
{
local numero_cellule=$2
local tableau
local haut
local centre
local bas
local l
local ligne
local i
local t_hau
local t_cen
local t_bas
local total=0
local LIGNE_NHBD=3
tableau=( `echo "$1"` )
let "haut = $numero_cellule - $COLONNES - 1" # Initialise le voisinage de la
#+ cellule.
let "centre = $numero_cellule - 1"
let "bas = $numero_cellule + $COLONNES - 1"
let "l = $numero_cellule / $LIGNES"
for ((i=0; i<$LIGNE_NHBD; i++)) # Parcours de gauche à droite.
do
let "t_hau = $haut + $i"
let "t_cen = $centre + $i"
let "t_bas = $bas + $i"
let "ligne = $l" # Calcule la ligne centrée du voisinage.
EstValide $t_cen $ligne # Position de la cellule valide ?
if [ $? -eq "$VRAI" ]
then
if [ ${tableau[$t_cen]} = "$VIVANT1" ] # Est-elle vivante ?
then # Oui ?
let "total += 1" # Incrémenter le total.
fi
fi
let "ligne = $l - 1" # Compte la ligne du haut.
EstValide $t_haut $haut
if [ $? -eq "$VRAI" ]
then
if [ ${tableau[$t_haut]} = "$VIVANT1" ]
then
let "total += 1"
fi
fi
let "ligne = $l + 1" # Compte la ligne du bas.
EstValide $t_bas $ligne
if [ $? -eq "$VRAI" ]
then
if [ ${tableau[$t_bas]} = "$VIVANT1" ]
then
let "total += 1"
fi
fi
done
if [ ${tableau[$numero_cellule]} = "$VIVANT1" ]
then
let "total -= 1" # S'assurer que la valeur de la cellule testée
fi #+ n'est pas elle-même comptée.
return $total
}
prochaine_gen () # Mise à jour du tableau des générations.
{
local tableau
local i=0
tableau=( `echo "$1"` ) # Argument passé concerti en tableau.
while [ "$i" -lt "$cellules" ]
do
EstVivante "$1" $i ${tableau[$i]} # La cellule est-elle vivante ?
if [ $? -eq "$VIVANTE" ]
then # Si elle l'est, alors
tableau[$i]=. #+ représente la cellule avec un point.
else
tableau[$i]="_" # Sinon, avec un tiret bas.
fi #+ (qui sera transformé plus tard en espace).
let "i += 1"
done
# let "generation += 1" # Incrémente le nombre de génération.
# Initialise la variable à passer en tant que paramètre à la fonction
# "affiche".
une_var=`echo ${tableau[@]}` # Convertit un tableau en une variable de type chaîne.
affiche "$une_var" # L'affiche.
echo; echo
echo "Génération $generation -- $vivante vivante"
if [ "$alive" -eq 0 ]
then
echo
echo "Sortie prématurée : aucune cellule encore vivante !"
exit $AUCUNE_VIVANTE # Aucun intérêt à continuer
fi #+ si aucune cellule n'est vivante.
}
# =========================================================
# main ()
# Charge un tableau initial avec un fichier de départ.
initial=( `cat "$fichier_de_depart" | sed -e '/#/d' | tr -d '\n' |\
sed -e 's/\./\. /g' -e 's/_/_ /g'` )
# Supprime les lignes contenant le symbole de commentaires '#'.
# Supprime les retours chariot et insert des espaces entre les éléments.
clear # Efface l'écran.
echo # Titre
echo "======================="
echo " $GENERATIONS générations"
echo " du"
echo " \"Jeu de la Vie\""
echo "======================="
# -------- Affiche la première génération. --------
Gen0=`echo ${initial[@]}`
affiche "$Gen0" # Affiche seulement.
echo; echo
echo "Génération $generation -- $alive vivante"
# -------------------------------------------
let "generation += 1" # Incrémente le compteur de générations.
echo
# ------- Affiche la deuxième génération. -------
Actuelle=`echo ${initial[@]}`
prochaine_gen "$Actuelle" # Mise à jour & affichage.
# ------------------------------------------
let "generation += 1" # Incrémente le compteur de générations.
# ------ Boucle principale pour afficher les générations conséquentes ------
while [ "$generation" -le "$GENERATIONS" ]
do
Actuelle="$une_var"
prochaine_gen "$Actuelle"
let "generation += 1"
done
# ==============================================================
echo
exit 0
# --------------------------------------------------------------
# Le tableau dans ce script a un "problème de bordures".
# Les bordures haute, basse et des côtés sont limitrophes d'une absence
#+ de cellules mortes.
# Exercice: Modifiez le script pour avoir la grille
# + de façon à ce que les côtés gauche et droit se touchent,
# + comme le haut et le bas.
Fichier de données pour le Jeu de la Vie
# This is an example "generation 0" start-up file for "life.sh".
# --------------------------------------------------------------
# The "gen0" file is a 10 x 10 grid using a period (.) for live cells,
#+ and an underscore (_) for dead ones. We cannot simply use spaces
#+ for dead cells in this file because of a peculiarity in Bash arrays.
# [Exercise for the reader: explain this.]
#
# Lines beginning with a '#' are comments, and the script ignores them.
__.__..___
___._.____
____.___..
_._______.
____._____
..__...___
____._____
___...____
__.._..___
_..___..__
behead: Supprimer les en-têtes des courriers
électroniques et des nouvelles
#! /bin/sh
# Supprime l'entête d'un message mail/news jusqu'à la première ligne vide.
# Mark Moraes, Université de Toronto
# ==> Ces commentaires sont ajoutés par l'auteur de ce document.
if [ $# -eq 0 ]; then
# ==> Si pas d'arguments en ligne de commande, alors fonctionne avec un
# ==> fichier redirigé vers stdin.
sed -e '1,/^$/d' -e '/^[ ]*$/d'
# --> Supprime les lignes vides et les autres jusqu'à la première
# --> commençant avec un espace blanc.
else
# ==> Si des arguments sont présents en ligne de commande, alors fonctionne avec
# ==> des fichiers nommés.
for i do
sed -e '1,/^$/d' -e '/^[ ]*$/d' $i
# --> De même.
done
fi
# ==> Exercice: Ajouter la vérification d'erreurs et d'autres options.
# ==>
# ==> Notez que le petit script sed se répère à l'exception des arguments
# ==> passés.
# ==> Est-il intéressant de l'embarquer dans une fonction? Pourquoi?
ftpget: Télécharger des fichiers via ftp
#! /bin/sh
# $Id: ftpget.sh,v 1.2.2.1 2004/04/05 21:37:37 admin Exp $
# Script pour réaliser une suite d'actions avec un ftp anonyme. Généralement,
# convertit une liste d'arguments de la ligne de commande en entrée vers ftp.
# Simple et rapide - écrit comme compagnon de ftplist
# -h spécifie l'hôte distant (par défaut prep.ai.mit.edu)
# -d spécifie le répertoire distant où se déplacer - vous pouvez spécifier une
# séquence d'options -d - elles seront exécutées chacune leur tour. Si les
# chemins sont relatifs, assurez-vous d'avoir la bonne séquence. Attention aux
# chemins relatifs, il existe bien trop de liens symboliques de nos jours.
# (par défaut, le répertoire distant est le répertoire au moment de la connexion)
# -v active l'option verbeux de ftp et affiche toutes les réponses du serveur
# ftp
# -f fichierdistant[:fichierlocal] récupère le fichier distant et le renomme en
# localfile
# -m modele fait un mget suivant le modèle spécifié. Rappelez-vous de mettre
# entre guillemets les caractères shell.
# -c fait un cd local vers le répertoire spécifié
# Par exemple example,
# ftpget -h expo.lcs.mit.edu -d contrib -f xplaces.shar:xplaces.sh \
# -d ../pub/R3/fixes -c ~/fixes -m 'fix*'
# récupèrera xplaces.shar à partir de ~ftp/contrib sur expo.lcs.mit.edu et
# l'enregistrera sous xplaces.sh dans le répertoire actuel, puis obtiendra
# tous les correctifs de ~ftp/pub/R3/fixes et les placera dans le répertoire
# ~/fixes.
# De façon évidente, la séquence des options est importante, car les commandes
# équivalentes sont exécutées par ftp dans le même ordre.
#
# Mark Moraes (moraes@csri.toronto.edu), Feb 1, 1989
# ==> Les signes inférieur et supérieur ont été modifiés par des "parens" pour
# ==> éviter des soucis avec DocBook.
#
# ==> Ces commentaires ont été ajoutés par l'auteur de ce document.
# PATH=/local/bin:/usr/ucb:/usr/bin:/bin
# export PATH
# ==> Les deux lignes ci-dessus faisaient parti du script original et étaient
# ==> probablement inutiles
FICHIER_TEMPORAIRE=/tmp/ftp.$$
# ==> Crée un fichier temporaire, en utilisant l'identifiant du processus du
# ==> script ($$) pour construire le nom du fichier.
SITE=`domainname`.toronto.edu
# ==> 'domainname' est similaire à 'hostname'
# ==> Ceci pourrait être réécrit en ajoutant un paramètre ce qui rendrait son
# ==> utilisation plus générale.
usage="Usage: $0 [-h hotedistant] [-d repertoiredistant]... [-f fichierdistant:fichierlocal]... \
[-c repertoirelocal] [-m modele] [-v]"
optionsftp="-i -n"
verbflag=
set -f # So we can use globbing in -m
set x `getopt vh:d:c:m:f: $*`
if [ $? != 0 ]; then
echo $usage
exit 65
fi
shift
trap 'rm -f ${FICHIER_TEMPORAIRE} ; exit' 0 1 2 3 15
echo "user anonymous ${USER-gnu}@${SITE} > ${FICHIER_TEMPORAIRE}"
# ==> Ajout des guillemets (recommendé pour les echo complexes).
echo binary >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}
for i in $* # ==> Analyse les arguments de la ligne de commande.
do
case $i in
-v) verbflag=-v; echo hash >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}; shift;;
-h) hotedistant=$2; shift 2;;
-d) echo cd $2 >> ${FICHIER_TEMPORAIRE};
if [ x${verbflag} != x ]; then
echo pwd >> ${FICHIER_TEMPORAIRE};
fi;
shift 2;;
-c) echo lcd $2 >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}; shift 2;;
-m) echo mget "$2" >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}; shift 2;;
-f) f1=`expr "$2" : "\([^:]*\).*"`; f2=`expr "$2" : "[^:]*:\(.*\)"`;
echo get ${f1} ${f2} >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}; shift 2;;
--) shift; break;;
esac
done
if [ $# -ne 0 ]; then
echo $usage
exit 65 # ==> Modifié de l'"exit 2" pour se conformer avec le standard.
fi
if [ x${verbflag} != x ]; then
optionsftp="${optionsftp} -v"
fi
if [ x${hotedistant} = x ]; then
hotedistant=prep.ai.mit.edu
# ==> A réécrire pour utiliser votre site ftp favori.
fi
echo quit >> ${FICHIER_TEMPORAIRE}
# ==> Toutes les commandes sont sauvegardées dans fichier_temporaire.
ftp ${optionsftp} ${hotedistant} < ${FICHIER_TEMPORAIRE}
# ==> Maintenant, exécution par ftp de toutes les commandes contenues dans le
# ==> fichier fichier_temporaire.
rm -f ${FICHIER_TEMPORAIRE}
# ==> Enfin, fichier_temporaire est supprimé (vous pouvez souhaiter le copier
# ==> dans un journal).
# ==> Exercices:
# ==> ---------
# ==> 1) Ajouter une vérification d'erreurs.
# ==> 2) Ajouter des tas de trucs.
+
Antek Sawicki a contribué avec le script suivant, qui fait une
utilisation très intelligente des opérateurs de substitution de paramètres
discutés dans la .
password: Générer des mots de passe aléatoires
de 8 caractères
#!/bin/bash
# Pourrait nécessiter d'être appelé avec un #!/bin/bash2 sur les anciennes
#+ machines.
#
# Générateur de mots de passe aléatoires pour bash 2.x
#+ par Antek Sawicki tenox@tenox.tc,
# qui a généreusement permis à l'auteur de ce document de l'utiliser ici.
#
# ==> Commentaires ajoutés par l'auteur du document ==>
MATRICE="0123456789ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz"
LONGUEUR="8"
# ==> Modification possible de 'LONGUEUR' pour des mots de passe plus longs.
while [ "${n:=1}" -le "$LONGUEUR" ]
# ==> Rappelez-vous que := est l'opérateur de "substitution par défaut".
# ==> Donc, si 'n' n'a pas été initialisé, l'initialiser à 1.
do
PASS="$PASS${MATRICE:$(($RANDOM%${#MATRICE})):1}"
# ==> Très intelligent, pratiquement trop astucieux.
# ==> Commençons par le plus intégré...
# ==> ${#MATRICE} renvoie la longueur du tableau MATRICE.
# ==> $RANDOM%${#MATRICE} renvoie un nombre aléatoire entre 1 et la
# ==> longueur de MATRICE - 1.
# ==> ${MATRICE:$(($RANDOM%${#MATRICE})):1}
# ==> renvoie l'expansion de MATRICE à une position aléatoire, par
# ==> longueur 1.
# ==> Voir la substitution de paramètres {var:pos:len}, section 3.3.1
# ==> et les exemples suivants.
# ==> PASS=... copie simplement ce résultat dans PASS (concaténation).
# ==> Pour mieux visualiser ceci, décommentez la ligne suivante
# ==> echo "$PASS"
# ==> pour voir la construction de PASS, un caractère à la fois,
# ==> à chaque itération de la boucle.
let n+=1
# ==> Incrémentez 'n' pour le prochain tour.
done
echo "$PASS" # ==> Ou, redirigez le fichier, comme voulu.
exit 0
+
James R. Van Zandt a contribué avec ce script, qui utilise les tubes
nommés et, ce sont ses mots,
"really exercises quoting and
escaping"
.
fifo: Faire des sauvegardes journalières, en
utilisant des tubes nommés
#!/bin/bash
# ==> Script de James R. Van Zandt, et utilisé ici avec sa permission.
# ==> Commentaires ajoutés par l'auteur de ce document.
ICI=`uname -n` # ==> nom d'hôte
LA_BAS=bilbo
echo "début de la sauvegarde distante vers $LA_BAS à `date +%r`"
# ==> `date +%r` renvoie l'heure en un format sur 12 heures, par exempe
# ==> "08:08:34 PM".
# Assurez-vous que /pipe est réellement un tube et non pas un fichier
#+ standard.
rm -rf /tube
mkfifo /tube # ==> Crée un fichier "tube nommé", nommé "/tube".
# ==> 'su xyz' lance les commandes en tant qu'utilisateur "xyz".
# ==> 'ssh' appele le shell sécurisé (client de connexion à distance).
su xyz -c "ssh $LA_BAS \"cat >/home/xyz/sauve/${ICI}-jour.tar.gz\" < /tube"&
cd /
tar -czf - bin boot dev etc home info lib man root sbin share usr var >/tube
# ==> Utilise un tube nommé, /tube, pour communiquer entre processus:
# ==> 'tar/gzip' écrit dans le tube et 'ssh' lit /tube.
# ==> Le résultat final est que cela sauvegarde les répertoires principaux;
#+ ==> à partir de /.
# ==> Quels sont les avantages d'un "tube nommé" dans cette situation,
# ==> en opposition avec le "tube anonyme", avec |?
# ==> Est-ce qu'un tube anonyme pourrait fonctionner ici?
exit 0
+
Stephane Chazelas a contribué avec le script suivant pour démontrer
que générer des nombres aléatoires ne requiert pas de tableaux.
primes: Générer des nombres aléatoires en utilisant l'opérateur modulo
#!/bin/bash
# primes.sh: Génère des nombres premiers, sans utiliser des tableaux.
# Script contribué par Stephane Chazelas.
# Il n'utilise *pas* l'algorithme classique "Sieve of Eratosthenes",
#+ mais utilise à la place la méthode plus intuitive de test de chaque nombre
#+ candidat pour les facteurs (diviseurs), en utilisant l'opérateur modulo "%".
LIMITE=1000 # Premiers de 2 à 1000
Premiers()
{
(( n = $1 + 1 )) # Va au prochain entier.
shift # Prochain paramètre dans la liste.
# echo "_n=$n i=$i_"
if (( n == LIMITE ))
then echo $*
return
fi
for i; do # "i" est initialisé à "@", les précédentes
#+ valeurs de $n.
# echo "-n=$n i=$i-"
(( i * i > n )) && break # Optimisation.
(( n % i )) && continue # Passe les non premiers en utilisant l'opérateur
#+ modulo.
Premiers $n $@ # Récursion à l'intérieur de la boucle.
return
done
Premiers $n $@ $n # Récursion à l'extérieur de la boucle.
# Accumule successivement les paramètres de
#+ position.
# "$@" est la liste des premiers accumulés.
}
Premiers 1
exit 0
# Décommenter les lignes 17 et 25 pour vous aider à comprendre ce qui se passe.
# Comparez la vitesse de cet algorithme de génération des nombres premiers avec
# celui de "Sieve of Eratosthenes" (ex68.sh).
# Exercice: Réécrivez ce script sans récursion, pour une exécution plus rapide.
+
Jordi Sanfeliu a donné sa permission pour utiliser son élégant script
sur les arborescences.
tree: Afficher l'arborescence d'un répertoire
#!/bin/sh
# @(#) tree 1.1 30/11/95 by Jordi Sanfeliu
# email: mikaku@arrakis.es
#
# Version initiale : 1.0 30/11/95
# Prochaine version: 1.1 24/02/97 Maintenant avec des liens symboliques
# Corrigé par : Ian Kjos, pour supporter les répertoires non dispo
# email: beth13@mail.utexas.edu
#
# Tree est un outil pour visualiser la hiérarchie d'un répertoire
#
# ==> Le script 'Tree' est utilisé ici avec la permission de son auteur, Jordi Sanfeliu.
# ==> Commentaires ajoutés par l'auteur de ce document.
# ==> Ajout des guillemets pour les arguments.
search () {
for dir in `echo *`
# ==> `echo *` affiche tous les fichiers du répertoire actuel sans retour à
# ==> la ligne.
# ==> Même effet que for dir in *
# ==> mais "dir in `echo *`" ne gère pas les noms de fichiers comprenant des
# ==> espaces blancs.
do
if [ -d "$dir" ] ; then # ==> S'il s'agit d'un répertoire (-d)...
zz=0 # ==> Variable temporaire, pour garder trace du niveau de
# ==> répertoire.
while [ $zz != $deep ] # Conserve la trace de la boucle interne.
do
echo -n "| " # ==> Affiche le symbôle du connecteur vertical
# ==> avec 2 espaces mais pas de retour à la ligne
# ==> pour l'indentation.
zz=`expr $zz + 1` # ==> Incrémente zz.
done
if [ -L "$dir" ] ; then # ==> Si le répertoire est un lien symbolique...
echo "+---$dir" `ls -l $dir | sed 's/^.*'$dir' //'`
# ==> Affiche le connecteur horizontal et affiche le nom du
# ==> répertoire mais...
# ==> supprime la partie date/heure.
else
echo "+---$dir" # ==> Affiche le symbole du connecteur
# ==> horizontal et le nom du répertoire.
if cd "$dir" ; then # ==> S'il peut se déplacer dans le sous-répertoire...
deep=`expr $deep + 1` # ==> Incrémente la profondeur.
search # avec la récursivité ;-)
# ==> La fonction s'appelle elle-même.
numdirs=`expr $numdirs + 1` # ==> Incrémente le compteur de
# ==> répertoires.
fi
fi
fi
done
cd .. # ==> Se placer un niveau au-dessus.
if [ "$deep" ] ; then # ==> Si la profondeur est nulle (renvoie TRUE)...
swfi=1 # ==> initialiser l'indicateur indiquant que la
# ==> recherche est terminée.
fi
deep=`expr $deep - 1` # ==> Décrémente la profondeur.
}
# - Principal -
if [ $# = 0 ] ; then
cd `pwd` # ==> Pas d'arguments au script, alors utilise le répertoire actuel.
else
cd $1 # ==> Sinon, va dans le répertoire indiqué.
fi
echo "Répertoire initial = `pwd`"
swfi=0 # ==> Indicateur de terminaison.
deep=0 # ==> Profondeur de la liste.
numdirs=0
zz=0
while [ "$swfi" != 1 ] # Tant que l'indicateur n'est pas initialisé
do
search # ==> Appelle la fonctione après avoir initialisé les variables.
done
echo "Nombre total de répertoires = $numdirs"
exit 0
# ==> Challenge: essayez de comprendre exactement comment fonctionne ce script
+
Noah Friedman a donné sa permission pour utiliser son script contenant
des fonctions sur les chaînes de caractères, qui
reproduit les fonctions de manipulations de la
bibliothèque C string.
string: Manipuler les chaînes de caractères comme en C
#!/bin/bash
# string.bash --- émulation bash des routines de la bibliothèque string(3)
# Auteur : Noah Friedman friedman@prep.ai.mit.edu
# ==> Utilisé avec sa gentille permission dans ce document.
# Créé le : 1992-07-01
# Dernière modification le : 1993-09-29
# Domaine public
# Conversion vers la syntaxe bash v2 réalisée par Chet Ramey
# Commentaire :
# Code:
#:docstring strcat:
# Usage: strcat s1 s2
#
# Strcat ajoute la valeur de la variable s2 à la variable s1.
#
# Exemple:
# a="foo"
# b="bar"
# strcat a b
# echo $a
# => foobar
#
#:end docstring:
###;;;autoload ==> Chargement automatique de la fonction en commentaires.
function strcat ()
{
local s1_val s2_val
s1_val=${!1} # expansion indirecte de la variable
s2_val=${!2}
eval "$1"=\'"${s1_val}${s2_val}"\'
# ==> eval $1='${s1_val}${s2_val}' évite les problèmes,
# ==> si une des variables contient un guillemet simple.
}
#:docstring strncat:
# Usage: strncat s1 s2 $n
#
# Ligne strcat, mais strncat ajoute un maximum de n caractères à partir de la
# valeur de la variable s2. Il en copie moins si la valeur de cette variable
# est plus petite que n caractères. Echo résulte en un affichage.
#
# Exemple:
# a=foo
# b=barbaz
# strncat a b 3
# echo $a
# => foobar
#
#:end docstring:
###;;;autoload
function strncat ()
{
local s1="$1"
local s2="$2"
local -i n="$3"
local s1_val s2_val
s1_val=${!s1} # ==> expansion indirecte de variable
s2_val=${!s2}
if [ ${#s2_val} -gt ${n} ]; then
s2_val=${s2_val:0:$n} # ==> extraction d'une sous-chaîne
fi
eval "$s1"=\'"${s1_val}${s2_val}"\'
# ==> eval $1='${s1_val}${s2_val}' évite les problèmes
# ==> si une des variables contient un guillemet simple.
}
#:docstring strcmp:
# Usage: strcmp $s1 $s2
#
# Strcmp compare ses arguments et renvoit un entier plus petit, égal ou plus
# grand que zéro suivant que le chaîne s1 se classe avant, au même endroit,
# après la chaîne s2.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strcmp ()
{
[ "$1" = "$2" ] && return 0
[ "${1}" '<' "${2}" ] > /dev/null && return -1
return 1
}
#:docstring strncmp:
# Usage: strncmp $s1 $s2 $n
#
# Identique à strcmp, mais fait une comparaison en examinant un maximum de n
# caractères (si n est plus petit ou égal à zéro, cela revient à une égalité).
#:end docstring:
###;;;autoload
function strncmp ()
{
if [ -z "${3}" -o "${3}" -le "0" ]; then
return 0
fi
if [ ${3} -ge ${#1} -a ${3} -ge ${#2} ]; then
strcmp "$1" "$2"
return $?
else
s1=${1:0:$3}
s2=${2:0:$3}
strcmp $s1 $s2
return $?
fi
}
#:docstring strlen:
# Usage: strlen s
#
# Strlen renvoit le nombre de caractères dans la chaîne littérale s.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strlen ()
{
eval echo "\${#${1}}"
# ==> Renvoit la longueur de la valeur de la variable dont le nom est passé
# ==> en argument.
}
#:docstring strspn:
# Usage: strspn $s1 $s2
#
# Strspn renvoit la longueur du segment initial maximum de la chaîne s1 qui
# est entièrement composée des caractères non contenus dans la chaîne s2.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strspn ()
{
# Déconfigurer IFS permet aux espaces blancs d'être gérés comme des
# caractères normaux.
local IFS=
local result="${1%%[!${2}]*}"
echo ${#result}
}
#:docstring strcspn:
# Usage: strcspn $s1 $s2
#
# Strcspn renvoit la longueur du segment initial maximum de la chaîne s1,
# consistant entièrement de caractères ne provenant pas de la chaîne s2.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strcspn ()
{
# Déconfigurer IFS permet aux espaces blances d'être gérés comme des
# caractères normaux.
local IFS=
local result="${1%%[${2}]*}"
echo ${#result}
}
#:docstring strstr:
# Usage: strstr s1 s2
#
# Strstr affiche une sous-chaîne commençant à la première occurence de la chaîne
# s2 dans la chaîne s1, ou rien si s2 n'existe pas dans la chaîne. Si s2 pointe
# vers une chaîne de longueur nulle, strstr affiche s1.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strstr ()
{
# si s2 pointe vers une chaîne de longueur nulle, strstr affiche s1
[ ${#2} -eq 0 ] && { echo "$1" ; return 0; }
# strstr n'affiche rien si s2 n'est pas dans s1
case "$1" in
*$2*) ;;
*) return 1;;
esac
# utilise le code de correspondance de modèles pour supprimer la
# correspondance et tout ce qui suit
first=${1/$2*/}
# ensuite supprime la première portion ne correspondant pas
echo "${1##$first}"
}
#:docstring strtok:
# Usage: strtok s1 s2
#
# Strtok considère la chaîne s1 comme une séquence (nulle ou importante) de parties
# de texte séparés par des blocs d'au moins un caractère à partir du caractère
# séparateur de s2. Le premier appel (avec une chaîne non vide s1 spécifiée)
# affiche une chaîne comprenant la première partie sur stdout. La fonction
# conserve la position dans la chaîne s1 entre les différents appels pour que
# les appels suivants fait avec le premier argument étant une chaîne vide
# fonctionnera en suivant immédiatement la partie. De cette façon, les appels
# suivants fonctionneront jusqu'à ce que plus aucune partie n'existe. La chaîne
# séparateur s2 pourrait être différente d'appel en appel. Quand plus aucune
# partie ne reste dans s1, une valeur vide est renvoyée.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strtok ()
{
:
}
#:docstring strtrunc:
# Usage: strtrunc $n $s1 {$s2} {$...}
#
# Utilisé par beaucoup de fonctions comme strncmp pour tronquer les arguments en
# vue de comparaison.
# Affiche les n premiers caractères de chaque chaîne s1 s2 ... sur stdout.
#:end docstring:
###;;;autoload
function strtrunc ()
{
n=$1 ; shift
for z; do
echo "${z:0:$n}"
done
}
# fournit string
# string.bash se termine ici.
# ========================================================================== #
# ==> Tout ce qui est ci-dessous a été ajouté par l'auteur du document
# ==> L'utilisation suggérée de ce script est de supprimer tout ce qui se trouve
# ==> en dessous et d'utiliser (comme source) ce fichier dans vos propres scripts.
# strcat
chaine0=one
chaine1=two
echo
echo "Test de la fonction \"strcat\" :"
echo "Chaîne originale \"chaine0\" = $chaine0"
echo "\"chaine1\" = $chaine1"
strcat chaine0 chaine1
echo "Nouvelle chaîne \"chaine0\" = $chaine0"
echo
# strlen
echo
echo "Test de la fonction \"strlen\" :"
chaine=123456789
echo "\"chaine\" = $chaine"
echo -n "Longueur de \"chaine\" = "
strlen chaine
echo
# Exercice:
# --------
# Ajoutez le code pour tester toutes les autres fonctions de chaînes ci-dessus.
exit 0
+
+
Stephane Chazelas montre la programmation objet dans un script
Bash.
obj-oriented: Bases de données orientées objet
#!/bin/bash
# obj-oriented.sh: programmation orientée objet dans un script shell.
# Script par Stephane Chazelas.
person.new() # Ressemble à la déclaration d'une classe en C++.
{
local nom_objet=$1 nom=$2 prenom=$3 datenaissance=$4
eval "$nom_objet.set_nom() {
eval \"$nom_objet.get_nom() {
echo \$1
}\"
}"
eval "$nom_objet.set_prenom() {
eval \"$nom_objet.get_prenom() {
echo \$1
}\"
}"
eval "$nom_objet.set_datenaissance() {
eval \"$nom_objet.get_datenaissance() {
echo \$1
}\"
eval \"$nom_objet.show_datenaissance() {
echo \$(date -d \"1/1/1970 0:0:\$1 GMT\")
}\"
eval \"$nom_objet.get_age() {
echo \$(( (\$(date +%s) - \$1) / 3600 / 24 / 365 ))
}\"
}"
$nom_objet.set_nom $nom
$nom_objet.set_prenom $prenom
$nom_objet.set_datenaissance $datenaissance
}
echo
person.new self Bozeman Bozo 101272413
# Crée une instance de "person.new" (en fait, passe les arguments à la
#+ fonction).
self.get_prenom # Bozo
self.get_nom # Bozeman
self.get_age # 28
self.get_datenaissance # 101272413
self.show_datenaissance # Sat Mar 17 20:13:33 MST 1973
echo
# typeset -f
# pour voir les fonctions créées (attention, cela fait défiler la page).
exit 0
8. Appendice : Petit guide sur Sed et Awk
Ceci est une brève introduction aux utilitaires de traitement
de texte sed et awk. Nous
allons voir seulement quelques commandes basiques ici, mais cela
devrait suffire pour comprendre des constructions sed
et awk simples à l'intérieur de scripts shell.
sed: un éditeur de fichiers texte non interactif
awk: un langage d'examen et de traitement de motifs
orienté champs avec une syntaxe C
Malgré toutes leurs différences, les deux utilitaires partagent une
syntaxe d'appel similaire, utilisent tous les deux les expressions régulières, lisent tous les
deux l'entrée à partir de stdin par défaut, et
envoient leur sortie sur stdout. Ce sont de bons outils
UNIX et ils travaillent bien ensemble. La sortie de l'un peut être envoyée
via un tube vers l'autre, et leurs capacités combinées donnent aux scripts
shell un peu de la puissance de Perl.
Sed est un éditeur ligne non interactif. Il reçoit du texte en
entrée, que ce soit à partir de stdin ou d'un
fichier, réalise certaines opérations sur les lignes spécifiées de
l'entrée, une ligne à la fois, puis sort le résultat vers
stdout ou vers un fichier. A l'intérieur d'un
script shell, sed est habituellement un des différents outils composant
un tube.
Sed détermine sur quelles lignes de son entrée il va opérer à
partir de l'ensemble d'adresses qui lui est passé.
(68)
Cette plage d'adresses est définie soit par des numéros de ligne soit par
un motif à rechercher. Par exemple, 3d
indique à sed qu'il doit supprimer la ligne 3 de l'entrée, et
/windows/d dit à sed que vous voulez que
toutes les lignes de l'entrée contenant
"windows"
soient
supprimées.
De toutes les opérations de la boîte à outils sed, nous nous
occuperons principalement des trois les plus communément utilisées.
Il s'agit de printing (NdT: affichage vers
stdout), deletion (NdT:
suppression) et substitution (NdT: euh...
substitution :).
Opérateur
Nom
Effet
print
Affiche [la plage d'adresse spécifiée]
delete
Supprime [la plage d'adresse spécifiée]
substitute
Substitue motif2 à la première instance de motif1 sur
une ligne
substitute
Substitue motif2 par la première instance de motif1 sur
une ligne, en restant dans la
transform
remplace tout caractère de motif1 avec le caractère
correspondant dans motif2, en restant dans la
(équivalent de
)
global
Opère sur correspondance du
motif à l'intérieur de chaque ligne d'entrée de la plage d'adresse
concernée
Remarque : La substitution opère seulement
sur la première instance de la correspondance d'un motif à l'intérieur
de chaque ligne, sauf si l'opérateur g
(global) est ajouté à la commande
substitute.
A partir de la ligne de commande et dans un script shell, une
opération sed peut nécessiter de mettre entre guillemets et d'utiliser
certaines options.
Dans certain cas, une commande d'édition sed ne
fonctionnera pas avec des guillemets simples.
Remarque : Sed utilise l'option -e
pour spécifier que la chaîne suivante est une instruction ou un
ensemble d'instructions. Si la chaîne ne contient qu'une seule instruction,
alors cette option peut être omise.
Notation
Effet
Supprime la 8è ligne de l'entrée.
Supprime toutes les lignes vides.
Supprime les lignes du début à la première ligne vide (inclue).
Affiche seulement les lignes contenant
""
(avec l'option ).
Substitue
""
à chaque première instance
de
""
trouvée dans chaque ligne d'entrée.
Substitue
""
à chaque instance de
""
trouvée dans chaque ligne d'entrée.
Supprime tous les espaces à la fin de toutes les lignes.
Compresse toutes les séquences consécutives de zéros en
un seul zéro.
Supprime toutes les lignes contenant
""
.
Supprime toutes les instances de
""
, en
laissant le reste de la ligne intact.
Substituer une chaîne vide (taille zéro) à une autre est équivalent
à supprimer cette chaîne dans une ligne de l'entrée. Le reste de la ligne reste intact.
Appliquer
s/GUI//
à la ligne
The most important parts of any application are its GUI and sound effects
donne
The most important parts of any application are its and sound effects
L'anti-slash est utilisé comme caractère de substitution pour représenter une
nouvelle ligne. Dans ce cas spécial, l'expression de
remplacement continue sur la ligne suivante.
Cette substitution remplace les espaces débutant les lignes par un retour chariot.
Le résultat final est le remplacement des indentations de paragraphes par une
ligne vide entre les paragraphes.
Pour un traitement plus en profondeur de sed, vérifiez les
références appropriées dans la .
Awk
Awk est un langage de manipulation de texte
plein de fonctionnalités avec une syntaxe proche du C.
Alors qu'il possède un ensemble impressionnant d'opérateurs et de
fonctionnalités, nous n'en couvrirons que quelques-uns, les plus utiles
pour l'écriture de scripts shell.
Awk casse chaque ligne d'entrée en champs. Par
défaut, un champ est une chaîne de caractères consécutifs délimités par des
espaces, bien qu'il existe des
options pour changer le délimiteur. Awk analyse et opère sur chaque champ.
Ceci rend awk idéal pour gérer des fichiers texte structurés, particulièrement
des tableaux, des données organisées en ensembles cohérents, tels que des lignes
et des colonnes.
Des guillemets forts (guillemets simples) et des accolades entourent
les segments de code awk dans un script shell.
Nous venons juste de voir la commande awk print
en action. Les seules autres fonctionnalités de awk que nous avons
besoin de gérer ici sont des variables. Awk gère les variables de façon
similaire aux scripts shell, quoiqu'avec un peu plus de flexibilité.
Ceci ajoute la valeur de numero_colonne au total
"total"
. Finalement, pour afficher
"total"
,
il existe un bloc de commandes END, exécuté après que
le script ait opéré sur toute son entrée.
Correspondant au END, il existe
BEGIN, pour un bloc de code à exécuter avant que awk
ne commence son travail sur son entrée.
C'est tout ce que nous allons voir sur awk, mais il existe bien plus à
apprendre. Voyez les références appropriées dans la
.
9. Appendice : Codes de sortie ayant une signification particulière
Code de sortie
Signification
Exemple
Commentaires
standard pour les erreurs générales
let "var1 = 1/0"
erreurs diverses, comme une
""
mauvaise utilisation de commandes intégrées, d'après la documentation de Bash
Rarement vue, généralement utilisation du code de sortie 1
la commande appelée ne peut s'exécuter
problème de droits ou commande non exécutable
""
problème possible avec $PATH ou erreur de frappe
argument invalide pour
exit 3.14159
prend seulement des arguments de type entier compris entre 0 et 255
signal
""
d'erreur fatale
$PPID d'un script
$?
renvoie 137 (128 + 9)
script terminé avec Control-C
Control-C est le signal 2 d'erreur fatale, (130 = 128 + 2,
voir ci-dessus)
code de sortie en dehors de la limite
exit -1
prend seulement des arguments de type entier compris entre 0 et 255
D'après la table, les codes de sortie 1 - 2, 126 - 165, et 255
(69)
ont une signification particulière, et devraient donc être évités
pour les paramètres de sortie définis par l'utilisateur. Finir un
script avec exit 127 va certainement causer une
certaine confusion lors du débogage (est-ce que l'erreur est
"commande introuvable"
ou une erreur définie par
l'utilisateur?). Néanmoins, beaucoup de scripts utilisent un
exit 1 comme code de sortie générique en cas d'erreur. Le code de
sortie exit 1 est utilisé dans tellement de cas d'erreur
qu'il ne devrait pas ajouter d'ambiguité, mais, d'un autre côté, il ne donnera
probablement pas beaucoup d'information non plus.
Il y a eu un essai de normalisation des codes de sortie(voir /usr/include/sysexits.h), mais il avait pour cible
les programmeurs C et C++. Un standard
similaire pour la programmation de script pourrait être approprié.
L'auteur de ce document propose de restreindre les codes de sortie
définis par l'utilisateur à l'intervalle 64 - 113 (en plus du code
0, en cas de succès), pour se conformer au
standard C/C++. Ceci permettrait 50 codes valides, et faciliterait le
débogage des scripts.
Tous les codes de sortie définis par l'utilisateur dans les
exemples accompagnant ce document se conforment maintenant à ce
standard, sauf dans les cas de redéfinition, comme dans
Saisie avec délai.
Remarque : Lancer un $? à partir de
la ligne de commande après un script shell donne des résultats
cohérents avec la table ci-dessus seulement à partir de l'invite
Bash ou sh. L'utilisation de cette commande dans un shell C ou
tcsh peut donner d'autres valeurs dans certains cas.
10. Appendice : Une introduction détaillée sur les redirections d'entrées/sorties
écrit par Stephane Chazelas, et relu par l'auteur du
document
Une commande s'attend à ce que les trois premiers descripteurs de fichier (fd) soient disponibles. Le
premier, fd 0 (l'entrée standard,
stdin), concerne la lecture. Les deux autres
(fd 1, stdout et
fd 2, stderr) concernent
l'écriture.
Il existe un stdin,
stdout et un stderr associatés
à chaque commande.
ls 2&1
connecte
temporairement le stderr de la commande
ls à la même
"ressource"
que le
stdout du shell.
Par convention, une commande lit l'entrée à partir de fd 0
(stdin), affiche sur la sortie normale, fd
1 (stdout) et sur la sortie des erreurs, fd 2
(stderr). Si un des trois fd n'est pas ouvert, vous
pouvez rencontrer des problèmes:
bash$ cat /etc/passwd >&- cat: standard output: Bad file descriptor
Par exemple, lorsque xterm est lancé, il commence
par s'initialiser soi-même. Avant de lancer le shell de l'utilisateur,
xterm ouvre le périphérique du terminal
(/dev/pts/n ou quelque chose de similaire) trois fois.
A ce moment, Bash hérite de ces trois descripteurs de fichiers et
chaque commande (processus fils) lancée par Bash en hérite à leur tour,
sauf quand vous redirigez la commande. La redirection signifie la réaffectation d'un
des descripteurs de fichier à un autre fichier (ou tube, ou tout
autre chose permise). Les descripteurs de fichiers peuvent être
réaffectés (pour une commande, un groupe de commande, un sous-shell,
une boucle while ou if ou case ou
for...), ou globalement, pour le reste du script (en utilisant
exec).
Ceci fonctionne avec différents types de redirection.
Exercice:
Analyser le script suivant.
11. Appendice : Localisation
La localisation est une fonctionnalité non documentée de Bash.
Un script shell localisé affiche son texte dans le langage défini
par la locale système. Un utilisateur Linux à Berlin, Allemagne, aura
une sortie en allemand alors que son cousin à Berlin, Maryland, aura une
sortie en anglais avec le même script.
Pour créer un script localisé, utilisez le modèle suivant pour
écrire tous les messages pour l'utilisateur (messages d'erreur, invite,
etc.).
bash$ bash -D localized.sh "Can't cd to %s."
"Enter the value: "
Ceci liste tout le texte localisé. (L'option -D liste
les chaînes de caractères mises entre double guillemets préfixées par un
$, sans exécuter le script.)
bash$ bash --dump-po-strings localized.sh #: a:6
msgid "Can't cd to %s."
msgstr ""
#: a:7
msgid "Enter the value: "
msgstr ""
L'option --dump-po-strings de Bash ressemble à l'option
-D mais utilise le format
"po"
de gettext.
Maintenant, construisez un fichier langage.po
pour chaque langage dans lequel le script sera traduit, en spécifiant le
msgstr. Par exemple:
fr.po:
Ensuite, lancez msgfmt.
msgfmt -o localized.sh.mo fr.po
Placez le fichier résultant localized.sh.mo
dans le répertoire /usr/local/share/locale/fr/LC_MESSAGES,
et ajoutez les lignes suivantes au début du script:
Si un utilisateur d'un système français lance le script, il
obtiendra des messages en français.
Remarque : Avec les anciennes versions de Bash ou d'autres shells, gettext avec l'option -s est
obligatoire. Dans ce cas, le script devient:
Remarque :
Les variables TEXTDOMAIN et
TEXTDOMAINDIR doivent être exportées dans
l'environnement.
---
Cette annexe a été écrite par Stephane Chazelas.
12. Appendice : Commandes d'historique
Le shell Bash apporte des outils en ligne de commande pour éditer et
manipuler l'historique des commandes d'un
utilisateur. C'est principalement du confort, un moyen d'économiser des
frappes de touches.
Commandes d'historique de Bash:
historyfc
bash$ history 1 mount /mnt/cdrom
2 cd /mnt/cdrom
3 ls
...
Malheureusement, les outils d'historique de Bash n'ont pas d'utilité
dans un script.
bash$ ./history.sh (pas de sortie)
13. Appendice : Un exemple de fichier .bashrc
Le fichier ~/.bashrc détermine le comportement
des shells interactifs. Une étude de ce fichier peut amener une meilleure
compréhension de Bash.
Emmanuel
Rouat a fourni le fichier .bashrc suivant,
très élaboré et écrit pour un système Linux.
Il accepte volontiers des commentaires de lecteur..
Etudiez le fichier avec attention, et n'hésitez pas à réutiliser
certaines parties du code pour votre propre
.bashrc, voire même dans vos scripts.
Exemple de fichier .bashrc
#===============================================================
#
# PERSONAL $HOME/.bashrc FILE for bash-2.05 (or later)
#
# This file is read (normally) by interactive shells only.
# Here is the place to define your aliases, functions and
# other interactive features like your prompt.
#
# This file was designed (originally) for Solaris.
# --> Modified for Linux.
# This bashrc file is a bit overcrowded - remember it is just
# just an example. Tailor it to your needs
#
#===============================================================
# --> Comments added by HOWTO author.
#-----------------------------------
# Source global definitions (if any)
#-----------------------------------
if [ -f /etc/bashrc ]; then
. /etc/bashrc # --> Read /etc/bashrc, if present.
fi
#-------------------------------------------------------------
# Automatic setting of $DISPLAY (if not set already)
# This works for linux and solaris - your mileage may vary....
#-------------------------------------------------------------
if [ -z ${DISPLAY:=""} ]; then
DISPLAY=$(who am i)
DISPLAY=${DISPLAY%%\!*}
if [ -n "$DISPLAY" ]; then
export DISPLAY=$DISPLAY:0.0
else
export DISPLAY=":0.0" # fallback
fi
fi
#---------------
# Some settings
#---------------
set -o notify
set -o noclobber
set -o ignoreeof
set -o nounset
#set -o xtrace # useful for debuging
shopt -s cdspell
shopt -s cdable_vars
shopt -s checkhash
shopt -s checkwinsize
shopt -s mailwarn
shopt -s sourcepath
shopt -s no_empty_cmd_completion
shopt -s histappend histreedit
shopt -s extglob # useful for programmable completion
#-----------------------
# Greeting, motd etc...
#-----------------------
# Define some colors first:
red='\e[0;31m'
RED='\e[1;31m'
blue='\e[0;34m'
BLUE='\e[1;34m'
cyan='\e[0;36m'
CYAN='\e[1;36m'
NC='\e[0m' # No Color
# --> Nice. Has the same effect as using "ansi.sys" in DOS.
# Looks best on a black background.....
echo -e "${CYAN}This is BASH ${RED}${BASH_VERSION%.*}${CYAN} - DISPLAY on ${RED}$DISPLAY${NC}\n"
date
if [ -x /usr/games/fortune ]; then
/usr/games/fortune -s # makes our day a bit more fun.... :-)
fi
function _exit() # function to run upon exit of shell
{
echo -e "${RED}Hasta la vista, baby${NC}"
}
trap _exit 0
#---------------
# Shell prompt
#---------------
function fastprompt()
{
unset PROMPT_COMMAND
case $TERM in
*term | rxvt )
PS1="[\h] \W > \[\033]0;[\u@\h] \w\007\]" ;;
*)
PS1="[\h] \W > " ;;
esac
}
function powerprompt()
{
_powerprompt()
{
LOAD=$(uptime|sed -e "s/.*: \([^,]*\).*/\1/" -e "s/ //g")
TIME=$(date +%H:%M)
}
PROMPT_COMMAND=_powerprompt
case $TERM in
*term | rxvt )
PS1="${cyan}[\$TIME \$LOAD]$NC\n[\h \#] \W > \[\033]0;[\u@\h] \w\007\]" ;;
linux )
PS1="${cyan}[\$TIME - \$LOAD]$NC\n[\h \#] \w > " ;;
* )
PS1="[\$TIME - \$LOAD]\n[\h \#] \w > " ;;
esac
}
powerprompt # this is the default prompt - might be slow
# If too slow, use fastprompt instead....
#===============================================================
#
# ALIASES AND FUNCTIONS
#
# Arguably, some functions defined here are quite big
# (ie 'lowercase') but my workstation has 512Meg of RAM, so .....
# If you want to make this file smaller, these functions can
# be converted into scripts.
#
# Many functions were taken (almost) straight from the bash-2.04
# examples.
#
#===============================================================
#-------------------
# Personnal Aliases
#-------------------
alias rm='rm -i'
alias cp='cp -i'
alias mv='mv -i'
# -> Prevents accidentally clobbering files.
alias h='history'
alias j='jobs -l'
alias r='rlogin'
alias which='type -all'
alias ..='cd ..'
alias path='echo -e ${PATH//:/\\n}'
alias print='/usr/bin/lp -o nobanner -d $LPDEST' # Assumes LPDEST is defined
alias pjet='enscript -h -G -fCourier9 -d $LPDEST' # Pretty-print using enscript
alias background='xv -root -quit -max -rmode 5' # put a picture in the background
alias vi='vim'
alias du='du -h'
alias df='df -kh'
# The 'ls' family (this assumes you use the GNU ls)
alias ls='ls -hF --color' # add colors for filetype recognition
alias lx='ls -lXB' # sort by extension
alias lk='ls -lSr' # sort by size
alias la='ls -Al' # show hidden files
alias lr='ls -lR' # recursice ls
alias lt='ls -ltr' # sort by date
alias lm='ls -al |more' # pipe through 'more'
alias tree='tree -Cs' # nice alternative to 'ls'
# tailoring 'less'
alias more='less'
export PAGER=less
export LESSCHARSET='latin1'
export LESSOPEN='|/usr/bin/lesspipe.sh %s 2>&-' # Use this if lesspipe.sh exists
export LESS='-i -N -w -z-4 -g -e -M -X -F -R -P%t?f%f \
:stdin .?pb%pb\%:?lbLine %lb:?bbByte %bb:-...'
# spelling typos - highly personnal :-)
alias xs='cd'
alias vf='cd'
alias moer='more'
alias moew='more'
alias kk='ll'
#----------------
# a few fun ones
#----------------
function xtitle ()
{
case $TERM in
*term | rxvt)
echo -n -e "\033]0;$*\007" ;;
*) ;;
esac
}
# aliases...
alias top='xtitle Processes on $HOST && top'
alias make='xtitle Making $(basename $PWD) ; make'
alias ncftp="xtitle ncFTP ; ncftp"
# .. and functions
function man ()
{
xtitle The $(basename $1|tr -d .[:digit:]) manual
man -a "$*"
}
function ll(){ ls -l "$@"| egrep "^d" ; ls -lXB "$@" 2>&-| egrep -v "^d|total "; }
function xemacs() { { command xemacs -private $* 2>&- & } && disown ;}
function te() # wrapper around xemacs/gnuserv
{
if [ "$(gnuclient -batch -eval t 2>&-)" == "t" ]; then
gnuclient -q "$@";
else
( xemacs "$@" & );
fi
}
#-----------------------------------
# File & strings related functions:
#-----------------------------------
function ff() { find . -name '*'$1'*' ; } # find a file
function fe() { find . -name '*'$1'*' -exec $2 {} \; ; } # find a file and run $2 on it
function fstr() # find a string in a set of files
{
if [ "$#" -gt 2 ]; then
echo "Usage: fstr \"pattern\" [files] "
return;
fi
SMSO=$(tput smso)
RMSO=$(tput rmso)
find . -type f -name "${2:-*}" -print | xargs grep -sin "$1" | \
sed "s/$1/$SMSO$1$RMSO/gI"
}
function cuttail() # cut last n lines in file, 10 by default
{
nlines=${2:-10}
sed -n -e :a -e "1,${nlines}!{P;N;D;};N;ba" $1
}
function lowercase() # move filenames to lowercase
{
for file ; do
filename=${file##*/}
case "$filename" in
*/*) dirname==${file%/*} ;;
*) dirname=.;;
esac
nf=$(echo $filename | tr A-Z a-z)
newname="${dirname}/${nf}"
if [ "$nf" != "$filename" ]; then
mv "$file" "$newname"
echo "lowercase: $file --> $newname"
else
echo "lowercase: $file not changed."
fi
done
}
function swap() # swap 2 filenames around
{
local TMPFILE=tmp.$$
mv $1 $TMPFILE
mv $2 $1
mv $TMPFILE $2
}
#-----------------------------------
# Process/system related functions:
#-----------------------------------
function my_ps() { ps $@ -u $USER -o pid,%cpu,%mem,bsdtime,command ; }
function pp() { my_ps f | awk '!/awk/ && $0~var' var=${1:-".*"} ; }
# This function is roughly the same as 'killall' on linux
# but has no equivalent (that I know of) on Solaris
function killps() # kill by process name
{
local pid pname sig="-TERM" # default signal
if [ "$#" -lt 1 ] || [ "$#" -gt 2 ]; then
echo "Usage: killps [-SIGNAL] pattern"
return;
fi
if [ $# = 2 ]; then sig=$1 ; fi
for pid in $(my_ps| awk '!/awk/ && $0~pat { print $1 }' pat=${!#} ) ; do
pname=$(my_ps | awk '$1~var { print $5 }' var=$pid )
if ask "Kill process $pid <$pname> with signal $sig?"
then kill $sig $pid
fi
done
}
function my_ip() # get IP adresses
{
MY_IP=$(/sbin/ifconfig ppp0 | awk '/inet/ { print $2 } ' | sed -e s/addr://)
MY_ISP=$(/sbin/ifconfig ppp0 | awk '/P-t-P/ { print $3 } ' | sed -e s/P-t-P://)
}
function ii() # get current host related info
{
echo -e "\nYou are logged on ${RED}$HOST"
echo -e "\nAdditionnal information:$NC " ; uname -a
echo -e "\n${RED}Users logged on:$NC " ; w -h
echo -e "\n${RED}Current date :$NC " ; date
echo -e "\n${RED}Machine stats :$NC " ; uptime
echo -e "\n${RED}Memory stats :$NC " ; free
my_ip 2>&- ;
echo -e "\n${RED}Local IP Address :$NC" ; echo ${MY_IP:-"Not connected"}
echo -e "\n${RED}ISP Address :$NC" ; echo ${MY_ISP:-"Not connected"}
echo
}
# Misc utilities:
function repeat() # repeat n times command
{
local i max
max=$1; shift;
for ((i=1; i <= max ; i++)); do # --> C-like syntax
eval "$@";
done
}
function ask()
{
echo -n "$@" '[y/n] ' ; read ans
case "$ans" in
y*|Y*) return 0 ;;
*) return 1 ;;
esac
}
#=========================================================================
#
# PROGRAMMABLE COMPLETION - ONLY SINCE BASH-2.04
# (Most are taken from the bash 2.05 documentation)
# You will in fact need bash-2.05 for some features
#
#=========================================================================
if [ "${BASH_VERSION%.*}" \< "2.05" ]; then
echo "You will need to upgrade to version 2.05 for programmable completion"
return
fi
shopt -s extglob # necessary
set +o nounset # otherwise some completions will fail
complete -A hostname rsh rcp telnet rlogin r ftp ping disk
complete -A command nohup exec eval trace gdb
complete -A command command type which
complete -A export printenv
complete -A variable export local readonly unset
complete -A enabled builtin
complete -A alias alias unalias
complete -A function function
complete -A user su mail finger
complete -A helptopic help # currently same as builtins
complete -A shopt shopt
complete -A stopped -P '%' bg
complete -A job -P '%' fg jobs disown
complete -A directory mkdir rmdir
complete -A directory -o default cd
complete -f -d -X '*.gz' gzip
complete -f -d -X '*.bz2' bzip2
complete -f -o default -X '!*.gz' gunzip
complete -f -o default -X '!*.bz2' bunzip2
complete -f -o default -X '!*.pl' perl perl5
complete -f -o default -X '!*.ps' gs ghostview ps2pdf ps2ascii
complete -f -o default -X '!*.dvi' dvips dvipdf xdvi dviselect dvitype
complete -f -o default -X '!*.pdf' acroread pdf2ps
complete -f -o default -X '!*.+(pdf|ps)' gv
complete -f -o default -X '!*.texi*' makeinfo texi2dvi texi2html texi2pdf
complete -f -o default -X '!*.tex' tex latex slitex
complete -f -o default -X '!*.lyx' lyx
complete -f -o default -X '!*.+(jpg|gif|xpm|png|bmp)' xv gimp
complete -f -o default -X '!*.mp3' mpg123
complete -f -o default -X '!*.ogg' ogg123
# This is a 'universal' completion function - it works when commands have
# a so-called 'long options' mode , ie: 'ls --all' instead of 'ls -a'
_universal_func ()
{
case "$2" in
-*) ;;
*) return ;;
esac
case "$1" in
\~*) eval cmd=$1 ;;
*) cmd="$1" ;;
esac
COMPREPLY=( $("$cmd" --help | sed -e '/--/!d' -e 's/.*--\([^ ]*\).*/--\1/'| \
grep ^"$2" |sort -u) )
}
complete -o default -F _universal_func ldd wget bash id info
_make_targets ()
{
local mdef makef gcmd cur prev i
COMPREPLY=()
cur=${COMP_WORDS[COMP_CWORD]}
prev=${COMP_WORDS[COMP_CWORD-1]}
# if prev argument is -f, return possible filename completions.
# we could be a little smarter here and return matches against
# `makefile Makefile *.mk', whatever exists
case "$prev" in
-*f) COMPREPLY=( $(compgen -f $cur ) ); return 0;;
esac
# if we want an option, return the possible posix options
case "$cur" in
-) COMPREPLY=(-e -f -i -k -n -p -q -r -S -s -t); return 0;;
esac
# make reads `makefile' before `Makefile'
if [ -f makefile ]; then
mdef=makefile
elif [ -f Makefile ]; then
mdef=Makefile
else
mdef=*.mk # local convention
fi
# before we scan for targets, see if a makefile name was specified
# with -f
for (( i=0; i < ${#COMP_WORDS[@]}; i++ )); do
if [[ ${COMP_WORDS[i]} == -*f ]]; then
eval makef=${COMP_WORDS[i+1]} # eval for tilde expansion
break
fi
done
[ -z "$makef" ] && makef=$mdef
# if we have a partial word to complete, restrict completions to
# matches of that word
if [ -n "$2" ]; then gcmd='grep "^$2"' ; else gcmd=cat ; fi
# if we don't want to use *.mk, we can take out the cat and use
# test -f $makef and input redirection
COMPREPLY=( $(cat $makef 2>/dev/null | awk 'BEGIN {FS=":"} /^[^.# ][^=]*:/ {print $1}' | tr -s ' ' '\012' | sort -u | eval $gcmd ) )
}
complete -F _make_targets -X '+($*|*.[cho])' make gmake pmake
_configure_func ()
{
case "$2" in
-*) ;;
*) return ;;
esac
case "$1" in
\~*) eval cmd=$1 ;;
*) cmd="$1" ;;
esac
COMPREPLY=( $("$cmd" --help | awk '{if ($1 ~ /--.*/) print $1}' | grep ^"$2" | sort -u) )
}
complete -F _configure_func configure
# cvs(1) completion
_cvs ()
{
local cur prev
COMPREPLY=()
cur=${COMP_WORDS[COMP_CWORD]}
prev=${COMP_WORDS[COMP_CWORD-1]}
if [ $COMP_CWORD -eq 1 ] || [ "${prev:0:1}" = "-" ]; then
COMPREPLY=( $( compgen -W 'add admin checkout commit diff \
export history import log rdiff release remove rtag status \
tag update' $cur ))
else
COMPREPLY=( $( compgen -f $cur ))
fi
return 0
}
complete -F _cvs cvs
_killall ()
{
local cur prev
COMPREPLY=()
cur=${COMP_WORDS[COMP_CWORD]}
# get a list of processes (the first sed evaluation
# takes care of swapped out processes, the second
# takes care of getting the basename of the process)
COMPREPLY=( $( /usr/bin/ps -u $USER -o comm | \
sed -e '1,1d' -e 's#[]\[]##g' -e 's#^.*/##'| \
awk '{if ($0 ~ /^'$cur'/) print $0}' ))
return 0
}
complete -F _killall killall killps
# Local Variables:
# mode:shell-script
# sh-shell:bash
# End:
14. Appendice : Convertir des fichiers Batch DOS en Scripts Shell
De nombreux programmeurs ont appris la programmation de scripts
sur un PC avec DOS. Même le langage limité de fichiers batch sous DOS a
permis l'écriture de scripts et d'applications assez puissantes, bien que cela
nécessitait souvent des astuces assez importantes. Occasionnellement, le besoin de
convertir un ancien fichier batch DOS en script shell Unix se fait encore sentir.
Ce n'est généralement pas difficile car les opérateurs d'un fichier batch DOS ne
sont qu'un sous-ensemble limité des équivalents en shell.
Opérateur de fichier batch
Equivalent en script shell
Signification
$
préfixe d'un paramètre en ligne de commande
-
préfixe d'option d'une commande
/
séparateur d'un chemin de répertoire
=
(égal-Ã ) test de comparaison de chaîne de caractères
!=
(non égal-Ã ) test de comparaison de chaîne de caractères
|
tube
set
n'affiche pas la commande actuelle
*
""
dans un nom de fichier
redirection de fichier (écrasement)
redirection de fichier (ajout)
redirection de
$VAR
variable d'environnement
#
commentaire
!
négation du test suivant
""
pour supprimer la sortie des commandes
echo
echo (bien plus d'options avec Bash)
echo
affiche une ligne vide
set
n'affiche pas la commande(s) suivante(s)
for var in [liste]; do
boucle
""
none (inutile)
label
none (utiliser une fonction)
saute à un autre emplacement du script
sleep
pause ou attente pendant un intervalle de temps
case ou select
choix ou menu
if
test if
if [ -e filename ]
teste si le fichier existe
if [ -z "$N" ]
si le paramètre
""
n'est pas présent
source ou . (opérateur point)
""
un autre script
source ou . (opérateur point)
""
un autre script (identique à
CALL)
export
assigne une valeur à une variable d'environnement
shift
décalage gauche de la liste des arguments en ligne de commande
-lt ou -gt
signe (d'un entier)
$?
code de sortie
""
()
périphérique imprimante (générique)
premier périphérique imprimante
premier port série
Les fichiers batch contiennent habituellement des commandes DOS.
Elles doivent être remplacées par leur équivalent UNIX pour convertir
un fichier batch en script shell.
Commande DOS
Equivalent UNIX
Effet
ln
lie un fichier ou un répertoire
chmod
change les permissions d'un fichier
cd
change de répertoire
cd
change de répertoire
clear
efface l'écran
diff, comm, cmp
compare des fichiers
cp
copie des fichiers
Ctl-C
break (signal)
Ctl-D
EOF (end-of-file, fin de fichier)
rm
supprime le(s) fichier(s)
rm -rf
supprime le répertoire récursivement
ls -l
affiche le contenu du répertoire
rm
supprime le(s) file(s)
exit
sort du processus courant
comm, cmp
compare des fichiers
grep
cherche des chaînes de caractères dans des fichiers
mkdir
crée un répertoire
mkdir
crée un répertoire
more
affiche un fichier page par page
mv
déplace
$PATH
chemin vers les exécutables
mv
renomme (ou déplace)
mv
renomme (ou déplace)
rmdir
supprime un répertoire
rmdir
supprime un répertoire
sort
trie un fichier
date
affiche l'heure système
cat
envoie le fichier vers
cp
copie de fichier (étendue)
Remarque : Virtuellement, tous les opérateurs et commandes shell et UNIX
ont beaucoup plus d'options et d'améliorations que leur équivalent
DOS et fichier batch. Beaucoup de fichiers batch DOS reposent sur des
utilitaires supplémentaires, tel que ask.com, un
équivalent limité de read.
Remarque : DOS supporte un sous-ensemble très limité et incompatible de
caractères d'expansion de noms de
fichier, reconnaissant seulement les caractères * et
?.
Convertir un fichier batch DOS en script shell est généralement
assez simple et le résultat est souvent bien meilleur que l'original.
VIEWDATA.BAT: Fichier Batch DOS
REM VIEWDATA
REM INSPIRED BY AN EXAMPLE IN "DOS POWERTOOLS"
REM BY PAUL SOMERSON
@ECHO OFF
IF !%1==! GOTO VIEWDATA
REM IF NO COMMAND-LINE ARG...
FIND "%1" C:\BOZO\BOOKLIST.TXT
GOTO EXIT0
REM PRINT LINE WITH STRING MATCH, THEN EXIT.
:VIEWDATA
TYPE C:\BOZO\BOOKLIST.TXT | MORE
REM SHOW ENTIRE FILE, 1 PAGE AT A TIME.
:EXIT0
La conversion de ce script en est une belle amélioration.
viewdata.sh: Conversion du script shell VIEWDATA.BAT
#!/bin/bash
# Conversion de VISUDONNEES.BAT en script shell.
FICHIERDONNEES=/home/bozo/datafiles/book-collection.data
SANSARGUMENT=1
# @ECHO OFF Commande inutile ici.
if [ $# -lt "$SANSARGUMENT" ] # IF !%1==! GOTO VIEWDATA
then
less $FICHIERDONNEES # TYPE C:\MYDIR\BOOKLIST.TXT | MORE
else
grep "$1" $FICHIERDONNEES # FIND "%1" C:\MYDIR\BOOKLIST.TXT
fi
exit 0 # :EXIT0
# Les GOTOs, labels, smoke-and-mirrors et flimflam sont inutiles.
# Le script converti est court, joli et propre, ce qu'on ne peut pas dire de
# l'original.
Le site Shell
Scripts on the PC de Ted Davis a un ensemble complet de tutoriels
sur l'art démodé de la programmation de fichiers batch. Certaines de ses
echniques ingénieuses peuvent raisonnablement être utilisées dans des scripts
shell.
15. Appendice : Exercices
Analyse de scripts
Examinez le script suivant. Lancez-le, puis expliquez ce qu'il fait.
Annotez le script, puis ré-écrivez-le d'une façon plus compacte et plus
élégante.
---
Un lecteur a envoyé le code suivant.
Il souhaitait écrire un script traçant les modifications dans le
journal système, /var/log/messages.
Malheureusement, le bloc de code ci-dessus se bloque et ne fait rien
d'utile. Pourquoi? Corrigez-le pour qu'il fonctionne (indice: plutôt
que de rediriger l'entrée standard
stdin de la boucle, essayez un tube).
Modifiez le script pour qu'il accepte n'importe quel fichier texte
ASCII pour sa
"génération"
initiale. Le script lira les
$ROW*$COL premiers caractères, et initialisera les
occurences de voyelles comme des cellules
"vivantes"
.
Indice: assurez-vous de remplacer les espaces dans le fichier d'entrée par des
caractères 'tiret bas'.
Ecriture de scripts
Ecrivez un script pour réaliser chacune des tâches suivantes.
Liste des répertoires à partir du répertoire personnel
de l'utilisateur Listez les répertoires et les sous rèpertoires à partir du
répertoire personnel de l'utilisateur et sauvegardez le résultat
dans un fichier. Compressez le fichier, demandez à
l'utilisateur d'insérer une disquette et d'appuyer sur
ENTER. Enfin, sauvegardez le fichier sur la
disquette.
Conversion de boucles for en boucle while et en boucles until Convertissez les boucles for de Des boucles for simples en boucles while. Indice:
stockez les données dans un tableau et parcourez les éléments du
tableau.Après avoir effectué ce
"gros lifting"
,
convertissez maintenant les boucles de l'exemple en
boucles until.
Modification de l'espacement des lignes d'un fichier texte Ecrivez un script qui lit chaque ligne d'un fichier cible, puis
écrit la ligne sur stdout, suivie d'une ligne
vide. Ceci a pour effet de doubler l'espacement des
lignes du fichier.Incluez tout le code nécessaire pour vérifier que le script
obtient l'argument nécessaire en ligne de commande (un nom de
fichier), et que le fichier spécifié existe.Quand le script s'exécute correctement, modifiez-le pour
tripler l'espacement des lignes du fichier cible.
Enfin, écrivez un script pour supprimer toutes les lignes
vides du fichier cible.
Liste inverse Ecrivez un script qui s'affiche lui-même sur
stdout, mais à l'envers.
Décompression automatique de fichiers A partir d'une liste de noms de fichiers donnée en entrée,
cherchez sur chaque fichier cible (en analysant la sortie de la
commande file) le type de
compression utilisé. Puis appellez automatiquement
la commande de décompression appropriée
(gunzip, bunzip2,
unzip, uncompress,
ou autre). Si un fichier cible n'est pas compressé, affichez
un message d'erreur, mais ne faites aucune autre action sur
ce fichier particulier.
Identifiant unique Générez un identifiant hexadécimal à six chiffres
"unique"
pour votre ordinateur. N'utilisez
pas la commande défectueuse hostid. Indice: md5sum/etc/passwd, puis sélectionnez les
six premiers chiffres de la sortie.
Sauvegarde Archivez dans une
"archive tar"
(fichier
*.tar.gz) tous les fichiers de votre
répertoire personnel (/home/votre-nom) qui
ont été modifiés dans les dernières 24 heures. Indice: utilisez
find.
Premiers Afficher (sur stdout) tous les nombres premiers entre 60000
et 63000. La sortie doit être joliment formatée en colonnes
(indice: utilisez printf).
Numéros de loterie Un type de loterie implique de choisir cinq numéros différents
entre 1 et 50. Ecrivez un script générant cinq numéros
pseudo-aléatoires dans cet intervalle sans
doublons. Le script donnera la possibilité d'afficher les
nombres sur stdout ou de les sauvegarder dans
un fichier, avec la date et l'heure où cet ensemble de nombres a
été généré.
Gestion de l'espace disque Listez, un par un, tous les fichiers faisant plus de 100Ko
dans l'arborescence du répertoire /home/utilisateur. Donnez à l'utilisateur
la possibilité de supprimer ou de compresser le fichier, puis
continuez en affichant le suivant. Ecrivez un fichier journal
avec le nom de tous les fichiers supprimés et l'heure de leur
suppression.
Suppression sécurisée Ecrivez, en tant que script, une commande de suppression
"sécurisée"
, srm.sh. Les fichiers
dont les noms sont passés en argument sur la ligne de commande de ce
script ne sont pas supprimés mais compressés s'ils ne le sont pas déjà
(utilisez file pour le vérifier),
puis déplacés dans un répertoire /home/utilisateur/poubelle. Lors de
son appel, le script vérifie s'il existe des fichiers ayant plus de
48 heures dans ce répertoire
"poubelle"
et les
supprime.
Faire la monnaie Quel est le moyen le plus efficace de faire la monnaie sur
1,68 euros en utilisant seulement les pièces en circulation
courante (jusqu'à 50 centimes)? Ce sont trois pièces de
50 centimes, une de 10, une de 5 et trois de un.A partir d'une entrée arbitraire en ligne de commande en euros
et centimes ($*.??), calculez la monnaie en utilisant le plus
petit nombre de pièces. Si la monnaie de votre pays n'est pas
l'euro, vous pouvez utiliser votre monnaie locale à la place.
Le script devra analyser l'entrèe en ligne de commande, puis
la modifier en multiple de la plus petite unité monétaire (centime
ou autre). Indice: jetez un oeil sur
Convertire des nombres en chiffres romains.
Equations quadratiques Résolvez une équation
"quadratique"
de la forme
Ax^2 + Bx + C = 0. Créez un script qui prend
comme arguments les coefficients
A
,
B
et
C
,
et renvoie les solutions avec jusqu'à 4 chiffres après la virgule.Indice: envoyez les coefficients via un tube à bc, en utilisant la formule bien connue
x = ( -B +/- sqrt( B^2 - 4AC ) ) / 2A.
Somme des nombres correspondants Trouvez la somme de tous les nombres de cinq chiffres
(dans l'intervalle 10000-99999) contenant exactement
deux des chiffres de l'ensemble suivant: { 4, 5, 6 }.
Ils peuvent se répéter à l'intérieur du même nombre, et, si
c'est le cas, ils sont comptés une fois à chaque occurence.
Quelques exemples de nombres correspondants:
42057, 74638 et 89515.
Nombres porte-bonheur Un "nombre porte-bonheur" est un de ces nombres dont les
chiffres pris individuellements additionnés valent 7. Par exemple,
62431 est un "nombre porte-bonheur" (6 + 2 + 4 + 3 + 1 = 16,
1 + 6 = 7). Trouvez tous les "nombres porte-bonheur" entre
1000 et 10000.
Classer par ordre alphabêtique une chaîne de caractères Classez par ordre alphabêtique (suivant l'ordre ASCII) une chaîne
de caractères arbitraire lue sur la ligne de commande.
Analyse Analysez /etc/passwd, et affichez son
contenu sous la forme d'un joli tableau, facile à lire.
Mise en forme de l'affichage d'un fichier de données Certaines bases de données et tableurs utilisent
des fichiers de sauvegarde avec des valeurs séparées
par des virgules (CSV). D'autres applications
ont souvent besoin d'analyser ces fichiers.A partir d'un fichier de données au format CSV, de la forme:
Reformattez les données et affichez les sur
stdout avec des colonnes disposant d'un
titre et de même largeur.
Justification A partir d'une entrée texte au format ASCII provenant
soit de stdin soit d'un fichier, justifiez à
droite chaque ligne suivant une longueur de ligne spécifiée par
l'utilisateur en ajustant l'espacement entre les mots et
envoyez la sortie sur stdout.
Liste de diffusion En utilisant la commande mail, écrivez un script gérant une
liste de diffusion simple. Le script envoie automatiquement par
courrier électronique la lettre d'informations mensuelle de la
compagnie, lue à partir d'un fichier texte spécifié aux adresses
de la liste de diffusion que le script lit à partir d'un autre
fichier spécifié.
Mots de passe Générez des mots de passe de huit caractères pseudo-aléatoires,
en utilisant les caractères contenus dans les intervalles [0-9], [A-Z],
[a-z]. Chaque mot de passe doit contenir au moins deux chiffres.
Journal des accès aux fichiers Tracez tous les accès aux fichiers dans /etc sur une journée. Ce journal
devra inclure le nom du fichier, le nom de l'utilisateur, et
l'heure d'accès. Il doit aussi être indiqué si le fichier est
modifié. Ecrivez cette information en enregistrements bien mis
en forme dans un fichier journal.
Suppression des commentaires Supprimez tous les commentaires d'un script shell dont le
nom est spécifié en ligne de commande. Notez que la
"ligne
#!"
ne doit pas subir le même traitement.
Conversion HTML Convertissez un fichier texte donné en HTML. Ce script non
interactif insère automatiquement toutes les balises HTML
appropriées dans un fichier spécifié en argument.
Suppression des balises HTML Supprimez toutes les balises HTML d'un fichier,
puis reformattez le en lignes de 60 à 75 caractères de
longueur. Réajustez les espacementss de paragraphes et de blocs de
façon appropriée, et convertissez les tables HTML en leur
équivalent texte approximatif.
Conversion XML Convertissez un fichier XML à la fois en HTML et en texte.
Chasse aux spammeurs Ecrivez un script qui analyse un courrier électronique spam
en faisant des recherches DNS à partir de l'adresse IP spécifiée
dans les en-têtes pour identifier les hôtes relais ainsi que le
fournisseur d'accès internet (FAI) d'origine. Le script renverra le
message de spam non modifié aux FAI responsables. Bien sûr, il sera
nécessaire de filtrer les adresses IP de votre propre
FAI, si vous ne voulez pas vous plaindre de vous-même.
Si nécessaire, utilisez les commandes d'analyse réseau
appropriées.
Code Morse Convertissez un fichier texte en code Morse. Chaque caractère
du fichier texte sera représenté par le code Morse correspondant,
un ensemble de points et de tirets bas, séparé par un espace blanc
du suivant. Par exemple
"script"
===
"... _._. ._. .. .__. _"
.
Dump Hexa Faites une sortie hexa(décimale) d'un fichier binaire donné
en argument. La sortie devra être en colonnes,
le premier champ indiquant l'adresse, chacun des huit champs
suivants un nombre hexa de quatre octets, et le dernier champ
l'équivalent ASCII des huit champs précédents.
Emulation d'un registre à décalage En s'inspirant de Emuler une pile, écrivez un script
qui émule un registre à décalage de 64 bits par un tableau. Implémentez
des fonctions pour charger le registre,
décaler à gauche et décaler à
droite. Enfin, écrivez une fonction qui interprète le
contenu du registre comme huit caractères ASCII sur 8 bits.
Déterminant Résolvez un déterminant 4 x 4.
Mots cachés Ecrivez un générateur de puzzle de
"recherche de
mots"
, un script qui cache dix mots d'entrée dans une
matrice de 10 x 10 lettres choisies au hasard. Les mots peuvent être
cachés en horizontal, en vertical et en diagonale.
Anagramme Faites un anagramme des quatre lettres d'entrée. Par exemple, les
anagrammes de word sont:
do or rod row word. Vous pouvez utiliser
/usr/share/dict/linux.words comme liste de
référence.
Index 'brouillard' L'
"index brouillard"
d'un passage de texte
permet d'estimer sa difficulté de lecture, par un nombre
correspondant grossièrement à un niveau d'école. Par exemple,
un passage d'index 12 devrait être compréhensible par tout
personne ayant plus de 12 ans d'école.La version 'Gunning' de cet index utilise l'algorithme
suivant.Choisissez une section de texte d'au moins 100
mots de longueur.
Comptez le nombre de phrases (une portion d'une
phrase tronquée par les limites de la section de texte compte
pour un).
Trouvez le nombre moyen de mots par phrase.MOY_MOT_PHRASE = TOTAL_MOTS / PHRASES
Comptez le nombre de mots
"difficiles"
dans le segment -- ceux contenant au moins trois syllabes.
Divisez cette quantité par le nombre total de mots pour
obtenir la proportion de mots difficiles.PRO_MOTS_DIFFIC = MOTS_LONGS / TOTAL_MOTS
L'index 'Gunning' est la somme des deux quantités
ci-dessus, multiplié par 0,4, arrondie à l'entier le plus
proche.G_FOG_INDEX = int ( 0.4 * ( MOY_MOT_PHRASE + PRO_MOTS_DIFFIC ) )
L'étape 4 est de loin la partie la plus difficile de cet
exercice. Il existe différents algorithmes pour estimer le nombre
de syllabes dans un mot. Un moyen empirique consiste à considérer le
nombre de lettres dans un mot et le mélange voyelles - consonnes.Une stricte interprétation de l'index 'Gunning' ne compte pas
les mots composés et les noms propres comme des mots
"difficiles"
, mais cela compliquerait considérablement
le script.
Calculer PI en utilisant l'aiguille de Buffon Le mathématicien français du 18è siècle Buffon a conçu
une expérimentation nouvelle. Lâchez de manière répétée une
aiguille de longueur
"n"
sur un sol en bois composé
de planches longues et étroites. Les trous séparant les planches
de largeur égale sont à une distance fixe
"d"
les uns
des autres. Gardez une trace du nombre de lâchés et du nombre de
fois où l'aiguille fait une intersection avec un trou sur le sol. Le
ratio de ces deux nombres se trouve être un multiple fractionnel de PI.
Dans l'esprit de l'Calculer PI, écrivez un script
qui lance une simulation de Monte Carlo de l'aiguille de Buffon.
Pour simplifier le problème, initialisez la longueur de l'aiguille
à la distance entre les trous, n = d.Indice: il existe en fait deux variables critiques:
la distance du centre de l'aiguille au trou le plus proche, et
l'angle formé par l'aiguille et le trou. Vous pouvez utiliser
bc pour réaliser les calculs.
Cryptage Playfair Implémentez le cryptage Playfair (Wheatstone) dans un
script.Le cryptage Playfair crypte le texte par substitution
de chaque
"diagramme"
de deux lettres
(groupe). Traditionnellement, on utiliserait un carré de cinq
lettres sur cinq composant un alphabet pour le cryptage et le
décriptage.Ce script aura trois sections principalesGénération du
"carré de clé"
,
basé sur un mot-clé entré par l'utilisateur.
Cryptage d'un message
"texte"
.
Décryptage du texte crypté.
Ce script utilisera de façon poussée les tableaux et les fonctions.
--
Merci de ne pas envoyer à l'auteur vos solutions pour ces
exercices. Il existe de bien meilleures façons de l'impressionner
avec votre intelligence, comme par exemple l'envoi de corrections
de bogues et des suggestions pour améliorer ce livre.
16. Appendice : Droits d'utilisation
IMPORTANT:Le texte ci-dessous est la version française de la mise en garde de ce
document. Seule la version originale de cette mise en garde, présentée
dans la section suivante, fait foi.
Le
"Guide avancé d'écriture des scripts Bash"
est sous le
copyright, (c) 2000, de Mendel Cooper. Ce document peut seulement être
distribué suivant les termes et conditions précisés dans la
"Open Publication License" (version 1.0 ou ultérieure), http://www.opencontent.org/openpub/.
Les options suivantes de la licence s'appliquent aussi.
En résumé, vous pouvez distribuer librement ce livre dans sa
forme électronique non modifiée. Vous devez obtenir
la permission de l'auteur pour distribuer une version modifiée ou un
travail qui en découle. Le but de cette restriction est de préserver
l'intégrité artistique de ce document et de prévenir les
"évolutions parallèles"
.
Ce sont des termes très libéraux, et il ne doivent pas empêcher une
diffusion ou utilisation légitime de ce livre. L'auteur encourage
particulièrement l'utilisation de ce livre dans un but éducatif.
Les droits d'impression commerciale de ce livre sont disponibles.
Merci de contacter l'auteur si vous êtes
intéressé.
L'auteur a créé ce livre dans l'esprit du
LDP Manifesto.
---
Hyun Jin Cha a réalisé une traduction
koréenne de la version 1.0.11 de ce livre. Des traductions
espagnole, portuguaise, française, allemande et chinoise sont en cours.
Si vous souhaitez traduire ce document dans une autre langue, n'hésitez pas
à le faire, suivant les termes indiqués ci-dessus. L'auteur souhaite être
averti de tels efforts.
17. Appendice : Copyright
IMPORTANT:Le texte ci-dessous est la mise en garde de ce document. Ce texte fait
foi.
The
"Advanced Bash-Scripting Guide"
is copyright,
(c) 2000, by Mendel Cooper. This document may only be
distributed subject to the terms and conditions set forth in
the Open Publication License (version 1.0 or later), http://www.opencontent.org/openpub/.
The following license options also apply.
Essentially, you may freely distribute this book in
unaltered electronic form. You must obtain
the author's permission to distribute a substantially modified
version or derivative work. The purpose of this restriction is to
preserve the artistic integrity of this document and to prevent
"forking"
.
These are very liberal terms, and they should not hinder any
legitimate distribution or use of this book. The author especially
encourages the use of this book for instructional purposes.
The commercial print rights to this book are available. Please
contact the
author if interested.
The author produced this book in a manner consistent with the
spirit of the LDP
Manifesto.
---
Hyun Jin Cha has done a Korean
translation of version 1.0.11 of this book. Spanish,
Portuguese, French, German, and Chinese translations are
underway. If you wish to translate this document into another
language, please feel free to do so, subject to the terms stated
above. The author wishes to be notified of such efforts.
Par convention, les scripts shell écrits par
l'utilisateur, compatibles avec le shell Bourne, prennent l'extension
.sh à leur nom. Les scripts système, tels que
ceux trouvés dans /etc/rc.d,
ne suivent pas cette ligne de conduite.
La ligne #! d'un script shell est la première
chose que l'interpréteur de commande
(sh ou bash) voit. Comme
cette ligne commence avec un #, il sera
correctement interprété en tant que commentaire lorsque
l'interpréteur de commandes exécutera finalement le script. La
ligne a déjà été utilisé pour appeler l'interpréteur de
commandes. En fait, si le script inclut une ligne #! supplémentaire, alors
bash l'interprètera comme un commentaire.
#!/bin/bash
echo "Partie 1 du script."
a=1
#!/bin/bash
# Ceci ne lance *pas* un nouveau script.
echo "Partie 2 du script."
echo $a # Valeur de $a est toujours 1.
Ceci permet des astuces très mignonnes. #!/bin/rm
# Script se supprimant lui-même.
# Rien de plus ne semble se produire lorsque vous lancez ceci... si on enlève
#+ le fait que le fichier disparait.
QUOIQUECESOIT=65
echo "Cette ligne ne s'affichera jamais."
exit $QUOIQUECESOIT # Importe peu. Le script ne se terminera pas ici. De la même manière, essayer de lancer un fichier
README avec un #!/bin/more
après l'avoir rendu exécutable. Le résultat est un fichier de
documentation s'affichant lui-même.
Portable
Operating
System Interface, an attempt to
standardize UNIX-like
OSes (NdT: interface de systèmes d'exploitation portables, un essai
pour standardiser les UNIX).
Pourquoi ne pas simplement appeler le script avec
nom_script ? Si le répertoire où vous vous
trouvez ($PWD) est déjà celui où se trouve
nom_script, pourquoi cela ne fonctionne-t'il pas?
Cela échoue parce que, pour des raisons de sécurité, le répertoire
courant, ., n'est pas inclus dans le $PATH de l'utilisateur. Il est donc
nécessaire d'appeler le script de façon explicite dans le répertoire
courant avec ./nom_script.
Exception : un bloc de code entre accolades dans
un tube peut être lancé comme
sous-shell.
ls | { read ligne1; read ligne2; }
# Erreur. Le bloc de code entre accolades tourne comme un sous-shell,
# donc la sortie de "ls" ne peut être passée aux variables de ce bloc.
echo "La première ligne est $ligne1; la seconde ligne est $ligne2" # Ne fonctionnera pas.
# Merci, S.C.
Comme S.C. l'a indiqué, dans un test composé,
mettre la variable chaîne de caractères entre quotes
pourrait ne pas suffire. [ -n "$string" -o "$a" =
"$b" ] peut causer une erreur avec certaines
versions de Bash si $string est vide.
La façon la plus sûre est d'ajouter un caractère
supplémentaire aux variables potentiellement vides,
[ "x$string" != x -o "x$a" = "x$b" ]
(les x sont annulés).
Les mots argument
et paramètre sont souvent utilisés sans
distinction. Dans le contexte de ce document, ils ont exactement
la même signification, celle d'une variable passée à un script
ou à une fonction.
Une option est un argument agissant comme un
indicateur, changeant les comportements du script de façon
binaire. L'argument associé avec une option particulière
indique le comportement que l'option active ou désactive.
Le source C pour un certain nombre de commandes
intégrées chargeables est disponible typiquement dans
le répertoire /usr/share/doc/bash-?.??/functions.
Notez que l'option -f
d'enable n'est pas transportable sur
tous les systèmes.
Il s'agit de fichiers dont le nom commence par
un point, par exemple ~/.Xdefaults. De
tels noms de fichiers ne sont pas affichés lors d'un
ls, et ne risquent donc pas d'être effacés
accidententellement par une commande
rm -rf *.
Ces fichiers sont utilisés habituellement en tant que
fichiers de configuration situés dans le répertoire principal
d'un utilisateur.
Un tar czvf archive_name.tar.gz * incluera les fichiers commençant par
un point pour les répertoires compris
dans le répertoire courant. C'est une
fonctionnalité non documentée de GNU
tar.
C'est un système de chiffrement symétrique de
bloc, employé pour crypter des fichiers sur un seul système ou
sur un réseau local, par opposition à la classe de chiffrement
publique, dont pgp est un exemple bien connu.
Un démon est un processus en
tâche de fond non attaché à une session terminal. Les démons
réalisent des services désignés soit à des moments précis
soit en étant enclenchés par certains événements. Le mot démon signifie fantôme en grec,
et il y a certainement quelque chose de mystérieux,
pratiquement surnaturel, sur la façon dont les démons UNIX
travaillent silencieusement derrière la scène, réalisant
leurs différentes tâches.
Pour une excellente vue d'ensemble du sujet, lire l'article de Andy Vaught Introduction to
Named Pipes ( Introduction aux tubes nommés ) dans le numéro de
septembre 1997 du of Linux Journal.
EBCDIC (prononcer ebb-sid-ic) est l'acronyme de Extended
Binary Coded Decimal Interchange Code. C'est un vieux format de données d'IBM
qui n'a plus cours aujourd'hui. Une utilisation étrange de l'option
conv=ebcdic est l'encodage simple (mais pas très sécurisé) de
fichiers textes.
cat $file | dd conv=swab,ebcdic > $file_encrypted
# Encode (baragouin).
# on peut ajouter l'option swab pour obscurcir un peu plus
cat $file_encrypted | dd conv=swab,ascii > $file_plaintext
# Decode.
Dans le cadre des substitutions de
commande, une commande peut
être une commande système externe, une
commande intégrée du shell voire même une
fonction d'un script.
Un descripteur de fichier
est simplement un numéro que le système d'exploitation affecte
à un fichier ouvert pour garder sa trace. Considérez cela
comme une version simplifiée d'un pointeur de fichier. C'est
analogue à un handle vers un fichier en
C.
Utiliser le descripteur de fichier
5 pourrait causer des problèmes. Lorsque Bash
crée un processus fils, par exemple avec exec, le fils hérite de
fd 5 (voir le courrier électronique archivé de Chet Ramey, SUBJECT: RE: File descriptor 5 is held open, NdT:
Le descripteur de fichier est laissé ouvert).
Il est plus raisonnable de laisser ce descripteur tranquille.
Comme sed, awk et grep travaillent ligne par ligne, il
n'y aura habituellement pas de retour à la ligne à chercher.
Dans les cas où il existerait un retour à la ligne dans une
expression à plusieurs lignes, le point correspondra au
retour à la ligne.
#!/bin/bash
sed -e 'N;s/.*/[&]/' EOF # Document en ligne
ligne1
ligne2
EOF
# SORTIE:
# [ligne1
# ligne2]
echo
awk '{ $0=$1 "\n" $2; if (/ligne.1/) {print}}' EOF
ligne 1
ligne 2
EOF
# SORTIE:
# ligne
# 1
# Merci, S.C.
exit 0
L'expansion de noms de fichiers peut faire des
correspondances avec les fichiers commençant par un point, mais
seulement si le modèle inclut spécifiquement le point.
~/[.]bashrc # N'étendra pas en ~/.bashrc
~/?bashrc # Là non plus.
# Les caractères joker et autres méta caractères ne s'étendront
# pas en un point lors d'un remplacement.
~/.[b]ashrc # Sera étendu en ~./bashrc
~/.ba?hrc # Ici ausi.
~/.bashr* # De même.
# Activer l'option "dotglob" désactive ceci.
# Merci, S.C.
Ceci a le même effet qu'un tube nommé (fichier temporaire),
et, en fait, les tubes nommés étaient autrefois utilisés
dans les substitutions de processus.
Les références de variables
indirectes (voir ) apportent une espèce
de mécanisme peu pratique pour passer des pointeurs aux fonctions.
#!/bin/bash
ITERATIONS=3 # Combien de fois obtenir une entrée.
icompteur=1
ma_lecture () {
# Appeler: ma_lecture nomvariable,
# Affiche la précédente valeur entre crochets comme valeur par défaut,
# et demande une nouvelle valeur.
local var_locale
echo -n "Entrez une valeur "
eval 'echo -n "[$'$1'] "' # Précédente valeurref-pa.
read var_locale
[ -n "$var_locale" ] && eval $1=\$var_locale
# "liste-ET": si "var_locale" alors l'initialisez à "$1".
}
echo
while [ "$icompteur" -le "$ITERATIONS" ]
do
ma_lecture var
echo "Entrée #$icompteur = $var"
let "icompteur += 1"
echo
done
# Merci à Stephane Chazelas pour nous avoir apporté cet exemple instructif.
exit 0
Herbert Mayer
définit la récursion comme
...l'expression d'un algorithme utilisant une version
plus simple de ce même algorithme... Une fonction
récursive s'appelle elle-même.
Trop de niveaux de récursion pourrait arrêter
brutalement un script avec une erreur de segmentation.
#!/bin/bash
fonction_recursive ()
{
(( $1 < $2 )) && f $(( $1 + 1 )) $2;
# Aussi longtemps que le premier paramètres est plus petit que le second,
#+ incrémente le premier et fait une récursion.
}
fonction_recursive 1 50000 # Récursion sur 50.000 niveaux!
# Erreur de segmentation, bien sûr.
# Une récursion d'une telle profondeur peut même arrêter un programme C avec une erreur de
#+ de segmentation, suite à l' utilisation de toute la mémoire allouée à la
#+ pile.
# Merci, S.C.
exit 0 # Ce script ne finira par normalement.
Les entrées dans /dev
fournissent des points de montage pour les périphériques physiques et
virtuels. Ces entrées utilisent très peu d'espace disque. Quelques périphériques, tels que /dev/null,
/dev/zero, et /dev/urandom
sont virtuels. Ce ne sont pas des périphériques physiques et ils
existent seulement au niveau logiciel.
Un périphérique bloc lit et/ou
écrit des données par morceaux, ou blocs en constraste avec un
périphérique caractère, qui accède aux données
caractère par caractère. Des exemples de périphérique bloc sont un disque
dur et un lecteur CD ROM. Un exemple de périphérique caractère est
un clavier.
Dans ce contexte, les nombres magiques
ont une signification entièrement différente que les
nombres magiques utilisés pour
désigner les types de fichier.